[size=24]Animaux - Oiseaux - L'Aigrette à face blanche -
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Aigrette à face blanche
Egretta novaehollandiae
Ordre des Ciconiiformes –
famille des Ardéidés
Ses mesures
L : 67-70 cm
Poids : 550 gr
Description
L’aigrette à face blanche a le plumage gris-bleu sur la tête, le cou, les parties supérieures et les ailes. Les parties inférieures sont plus claires avec des plumes brun-rosé sur la poitrine.
En plumage nuptial, cette aigrette présente de longues plumes sur la tête, le cou et le dos. En vol, on peut voir les rémiges plus foncées contrastant avec la couleur du corps.
La face est blanche, et on peut voir une étroite bande blanche s’étendre du menton jusqu’au milieu de la face antérieure du cou.
Le long bec droit est pointu et noirâtre, avec les lores foncés. Les yeux sont jaunâtres. Les pattes et les doigts sont jaune verdâtre.
Les deux sexes sont semblables.
Le juvénile est plus terne et il lui manque souvent le blanc sur la face. Les parties inférieures sont souvent roussâtres, bien visibles en vol.
Cri et chant
L’aigrette à face blanche émet des cris rauques répétés plusieurs fois quand elle vole d’une zone de nourrissage à une autre « grr-aw ». Ces sons gutturaux peuvent être discordants.
Habitat
L’aigrette à face blanche vit là où il y a de l’eau. On peut la trouver depuis les vasières laissées par les marées et sur les récifs côtiers, jusque dans les plaines herbeuses et les jardins.
Distribution géographique
L’aigrette à face blanche peut se trouver en Australie, mais également en Indonésie, Nouvelle Guinée, Nouvelle Calédonie et dans les Iles subantarctiques.
Cette espèce s’est introduite en Nouvelle Zélande vers la fin des années 1940.
Elle est absente des zones intérieures les plus sèches de l’ouest Australien.
Comportement en milieu naturel
L’aigrette à face blanche prospère dans une grande variété de riches zones nourricières, aussi bien maritimes qu’à l’intérieur des terres.
Elle avance à la dérobée dans les lagunes laissées par les marées, dans les eaux peu profondes et les zones humides, toujours prête à frapper de son bec tout ce qui peut nager près d’elle. Quand la proie est capturée, l’aigrette à face blanche la saisit en travers du corps avec son long bec, et ensuite, elle la secoue avant de l’avaler la tête la première.
L’aigrette fouille aussi la vase, ou ratisse avec une patte, pour capturer des crustacés et des vers. Ces aigrettes peuvent chasser en couples ou en petits groupes.
Si elle est dérangée, l’aigrette à face blanche est prompte à quitter la place avec de lents battements d’ailes. Elle peut être observée se reposant dans les arbres. Elle défend parfois des territoires distincts.
L’aigrette à face blanche est nomade et migratrice partielle. Elle est plutôt une visiteuse d’hiver dans le nord de l’Australie et sur la Péninsule du Cap d’York.
Son vol
L’aigrette à face blanche semble voler lentement, avec de longs mouvements circulaires des ailes. Elle effectue des vols lents mais vigoureux. Le cou est habituellement replié et les pattes sont allongées derrière.
Reproduction
L’aigrette à face blanche se reproduit en petites colonies de 5 à 10 couples, mais parfois davantage.
Le site du nid est à courte distance de l’eau. Cette espèce préfère les arbres hauts comme les pins, ou n’importe quel autre grand arbre où elle pourra construire un grand nid lâche, fait de brindilles, rameaux et branches feuillues. C’est une plate-forme peu profonde mais volumineuse, située à environ 12 à 20 mètres du sol. Le nid peut être détruit par des vents violents ou des tempêtes. Il est construit par les deux adultes.
Habituellement, la femelle dépose 2 à 4 œufs d’un bleu verdâtre terne. L’incubation dure environ 24 à 25 jours, partagée par les deux parents qui se relaient environ toutes les dix heures. Les poussins sont nourris par régurgitation par leurs parents. Ils quittent le nid vers l’âge de 38 à 42 jours, et restent souvent avec les adultes jusqu’à la prochaine nidification.
L’aigrette à face blanche se reproduit principalement d’octobre à décembre, mais elle peut nidifier à d’autres moments dans l’année, selon les chutes de pluies.
Si le nid et la couvée sont détruits, cette espèce produira une nouvelle couvée, même en été.
Alimentation
L’aigrette à face blanche se nourrit surtout de poissons, crustacés et vers aquatiques, mais aussi de rats, souris, petits reptiles, anguilles, grenouilles, insectes aquatiques et leurs larves.
Pendant l’été, elle trouve un bon supplément de criquets dans les zones cultivées et les pâturages. Elle consomme aussi des sauterelles, des chenilles, des mouches, des scarabées, des araignées et des vers de terre.
L’aigrette à face blanche est une espèce protégée en Australie où ces oiseaux sont vus couramment.
Elle est commune et largement répandue. Elle a bénéficié de la reconversion des forêts en cultures.
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Animaux - Oiseaux - L'Agami trompette -
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Agami trompette
Psophia crepitans
Ordre des Gruiformes - Famille des Psophiidés
Ses mesures
L: 48 à 56 cm
poids: 1000 à 1300 gr
Description
L’agami trompette est un oiseau terrestre au dos courbé et au long cou tenu serré contre la poitrine.
Le mâle adulte a un plumage noir velouté sur la tête, le cou, le haut du dos et les parties inférieures. On peut voir des reflets violets et verts sur certaines plumes au bas de la face antérieure du cou. Les plumes intérieures des ailes sont grises et recouvrent le bas du dos et la courte queue. On peut voir une teinte chamoisée sur le dos, entre les parties noires du plumage et les plumes grises.
La tête et le cou sont noirs, couverts de plumes très courtes, très denses et ayant l’aspect du velours. Le bec pointu est jaunâtre clair ou gris-bleu pâle. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont gris-bleu.
Les deux sexes sont semblables, avec le mâle légèrement plus grand que la femelle.
Cri et chant
L’agami trompette est bruyant, émettant des cris sonores variés tels que des séries de 6 à 8 « guum » ou « umm » vrombissants. Les séries démarrent vite, puis ralentissent pour descendre « ummumm-umm-umm-umm-umm-umm ». Ces sons sont à l’origine du nom de l’oiseau.
D’autres cris tels que des « jeek » perçants ou des « tzak » retentissants sont émis. Quand il se sent menacé, l’agami trompette lance des grognements aigus.
Il peut être bruyant et vocal la nuit, ou quand ils sont en groupes.
Habitat
L’agami trompette vit dans les forêts tropicales humides. Il se nourrit sur le sol de la forêt. On le trouve en général profondément enfoncé dans la forêt où il se cache, et il peut être vu jusqu’à 500 mètres d’altitude.
Distribution géographique
L’agami trompette vit dans le Bassin Amazonien, dans la partie tropicale de l’Amérique du Sud. On le trouve en Guyane et Guyane française, depuis l’est du Venezuela jusqu’à l’ouest du l’Equateur, au nord du Pérou, au Brésil et au nord de l’Amazone.
Comportement en milieu naturel
L’agami trompette est grégaire et souvent vu en groupes d’une vingtaine d’individus. Ils se nourrissent sur le sol de la forêt et se reposent ensemble dans les arbres. Cette espèce est principalement terrestre, mais elle dort dans les arbres et elle est souvent active la nuit.
L’agami trompette est méfiant, mais cette espèce peut s’apprivoiser en tant qu’animal domestique. Habituellement, il « sonne l’alarme » avec ses cris sonores s’il y a des intrus ou des dérangements le jour ou la nuit, et c’est un bon chasseur de serpent. Les Indiens d’Amazonie le gardent souvent comme animal domestique.
L’agami trompette est souvent vu en train de marcher tout en cherchant sa nourriture sur le sol. Il consomme surtout des fruits murs. Quand il est dérangé, il s’envole laborieusement dans les branches. Ces oiseaux sont beaucoup chassés pour leur chair.
Parade nuptiale
Les parades nuptiales ont lieu dans des clairières ou les agamis trompette se rassemblent en grands groupes, et effectuent des danses élaborées et bruyantes, semblables à celles des grues. Les oiseaux se pavanent, sautent et parfois même effectuent des culbutes. Les mâles ouvrent souvent brièvement leurs ailes et les agitent deux ou trois fois, tout en s’inclinant rapidement vers l’avant avec la tête et le cou vers le sol. Pendant ces parades, les oiseaux marchent, se suivent ou décrivent des cercles tout en battant des ailes régulièrement. Ces parades peuvent être effectuées par les deux sexes, mais principalement par le mâle, et avec une plus grande intensité. Le mâle peut aussi offrir de la nourriture à la femelle avant l’accouplement.
Les groupes d’agamis trompette sont très territoriaux et défendent vigoureusement leur territoire. Quand des intrus y entrent, des disputes éclatent avec des coups de pattes et de becs, jusqu’à ce que les opposants quittent les lieux. Ces groupes comprennent en général une femelle dominante et trois mâles, et leurs jeunes.
Le Vol
L’agami trompette s’envole en courant sur le sol, ou s’il est menacé, il s’envole laborieusement dans les arbres proches à environ 10 mètres de hauteur ou parfois plus haut. C’est un faible voilier qui préfère courir sur le sol.
La reproduction
L’agami trompette peut nidifier en petites colonies. Le nid est situé dans un trou d’arbre, à entre 4 à 13 mètres du sol. Quelques matériaux végétaux peuvent être ajoutés, tels que des brindilles et des feuilles. Mais le nid peut aussi être une simple dépression grattée sur le sol.
La saison de reproduction a lieu pendant la saison des pluies, de décembre à juin. La femelle dominante se reproduit avec les trois mâles dominants.
La femelle dépose 2 à 3 œufs blancs. L’incubation dure environ 28 jours, assurée par les adultes membres du groupe. Les jeunes sont nidifuges et quittent le nid très vite. Ils sont très précoces mais leur développement est lent. Il leur faudra 50 jours pour atteindre la moitié du poids des adultes. Ils sont bien camouflés par leur plumage rayé de brun et de noir. Ils sont nourris par les adultes du groupe pendant plusieurs semaines. Ils dorment près du sol avant de savoir voler, et sont souvent la proie des serpents.
Alimentation
L’agami trompette se nourrit principalement de fruits murs pris au sol ou sur des plantes basses. Il préfère les fruits tendres à peau fine. Il consomme aussi un grand nombre d’insectes tels que les scarabées, les fourmis et les termites. Occasionnellement, il prendra des petits serpents.
L’agami trompette n’est pas une espèce en danger, mais il souffre de la chasse intensive. La destruction de l’habitat avec la construction des routes à travers la forêt est une menace importante pour l’espèce. L’agami trompette est parfois gardé comme animal domestique.
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Animaux - Oiseaux - L'accenteur mouchet -
Accenteur mouchet
Prunella modularisOrdre des Passériformes – Famille des PrunellidésQUELQUES MESURES :
L : 14-15 cm
Env : 19-21 cm
Poids : 16-25 gr LONGEVITE : Jusqu’à 8 ansDESCRIPTION DE L’OISEAU :
L’Accenteur mouchet est une espèce commune, relativement comparable au Moineau domestique. Les deux espèces sont souvent confondues.
On l’appelle aussi « traîne-buisson ».Le mâle adulte a les parties supérieures brunes striées de brun clair et plus foncé sur le manteau et le croupion. Les ailes et la queue sont brun foncé. On distingue une barre alaire fine de couleur chamois.
Les parties inférieures sont gris-bleu, excepté les flancs brunâtres striés de brun foncé. Le dessous des ailes est gris-bleu.
Sur la tête, le front et la calotte sont bruns et striés de brun plus foncé, rejoignant ainsi la couleur du manteau. La face est gris-bleu avec les joues brunes striées comme la calotte. On peut voir un large sourcil gris-bleu.
Le bec fin est noirâtre, avec la base de la mandibule inférieure rougeâtre. Les yeux sont brun-roux. Les pattes et les doigts sont roses.[size=16][/size]
La femelle est très semblable, mais légèrement plus terne, avec des zones gris pâle sur la tête et les parties inférieures.[size=16]
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JuvénileLe juvénile a le corps brun intensément strié de noirâtre. La tête est plus brune que chez les adultes et ne présente pas du tout de gris. La barre alaire claire est évidente. Les yeux sont plutôt sombres.CRIS ET CHANTS :
Le cri typique de l’Accenteur mouchet est un « seep » sonore et persistant, et un trille « ti-ti-ti-ti » plus doux souvent lancé en vol.
Le chant est un gazouillis agréable mais aigu et haut-perché. Il est très semblable à celui du Troglodyte mignon mais plus doux, plus court et plus calme. Il chante souvent depuis un perchoir exposé.[size=16][/size]
HABITAT :
L’Accenteur mouchet fréquente les jardins, les haies, les forêts avec un sous-bois épais, les zones découvertes avec des buissons, les arbustes et les parcs. On le trouve depuis le niveau de la mer jusqu’en haute montagne selon la distribution.DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :L’Accenteur mouchet est principalement résident dans l’ouest et le sud de l’Europe. Les populations des parties nord et est de l’habitat migrent vers la Méditerranée et le Moyen-Orient.
L’espèce a été introduite en Nouvelle Zélande et se reproduit à présent à travers tout le pays.COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
L’Accenteur mouchet, afin de justifier son surnom de « traîne-buisson », est souvent vu en train de se nourrir sur le sol, se déplaçant comme une souris avec le corps près du sol. Il reste souvent sous les buissons bas et les haies. Il sautille rapidement en agitant les ailes et la queue. [size=16][/size]
Il se nourrit principalement de différentes sortes d’insectes, les capturant dans le tapis de feuilles mortes et entre les racines des plantes. Après la saison de reproduction, il se nourrit de graines et de baies. On le voit aussi près des mangeoires en hiver.L’Accenteur mouchet a un comportement reproducteur complexe. Si un mâle peut avoir une, deux ou trois femelles, la femelle peut aussi avoir deux mâles. Et parce que les femelles sont polyandres, les mâles doivent s’assurer de leur paternité. Pour cela, avant l’accouplement, le mâle stimule le cloaque de la femelle avec son bec afin de provoquer l’évacuation du sperme d’un accouplement précédent. [size=16]
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Après la naissance des poussins, dans une relation où il y a deux mâles pour une femelle, l’un des mâles sera subordonné et évincé des accouplements. Dans ce cas, il ne s’occupera pas de l’élevage des jeunes. Le mâle partage les tâches liées à la nidification proportionnellement à son succès à la reproduction. Finalement, la majorité de ces oiseaux sont monogames, avec un couple normal comprenant un mâle et une femelle.L’Accenteur mouchet est un hôte fréquent du Coucou gris (Cuculus canorus) en dépit des œufs pourtant très différents dans chaque espèce.L’Accenteur mouchet est souvent vu seul, mais parfois, des groupes se forment là où les sources de nourriture sont abondantes. [size=16][/size]
VOL:
L’Accenteur mouchet se déplace habituellement parmi les arbustes et rarement dans les zones découvertes. Mais quand cela se produit, il a un vol direct avec des battements rapides, et il vole assez bas au-dessus du sol.REPRODUCTIONLa saison de reproduction a lieu au printemps et démarre en avril.
La femelle construit un nid volumineux dans un arbuste, un buisson dense ou une haie. Le nid en forme de coupe est fait de brindilles, mousse, feuilles sèches, radicelles et divers morceaux de plantes. L’intérieur est tapissé de mousse et de poils, parfois aussi de laine et de plumes. Il est situé à environ 1,50 à 2 mètres du sol. [size=16][/size]
La femelle dépose 4 à 5 œufs de couleur turquoise, indistinctement tachetés de roux. L’incubation par la femelle dure environ 12 à 13 jours. Elle abandonne le nid régulièrement pour se nourrir pendant dix minutes.
A la naissance, les poussins sont partiellement couverts de duvet noirâtre. Ils sont nourris par les deux adultes et abandonnent le nid au bout de 12 jours. Le mâle les nourrit seul les derniers jours, tandis que la femelle construit un autre nid pour la seconde couvée, et il arrive que cette espèce en produise une troisième dans la même saison. [size=16][/size]
ALIMENTATION :
L’Accenteur mouchet se nourrit surtout de graines et de petits insectes en automne et en hiver. Au printemps, il se nourrit principalement d’insectes et de leurs larves, d’araignées et de petites chenilles vertes.PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Les populations d’Accenteurs mouchet ne sont pas menacées actuellement, mais quelques déclins ont été observés à la fin du 20ème siècle à cause des changements dans l’habitat avec la déforestation. Cependant, les populations ont récupéré des chiffres satisfaisants pour l’instant.-------------------------------------------------------------------------------------- Ninnenne