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marileine
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MessageSujet: Les Le diamants....(histoire et photos)   Les Le diamants....(histoire et photos) Icon_minitimeVen 26 Déc - 15:52

Le diamant

Les Le diamants....(histoire et photos) Oru0ntpk
LE DIAMANT

Étymologie 
Le mot est dérivé du grec αδαμας (adamas : « indomptable », d'adamastos : « inflexible, inébranlable », qui a également donné « adamantin » et « adamant », ancien nom du diamant), qui désignait initialement le métal le plus dur, puis toute matière très dure, comme la magnétite. 

Histoire 
La découverte en 1793 de sa composition, du carbone pur, par Antoine Lavoisier, a marqué le début de l’épopée de sa synthèse. Cependant, il a fallu attendre le milieu du XXe siècle pour qu’enfin des chimistes réussissent à le fabriquer. Dès lors, le diamant est devenu un matériau industriel dont la production annuelle atteint aujourd’hui plus de 400 millions de carats, soit 80 tonnes.

Formation 
Les diamants sont constitués de carbone. Ils se forment lorsque ce dernier se trouve dans des conditions de température et de pression très élevées, entre 1 100 °C et 1 400 °C pour la température, et entre 4,5 GPa et 6 GPa pour la pression, ce qui correspond à des profondeurs d'environ 180 km dans le manteau terrestre. Les impuretés telles que l'azote, le soufre ou des métaux peuvent colorer le diamant.

Les diamants naturels sont composés de carbone qui se trouvait dans le manteau depuis la formation de la Terre, mais certains sont constitués de carbone provenant d'organismes, tels que des algues. C'est ce que révèle la composition isotopique du carbone . Ce carbone organique a été enfoui jusqu'au manteau terrestre par le mouvement des plaques tectoniques, dans les zones de subduction.

La nature minéralogique des inclusions, leur contenu en élément en trace et la composition isotopique (Carbone et Azote) des diamants eux-mêmes sont de précieux indices pour comprendre la genèse de ce minéral. Tout porte à croire que la croissance des diamants dans le manteau lithosphérique ne résulte pas d'une transformation directe à partir du graphite mais impliquerait plutôt l'entremise d'un fluide COH (fluide aqueux contenant du carbone dans une forme moléculaire non spécifiée : CH4, CO, CO2) ou d'un magma carbonaté (carbonatite). Le mode de cristallisation des diamants issus du manteau inférieur est bien moins contraint. Les caractéristiques en éléments en traces des inclusions de pérovskites calciques dans ces diamants suggèrent à certains auteurs une croissance associée à la présence de croûte océanique, dans une zone du manteau où elle pourrait effectivement s'accumuler.


Remontée en surface 
Les diamants d'Afrique du Sud ont été remontés par des éruptions volcaniques très puissantes. Elles ont occasionné la formation de brèches volcaniques, constituées de débris de roches à l'origine très profondes. Les diamants sont ainsi retrouvés en inclusion dans ces roches appelées kimberlites.

L'érosion peut ensuite les transporter et les incorporer dans des sédiments alluviaux.


Gisements 
La plupart des diamants sont extraits de la kimberlite présente dans les zones les plus anciennes de croûte continentale (au moins 1,5 milliard d'années). Voir craton.

Jusqu'au XVIe siècle, l'Inde et plus particulièrement la région de Golkonda (Golconde) était la seule zone de production de diamants au monde, avec la région de Bornéo. C'est en Inde qu'ont été extraits les plus célèbres diamants anciens. Puis les gisements du Brésil ont été découverts. Ils ont alimenté le marché occidental jusqu'à la fin du XIXe siècle, date de la découverte des gisements sud-africains.

Depuis cette date, la plupart des diamants viennent d'Afrique (62,1 % en 1999). Cette situation a été l'origine de plusieurs guerres comme celle du Sierra Leone, où les objectifs stratégiques étaient le contrôle des principaux gisements du pays pour financer le conflit.

Dans les parties les plus internes des chaînes de collision telle que les Alpes, l'Himalaya ou la chaîne Hercynienne, on trouve des roches continentales contenant des micros diamants. Ces diamants se forment au cours du métamorphisme dit d’ultra haute pression en contexte subduction-collision : températures modérées de l'ordre de 800-900°C et pression de l'ordre de 4GPa. Les diamants obtenus sont de taille micrométrique et ne peuvent donc pas être concernés par l'exploitation minière. Cependant, ils offrent des objets uniques pour l'étude du comportement d'un système rocheux en profondeur.


Pays producteurs 
En 2005, la production mondiale de diamants était de 173,5 millions de carats et les quatre principaux producteurs sont la Russie, le Botswana, l'Australie et la République démocratique du Congo qui produisent à eux quatre un peu plus de 73 % de la production mondiale.

Le diamant

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LE DIAMANT

Diamants de synthèse 
Depuis que l'on sait que le diamant n'est qu'une forme particulière du carbone, les physiciens et chimistes ont essayé de le synthétiser. La première synthèse artificielle du diamant eut lieu en 1953 à Stockholm par l'inventeur Baltzar von Platen et le jeune ingénieur civil Anders Kämpe travaillant dans la compagnie suédoise ASEA.

Techniques 

High pressure, high temperature 
La technique HPHT (en français Haute pression, haute température) consiste à faire un mélange de carbone (sous une forme abondante) et de métaux de transition (qui feront office de solvants) et à soumettre le tout à une très haute pression (environ 58 000 atmosphères) et température (environ 1 400°C). La formation du diamant se fait alors par germination et croissance. Dans la méthode du gradient de température, un germe de diamant est inséré dans le réacteur avant la réaction.

Cette technique ne produit pour l'instant que des diamants de couleurs (jaune, orange, rose et bleu), qui ne sont pas purs.

Plusieurs entreprises, comme LifeGem ou Algordanza, utilisent cette technique pour réaliser des diamants composés du carbone issus des cendres de la crémation.


Chemical vapor deposition 
La technique CVD (en français Dépôt chimique en phase vapeur) crée des couches de diamant. La méthode est de placer une couche de silice ou de diamant dans une chambre où règne une pression d'un dixième d'atmosphère. De l'hydrogène et du méthane sont alors injectés et chauffés par des micro-ondes. Les deux gaz se transforment en plasma et "tombent" sur le substrat, formant une couche de diamant qui croît avec le temps (environ 0,5 mm par jour), dans laquelle seront taillés des petits diamants. Les couches peuvent également servir telles quelles pour l'industrie.

Cette technique produit des diamants bien plus purs que ceux qui sont obtenus avec la HPHT.


Tequila 
Une autre technique permet d'appliquer une fine pellicule de diamants de synthèses sur un matériau pour le rendre plus résistant à l'usure. Cette technique utilise une solution composée de 40 % d'éthanol et 60 % d'eau. Cette solution est vaporisée et le gaz résultant chauffé à 800 °C pour les molécules carbonées, permettant alors la formation de diamants de tailles comprises entre 100 et 400 nm.

La tequila (la boisson nationale mexicaine) étant composé en même proportion d'éthanol et eau, les trois chercheurs mexicains à l'origine de cette découverte ont ensuite démontré que l'utilisation de tequila blanche est possible, malgré les impuretés. Cette méthode bon marché semble offrir des perspectives intéressantes.


Différence avec les diamants naturels 
Actuellement, il est assez difficile de faire la différence entre un diamant synthétique et naturel. Le géant du diamant naturel De Beers, développe plusieurs techniques pour détecter ces nouveaux diamants.

Une de ces techniques est de détecter la forme de croissance du diamant, qui n'est pas la même que dans la nature. Ainsi, les diamants obtenus par la méthode HPHT créent des secteurs de croissances en forme de cubes. Certaines formes d'impuretés ne sont également pas présentes dans la nature.

La méthode CVD par contre, produit des diamants plus difficilement différentiables des diamants naturels, car étant très purs, les impuretés et les zones de croissance cubique sont moins distinguables. Cependant, la pureté quasi parfaite des diamants produits par la méthode CVD peut être un indice, induisant ainsi de la méfiance quant à l'origine du diamant.

Utilisation des diamants
Outre la joaillerie, le diamant est utilisé dans l'industrie en raison de ses propriétés, notamment de dureté.


Industrie 
Tout d’abord, l’industrie utilise beaucoup le diamant en raison de sa dureté. Depuis les outils de coupe et d’usinage fondés sur les propriétés mécaniques du diamant, jusqu'aux enclumes à diamant permettant de recréer des pressions titanesques, les applications en sont multiples. Cette dureté intervient aussi dans la précision que l’on peut atteindre avec des outils en diamant. Notamment, les scalpels en diamant, permettent de créer des incisions ultra précises (en ophtalmologie par exemple), car le moindre effleurement découpe la peau. N'étant par ailleurs pas réactif, il est biocompatible et ne génère pas de rejet ou de toxicité.

La chimie s’intéresse aussi fortement au diamant : il possède des propriétés qui le rendent tout à fait approprié pour des applications en électrochimie. D’une part, il est résistant aux acides et aux bases, ce qui permet une utilisation dans des milieux corrosifs. D’autre part, les électrodes de diamant plongées dans de l’eau pure ne subissent aucune réaction électrochimique ; elles sont donc très efficaces.

De nombreux dispositifs optiques utilisent la transparence du diamant, tandis que les dispositifs électroniques exploitent notamment ses propriétés thermiques.

En raison de sa faible conductivité électrique, le diamant peut être utilisé dans l’industrie des semi-conducteurs lorsqu’il est dopé avec des impuretés de bore ou de phosphore.

Les diamants sont actuellement à l’étude pour une utilisation comme détecteurs :

• de rayonnements dans des installations de recherche scientifique. Le CERN devait recevoir plusieurs mètres carrés de détecteurs en diamants synthétiques. La technologie n’ayant pas avancé assez vite, ils seront en silicium ; 
• de rayonnements dans les installations de radiothérapie. Le carbone du diamant est le même que celui du corps (carbone 12 normal) et permet donc des mesures de dose plus proche de la dose réellement reçue par les tissus ; 
• de produits divers, par les méthodes de type SAW (Surface Acoustic Waves), car le diamant est un très bon transducteur, grâce à sa rigidité. Il est cependant nécessaire de déposer (par des méthodes de CVD-Magnétron, notamment) un film mince de nitrure d'aluminium, qui est un piézoélectrique, au contraire du diamant. La forme du dépôt influe sur les produits détectables. 
En revanche, et malgré leur stabilité considérable, les diamants ne peuvent pas servir dans un cœur de centrale nucléaire, car le bombardement est bien trop important et le matériau serait détruit.

Joaillerie 
Les qualités de certains diamants (comme leur pureté, leur taille importante et leur couleur) font du diamant, la plus célèbre des pierres précieuses en joaillerie.

La beauté de son brillant est due au fait qu’il possède un haut indice de réfraction de la lumière et un grand pouvoir dispersif : en pénétrant, les rayons de lumière sont réfléchis à l’intérieur de la pierre à l’infini et la lumière blanche se disperse, retourne à l’intérieur transformée en un éventail de couleurs. Les diamants (comme les gouttes d’eau) fonctionnent comme des prismes en freinant, plus ou moins en fonction des longueurs d'onde (violette au maximum, rouge au minimum) de façon que les couleurs soient dispersées sous forme d’arc-en-ciel.

Taille 
La taille des diamants s'effectue surtout à Anvers (Belgique), à Tel-Aviv (Israël) et au Gujarat (Inde). En Thaïlande, ce sont les pierres précieuses (rubis et saphir) qui sont taillées.

Le degré de la beauté de l'arc-en-ciel du diamant dépend, en grande partie, de la sculpture et du poli de la pierre. Bien que naturellement les diamants aient leurs éclats propres, ceux-ci peuvent être améliorés et multipliés par la taille experte d'un lapidaire.

Du fait de son extrême dureté, le diamant ne peut être usiné que par un autre diamant, c'est pourquoi la sculpture et le poli de la pierre en sont les éléments les plus importants.

Les apprentis tailleurs sont aujourd'hui très rares, la taille étant de plus en plus réalisé par des lasers à l'aide de systèmes informatiques.


Couleur 
Les diamants sont aussi classés par couleur. La couleur la plus commune étant « le blanc » (ici, le blanc désigne plutôt l'absence de couleur : c’est-à-dire que le diamant est transparent). 

Pureté 
Les diamants contiennent aussi une grande variété d'inclusions qui peuvent modifier son apparence. Une inclusion ou impureté était appelée en France un crapaud, mais cette appellation tend à disparaître dans le langage professionnel suite à la demande de la Confédération des Horlogers Bijoutiers Joailliers et Orfèvres.



Découverte récente 
Le plus gros diamant du monde a été découvert le 25 août 2007 dans une mine sud-africaine et pèserait le double du Cullinan qui pèse 3 106 carats. Le diamant a été transporté à Johannesbourg.





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LE DIAMANT

Copie du diamant koh-i-noor

Le diamant Daria-e nour

Les Le diamants....(histoire et photos) Qhtvb9da


Daria-e nour


Le Daryā-e nour (en persan : دریای نور, mer de lumière), aussi transcrit Daria-e nour ou Daria-i-nor, est un des plus grands diamants taillés du monde, pesant 182 carats (36,4 g). 
Sa couleur, rose pâle, est l'une des teintes les plus rares pour un diamant. Le Daryā-e nour fait partie actuellement des joyaux de la couronne iranienne.

Histoire 
Ce diamant, comme le Kohinoor, a été extrait des mines de Golkonda en Inde, et se retrouva en possession des empereurs moghols. En 1739, Nader Shah envahit l'Inde et met Delhi à sac; il s'empare ainsi du trésor moghol incluant le Darya-i-noor, le Kohinoor, le Trône du Paon et d'autres objets. Tous ces trésors sont transportés en Perse par Nader Shah et le Darya-i-noor est resté dans ce pays depuis cette date.

Après la mort de Nader Shah, le Darya-e nour sera donné à son petit-fils, Shahrokh Mirza, en héritage. Puis il passe en possession de Alam Khan Khozeimeh, et plus tard de Lotf Ali Khan Zand, un membre de la dynastie Zand d'Iran. Agha Mohammad Shah, fondateur de la dynastie Kadjar, défait les Zand, et le Darya-e-noor devient propriété des Qajars. Fath Ali Shah Qajar a son nom inscrit sur l'une des faces de ce diamant. Plus tard, Nasser-al-Din Shah Qajar le porte souvent sur un brassard. Il croyait apparemment que ce diamant était l'un de ceux montés sur la couronne de Cyrus le Grand. Quand les étendards ne sont plus de mode, il porte ce diamant en tant que broche. En certaines occasions, cette pierre précieuse a été confiée aux soins de personnages importants du pays, ce qui est considéré à l'époque comme un signe d'honneur. Il a été éventuellement gardé caché dans le musée du trésor du Palais du Golestan jusqu'à l'époque de Mozaffaredin Shah. Celui-ci le portera comme décoration d'un de ces couvre-chefs quand il visite l'Europe en 1902.

Reza Shah, fondateur de la dynastie Pahlavi, porte ce diamant comme une décoration sur son casque militaire à l'occasion de son couronnement en 1926. Il a également été utilisé par Mohammad Reza Shah Pahlavi au cours de la cérémonie de son couronnement en 1967.


Association possible 
En 1965, une équipe canadienne qui mène des recherches sur les joyaux de la couronne iranienne conclut que le Darya-e-Noor semble avoir fait partie d'un diamant rose plus grand encore qui a été monté sur le trône de l'empereur moghol Shah Jahan, et qui a été décrite dans le journal du joaillier français Tavernier en 1642, qui l'appelait le Diamanta Grande Table. Ce diamant semble être retaillé en deux pièces ; la grande partie issue du diamant deviendra le Darya-e nour ; la petite partie que l'on estime peser 60 carats (12 g) deviendra le diamant Noor-ol-Ein, actuellement monté dans un diadème appartenant à la collection des joyaux de la couronne iranienne.

Diamant d'iran le Darya-e nour

Le diamant bleu de la couronne

Les Le diamants....(histoire et photos) Ls7u8ex5

Diamant bleu de la Couronne

Le diamant bleu de la Couronne est un grand diamant bleu de Louis XIV. Il est ramené d’Inde en 1668, retaillé par Pitau en 1673 et volé en 1792. Son plomb, découvert en 2008, suggère que ce diamant de la Couronne est à l'origine du diamant Hope apparu en Angleterre après le vol.

Histoire 
Dans les années 1668, un certain Jean-Baptiste Tavernier revient du sultanat de Golconde avec une série de très beaux diamants. Le plus grand de ces diamants pesait 112 et 3/16 carats de l’époque, soit 115,16 carats métriques modernes. Il s’agissait à l’époque du plus grand diamant bleu connu, également connu sous le nom de « diamant bleu de Tavernier ». Malgré qu’il est écrit que le diamant semble avoir été extrait dans les années 1610 de la mine Kollur (ou Gani en Telugu) près de Golconde, on n’en au aucune preuve. Golconde est maintenant une cité-forteresse en ruines près de la localité actuelle d’Hyderabad, dans l’état indien d’Andra Pradesh. Le diamant avait été repoli suivant l’usage indien de l’époque, c’est-à-dire suivant les faces naturelles de cristallisation et de clivage du diamant. On cherchait à garder la gemme la plus grosse possible, aux dépens de la brillance.


Retaille du diamant indien 
En décembre 1668, Tavernier revint en France avec une série de diamants, dont le grand diamant bleu foncé et deux autres d'un bleu plus clair. En 1669, Tavernier vendit le diamant bleu à très bon prix à Louis XIV. En 1671, le roi ordonna que la gemme fût retaillée dans le goût occidental de l’époque, c’est-à-dire pour améliorer sa brillance. La lourde responsabilité de la taille du diamant bleu de Tavernier incomba au « Sieur Pitau », le joaillier de la Cour. Jean Pitau a certainement proposé un dessin exceptionnel pour convaincre le Roi et Colbert de financer la taille à un prix équivalent à environ un dixième du prix d’achat du diamant de Tavernier. Après deux ans de travail, le diamant de Tavernier était retaillé sous une forme triangulaire. Le nouveau diamant fut appelé par Colbert le « diamant bleu de la Couronne » (« French Blue » pour les anglicistes). Il pesait 69 ± 0,02 carats. Ce diamant était un chef d’œuvre de travail lapidaire, dû notamment à sa double symétrie impaire (d’ordre 3 et 7) et la perfection de sa taille. Le diamant était serti dans une sorte de broche que le roi portait à son foulard (« cravate »).


Toison d’or 
En 1749, Louis XV demanda au joaillier Pierre-André Jacquemin (1720-1773) d’inclure le diamant bleu dans l’insigne de l’ordre de la Toison d’Or de la parure de couleur du roi. Louis XV possédait un certain nombre d’insignes de la Toison d’Or, mais deux étaient particulièrement magnifiques. La Toison dite de la « parure blanche » est composée de quatre grands diamants (dont le très beau second Mazarin de 25,37 carats) et de nombreux autres plus petits (175 ainsi que 80 rubis ; le tout évalué en 1791 à 413 000 livres). Quant à la Toison de la parure de couleur, elle présentait un feu d’artifice de grandes gemmes de couleur (jaune mais aussi bleu, blanc et rouge). M. Horovitz possède deux gravures de cette deuxième Toison, qui semblent avoir été proposées par Jacquemin au souverain, dont une avec le diamant bleu. La version finale de la Toison d’Or de la parure de couleur contenant le diamant bleu est surtout connue par le moule en plomb que réalisa probablement Jacquemin après avoir fabriqué le joyau. C’est ce plomb que Germain Bapst (1853-1921) fera publier. Malgré diverses recherches, cet objet majeur n'a pas encore été retrouvé. Cette insigne magnifique, chef d’œuvre absolu de l’orfèvrerie rococo, comprenait le superbe diamant bleu qui, selon cette tradition chevaleresque, « protège » la toison d’or proprement dite (et ses 112 diamant peints en jaune) des flammes (serties de 84 diamants peints en rouge) crachées par un dragon en « rubis balay » (spinelle) de 107,88 carats. Ce dragon est la « Côte de Bretagne », retaillée ainsi pour cette occasion par Jacques Guay (1711-1793) et visible au Louvre, seul vestige de cet insigne. Le grand brillant « Bazu » de 32,62 carats et d’une « eau un peu céleste », trois « topazes d’Orient » (saphirs jaunes), quatre diamants en forme de brillants de 4-5 carats et la bagatelle de 282 diamants décorent la queue et les ailes du dragon ainsi que des deux palmes qui entourent le dragon sans oublier les deux bélières de l’insigne. L’insigne avait été évalué à plus de trois millions de livres durant la Révolution, rien que pour les gemmes.


Le vol de 1792 
Hélas, la Toison d’Or et son grand diamant bleu furent volés lors du sacage dramatique de l’hôtel du Garde-Meuble entre les 11 et 16 septembre 1792. La très grande majorité des joyaux de la Couronne qui y étaient exposés ont été dérobés pendant cinq jours par une trentaine de brigands. La publication et la diffusion de l’inventaire en 1791 par une première République un peu naïve a certainement fini de convaincre les voleurs d’agir en des temps troublés par la destitution du Roi, les massacres de septembre et l’invasion par l’est des austro-prussiens commandés par le duc Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick et décidés à rétablir la monarchie en France. Bien que la majorité des grandes gemmes royales seront heureusement récupérées, les plus grands insignes royaux de chevalerie ainsi que de nombreux objets majeurs disparurent définitivement.

Origines obscures du diamant Hope 
Vingt ans après, un diamant bleu de 45,5 carats apparaît outre-manche. La gemme est décrite par John Francillon (1744-1816), un lapidaire londonien, avec la permission d’un certain Daniel Eliason (1753-1824), un négociant de diamants de la même ville. Cette « apparition » correspond exactement à vingt ans et deux jours après le saccage du Garde-Meuble, c’est-à-dire deux jours après la prescription légale du vol. Étonnement, il a fallu attendre Barbot en 1856 pour lire que ce « nouveau » diamant eut possiblement été retaillé depuis le « diamant bleu de la Couronne ». Le premier propriétaire véritablement reconnu de ce « nouveau » diamant bleu est Henry Philip Hope (1774-1839), qui donnera donc son nom à la gemme. Le diamant alla de propriétaire en propriétaire, jusqu’au moment où il fut généreusement donné par Harry Winston (1896-1978) à la Smithsonian Institution de Washington en 1958. Selon le Gemmological Institute of America, le diamant Hope (45,52 carats) est un diamant bleu unique (« fancy bleu-gris sombre » avec très peu d’inclusions - VS1).


Recherches récentes en France et aux États-Unis 
De nombreuses recherches ont cherché à déterminer si le diamant Hope fût effectivement retaillé à partir du diamant bleu de la Couronne pour dissimuler son origine française. Ce travail implique des modélisations précises à trois dimensions du diamant bleu de la Couronne. Hélas, ce diamant mythique français n’est précisément connu que par une série de deux gravures de Lucien Hirtz, publiées par Bapst en 1889. Dans son anthologie des Joyaux de la Couronne de France, Morel s’essaie à une reconstitution de ce diamant, en se basant sur ces deux gravures de Bapst. Morel a légèrement mais significativement étiré le dessin de Hirtz du diamant bleu aux dimensions de Brisson pour qu’il puisse contenir le diamant Hope. Dès lors, les études récentes américaines montrant que le Hope était « définitivement » retaillé à partir du diamant bleu de la Couronne sont assujetties aux erreurs intrinsèques de Brisson. Kurin en 2006 signale que ces imprécisions suggèrent qu'un modèle fiable du diamant bleu de la Couronne doit être connu pour définitivement trancher cette question.


Dernières découvertes 
Par une coïncidence temporelle assez extraordinaire, le seul et unique modèle en plomb du diamant royal français a récemment été découvert en 2007 dans les collections du Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Cette découverte a pu montrer que le diamant bleu était bien mieux taillé que ce que l'on pendait auparavant. Le modèle montre aussi que le diamant Hope en est vraisemblablement issu, retaillé entre 1792 (date du vol du diamant français) et 1812 (date d'apparition du diamant bleu anglais). Finalement, il semble, d'après les archives du Muséum que c'est Henry Philip Hope qui a possédé le diamant volé et le diamant retaillé à sa mort en 1839. Il apparaît donc comme la personne au centre de la retaille du diamant bleu entre 1792 et 1812 ; les joailliers londoniens Eliason et Françillon ayant servi de prête-nom pour dissimuler le propriétaire effectif du diamant volé.



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