marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Astronomie - Constellations et zodiaque +planètes:mercure+Vénus+Mars Sam 20 Sep - 12:55 | |
| Astronomie - Constellations et zodiaque -Les Mésopotamiens, comme les Egyptiens, avaient remarqué, qu’au cours d’une année, la Terre semblait passer devant douze constellations qui allaient devenir les douze signes du zodiaque. Pour les Egyptiens, les douze animaux saints du zodiaque étaient : Le chat, le chien, le serpent, le scarabée, l’âne, le lion, le bouc, le taureau, l’épervier, le singe, l’ibis et le crocodile.
[size=18][/size] Sirius est l'étoile la plus visible dans l'hémisphère Nord A la suite de nombreuses observations, les Egyptiens constatèrent que chaque matin, le Soleil se levait devant une de ces douze constellations, vers laquelle il revenait vers la fin de l’année. L’année était divisée en 12 mois, eux-mêmes divisés en décades. Chacune de ces constellations fut associée à un animal. Ce sont les Grecs qui ont donné à cette « roue » céleste le nom de zodiaque, de « zôa » (animaux) et « diakos » (roue).
Malheureusement, les Egyptiens n’ont pas su observer que, du fait d’un très minime décalage annuel, au bout de 2 000 ans environ, le Soleil ne se lève plus devant la constellation du Taureau, par exemple, mais celle du Bélier. C’est ce que l’on appelle la précession des équinoxes. Sur une période de 150 ans, ce décalage amenait un écart de 4 jours. Une erreur qui devenait fatale pour la crue du Nil. Plutôt que de revoir leurs calculs, les Egyptiens changeaient de prêtres et les prédictions se révélaient de plus en plus fausses au fil du temps.
[size=18][/size] Aujourd'hui, cette référence n'a plus aucun lien avec le mouvement des astres. Il faudra attendre 25 000 ans environ pour que les signes du zodiaque et les constellations coïncident à nouveau. Les signes du zodiaque comme les constellations sont donc symboliques. Ce symbolisme prend sa source en même temps que l’astrologie, à savoir au Ve siècle avant notre ère, en Chaldée, à Babylone. [size=18][/size] Le Gémeaux, XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris) Généralement, l’astrologie se réclame des Chaldéens. Cependant leur démarche mathématique était plus scientifique qu’interprétative. Ils étaient bien plus astronomes qu’astrologues. [size=18][/size] La Vierge, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris) Chaque culture a ensuite créé ses propres symboles en fonction de sa propre mythologie. Dans la légende chinoise, il est dit que, pour célébrer le Nouvel An, Bouddha, dans sa grande sagesse, décida d’inviter tous les animaux de la Création. Seuls douze répondirent à son appel : Le rat, le buffle, le tigre, le chat, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le singe, le coq, le chien et le cochon. On a établi des rapprochements entre les signes chinois et les nôtres, issus du zodiaque grec : Chat et Cancer, Tigre et Lion, Cheval et Sagittaire … [size=18][/size] Poissons, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris) En Inde, avec l’influence de la culture grecque, les 12 signes du zodiaque sont très proches des nôtres : Bélier ou chèvre, Taureau, Couple, Crabe, Lion, Vierge ou Shakti, Balance, Abeille ou scorpion, Arc, Monstre marin ou antilope, Marmite, Poissons. Le christianisme condamna ces pratiques sataniques. Cependant, les premiers chrétiens, en particulier les évangélistes, ont été fortement influencés par la pensée astrologique : L’étoile des Mages, l’enfant Jésus entouré d’animaux, le choix des 12 apôtres … Le signe du Poissons, emblème du Christianisme, est présent dans la géographie sacrée des sept églises chrétiennes d’Asie, dont le plan reflète le tracé de la constellation stellaire du Poissons.
[size=18][/size] Le Lion, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris) Comme on peut le voir, l’homme a su, à partir d’une science comme l’astronomie, se créer une voûte céleste peuplée de légendes et d’animaux mythiques. Chaque constellation au nom évocateur nous permet de rêver. Par exemple, le signe du Lion et la constellation du même nom renvoient au mythe d’Héraclès (Hercule) et à ses douze travaux, qui représentent la pénible lutte de l’âme humaine contre ses faiblesses. La première tache d’Hercule fut de tuer le Lion de Némée. Il le combattit à mains nues et l’étouffa. Il transforma l’animal mort en la constellation du Lion. [size=18][/size] Constellation du Lion, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris) Dans la mythologie grecque, le scorpion est considéré comme le vengeur d’Artémis-Diane, la vierge farouche qu’Orion tenta d’approcher. Elle fut sauvée par un scorpion qui le piqua au talon. Pour avoir vengé la déesse, le scorpion fut transformé en constellation ; de même qu’Orion. C’est pourquoi on parle d’Orion qui fuit le scorpion, qui apparaît comme l’outil de la justice.
[size=18][/size] Capricorne , traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris) La constellation du Sagittaire nous ramène aux centaures. Les centaures sont des êtres monstrueux de la mythologie grecque, dont la tête, les bras et le buste sont ceux d’un homme, et le reste du corps d’un cheval. Ils vivent dans la foret et la montagne et se nourrissent de chair crue. [size=18][/size] Le Verseau, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris) Selon les mythes, les centaures se divisent en deux familles :
Les fils d’Ixion et d’une nuée symbolisent la force brutale et aveugle
Les fils de Philyra et de Cronos symbolisent la force sage et vaillante
Le centaure est l’un des mythes les plus instructifs sur l’instinct et la raison. [size=18][/size] Sagittaire, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris) Science et mythes ne sont jamais très éloignés l’un de l’autre et peuvent cohabiter, pour peu que l’on conserve ses yeux d’enfants. ---------------------------------------------------------------------------- [size=24]Astronomie - les constellationsUne constellation est un ensemble d'étoiles dont les projections sur la voûte céleste sont suffisamment proches pour qu'une civilisation les relie par des lignes imaginaires, traçant ainsi une figure sur la voûte céleste. Une constellation est donc un astérisme particulier. Dans l'espace tridimensionnel, les étoiles d'une constellation sont ordinairement très dispersées, mais elles paraissent être regroupées dans le ciel nocturne.Actuellement, l'Union astronomique internationale (UAI) divise le ciel en 88 constellations avec des frontières précises, pour que tout point du ciel appartienne à une constellation. Celles-ci sont substantiellement basées sur la tradition hellénique et pré-hellénique, transmise à travers l'ère médiévale.Différentes cultures ont reconnu des constellations différentes, bien que quelques-uns des regroupements les plus évidents aient tendance à réapparaître fréquemment, quoique sous des appellations différentes, comme par exemple Orion, la Grande Ourse et le Scorpion, à cause de leur brillance. Sauf mention contraire, le terme de constellation se réfère aux 88 constellations modernes.Les constellations occidentales sont regroupées en deux parties, divisant le ciel en suivant plus ou moins les deux hémisphères terrestres, le ciel austral pour le sud et le ciel boréal pour le nord. Les constellations boréales sont les plus anciennes et correspondent au pan de ciel visible depuis les régions de la Méditerranée par les astronomes de l'Antiquité. Les constellations australes n'ont pas été nommées par les astronomes occidentaux avant au moins le XVesiècle. Elles servaient aussi, autrefois, de repères pour les marins partis en mer.Dessin des constellations de l'hémisphère sud, 1661Constellations antiquesPar un manque évident de documents historiques, il est impossible de connaître l'origine précise des plus anciennes constellations occidentales. Il semble que le Lion, le Taureau et le Scorpion existaient déjà (pas forcément sous ces noms) en Mésopotamie vers 4000 av. J.-CAujourd'hui, un total de 88 constellations a été adopté par l'Union astronomique internationale (UAI). Près de la moitié proviennent des astronomes grecs. Homère mentionnait Orion dans l'Odyssée dès le IXe siècle av. J.-C.. Le Zodiaque apparaît vers le Ve siècle av. J.-C., divisé en 12 constellations. Aratos de Soles fixa l'essentiel des noms de constellation repris par Ptolémée au Ier siècle .La compilation exhaustive de constellations la plus ancienne que l'on connaisse remonte à Ptolémée, au IIe siècle, et son Almageste où il groupa 1 022 étoiles en 48 constellations. Cette œuvre sera la base de travail des astronomes occidentaux jusqu'à la fin du Moyen Âge. Elle ne comprend cependant que des étoiles visibles d'Alexandrie où Ptolémée faisait ses observations.Le ZodiaqueLes constellations du Zodiaque, bande de ciel contenant le tracé des orbites du Soleil et des planètes, sont généralement les plus anciennes, ayant une importance évidente pour le repérage et l'observation des mouvements de la Lune, que ce soit en astrologie ou en astronomie (ces deux disciplines étaient alors largement confondues). C'est également dans le zodiaque que l'on trouve les vingt huit stations lunaires traditionnelles, astérismes qui servaient de calendrier à ciel ouvert pour suivre les mouvements de la Lune.Les constellations présentes dans le zodiaque sont : le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau et les Poissons, qui achèvent le cycle.Astronomiquement parlant, on peut remarquer que le Ophiuchus fait partie intégrante du Zodiaque, puisque le Soleil traverse ses limites actuelles définies par l'UAI du 30 novembre au 17 décembre. Les anciens ne l'ont toutefois pas relevé pour des conditions purement esthétiques ou astrologiques : seul le sud de la constellation est traversée par le Soleil et les étoiles brillantes du Scorpion en sont proches. Les constellations dites du zodiaque sont donc uniquement celles de la liste très connue de douze constellations. Dès l'origine, les constellations ne se sont donc pas confondues avec les signes du zodiaque.Constellations de PtoléméeEn plus des douze constellations du Zodiaque, Ptolémée a fait l'inventaire de 36 autres figures...[/size] Andromède (la princesse) ; l'Aigle ;l'Autel ; le Navire Argo, de nos jours divisé en : la Carène, la Poupe, et les Voiles; la Baleine ; le Bouvier ;Cassiopée (la reine) ; le Cocher ; le Centaure ; Céphée (le roi) ; le Corbeau ; la Coupe ; la Couronne australe ; la Couronne boréale ; le Cygne; le Dauphin ; le Dragon; | l'Éridan (le fleuve) ; la Flèche ; le Grand Chien ; la Grande Ourse ; Hercule (l'homme fort) ; l'Hydre ; le Lièvre ; le Loup ; la Lyre ;Ophiuchus (le Serpentaire) ; Orion (le chasseur) ; Pégase (le cheval ailé) ; Persée (le héros) ; le Petit Cheval ; le Petit Chien ;la Petite Ourse ; le Poisson austral ; le Serpent (divisée désormais en deux parties, la Queue et la Tête du Serpent, par l'entreposition d'Ophiuchus) ; le Triangle. |
[size] Dessin de la constellation de Céphée dans un manuscrit des poèmes d'Aratos du IXe siècleLes 48 constellations inscrites par Ptolémée dans son Almageste seront utilisées pendant plus de 1 000 ans en occident sans aucun changement ni ajout. Mis à part l'immense Navire Argo, découpé plus tard en trois puis quatre constellations, elles seront toutes adoptées sans aucune modification par l'UAI, qui en définira cependant les contours précis. En effet, les délimitations des constellations n'ont pas été fixées à l'époque Antique, seule l'appartenance des étoiles brillantes l'ont été. Par la suite, Johann Bayer puis John Flamsteed recensèrent des étoiles moins brillantes dont ils décidèrent de la constellation d'appartenance (voir Désignation de Bayer et Désignation de Flamsteed). Les délimitations modernes des constellations ont été bâties afin de préserver les appartenances de l'ensemble des étoiles catalogués par Bayer puis Flamsteed.Constellations modernesL'Almageste de Ptolémée passa dans les mains des astronomes arabes qui complétèrent ses observations, ajoutant quelques constellations qui ne sont plus utilisées actuellement, rallongeant certaines (comme l'Éridan) afin de mentionner des étoiles visibles depuis les latitudes plus australes que celle d'Alexandrie.L'Almageste étant un ouvrage alors perdu en Europe, les astronomes occidentaux n'en obtinrent des copies que dans la dernière partie du Moyen Âge, à partir de traductions de l'arabe en latin, en même temps qu'un certain nombre d'observations des astronomes arabes.À partir du XVIIe siècle, lorsque les pays européens partirent explorer les mers de l'hémisphère sud, ils découvrirent de nouvelles étoiles qui n'étaient mentionnées dans aucune constellation connue. Il fallut donc en inventer de nouvelles. Carte céleste par Frederik de Wit (XVIIe siècle)Les constellations aujourd'huiDans les années 1920, l'Union astronomique internationale décide de mettre de l'ordre dans les constellations et d'en définir rigoureusement les limites. L'atlas officiel des constellations, défini en 1930 par Eugène Delporte, divise le ciel suivant des lignes d'ascension droite et de déclinaison. Delporte utilisa les données valables pour l'époque B1875.0 ; à cause de la précession des équinoxes, les limites des constellations ne sont plus parfaitement horizontales et verticales sur une carte du ciel moderne, habituellement dessinées en fonction des coordonnées d'ascension droite et de déclinaison de l'époque J2000.0.Le tracé a été fait de manière à respecter les appartenances traditionnelles des différentes étoiles brillantes à leur constellation traditionnelle. Dans la mesure du possible, le rattachement d'étoiles ou d'objets célestes plus faibles, qui avaient été cités dans la littérature scientifique, a également été respecté. De ce fait, ces limites sont parfois très tortueuses, poussées d'un côté ou de l'autre pour inclure telle étoile et laisser telle autre dans la constellation voisine. Aujourd'hui, les constellations n'ont plus en astronomie le même intérêt qu'auparavant : les objets célestes étant référencés par leur coordonnées, leur position dans telle ou telle constellation n'a pas grande importance.De nos jours, les constellations, objets de mesures et d'attention pendant des siècles, ne sont désormais plus vraiment connues que des amateurs. Leurs limites n'ont plus guère d'importance pour ces observations, qui ne s'attachent qu'aux figures formées par les étoiles pour les identifier.La constellation d'Orion, schématisée et montrant ses étoiles principales et ses limites actuellesConstellations chinoisesA l'instar des astronomes grecs, les astronomes chinois ont regroupé certaines étoiles en constellations, d'abord sur la zone de l’écliptique, de manière analogue au Zodiaque occidental, puis sur l'ensemble du ciel. Les 28 constellations (ou astérismes) de la zone écliptique sont appelées maisons lunaires. Elles sont divisées en quatre zones de sept astérismes, correspondant aux quatre animaux de la symbolique chinoise (Dragon azur à l'est, Oiseau vermillon au sud, Tortue noire au nord et Tigre blanc à l'ouest). Contrairement au zodiaque, ces astérismes sont de taille extrêmement variable, dont l'origine est à l'heure actuelle inconnue.Par la suite, l'ensemble de la sphère céleste visible depuis le monde chinois (soit tout ce qui se trouve à une déclinaison supérieure à -55 degrés environ) a été peuplé d'astérismes. Contrairement à la méthode occidentale qui a peuplé le ciel de personnages et créatures mythiques, les chinois ont peuplé le ciel à l'image de leur société, avec divers palais (Ziwei, Taiwei), peuplé de différentes classes de membre de la cour et de la société chinoise. Certains détails pittoresques y sont même inclus tels l'astérisme Ce représentant des latrines et l'astérismeTianshi, représentant les excréments, destinés à être utilisés pour l'agricultureL'origine des maisons lunaires est très ancienne. Leur antériorité manifeste sur le reste du ciel chinois est vraisemblablement dû à leur nécessité pour établir un calendrier, la place du Soleil dans ces astérismes étant un moyen de repérer le cycle des saisons. Les autres astérismes ont semble-t-il été bâtis vers la fin du IIIe siècle av. J.-c. Trois traités astronomiques les décrivent : le Shi Shi, leGan Shi et le Wuxian Shi, qui ont semble-t-il été écrits dans cet ordre : les astérismes du Shi Shi comprennent la quasi-totalité des astres les plus brillants, contrairement à ceux des autres traités, qui ont été introduits peu après, pour compléter les précédents et peupler les zones encore vides d'astérismes. Le Wuxian Shi fait régulièrement référence au Gan Shi alors que le contraire n'est pas vrai, ce qui assure l'antériorité de ce dernier.La composition exacte de ces astérismes n'est pas établie avec certitude. En général seule la position de l'une des étoiles des astérismes, appelée étoile référente est donnée dans les traîtés astronomiques, et de façon relativement imprécise parfois. Le reste de l'astérisme est déduit de nos jours à l'aide des cartes du ciel en provenance du monde chinois, cartes dont la précision est approximative et qui fait rarement la distinction entre les différentes magnitudes apparentes des étoiles les composant.Ce sont en tout environ 280 astérismes qui peuplent le ciel chinois, un nombre notablement plus grand que les constellations occidentales. Certains astérismes sont très vastes, notamment ceux représentant les murs d'enceinte des différents palais (tels Tianshi). D'autres sont bien plus petites, se restreignant parfois à une seule étoile (Dajiao, par exemple, correspondant à α Bootis/Arcturus, ou Tianguan, correspondant à ζ Tauri). Les astérismes à une seule étoile mis à part, les étoiles ne sont pas individuellement nommées à l'exception de celles de certains très grands astérismes, comme par exemple celles de Tianshi dont les noms correspondent aux différences provinces de l'Empire chinois de l'époque où les astérismes ont été créés (époque de la Dynastie Han).Astronome chinois en 1675Mouvement des constellations dans le cielDu fait que la Terre tourne sur elle-même, on observe les constellations tourner autour d'un centre que pointe l'axe de rotation terrestre, c’est-à-dire α Ursae Minoris dans l'hémisphère nord, σ Octantis dans l'hémisphère sud. C'est pourquoi sur les cartes célestes, l'étoile polaire y figure au centre (σ Octantis est malheureusement trop peu lumineuse pour être facilement observable). Pour résumer, les étoiles ne bougent pas vraiment (infimement en plusieurs centaines d'années selon la Terre en référetiel), contrairement à notre pensée, mais c'est nous, la Terre, qui bougeons, c'est pourquoi nous voyons différentes étoiles chaque nuit, sans que celles-ci ne bougent!Ainsi, dans l'hémisphère nord, les constellations qui se trouvent près de l'étoile polaire ne descendent jamais en dessous de l'horizon et sont visibles toute l'année à partir des latitudes où l'étoile polaire n'est pas trop basse dans le ciel : on les appelle les constellations circumpolaires. Ce sont, par exemple, la Petite et la Grande Ourse, Cassiopée, Céphée et le Dragon. À l'inverse, la plupart des constellations ne sont visibles qu'en certaines saisons, comme Orion, visible en hiver, la Lyre en été, le Lion au printemps, ou encore Andromède visible en automne.----------------------------------------------------------------------------Astronomie - Les Planètes - Mercure -Mercure est la planète la plus au centre du système solaire et la planète la plus proche du Soleil. Mercure est connue depuis au moins 3 000 ans av. J.-C.L'orbite de Mercure étant très excentrique, la distance de Mercure par rapport au Soleil varie entre 46 et 70 millions de kilomètres.Il est difficile d'apercevoir Mercure la nuit, de par sa proximité par rapport au Soleil. Elle est visible uniquement au lever et au coucher du Soleil, près de la ligne d'horizon.Le sol de MercureOn connaît très peu de choses sur Mercure ; les navettes spatiales ont cartographié moins de la moitié de sa surface. En effet, Les caractéristiques de son relief sont restées pratiquement ignorées jusqu’à ce qu’elle soit survolée par la sonde américaine Mariner 10, en 1974 et 1975. Sol de Mercure.Sa surface ressemble beaucoup à celle de la Lune. On y retrouve des régions montagneuses et de grands bassins, criblés de cratères météoritiques. Ces cratères proviennent d'un intense bombardement météorique lors de la formation du système solaire. La formation de cratères s'est accompagnée d'éruptions de lave, créant ainsi des plaines volcaniques. Mercure.Récemment aucune navette ne s'est approchée de Mercure et la planète est trop proche du Soleil pour permettre une observation en toute sécurité à l'aide du télescope spatial Hubble.La structure la plus spectaculaire est un vaste bassin d’impact (1 350 km de diamètre) bordé d’un triple anneau montagneux.Rotation et densitéLa rotation de Mercure (durée d'une journée) a été établie grâce à des observations radar. Mercure tourne trois fois sur son axe au cours de deux années mercuriennes. Habituellement, lorsque la période de rotation d'un objet est synchronisée avec sa période orbitale, on parle de base 1:1 ; Mercure est le seul objet du système solaire à avoir une synchronisation 3:2. Comparatif Mercure-Terre. Montage effectué à partir de deux photos de la NasaMalgré sa petite taille, Mercure a une très forte densité, similaire à celle de la Terre et supérieure à celle de la Lune. Cette forte densité et l'existence d'un champ magnétique impliquent la présence d'une grande quantité de métaux sur Mercure. Mercure est l'une des planètes les plus petites du système solaire.L'atmosphèreUne trace d'atmosphère a été détectée, composée principalement d'hélium, d'hydrogène et de sodium. Elle est dotée d'une pression inférieure à un trillionième de la pression atmosphérique terrestre.TempératureSa proximité par rapport au Soleil permet aux températures diurnes d'atteindre les 420° C, chaleur suffisante pour faire fondre le zinc. La nuit, l'absence d'une atmosphère substantielle laisse la chaleur s'échapper dans l'espace et les températures chuter au-dessous de -170° C, refroidissement suffisant pour geler le dioxyde de carbone.Certaines observations récentes suggèrent la présence de glace dans les régions polaires. Ravivant l’intérêt pour la planète, elles suscitent aux États-Unis et en Europe de nouveaux projets de missions spatiales vers Mercure (sondes de survol ou orbiteurs).Le bassin CalorisCe gigantesque cratère a été créé, il y a 3,8 milliards d'années, par l'impact d'un gros astéroïde d'un diamètre d'environ 100 km.--------------------------------------------------------------------------------------Astronomie - Les planètes - Vénus-Vénus est le troisième objet le plus brillant dans le ciel nocturne (le Soleil et la Lune sont plus lumineux). Première « étoile » qui s’allume le soir et dernière qui s’éteint le matin, elle est très populaire sous le nom d’étoile du Berger.L'orbite de Vénus est plus proche du Soleil que celle de la Terre. Elle semble proche du Soleil lorsqu'on la regarde depuis la Terre. Vénus est donc plus visible au lever et coucher du Soleil.Sa luminosité fait que la planète était déjà connue des civilisations anciennes, comme par exemple des Chinois, des Mésopotamiens et des Babyloniens.L'orbiteDe longues séries d’observations au radar ont montré que Vénus tourne sur elle-même en 243 jours, en sens inverse des autres planètes. La rotation de Vénus est donc rétrograde.Cette particularité, conjuguée à la période de révolution de Vénus autour du Soleil (224,7 j), vaut au jour solaire vénusien d’avoir une durée de 117 jours terrestres.La surfaceLa surface vénusienne a été cartographiée en détail par la sonde spatiale Magellan, révélant une surface complexe, et dépeignant Vénus comme un monde d'extrêmes. Image du volcan Sif Mons (2 000 m d'altitude), situé à la surfacede Vénus, établie à partir de données recueillies par l'altimètre radar de la sonde Magellan.85% de la surface est constituée de plaines volcaniques. Les volcans se comptent par dizaines de milliers. Deux grands plateaux ayant les dimensions de continents terrestres, Aphrodite Terra et Ishtar Terra, dominent les plaines. Sur le second se trouve, à l’est, le plus haut sommet de Vénus, le mont Maxwell (11 800 m). Image radar de la surface de la planète Vénus prise par la sonde spatiale Magellan en 1992L’une des principales surprises a été la découverte de très nombreuses structures volcaniques et de coulées de laves en de nombreuses régions. Dans les plaines, des groupes d’édifices volcaniques ont été mis en évidence ainsi que des zones fracturées, témoins d’une déformation importante de la surface sous les contraintes tectoniques.Un champ magnétique faibleSi Vénus possède un champ magnétique, ce dernier est très faible. Au vu de la vitesse de rotation très lente de Vénus (243 jours), ceci est prévisible. La vitesse de rotation est trop faible pour produire un champ magnétique dans le noyau métallique de la planète. Comparatif Vénus-Terre. Montage effectué à partir de deux photos de la NasaL’atmosphèreVénus est enveloppée complètement et en permanence d’une épaisse atmosphère nuageuse, à base de gaz carbonique (96,5 %) et d’azote (3,5 %). Les nuages s’étendent entre 50 et 70 km d’altitude.Par opposition, la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre n'est que de 0,035 %. Vénus possède 260 000 fois plus de dioxyde de carbone que la Terre.Les sondes Venera ont également enregistré une température surprenante de 740 K (467° C).Différents aspects de VénusEn fait, Vénus est la planète la plus chaude du système solaire. Même Mercure, plus proche du Soleil, est plus froide.---------------------------------------------------------------------------------------------------Astronomie - Les planètes - Mars -La planète rougeMars, la quatrième planète à partir du Soleil, a toujours intrigué les hommes. Les Egyptiens de l'Antiquité appelaient Mars Her Descher : "la rouge". Les Romains nommèrent cette planète Mars, en référence à leur dieu de la guerre. Mars a donné son nom au mois de mars.Mars figure parmi les cinq planètes visibles à l’œil nu dans le ciel et de ce fait observées depuis l’Antiquité. Elle est aussi, de toutes les planètes du système solaire, celle qui offre le plus de ressemblances avec la nôtre (jour, appelé sol, d’une durée voisine de 24 h 37 min, inclinaison de l’axe de rotation de 24d, saisons...) et il n’est pas exclu qu’une activité biologique ait pu jadis y apparaître. C’est pourquoi elle suscite autant d’intérêt chez les scientifiques et a donné lieu, depuis le début des années 1960, à plus d’une trentaine de missions spatiales, dont une dizaine seulement ont connu un succès total.Mars possède 2 satellites: Phobos et Deimos.Rotation et diamètreMars effectue une rotation autour de son orbite en 24,6 heures ; le jour martien n'est donc que de 41 minutes plus long que le jour terrestre. L'axe de rotation de Mars est incliné de presque 25 degrés, de façon très similaire à l'inclinaison de la Terre. Par conséquent, Mars, comme la Terre, connaît des saisons. Comparatif Mars-Terre. Montage effectué à partir de deux photos de la NasaAvec un diamètre de 6 794 kilomètres, Mars est l'une des plus petites planètes du système solaire. Des neuf planètes connues, la taille de Mars la place en septième position. Le diamètre de Mars mesure environ la moitié de celui de la Terre. Mars effectue sa période de révolution en 687 jours.Mars possède un champ magnétique très faible (plus de 5 000 fois plus faible que celui de la Terre). Elle manque donc de protection contre le vent solaire qui détruit petit à petit l'atmosphère martienne, à un rythme de 2 kg/s. Ainsi, la majeure partie de l'atmosphère a peut-être déjà été dispersée par le vent solaire.Sol martienLa température varie de -50°C à l'équateur à -130°C aux pôles.L'atmosphère est composée à 95% de gaz carbonique.La surface de MarsLes plus grands volcans du système solaire se trouvent sur Mars. Certains ont une altitude plus de deux fois supérieure à celle des volcans de la Terre.Cratère de BelzMars renferme certains des canyons les plus spectaculaires du système solaire. Un canyon, Valles Marineris, rend la taille du Grand Canyon de la Terre ridicule. Cette fracture s’étend sur près de 4 000 km. Cette grande faille, qui mesure par endroits 120 km de large et 6 km de profondeur, est sans doute un fossé d’effondrement ouvert dans la croûte martienne à la suite d’un violent mouvement tectonique. Le volcanisme se traduit aussi par des rivières de lave et des plaines de lave qui présentent des indices d’une activité récente (certaines coulées ne remonteraient qu’à une dizaine de millions d’années). Les volcans les plus imposants, dans la région de Tharsis, s’apparentent aux volcans boucliers hawaïens. Le plus spectaculaire, Olympus Mons, atteint 21,3 km d’altitude pour 600 km de diamètre à la base et il est entouré d’un escarpement de 6 000 m de haut. C’est le plus important volcan du système solaire. OlympusMars possède un réseau de chenaux qui va de petites vallées à des affluents géants, et qui semble avoir été formé par de l'eau courante. Tempete de poussière à la surface de MarsRévélé par diverses sondes spatiales, la plupart américaines, depuis 1965 (Mariner 4), le relief de Mars, extrêmement diversifié, montre des cratères et des bassins d’impact analogues à ceux de Mercure ou de la Lune, des plaines volcaniques, de nombreuses failles, des vallées sinueuses, dans lesquelles ont dû couler autrefois des rivières, des champs de dunes, etc. Les célèbres visages de marsOn y observe à la fois des indices d’un bombardement météoritique ancien et des preuves d’une activité tectonique, de phénomènes de volcanisme, d’érosion par l’eau, d’usure et de sédimentation à grande échelle par le vent. Sol martienLes régions polaires sont recouvertes de calottes glaciaires (glace d’eau, glace carbonique, neige carbonique, sédiments) bien visibles de la Terre, qui s’étendent et régressent alternativement au rythme des saisons. Coucher de Soleil sur Mars.Dans les plaines, le sol est tapissé de fines poussières ferrugineuses qui lui donnent sa couleur rouge-orangé caractéristique.--------------------------------------------------------------------------------------------------Astronomie - les planètes - Mars- L'eau et la viePlanète Mars: L'eau et la vie sur MarsEvolution comparative de la naissance de la vie entre la Terre et MarsLe débat qui porte sur la vie sur Mars existe depuis près de 300 ans. Pendant de nombreuses années, la seule forme de vie envisagée était celle d'extraterrestres intelligents. Quand les missions spatiales ont révélé à quel point Mars était inhospitalière, le débat s'est déplacé sur le point de savoir si une civilisation martienne avait existé, et pourquoi elle avait disparu.Si la vie existe sur Mars, ce sera probablement sous la forme microscopique. A notre connaissance, aucune vie ne peut se développer sans eau. L’étude de l’existence d’eau sur Mars et surtout, le pourquoi de sa disparition est importante. En effet, l’origine de la vie sur notre planète est étroitement liée aux océans. Associée à une meilleure connaissance de nos fonds marins, cette étude nous permettrait de percer le mystère du développement d’organismes complexes qui a abouti à l’espèce humaine. De plus, nous pourrions mieux appréhender les grands changements climatiques du futur.Comparaison entre Mars et la TerreLe diamètre de Mars est d’environ la moitié de celui de la Terre. Cette planète effectue une rotation autour de son orbite en 24,6 heures. Le jour martien n’est donc que de 41 mn plus long que le nôtre. L’inclinaison des deux planètes est très similaire. Et comme la Terre, Mars connaît des saisons.Mais, Mars est plus éloigné du Soleil que la Terre. Et malgré sa couleur rouge et chaude, cette planète a une température moyenne de – 59°C. Pourtant, l'eau a coulé à une époque.De nombreuses caractéristiques similaires devraient en principe donner à Mars une atmosphère semblable à celle de la Terre. Il n’en est rien.Sur Terre, le dioxyde de carbone (CO² ou Gaz carbonique) ne constitue que 0,025% de notre atmosphère alors qu’il est majoritaire sur Mars. La vie se développe essentiellement si la température moyenne est tempérée. C’est le cas sur Terre avec une température moyenne de 15°C.Alors que manque t-il à Mars ? Pourquoi le développement de la vie a-t-il été stoppé ?L’eau sur Mars: facteur de vieRécemment, des communiqués ont fait part de la découverte d’eau sur Mars. En fait, il s’agit d’importantes quantités d’eau glacée qui se trouvent dans le sous-sol martien. Mars possède, comme la Terre, une calotte glaciaire sur chaque pôle. La surface de la planète porte les vestiges de lits de rivière. Elle possède également un réseau de chenaux qui semble avoir été formé par de l’eau courante. Donc, s’ils ont été formés par l’eau, cela implique que Mars a réuni à un moment de son évolution les éléments nécessaires à la naissance de la vie. Alors, pourquoi Mars s’est-il transformé en planète morte ? Et pourquoi, en parallèle, la Terre a t-elle connue cette explosion de vie ?Le Dioxyde de CarboneSur Terre, comme autrefois sur Mars, le dioxyde de carbone est dissout dans la mer. Mais la Terre possède un mécanisme unique qui lui permet de renvoyer dans l’atmosphère ce gaz. Ce mécanisme est bien connu : ce sont les éruptions volcaniques sous-marines.65% de l’activité volcanique est concentré le long de la dorsale océanique (chaîne de montagne volcanique sous-marine de 65 000 Km de longueur).Chaque année, l’atmosphère perd 300 millions de tonnes de CO² mais récupère la même quantité grâce aux éruptions volcaniques sous-marines. Sans ce recyclage permanent, la Terre ne serait pas habitable.Sans ces volcans océaniques, la température chuterait radicalement. Alors, les océans gèleraient comme ils l’ont fait sur Mars.A notre connaissance, la tectonique des plaques qui fait bouger les fonds des océans et provoque les éruptions ne s’est jamais produite sur Mars.Alors, pourquoi les volcans de Mars sont-ils si grands? La réponse se trouve dans la stabilité et l'épaisseur de la croûte de la planète. Sur la Terre, du fait que les plaques se déplacent, le volcan n'a aucune chance de poursuivre sa croissance. Sur Mars, du fait que la croûte reste au même endroit et que le volcan reste au-dessus du même "hotspot", il peut continuer à grossir, tant qu'il y aura de la roche en fusion à évacuer.Toutes les traces, les grands volcans et les inégalités de surface, indiquent que Mars a été assez active géologiquementMars a peut-être eu une croûte mobile et une tectonique des plaques dans le passé, mais qui ne semble pas avoir été recyclée comme c'est le cas sur la Terre. Un refroidissement rapide aurait entraîné un déclin rapide du volcanisme et du déplacement des plaques.C’est ce qui fait toute la différence entre Mars et la Terre.La PhotosynthèseSur Terre, le processus qui a produit l’oxygène terrestre a fait disparaître le CO² de l’atmosphère : c’est la photosynthèse. Le CO², nocif, est converti en hydrate de carbone et en oxygène. Ce processus existe chez toutes les plantes terrestres. Dans les océans, ce rôle est joué par les algues et le plancton.Bien évidemment, ce processus est absent sur Mars.Il faut savoir que la plus petite variation dans la quantité de CO² présent dans l’atmosphère peut provoquer des changements climatiques radicaux. Sur Mars, faute de ce processus de photosynthèse, le dioxyde de carbone a diminué et la température a chuté. Les mers ont gelé. La diminution de l’évaporation de l’eau a provoqué l’arrêt des pluies. L’eau de mer s’est infiltrée dans le sol pour y geler.Une stabilité récenteLe taux de dioxyde de carbone est resté assez stable au cours de l’histoire récente de la Terre. Cet équilibre n’a cependant pas toujours existé et ne continuera pas nécessairement. Au cours de centaines de millions d’années, les taux de CO² ont chuté et se sont stabilisés, réduisant ainsi l’effet de serre.Il n’y a pas que l’effet de serre qui peut modifier le climat terrestre. On peut citer également l’inclinaison de l’axe de rotation de notre planète.Dans le passé, des variations de cette inclinaison ont sans doute été responsables des périodes glaciaires. L’activité humaine modifie grandement depuis plusieurs décennies l’atmosphère. Mais, nul ne sait comment la Terre va réagir à ce changement.Juin 2004: Une mystérieuse roche martienneArrivé au pied des Columbia Hills, le robot Spirit a découvert une drôle de formation rocheuse, tordue et noueuse, qui laisse perplexe l’équipe scientifique de la mission. Baptisé le ‘’Pot of Gold’’, ce drôle de rocher contient de l’hématite, le fameux minéral qui se forme au contact de l’eau et que l’autre robot, Opportunity, a trouvé en plus grande quantité de l’autre côté de la planète, sur Meridiani Planum.Steve Squyres, le responsable de l’équipe scientifique pour cette mission de la NASA, a expliqué qu’il ne disposait d’aucune hypothèse valable sur la formation de ce rocher aux pépites et sur la présence d’hématite. Spirit devait tenter de prélever un échantillon.-------------------------------------------------------------------------------------------------- La suite sera pour demain!!! Ninnenne [/size] | |
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