Paulo Coelho,ses textes...que je n'ai jamais trouvés(manuscrit retrouvé et vidéo)
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
Sujet: Paulo Coelho,ses textes...que je n'ai jamais trouvés(manuscrit retrouvé et vidéo) Sam 7 Mar - 13:03
Paulo Coelho
"Il nous reste l'amour" Paulo Coelho
Beau message
"Le Manuscrit" de Paulo Coelho
"Tu penses que tu marches vers un point Mais l'existence de ce point se justifie seulement parce que tu l'aimes. Efforce toi seulement de vivre ce que tu as toujours désirer vivre. Il faut avoir recours à l'intuition quand il est facile de s'y connecter Et à la discipline quand l'intuition ne se manifeste pas.
Nous aimons parce que nous avons besoin d'aimer Nous aimons parce que l'amour nous libère. Nous apprenons à dire non...sans considérer ce mot comme maudit. Nous apprenons à dire oui sans redouter les conséquences.
La solitude n'est pas l'absence de compagnie Mais le moment où notre âme est libre de converser avec nous Et de nous aider à décider de nos vies. Le pire n'est pas de chuter c'est de rester accrocher au sol. Seul est vaincu celui qui renonce Tous les autres sont victorieux.
N'essaies pas d'être utile, essaie d'être toi Cela suffit et cela fait toute la différence. Tu dois apprendre quel pont tu dois franchir Et quels sont ceux que tu dois détruire à tout jamais. Ne cherche pas à être aimé à tout prix parce que l'amour n'a pas de prix... Sans la solitude l'amour ne restera pas très longtemps à tes côtés.
Il n'y a ni victoire, ni défaite dans le cycle de la nature Il y a du mouvement. Le beau ne réside pas dans l'égalité mais dans la différence. Les choses les plus simples dans la vie sont les plus extraordinaires. Laisse les se manifester La plus puissante de toutes les armes est la parole. Il y a des questions que la vie nous pose Et des réponses qui sont toujours valides après des millénaires."
Paulo Coelho "Le Manuscrit"
Superbe découverte... Juste à écouter...à méditer...
"Le ciel et l'enfer!" Conte de Paulo Coelho
Un homme, son cheval et son chien se promenaient sur une route. Alors qu’ils passaient près d’un arbre gigantesque, un éclair les frappa, et ils moururent tous foudroyés.
Mais l’homme ne comprit pas qu’il avait quitté ce monde, et il continua à marcher avec ses deux bêtes ; les morts mettent parfois du temps à se rendre compte de leur condition…
La route était très longue, la pente abrupte, le soleil était fort, ils transpiraient et avaient grand soif. Ils avaient désespérément besoin d’eau. Au détour du chemin, ils aperçurent une porte magnifique, tout en marbre, qui conduisait à une place pavée d’or, au centre de laquelle il y avait une fontaine d’où jaillissait une eau cristalline.
Le voyageur s’adressa à l’homme qui gardait l’entrée.
- [size=16]Bonjour. Quel est cet endroit, si beau ?[/size]
– Ici c’est le Ciel.
– Heureusement que nous sommes arrivés au Ciel, nous avons terriblement soif.
– Vous pouvez entrer et boire l’eau à volonté.
- Mon cheval et mon chien ont soif eux aussi.
– Je suis vraiment désolé, mais ici on ne laisse pas entrer les animaux.
L’homme en fut désappointé parce que sa soif était grande, mais il ne boirait pas tout seul ;
Il remercia et reprit sa route.
Après qu’ils eurent beaucoup marché, épuisés, ils atteignirent une place, dont l’entrée était marquée par une vieille porte, qui donnait sur un chemin de terre bordé d’arbres.
À l’ombre d’un arbre, un homme était couché, la tête couverte d’un [size=16]chapeau, peut-être endormi.[/size]
- [size=16]Bonjour – dit le voyageur. – Nous sommes assoiffés, mon cheval, mon chien et moi.[/size]
– Il y a une source dans ces pierres, dit l’homme, indiquant l’endroit. Vous pouvez boire à volonté.
L’homme, le cheval et le chien se rendirent à la source et apaisèrent leur soif. Ensuite il revint dire merci.
- Au fait, comment s’appelle cet endroit ?
– Ciel.
– Ciel ? Mais le gardien de la porte en marbre a dit que c’était là-bas le ciel.
– Ça, ce n’est pas le ciel, c’est l’enfer.
Le voyageur était perplexe.
- Vous devriez empêcher cela ! Cette information mensongère doit causer de grandes confusions ! »
L’homme sourit :
- Pas du tout. En réalité, ils nous font une grande faveur. Parce que là-bas restent tous ceux qui sont capables d’abandonner leurs meilleurs amis…
Un conte de Paulo Coelho
tiré du livre "Le démon et mademoiselle Prym".
Le secret du bonheur Paulo Coelho
Un négociant envoya son fils apprendre le secret du bonheur auprès du plus sage de tous les hommes. Le jeune garçon marcha quarante jours dans le désert avant d'arriver finalement devant un beau château, au sommet d'une montagne. C'était là que vivait le sage dont il était en quête.
Pourtant, au lieu de rencontrer un saint homme, notre héros entra dans une salle où se déployait une activité intense : des marchands entraient et sortaient, des gens bavardaient dans un coin, un petit orchestre jouait de suaves mélodies, et il y avait une table chargée des mets les plus délicieux de cette région du monde. Le sage parlait avec les uns et les autres, et le jeune homme dut patienter deux heures durant avant que ne vînt enfin son tour.
Le sage écouta attentivement le jeune homme lui expliquer le motif de sa visite, mais lui dit qu'il n'avait alors pas le temps de lui révéler le Secret du Bonheur. Et il lui suggéra de faire un tour de promenade dans le palais et de revenir le voir à deux heures de là.
"Cependant, je veux vous demander une faveur", ajouta le sage, en remettant au jeune homme une petite cuiller, dans laquelle il versa deux gouttes d'huile. "Tout au long de votre promenade, tenez cette cuillière à la main, en faisant en sorte de ne pas renverser l'huile."
Le jeune homme commença à monter et descendre les escaliers du palais, en gardant toujours les yeux fixés sur la cuiller. Au bout de deux heures, il revint en présence du sage.
"Alors, demanda celui-ci, avez-vous vu les tapisseries de Perse qui se trouvent dans ma salle à manger ? Avez-vous vu le parc que le maître des jardiniers a mis dix ans à créer ? Avez-vous remarqué les beaux parchemins de ma bibliothèque ?"
Le jeune homme, confus, dut avouer qu'il n'avait rien vu du tout. Son seul souci avait été de ne point renverser les gouttes d'huile que le sage lui avait confiées.
"Eh bien, retournez faire connaissance des merveilles de mon univers, lui dit le sage. On ne peut se fier à un homme si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite."
Plus rassuré maintenant, le jeune homme prit la cuillère et retourna se promener dans le palais, en prêtant attention, cette fois, à toutes les oeuvres d'art qui étaient accrochées aux murs et aux plafonds. Il vit les jardins, les montagnes alentour, la délicatesse des[size=16]fleurs, le raffinement avec lequel chacune des oeuvres d'art était disposée à la place qui convenait.[/size]
De retour auprès du sage, il relata de façon détaillée tout ce qu'il avait vu.
"Mais où sont les deux gouttes d'huile que je vous avais confiées ?" demanda le sage.
Le jeune homme, regardant alors la cuillère, constata qu'il les avait renversées.
"Eh bien, dit alors le sage des sages, c'est là le seul conseil que j'aie à vous donner : le Secret du Bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde, mais sans jamais oublier les deux gouttes d'huile dans la cuillère".
Conte traditionnel adapté par Paulo Coelho
Voilà ma petite "trouvaille" et j'en suis fière!!!!!
Ninnenne
Paulo Coelho,ses textes...que je n'ai jamais trouvés(manuscrit retrouvé et vidéo)