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 Pensez à votre santé (un peu de tout)

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MessageSujet: Pensez à votre santé (un peu de tout)   Pensez à votre santé  (un peu de tout) Icon_minitimeLun 24 Oct - 13:21

10 choses que vous ne devriez pas faire avant de dormir
Une bonne nuit de sommeil est essentielle tant pour notre santé que notre bien-être. Dormir dans de bonnes conditions permet de se sentir mieux dans la journée et renforce l'organisme. Pour s'assurer de passer une bonne nuit, tout commence au moment du coucher. PasseportSanté vous confie 10 choses que vous ne devriez pas faire avant de dormir.

Regarder l'écran d'un appareil électronique
Pensez à votre santé  (un peu de tout) Ecran-sommeil-sf
Regarder son téléphone, sa tablette, sa télévision ou encore sa liseuse électronique n’est pas recommandé si l’on souhaite passer une bonne nuit de sommeil. La lumière dégagée par ces appareils ralentit la production de mélatonine(hormone du sommeil). L’action directe de la lumière délivrée par un écran stimule les voies visuelles et agit sur l’horloge biologique interne lorsqu’on la regarde1. Selon une étude2, regarder l’écran d’un appareil électronique avant de se coucher réduit la qualité du sommeil. Sur le long terme, cette utilisation s’avère néfaste et peut causer des troubles du sommeil importants, qui affectent sévèrement le quotidien. Enfin, il semblerait que le manque de mélatonine induit par ces appareils entraîne une augmentation des risques de certains cancers1. Si l’on ne peut se passer de ces petits appareils, il est possible d’utiliser des filtres qui bloquent la lumière bleue émise.
Augmenter la température de la chambre à coucher
Pensez à votre santé  (un peu de tout) Chauffage-sommeil
On peut tout à fait chauffer la chambre à coucher au préalable, mais il est préférable de baisser la température dès le moment où l’on se met au lit. En effet, une chambre trop chauffée augmente la difficulté à s’endormir et diminue les périodes de sommeil profond1. Une température avoisinant les 16 degrés favoriserait une meilleure qualité de sommeil, notamment chez les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil2. Cela permettrait également de se réveiller plus facilement le matin2. Une température trop élevée peut aussi augmenter l’humidité de la pièce, ce qui est tout aussi néfaste pour le sommeil3. Enfin, le corps serait prêt à s’endormir lorsque sa température interne aurait atteint un certain seuil : une pièce trop chauffée aurait donc tendance à ralentir ce changement4.
Consommer des boissons énergisantes avant le coucher
Pensez à votre santé  (un peu de tout) Cafeine-sommeil
La caféine (café, thé, chocolat, boissons énergisantes ou gazeuses) est à éviter avant d’aller se coucher. Elle persiste dans l’organisme entre 3 et 5 heures et perturbe ainsi les cycles du sommeil. Une étude1 a démontré que consommer une boisson qui contient de la caféine entre 0 et 6 heures avant le coucher réduisait considérablement la durée du sommeil. En effet, même lorsqu’elle est consommée 6 heures avant le coucher,  elle ferait perdre près d’une heure de sommeil ! Par ailleurs, ces stimulants augmentent les risques de maladies cardiovasculaires2, lesquels sont encore aggravés si l’on ne dort pas assez3.

Prendre un repas copieux avant d'aller au lit
Pensez à votre santé  (un peu de tout) Manger-sommeil
Le soir, prendre un repas copieux, trop riche en gras ou en protéines, n’est pas recommandé car il est plus long à digérer. On risque alors de ressentir des gênes telles que des ballonnements et des reflux d’acide gastrique. Il est également conseillé d’éviter les plats épicés, qui peuvent causer des brûlures d’estomac. Idéalement, on devrait prendre son repas deux à trois heures avant d’aller se coucher : cela permet de digérer la plupart des aliments. Grignoter avant de se mettre au lit est également déconseillé, préférez un grand verre d’eau. Certains aliments sont à privilégier, et notamment ceux qui contiennent de la mélatonine, l’hormone impliquée dans le processus du sommeil, et du tryptophane, un acide aminé à l’origine de la sérotonine, dont les effets sur le sommeil ont été prouvés1. On la trouve par exemple dans le kiwi2, les cacahuètes, les cerises, le lait ou les poissons gras riches en oméga-3.
Pratiquer une activité sportive intense le soir
Pensez à votre santé  (un peu de tout) Sport-sommeil
La pratique d’une activité sportive en fin de journée n’est pas déconseillée, mais si elle s’avère trop intense, elle peut perturber le sommeil. En effet, elle augmente la température corporelle, ce qui retarde l’endormissement1, et stimule la production d’adrénaline2, accentuant ainsi l’état de vigilance et d’éveil. En revanche, un exercice pratiqué de façon régulière et éloigné du coucher, facilite l’endormissement et rend le sommeil plus profond.

Boire de l'alcool avant le coucher
Pensez à votre santé  (un peu de tout) Alcool-sommeil
Même si l’on peut penser que l’alcool facilite l’endormissement, il réduit considérablement la qualité du sommeil. En effet, la consommation d’alcool après le dîner peut faire sauter le premier cycle de sommeil, qu’on appelle l’éveil calme. Au cours de celui-ci, le cerveau est toujours actif mais le corps se relâche. L’alcool provoque également des réveils réguliers dus à des sécrétions d’adrénaline, et dérègle les cycles de sommeil car il bloque l’entrée du tryptophane au cerveau. De plus, comme il déshydrate, il arrive fréquemment que la personne se réveille au milieu de la nuit pour boire un verre d’eau. Le sommeil est donc moins régénérateur et moins reposant. Enfin, il semblerait que l’alcool soit un diurétique1, ce qui perturbe davantage le sommeil et aggrave l’apnée du sommeil2.
Dormir avec son téléphone : une mauvaise idée
Pensez à votre santé  (un peu de tout) Telephone-sommeil
Un sondage de la National Sleep Foundation1 a révélé qu’environ 10 % des adolescents entre 13 et 18 ans avaient des réveils nocturnes quasiment tous les jours, dus à des appels, des messages ou des e-mails. Concernant les 13-29 ans, 1 individu sur 5 a déclaré que ce genre de situation leur arrivait plusieurs fois par semaine. Une autre étude a mis en exergue les effets du smartphone sur le sommeil : l’envoi de messages, en particulier, en réduirait considérablement la durée2. Il est donc recommandé d’éteindre son téléphone, de le mettre en silencieux ou encore de le mettre dans une autre pièce avant de se coucher afin de ne pas être tenté de l’utiliser.
Faire des choses stressantes le soir
Pensez à votre santé  (un peu de tout) Travail-sommeil
En fin de journée, il est important de prendre du temps pour se relaxer. Enchaîner des activités qui demandent beaucoup de réflexion entraîne un stress pouvant influer sur le sommeil. On évitera ainsi  de travailler tard, de régler des problèmes d’argent ou d’avoir une discussion importante juste avant d’aller au lit. Environ trois personnes sur quatre dormiraient mal à cause d’une source importante de stress et d’anxiété. Il est plutôt conseillé de faire quelque chose de calme, qui ne demande pas d’efforts et qui permet de « se vider la tête ». Par exemple, lire un livre ou écouter une musique douce favorise l’endormissement et aide à se reposer. On peut également faire des exercices de relaxation, utiles pour lutter contre l’anxiété et le surmenage cérébral. On se sentira plus détendu et le sommeil viendra plus rapidement.
Fumer une cigarette avant d'aller au lit
Pensez à votre santé  (un peu de tout) Fumer-sommeil
La nicotine est un stimulant1 qui aggrave les insomnies, surtout si l’on fume une cigarette juste avant de se mettre au lit. Elle retardel’endormissement, mais perturbe également les cycles du sommeil2. En effet, une étude a démontré que les fumeurs passaient beaucoup plus de temps dans un stade de sommeil léger3. Il semblerait aussi qu’elle pousse certains fumeurs à se réveiller plus tôt que la normale en raison de la sensation de manque qu’elle induit. Le sommeil n’est donc pas réparateur, et la fatigue aura tendance à s’accumuler. Les e-cigarettes, les patchs4, les pipes et les cigares sont également concernés. Enfin, il semblerait que fumer avant de dormir aggrave l’apnée du sommeil, et augmente les risques d’hypoxie (quantité d’oxygène insuffisante dans les poumons), qui provoque elle-même une hyper-ventilation5.
Lutter contre la fatigue au lit
Pensez à votre santé  (un peu de tout) Insomnie-sommeil
Les premiers signes de fatigue (paupières lourdes, bâillements) devraient vous faire cesser toute activité : le corps vous indique qu’il a besoin de repos. Le sommeil fonctionne par cycle (au nombre de 3), et si l’on en rate un, il faut attendre le prochain (soit presque 90 minutes). Plus on lutte contre l’endormissement, plus cela génère du stress et plus le risque de s’endormir tard augmente. La nuit ne sera pas alors aussi régénératrice qu’elle devrait l’être. Se mettre au lit à des heures régulières aide également à mieux dormir, car automatiquement, le cerveau saura que c’est le moment de se « débrancher » et de se reposer.
[size=10]Sources
1. David JK Balbour, Marcur R Mufano. The neurobiology and genetics of nicotine and tobacco. Edition Springer. 2015
2. Jaehne A, Unbehaun T, Feige B, Lutz UC, Batra A Reinmann D. How smoking affects sleep: a polysomnographical analysis. Sleep Med. 2012;13(10):1286-92
3. Lin Zhang, Jonathan Samet, Brian caffo, naresh M Punjabi. Cigarette smoking and nocturnal sleep architecture. American Journal of epidemiology. 2006, volume 164, issue 6
4. F Page, G Coleman, R Conduit. The effect of transdermal nicotine patches on sleep and dreams. Physiology and behaviour. 2006. 425-432
5. SG Conway, SS Roizenblatt, L Palombini, LS Castro, LRA Bittencourt, RS Silva, S Tufik. Effect of smoking habits on sleep.



bonne après midi 1     Ninnenne  




 

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MessageSujet: Re: Pensez à votre santé (un peu de tout)   Pensez à votre santé  (un peu de tout) Icon_minitimeLun 24 Oct - 13:41

Le Burn Out (Epuisement professionnel)

Sommaire

  • Qu'est-ce que c'est ?

  • Symptômes

  • Personnes à risque et facteurs de risque

  • Prévention

  • Traitements médicaux

  • L'opinion de notre médecin

  • Approches complémentaires

  • Sites d'intérêt

  • Références


L’épuisement professionnel est surtout connu sous l’appellation anglaise burnout. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail »1.
C’est en 1969 que le terme burnout a été utilisé pour la première fois. Il a fait l’objet de nombreuses définitions depuis.
Dans les années 1970, on réservait l’expression aux employés du domaine de la relation d’aide, très engagés émotivement dans leur travail, comme les infirmières, les médecins, les travailleurs sociaux et les enseignants. Maintenant, on sait que tous les travailleurs - de l’ouvrier au chef d’entreprise - peuvent être exposés au burnout.
Burnout ou dépression?
Le burnout (ou épuisement professionnel) est nécessairement lié au travail. Dans la dépression, le travail n’est pas la cause première, mais peut être un facteur aggravant. De plus, en cas deburnout, la personne atteinte est toujours en situation de stress chronique, tandis que c’est le cas 1 fois sur 2 pour la dépression. Des différences physiologiques ont aussi été constatées. Par exemple, les gens déprimés produiraient trop de cortisol et ceux qui sont en épuisement professionnel, pas assez15.

L’ampleur du problème

Depuis le début des années 1990, la fréquence des problèmes de santé psychologique au travailaugmente de façon alarmante. Ils incluent l’épuisement professionnel, la dépression, le stress post-traumatique, les troubles anxieux, etc. Selon l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes, qui rassemble la plupart des assureurs privés du pays, les problèmes de santé psychologique comptent maintenant pour environ 40 % des prestations d’invalidité16 (jusqu’à 60 % dans certains secteurs d’emploi), contre 18 % en 19904. De nos jours, ils constituent la première cause d’absence prolongée du travail, couramment appelée « invalidité de longue durée »1.

Le travail en mutation
Les effets du stress chronique sur la santé mentale des travailleurs se manifestent surtout dans lespays industrialisés, selon l’Organisation mondiale de la Santé5. Ce phénomène résulterait en bonne partie des transformations rapides opérées dans le monde du travail : globalisation des marchés, compétitivité, développement des technologies de l’information, précarité d’emploi, etc.
On ne dispose pas de statistiques précises sur l’épuisement professionnel. Tout de même, la plus récente enquête de Statistique Canada révèle qu’un peu plus du quart des travailleurs québécois déclarent vivre un degré élevé de stress au quotidien3. Dans certains milieux de travail, des études ont montré que ce taux peut grimper à 1 travailleur sur 217.
En Europe, la situation est tout aussi préoccupante : 1 cas sur 2 d’absentéisme est causé par le stress chronique, d’après un rapport de l’Agence Européenne pour la Santé et la Sécurité au Travail paru en 20096. Cela est sans compter les effets du présentéisme : être présent au travail, mais absent d’esprit, en raison d’un problème de santé physique ou psychologique. Au Québec, environ la moitié des coûts du stress pour les entreprises seraient attribuables au présentéisme, et l’autre à l’absentéisme18.

Causes

Du point de vue biologique, les experts ne parviennent pas encore à expliquer complètement ce qui mène à l’épuisement professionnel. Tous les travailleurs qui traversent une période d’épuisement sont en situation de stress chronique. Il s’agit donc d’un important facteur de vulnérabilité. La grande majorité a une charge de travail élevée, à laquelle s’ajoutent l’une ou l’autre des sources de tension suivantes.

  • Manque d’autonomie : ne participer à aucune ou à peu de décisions liées à sa tâche.

  • Déséquilibre entre les efforts fournis et la reconnaissance obtenue de la part de l’employeur ou du supérieur immédiat (salaire, estime, respect, etc.).

  • Faible soutien social : avec le supérieur ou entre les collègues.

  • Communication insuffisante : de la direction aux employés, concernant la vision et l’organisation de l’entreprise.


En plus de ces facteurs, des particularités individuelles entrent en jeu. Par exemple, on ne sait pas très bien pourquoi des personnes vivent plus de stress que d’autres. De plus, certaines attitudes (trop grande importance accordée au travail, perfectionnisme) sont plus fréquentes chez les individus qui vivent de l’épuisement professionnel. Selon les recherches, il semble que la faible estime de soi soit un facteur déterminant. En outre, certains contextes de vie, comme de lourdes responsabilités familialesou encore la solitude, peuvent mettre en péril la conciliation travail-vie personnelle.
Peu importe les sources de stress au travail, il se produit un déséquilibre entre la pression subie et lesressources (intérieures et extérieures, perçues ou réelles) dont on dispose pour l’affronter.
Voici les conditions requises pour qu’un événement provoque du stress

  • Une situation nouvelle

  • Une situation imprévue

  • Une impression de manque de contrôle

  • Une situation menaçante et déstabilisante pour l’individu. Au travail, c’est notamment le cas si votre supérieur met en doute votre capacité à accomplir votre travail ou si vous êtes victime de harcèlement psychologique ou moral.


Avec la fréquence grandissante des problèmes de santé mentale chez les travailleurs, la plupart des experts soutiennent que la responsabilité du stress au travail n’est pas qu’individuelle : elle estpartagée entre les travailleurs et les employeurs. De plus en plus d’études d’interventions en entreprise démontrent qu’en agissant sur l’organisation du travail, tous en tirent profit17.
Pour en savoir plus sur les sources de stress au travail, voyez notre dossier Surmonter le stress au travail : enfin des solutions.

Conséquences possibles

Une période d’épuisement professionnel peut, au-delà du travail, avoir des répercussions dans toutes les sphères de la vie. Dans pareil cas, la victime peut glisser vers la dépression.
Certaines personnes peuvent vivre de l’anxiété, souffrir de troubles de l’alimentation, avoir des problèmes de toxicomanie ou, à l’extrême, des pensées suicidaires. Certains travailleurs s’épuisent même au point d’y laisser leur vie. Le terme japonais karoshi désigne la mort subite par épuisement nerveux au travail, causée par une crise cardiaque. Le phénomène a été observé pour la première fois au Japon à la fin des années 1960.
Le stress chronique entraînerait aussi plusieurs dérèglements sur le plan physiologique (voir l’encadré ci-dessous). On sait, par exemple, que l’obésité, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2 sont plus fréquents chez les gens qui vivent une forte pression psychologique.
D’ailleurs, des recherches sont en cours afin de découvrir des marqueurs biologiques qui permettraient de repérer les personnes qui vivent un stress chronique. On pourrait ainsi agir avant que des problèmes de santé apparaissent. Une quinzaine de marqueurs sont sous la loupe des chercheurs, incluant les taux sanguins de cortisol, d’insuline, de protéine C-réactive, de cholestérol et de triglycérides, de même que la tension artérielle et le rapport tour de taille/tour de hanche. Ces marqueurs sont souvent mesurés isolément. Or, il semble que sous l’effet du stress chronique, un fin dérèglement de plusieurs systèmes hormonaux se produirait en même temps. Ainsi, les marqueurs resteraient dans les limites de la normale, mais près des valeurs minimales ou maximales.
Le stress, c’est aussi chimique
Le stress n’est pas mauvais en soi. Au contraire, il a depuis toujours assuré la survie de l’humanité. C’est grâce à lui que l’on peut réagir par la lutte ou la fuite devant un danger imminent, comme l’arrivée surprise d’un ours blanc ou l’incendie d’une maison. L’augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d'adrénaline, entre autres, permettent alors de devenir plus alerte et plus performant. Mais de graves problèmes peuvent survenir quand le stress devient chronique, ce qui est de plus en plus le cas dans nos sociétés modernes.
Une personne en proie à un stress chronique met constamment son corps en état d’alerte. Elle produit trop d’hormones de stress, principalement l’adrénaline et le cortisol. Ces hormones qui permettent d’échapper à un danger imminent (l’ours) sont alors constamment sollicitées devant des situations considérées menaçantes : l’arrivée dans une nouvelle école, la fièvre du plus jeune, une situation de harcèlement au travail, etc.
Des liens clairs ont été établis entre des taux anormaux de cortisol (trop hauts ou trop bas) et plusieurs débalancements physiologiques qui exposent, avec le temps, à des problèmes de santé. D’une part, en agissant dans le cerveau, ces hormones peuvent entraîner de la fatigue, de l’épuisement, de la dépression, des troubles de la concentration et des problèmes de mémoire. D’autre part, les chercheurs savent maintenant qu’il existe des liens entre des taux élevés de cortisol et l’hypertension, les maladies cardiaques et le diabète. De hauts niveaux de cortisol peuvent aussi changer la façon dont le corps emmagasine le gras et ainsi contribuer à l’obésité.
Plusieurs questions demeurent ouvertes. On ne sait pas encore à partir de quel moment le stress s’installe de façon chronique chez un individu en particulier. De plus, les experts cherchent à comprendre pourquoi certains individus sont naturellement plus résistants au stress. Heureusement, il est possible de renverser la vapeur en prenant les moyens appropriés pour stabiliser les hormones du stress.

Diagnostic

L’épuisement professionnel entre dans la catégorie des troubles d’adaptation. Il n’est pas reconnu comme une maladie mentale, et ne figure donc pas dans le DSM IV, le manuel médical des troubles mentaux
Le diagnostic est donc difficile à établir, car les médecins ne disposent pas de critères précis. Ainsi, distinguer un épuisement professionnel d’une dépression n’est pas chose simple. Pour le moment, les médecins se basent sur l’entretien qu’ils ont avec le patient et les symptômes que ce dernier éprouve. En cas de doute, la consultation d’un psychiatre est parfois suggérée.


Un long parcours

L’épuisement se produit insidieusement. On emploie parfois les mots « dépersonnalisation » et « déshumanisation » pour décrire ce qui survient à l’individu, comme s’il perdait, pour quelque temps, une part de lui-même.
Peu à peu, il déploie une énergie grandissante pour accomplir son travail, sans toutefois en obtenir de satisfaction. Les frustrations s’accumulent et le cynisme augmente. La concentration est de plus en plus difficile à obtenir. Des symptômes physiques peuvent apparaître, comme des maux de dos ou de l’insomnie.

Pour corriger une telle situation, le travailleur opte souvent pour un investissement encore plus grand dans son travail, jusqu’à l’épuisement. Cette marche « à vide » peut durer des années. Le déni est typique de l’épuisement professionnel, ce dernier étant souvent vécu comme un aveu d’échec.
Remarque. Les symptômes suivants sont les plus fréquents, mais n’apparaissent pas tous nécessairement.

Symptômes psychologiques


  • Démotivation constante par rapport au travail

  • Irritabilité marquée, colères spontanées, pleurs fréquents

  • Attitude cynique et sentiment de frustration

  • Sentiment d’être incompétent

  • Goût de s’isoler

  • Sentiment d’échec

  • Baisse de confiance en soi

  • Anxiété, inquiétude et insécurité

  • Difficulté à se concentrer

  • Pertes de mémoire

  • Difficulté d’exercer un bon jugement

  • Indécision, confusion

  • Pensées suicidaires, dans les cas les plus grave


D’où viennent les colères spontanées?
La réponse de Sonia Lupien15, directrice du Centre d’études sur le stress humain.
« Si une même situation revient constamment me stresser, je peux m’y habituer. Je m’habitue, par exemple, à ce qu’un collègue dévalorise mon travail en réunion chaque mardi. Cependant, le prix à payer est très grand : le cerveau et le corps deviennent 3 fois plus réactifs à tout autre élément de stress. Cela explique les colères spontanées qui surviennent ailleurs au travail ou à la maison. »

Symptômes physiques


  • Fatigue persistante

  • Parfois, des douleurs, selon les fragilités individuelles : maux de dos, douleurs musculaires, migraines, etc.

  • Problèmes digestifs, ulcères d’estomac

  • Sommeil perturbé

  • Problèmes cutanés

  • Perte ou gain de poids

  • Infections plus fréquentes (rhume, grippe, otite, sinusite, etc.)


Dures, dures les fins de semaine...
Après une période de travail excessif et de stress, le repos peut faire ressurgir des maux comme la migraine, la grippe et les douleurs musculaires. Cela se produit souvent les fins de semaine ou au début des vacances. C’est ce qu’on appelle le « syndrome du bourreau de travail ». Environ 3 % des travailleurs en seraient atteints, selon une enquête menée aux Pays-Bas7. L’adrénaline serait en partie responsable de ce phénomène. Sécrétée de façon continue sous l’action du stress, elle réduirait nos défenses immunitaires. Les nombreux cafés consommés pour maintenir la cadence ainsi que les nuits sans sommeil pourraient, quant à eux, provoquer des migraines.
 

Personnes à risque

Selon les experts, personne n’est à l’abri de l’épuisement professionnel8. Hommes et femmes en sont touchés en proportions presque égales. De plus, aucune catégorie d’âge n’a été définie comme étant plus à risque8,9.

L’épuisement professionnel : un signe de faiblesse?
Ce qu’en pense Sonia Lupien15, directrice du Centre d’études sur le stress humain.
« Ce n’est pas une faiblesse. C’est l’organisme qui est déréglé. On a découvert, récemment, que lorsque les hormones du stress remontent au cerveau, elles modifient la manière dont on détecte la prochaine situation. Les hormones modifient donc la façon de voir les choses. Plus on est stressé, plus on génère de réponses de stress. Le verre devient de plus en plus vide. On tombe alors dans un cercle vicieux qui peut mener à l’épuisement professionnel. »

Facteurs de risque

Certaines situations, attitudes ou caractéristiques individuelles, peuvent, dans un contexte de travail stressant, contribuer à l’épuisement professionnel.

  • Manquer d’estime de soi. Par exemple, lorsque l’employeur fixe un objectif élevé qui n’est finalement pas atteint, les personnes qui ont peu d’estime d’elles-mêmes peuvent le vivre comme un échec personnel. Elles ont tendance à prendre les objectifs pour des absolus et non pour des idéaux. Un sentiment d’incompétence peut s’installer. Or, le manque de compétence est rarement en jeu dans les cas d’épuisement, affirment les experts.

  • Avoir de la difficulté à poser ses limites dans un contexte de surcharge de travail.

  • Avoir des attentes élevées envers soi-même.

  • Les responsabilités à l’extérieur du travail : prendre soin des enfants, des parents ou d’un proche dans le besoin.

  • Faire de son travail le centre de sa vie.

  • Faire preuve de perfectionnisme dans tous les aspects de son travail, sans égard aux priorités.

  • Avoir une conscience professionnelle élevée. Lorsque la pression monte, ce sont habituellement les employés performants qui écopent. De plus, ceux-ci peuvent avoir de la difficulté à laisser de côté les problèmes du travail à la fin de la journée.

  • Ne pas savoir déléguer ou travailler en équipe.


Mesures préventives de base
Voici divers moyens pour réduire le stress et ainsi réduire le risque d’épuisement professionnel1,10,14.

  • Bien s’entourer et discuter avec ses proches des difficultés vécues au travail afin de se sentir soutenu. Le soutien social serait le meilleur tampon contre le stress chronique.

  • Être à l’écoute des symptômes physiques et psychologiques liés au stress.

  • Une fois le stress détecté, apprendre à découvrir ses causes.

  • Engager des discussions avec ses collègues et son supérieur sur l’organisation du travail. Tenter de trouver des changements profitables pour tous.

  • En collaboration avec l’employeur, tenter de fixer des objectifs plus réalistes et plusgratifiants.

  • Dresser une liste des tâches prioritaires à accomplir, ce qui aide à mieux gérer son temps. Pour aider à déterminer les priorités, donner à chaque tâche un degré d’importance et d’urgence.

  • Apprendre à dire non de temps en temps.

  • Connaître le temps requis pour chacune des tâches à accomplir.

  • Apprendre à déléguer.

  • Prendre le temps de réfléchir avant de se plonger dans un travail. Bien préciser l’objectif et évaluer les divers moyens pour y parvenir.

  • Profiter de son heure de dîner, dans la mesure du possible, pour « décrocher ».

  • Entre chaque heure de travail, prendre 5 minutes pour se changer les idées : écouter de la musique, méditer, faire des étirements, etc.

  • Attention de ne pas devenir esclave de la technologie : le téléphone portable et Internet peuvent rendre les personnes accessibles 24 heures sur 24. Offrir des heures de disponibilité à son employeur et tenter de s’y limiter.

  • Échanger des trucs et des expériences entre collègues. Dans le cas des travailleurs autonomes, se créer un réseau de contacts avec d’autres personnes dans la même situation.

  • Faire l’examen de ses habitudes de vie. Certaines peuvent contribuer au stress, comme une grande consommation d’excitants (café, thé, sucre, alcool, chocolat, boissons gazeuses). L’exercice physique, quant à lui, peut donner un bon coup de main pour prévenir ou réduire le stress, tout en facilitant le sommeil. Les experts recommandent 30 minutes d’exercice physique, 5 fois par semaine. Se maintenir en bonne santé physique a un effet positif sur la santé psychologique.

  • Se réserver du temps pour soi, sa famille, ses loisirs, etc.


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Comme mentionné précédemment, la prévention de l’épuisement professionnel n’incombe pas seulement aux individus, mais aussi aux entreprises. Plusieurs chercheurs travaillent à mieux outiller les entreprises et les gestionnaires. Par exemple, en avril 2009, un groupe d’experts mandatés par l’Institut national de santé publique du Québec rendait publique une grille d’analyse permettant de mieux cibler les milieux de travail « à risque »2.
Pour en savoir plus sur les mesures à favoriser dans les organisations, consulter notre dossierSurmonter le stress au travail : enfin des solutions.
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Mesures pour prévenir les récidives
Au moment de la reprise du travail, discuter avec son employeur afin de trouver une situation convenable. Un retour progressif peut être de mise, de même qu’un suivi par un médecin. De plus, discuter avec son employeur des aménagements possibles à l’organisation du travail avant de s’y replonger.
 L’objectif du traitement est de retrouver sa santé et de concevoir une manière d’accomplir son travail de façon satisfaisante, sans s’épuiser.
L’arrêt de travail est souvent nécessaire. La durée du congé de maladie est variable, mais n'est généralement pas établie sur une longue période. En fait, un très long congé risque de rendre la reprise du travail encore plus difficile.
Le repos que permet le congé de maladie est essentiel puisque les réserves d’énergie sont à plat chez les victimes d’épuisement professionnel. Cependant, il est insuffisant pour régler le problème et éviter les rechutes. En effet, le repos ne guérit pas le burnout. Il faut aussi mettre en branle de réels changements pour retrouver un sentiment de contrôle sur sa vie : il peut s’agir du milieu de travail, du mode de vie, du sens accordé au travail, des façons d’être moins atteint par des sources de stress, etc. La solution passe donc aussi par le changement.

Mais avant d’amorcer des changements, on doit prendre conscience des raisons qui ont mené à l’épuisement. Pour ce faire, la consultation d’un psychologue ou d’un psychothérapeute dûment formé peut être d’une aide précieuse. Il s’agit de découvrir ce qui cause du stress et de trouver des solutions pour s’y attaquer.
Il existe plusieurs types de psychothérapies. La thérapie cognitivo-comportementale est la plus couramment employée. D’autres types de thérapies peuvent être appropriés, comme l’approche systémique, qui se penche sur les interactions avec l’entourage.
Lorsque, dans un milieu de travail, plusieurs personnes sont touchées par l’épuisement professionnel, unpsychologue du travail (psychologue organisationnel) ou un spécialiste en gestion des ressources humaines peut aider à faire les changements nécessaires qui rendront l’environnement de travail plus sain pour tous.

Quelques questions à se poser


  • Quelles sont les sources de stress dans mon travail?

  • Pourquoi ces situations me stressent-elles?

  • Quelles peurs ou perceptions m’ont empêché de passer à l’action pour tenter de changer la situation?

  • Quels changements pourrais-je apporter à mon travail pour vivre moins de stress?

  • Quels changements mon employeur pourrait-il apporter?

  • Quelle importance j’accorde à mon travail? Laquelle aimerais-je lui donner?

  • Mon milieu de travail me convient-il?


Parfois, la solution passera par le changement de milieu de travail, ou carrément par une réorientation de carrière.
En ce qui concerne l’usage de médicaments antidépresseurs, les experts de l’Institut Douglas estiment que les changements hormonaux qui se produisent durant un épuisement se replacent peu à peu, avec le repos11. Cependant, pour certains individus, ces médicaments peuvent donner un bon coup de pouce et aider à surmonter l’épreuve. En discuter avec son médecin.
 
Selon l’Organisation mondiale de la Santé5, les employés les plus satisfaits :

  • trouvent dans leur travail une occasion de réalisation personnelle;

  • obtiennent des marques de reconnaissance du travail accompli;

  • y trouvent un sens;

  • ont des responsabilités;

  • ont des possibilités d’avancement.


 Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dr Jacques Allard, médecin généraliste, vous donne son avis sur l’épuisement professionnel :


L’épuisement professionnel est maintenant très fréquent dans nos sociétés, et ce n’est pas un hasard. Les valeurs de performance et de productivité ainsi que la quête du profit sont omniprésentes. Sur le plan individuel, il est donc important de rechercher l’équilibre entre la vie professionnelle, la vie familiale et la vie personnelle. Cette démarche vous appartient, même si les problèmes d’organisation du travail sont évidemment une responsabilité partagée avec votre employeur et vos collègues.
Personne n’est à l’abri de l’épuisement professionnel. À mon avis, là comme ailleurs, il vaut beaucoup mieux prévenir le burnout que de devoir le soigner. Il faut donc déceler rapidement les premiers symptômes physiques et psychologiques liés au stress (fatigue, démotivation, irritabilité, perte de confiance en soi, anxiété, troubles du sommeil, etc.). Il faut alors rechercher le meilleur soutien social possible dans le milieu de travail, tenter d’apporter des transformations profitables à l’organisation du travail et, surtout, apprendre à poser ses limites personnelles. Personne d’autre que vous ne peut le faire.
Si vous souffrez d’épuisement professionnel, il faudra véritablement profiter du congé de travail pour non seulement vous reposer, mais aussi pour procéder aux réels changements qui vous permettront de retrouver un sentiment de contrôle sur votre vie. Cette étape est essentielle. Il vous faut donc découvrir les raisons qui ont conduit à cet épuisement. Pour ce faire, la consultation d’un psychologue est souvent très aidante.
 
Dr Jacques Allard, M.D., FCMFC

bonne après midi 1     Ninnenne
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MessageSujet: Re: Pensez à votre santé (un peu de tout)   Pensez à votre santé  (un peu de tout) Icon_minitimeLun 24 Oct - 13:50

Comment bien dormir quand il fait chaud ?


Attention... nuit chaude !


SOUMIS PAR ALISSA BRISSAT LE JEU, 07/16/2015 - 16:56





ombreuses sont les personnes qui ont du mal à trouver le sommeil et à bien dormir quand il fait chaud. Et c'est tout à fait compréhensible : entre la chaleur que l'on a endurée toute la journée, la température souvent élevée de notre chambre, le dilemme « est-ce que je dors avec ou sans pyjama », plus un petit moustique qui s'est invité dans le lit, pas facile de dormir du sommeil du juste...




Heureusement, Fourchette & Bikini a compilé plein de bonnes astuces pour réussir à bien dormir quand il fait chaud !


Les bonnes astuces...




  • Un repas du soir très léger. Dîner léger, c'est très important quand il fait chaud et que l'on veut bien dormir. En effet, si l'on mange trop lourd, on va mettre looongtemps à digérer notre repas. En plus de l'inconfort digestif créé, il ne faut pas oublier que quand notre corps digère, il monte aussi en température...

  • 1,5L d'eau par jour minimum. Quand il fait chaud, notre température corporelle augmente. Un des meilleurs moyens pour aider notre organisme à la réguler toujours aux alentours de 37°C ? Hydrater notre organisme, en buvant régulièrement de l'eau tout au long de la journée.

  • Aérer sa chambre. Mais pas n'importe quand ! Uniquement tôt le matin ou tard dans la soirée, quand la chaleur est retombée et que l'air est un peu plus frais. Dans la journée, on ferme fenêtres et volets sous peine de faire entrer la chaleur accablante.

  • Aller se coucher 100% détendue. En été, pour être sure de dormir sur nos deux oreilles, il est important d'aller se coucher détendue et sereine. Pour ça, on va prendre 20 à 25 minutes avant d'aller au lit, et faire une activité qui nous détend : lire un magazine, écouter de la musique, faire des mots fléchés...Le but : préparer en douceur notre organisme au dodo. Si on peut, on évite de s'exposer à des appareils électriques qui pourraient nous apporter de la chaleur.

  • Adapter sa literie. Et oui, en été, il n'y a pas que notre garde robe de jour qui devient plus légère : notre literie aussi ! Alors on va troquer notre gros édredon d'hiver contre une petite couette légère qui laisse bien passer l'air...




Retrouvez-nous sur Instagram.


 

Les choses à éviter...




  • Mettre une bouteille d'eau au frigo. Certes, quand on a chaud, c'est toujours agréable de boire un grand verre d'eau glacée. Mais à moins qu'on ait un frigo dans notre chambre, cela nous obligera à casser totalement notre cycle de sommeil pour aller dans la cuisine. Alors une bouteille d'eau oui, mais on la met dans le frigo dans la journée, et on la prend dans notre chambre avant d'aller au dodo.

  • Prendre une douche trop froide avant d'aller dormir. Quand il fait chaud, on a envie de fraîcheur, c'est normal. Mais corps en surchauffe+ eau glacée= hypothermie...Sans compter que quand on refroidit brusquement l'organisme, son premier réflexe c'est de faire remonter notre température corporelle.

  • Se mettre au lit très tôt. Quand il fait chaud, on dort moins bien. C'est un fait : la chaleur nous étourdit, les moustiques s'invitent dans la chambre, on a soif...Résultat : on se réveille assez souvent. Si on se couche trop tôt, on risque donc d'avoir un sommeil très fractionné. Mieux vaut se mettre au lit un peu plus tard, quitte à dormir un peu moins, mais plus intensément.

  • Un repas trop arrosé. En cas de forte chaleur, on aime bien se rafraîchir avec un apéritif bien frais. Voire deux, ou trois, et plus si affinités ! Mauvais choix : l'alcool est en effet connu pour faire augmenter notre température corporelle. Il est donc préférable de rester à l'eau si on veut dormir à poings fermés.

  • Alissa Brissat


  •   a demain    Ninnenne   









En savoir plus sur http://www.fourchette-et-bikini.fr/bien-etre/comment-bien-dormir-quand-il-fait-chaud-36321.html#PieogDqWULkM4IFz.99
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MessageSujet: Re: Pensez à votre santé (un peu de tout)   Pensez à votre santé  (un peu de tout) Icon_minitimeMar 25 Oct - 12:35

Arthrose du genou : stopper l’engrenage


La Lettre Santé Nature Innovation par Jean-Marc Dupuis 
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Arthrose du genou : stopper l’engrenage


Chère lectrice, cher lecteur, 

L’arthrose du genou n’est pas provoquée par « l’usure du cartilage ». Ce n’est pas un pneu de voiture ! 

Les choses sont plus compliquées. Mais je vais les expliquer de façon simple et brève.  

Et vous verrez : quand vous aurez compris le vrai mécanisme de l'arthrose du genou, vous comprendrez – tout naturellement – comment une solution naturelle, à base de simples vitamines et nutriments, permet de soulager, voire même d’inverser l’arthrose du genou.

Ne tombez pas dans le piège des anti-inflammatoires

Pourquoi ne pas se contenter de simples médicaments anti-inflammatoires ? 

Les personnes qui ont essayé vous répondront. 

Au départ, les anti-inflammatoires soulagent la douleur. Mais leur action diminue avec le temps et ils provoquent de graves effets secondaires : saignements gastro-intestinaux, porosité intestinale qui augmente le niveau d’inflammation dans l’organisme. 

De plus, de nouvelles études ont révélé que les anti-inflammatoires accélèrent subrepticement la destruction de vos cartilages [1]. 

Une étude a montré que 47 % des personnes prenant un anti-inflammatoire non stéroïdien contre l’arthrose du genou ont vu leurs problèmes empirer, contre 22 % dans le groupe placebo. Dans une autre étude sur 635 personnes souffrant d’arthrite au genou et prenant du diclofénac, le risque de développer de l’arthrose de la hanche a plus que doublé, et celui d’arthrose dans l’autre genou, triplé, par rapport au groupe placebo [2]. 

Le processus est d’autant plus sournois, qu’au début, vous avez l’impression d’aller mieux. En réalité, dans la profondeur de vos genoux, votre arthrose empire. 

À l’inverse, les nutriments anti-arthrose dont je veux vous parler aujourd’hui permettent :

  • de réduire significativement les douleurs causées par l'arthrose ; 

  • de réduire significativement le risque de séquelles liées à l'arthrose ; 

  • et ils peuvent même contribuer à faire repousser votre cartilage, un effet qu'aucun médicament chimique ne peut vous laisser espérer (au contraire, comme vu plus haut, les médicaments les plus souvent utilisés contre l'arthrose, les AINS, accélèrent la destruction du cartilage). 


C’est la lumière au bout du tunnel pour les 9 à 10 millions de personnes de plus de 50 ans qui sont touchées par l’arthrose en France. 

76 % d’entre elles se retrouvent handicapées à cause de leurs douleurs. [1] 

L’urgence pour elles serait d’agir le plus vite possible. Le but est d’éviter que, dans six mois, deux ans, dix ans, elles ne finissent en chaise roulante, ou immobilisées sur un lit d'hôpital. 

Et je vais vous donner tous les détails utiles pour y arriver, patiemment. 

La véritable cause de l'arthrose (récemment découverte)

L'arthrose est un problème articulaire qui a longtemps été attribué à une usure du cartilage, cette substance blanche et légèrement élastique qui couvre les extrémités de vos os, leur permet de glisser les uns contre les autres sans frottement douloureux, et d'amortir les chocs.  

Mais au début des années 2000, des chercheurs américains se sont aperçus que l'arthrose n'est pas causée par une usure du cartilage. Si c’était le cas, les sportifs seraient beaucoup plus touchés que le reste de la population, alors que c’est l’inverse.  

L'origine réelle du problème, ce sont des cellules du cartilage qui se mettent à faire « n’importe quoi ». 

Au lieu de remplacer le vieux cartilage et de fabriquer du cartilage neuf, elles font l’inverse ! 

Normalement, votre cartilage est constamment renouvelé. Vous avez pour cela des cellules spéciales, appeléeschondrocytes. Elles « digèrent » constamment le vieux cartilage et fabriquent des briques neuves afin que votre cartilage soit toujours bien épais, bien élastique, bien irrigué, bien protecteur.  

Je suis désolé car le mot « chondrocyte » est compliqué. Mais je suis obligé de vous demander de vous en souvenir, car je vais le réutiliser de nombreuses fois.  

Retenez bien dans un coin de votre mémoire :  

Les chondrocytes sont ces cellules essentielles qui vous débarrassent de votre vieux cartilage et vous fournissent les matériaux pour en produire du nouveau. C'est grâce à eux que vos articulations peuvent rester bien flexibles, bien élastiques pendant des décennies.  

Mais lorsque nos chondrocytes sont mal traités, ils deviennent fous, et vous allez voir que les conséquences sont terribles.  

Avant de passer aux mauvaises nouvelles, je dois vous indiquer comment prendre soin de vos chondrocytes, et cela vaut même, et surtout, si la maladie a déjà commencé.  

Comment prendre soin de vos chondrocytes

Pour éviter que l'arthrose ne commence ou s'aggrave, il faut prendre soin de vos chondrocytes.  

Pour cela, vous devez commencer par l'alimentation. Les chondrocytes se situent dans votre cartilage. Or, le cartilage a une particularité : il n'est pas irrigué par des vaisseaux sanguins.  

Cela veut dire que les cellules du cartilage ne reçoivent pas d'oxygène ni de nutriments par le sang, comme les autres cellules du corps.  

Leur nourriture se trouve dans le liquide synovial, un liquide qui ressemble à du blanc d'œuf et dans lequel baigne l'articulation.  

Pour oxygéner et nourrir vos chondrocytes, vous devez faire pénétrer votre liquide synovial dans votre cartilage. Et pour cela, il faut que vous bougiez régulièrement. Car le cartilage est un peu spongieux (comme une éponge). Chaque fois que vous pressez dessus, un peu de liquide synovial circule en dedans et en dehors. C'est ainsi que vos chondrocytes sont nourris et oxygénés.  

Les problèmes commencent lorsque :

  • Nous bougeons trop peu : télévision, travail de bureau, voiture, sédentarité. Nous ne sollicitons pas assez nos articulations. Les chondrocytes manquent alors d'oxygène et de nourriture, s'affaiblissent, tombent malades. 

  • Nous compressons excessivement notre cartilage : les personnes en surpoids écrasent leur cartilage. Comme une éponge mouillée sur laquelle on aurait posé un dictionnaire, notre cartilage s'écrase, expulse le liquide synovial et, à nouveau, les chondrocytes souffrent, manquent d'oxygène et de nourriture, et risquent de devenir fous. 


C'est pourquoi il est important, pour prévenir l'arthrose du genou, de faire fréquemment de l'exercice physique modéré, et de rester aussi proche que possible de votre poids idéal.  

Mais nous avons vu que cela ne suffit pas forcément. Car il faut aussi éviter les coups et l'inflammation chronique.  

Protéger vos chondrocytes des coups et de l'inflammation

Notre cartilage est fait pour « encaisser » de fortes pressions fréquentes.  

Vous pouvez sauter, danser, courir sans craindre de l'abîmer, bien au contraire. Toutefois, le cartilage n'est pas fait pour être écrabouillé violemment. En cas d'entorse, de chute à ski, au football ou au rugby, d'accident de voiture, de vélo ou de roller, le choc est tel que le cartilage s'écrase et reste durablement abîmé.  

Là encore, les chondrocytes souffrent et peuvent tomber malades. Ils se mettent alors à faire « n’importe quoi ».  

Les personnes qui ont eu dans leur jeunesse un accident de ce type courent de forts risques de souffrir d'arthrose. Il est particulièrement important qu'elles suivent les conseils contre l'arthrose que je donnerai plus loin. Plus elles commenceront tôt, plus l'effet sera fort, jusqu'à éviter toute douleur gênante.  

D'autre part, les chondrocytes sont très vulnérables aux substances inflammatoires, qui les rendent malades. Lorsqu'une intolérance alimentaire, un excès de poids, un mode de vie malsain, un stress chronique, ou toute autre cause provoquent chez vous une inflammation chronique, vos chondrocytes souffrent et risquent de devenir fous.  

À noter enfin que, lorsque nous vieillissons, l'activité de nos chondrocytes diminue naturellement.  

Tous ces phénomènes sont graves. Bien plus graves que la simple douleur passagère qu'ils provoquent au début.  

Le terrible secret des chondrocytes devenus fous

En effet, un chondrocyte devenu fou ne cesse pas seulement de faire son travail.  

Il se met, tel un forcené, à :

  • tuer les autres chondrocytes

  • attaquer les cellules saines de cartilage

  • empêcher les nouvelles « briques » de cartilage d'être fabriquées et mises en place.  


C'est la terrible vérité. Aussi choquant que cela puisse paraître, les chondrocytes, cellules normalement programmées pour renouveler le cartilage, se mettent à faire le contraire quand elles deviennent folles : elles détruisent le cartilage existant, et empêchent le nouveau de se reformer.  

Un cercle vicieux se met alors en place : plus l'arthrose s'aggrave, plus vous avez d'inflammation. Et plus vous avez d'inflammation, plus vos chondrocytes deviennent fous, et aggravent votre arthrose !!  

Erreur à ne pas commettre

Vous comprenez pourquoi la plus grave erreur est alors de prendre des antidouleurs.  

Ils vous empêchent de ressentir le grave problème qui se produit dans vos articulations.  

Mais jour après jour, le travail de sape se poursuit. Et plus le temps passe, plus les chondrocytes fous s'emballent et crachent des substances inflammatoires, accélérant leur besogne de destruction !  

Et tenez-vous bien : ce sont bientôt toutes les autres parties de l'articulation qui sont attaquées. Vos tendons, vos os, le liquide synovial lui-même – qui, en temps normal, permet de lubrifier l'articulation – s'enflamment sous l'effet des substances inflammatoires qui se concentrent.  

D'où les rougeurs, les gonflements, la douleur qui finit par être paralysante.  

L'arthrose n'est PAS un problème anodin.  

Vous devez tout faire pour la prévenir, ou la maîtriser si elle s'est déjà déclenchée.  

Des enjeux considérables pour votre avenir

Ceci est tellement important que je dois préciser les conséquences pour votre avenir si vous ne faites rien. 

Une fois encore, excusez-moi mais je suis obligé d’utiliser des termes techniques : 

Au lieu de fabriquer du nouveau cartilage, comme ils le font habituellement, vos chondrocytes devenus fous :

  • détruisent le cartilage existant, en sécrétant des métalloprotéinases, bien au-delà de leur travail normal qui consiste à vous débarrasser du vieux cartilage. Même les cellules saines et neuves sont attaquées ; 

  • empêchent la formation des briques qui permettent de renouveler le cartilage ; ces briques sont le collagène et les protéoglycanes ; 

  • attaquent les autres parties de l'articulation (tendons, os, liquide synovial) en produisant des substances inflammatoires agressives, les leucotriènes et les cytokines. 


Maintenant que vous avez entendu cela, vous comprenez l'importance cruciale d'un mode de vie sain, d'une activité physique régulière mais sans excès ; l’importance de conserver votre poids idéal. Il faut tout faire pour éviter que le cercle de l'inflammation ne se mette en route.  

Et si ce processus est déjà enclenché chez vous, alors il faut :

  • stopper l'inflammation avec un produit naturel bien supporté par l'organisme ; 

  • apporter à vos articulations les « briques » de cartilage que vos chondrocytes ont cessé de produire. 


Le plan de bataille est donc clair !  

Entrons maintenant dans le détail de ce que vous devez faire.  

Stopper l'inflammation dans vos articulations

Première étape, donc, éteindre l'incendie qui s'est déclenché dans vos articulations.

  • Si vous bougez trop peu, reprenez une activité physique régulière pour relancer la circulation du liquide synovial dans votre cartilage. 

  • Si vous êtes en surpoids, soulagez vos articulations des genoux en perdant vos kilos en trop. La première mesure pour cela est de réduire votre consommation de farineux, féculents et sucreries. C’est sans doute là leconseil le plus important dans cette lettre. 

  • Si votre arthrose s'est déclenchée à cause d'un accident qui a touché vos articulations dans le passé, ou à cause de l'âge, passez directement à l'étape suivante. 


La nutrition anti-arthrose

Les données scientifiques s’accumulent sur le rôle de la nutrition dans l'inflammation.  

Pour limiter votre niveau d'inflammation et donc votre risque d'arthrose : 

  • mangez plus de fruits et de légumes. Riches en antioxydants, ils aideront eux aussi à diminuer l'inflammation causée par les radicaux libres ; 

  • consommez autant que vous le pouvez des épices aux propriétés anti-inflammatoires : ajoutez chaque fois que vous en avez l'occasion du poivre, du curcuma, de la cannelle et du gingembre à votre cuisine ; 

  • augmentez vos apports en acides gras oméga-3 (huiles d’olive et de colza, graines de lin, sardines, thon, saumon, maquereau), diminuez vos apports en oméga-6 (huiles et margarines de tournesol, de maïs et de pépins de raisin). Les oméga-3 sont anti-inflammatoires, les oméga-6 sont pro-inflammatoires. 


À noter que les oméga-3 issus d'huile de poisson ne sont pas seulement anti-inflammatoires. Ils bloquent aussi le fonctionnement des substances qui digèrent le cartilage, appelées aggrécanases.  

Une fois toutes ces mesures prises, tournez-vous vers la reine des plantes anti-inflammatoires.  

La plante anti-inflammatoire qui fait des flammes

La reine des plantes anti-inflammatoires est une plante originaire du désert du Kalahari, en Afrique.  

Ses propriétés médicinales semblent avoir été découvertes par les différents peuples d’Afrique australe qui l’ont utilisée en décoction pour traiter les problèmes digestifs, les rhumatismes, l’arthrite, et pour réduire la fièvre.  

Son nom est l'harpagophytum, ou « griffe du diable » [2]. Et comme il l'indique, elle « fait des flammes » contre l'arthrose.  

Des études scientifiques ont montré qu'elle a la capacité unique de réduire le niveau de cytokines, les agents d'inflammation [3]. Une étude publiée en 2003 montre une forte réduction de la douleur et des symptômes de l’arthrose chez 75 patients traités avec de l’harpagophytum.  

(la suite ci-dessous) 
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Redécouvrez les vertus oubliées des plantes médicinales

Infusions, teintures-mères, décoctions, cataplasmes et onguents, apprenez les secrets de la médecine par les plantes en vous rendant ici.



Suite de la lettre de ce jour : 

La douleur régresse de 25 à 45 % alors que la mobilité augmente d’autant [4]. De plus, comme les oméga-3, elleinhibe les enzymes qui digèrent le cartilage.  

Ces propriétés exceptionnelles de l'harpagophytum en font l'outil incontournable de toute personne souffrant de problèmes d'arthrose.  

Aussi efficace que le Vioxx, mais sans les effets indésirables

Il n'y a vraiment aucune raison de priver vos articulations douloureuses d'harpagophytum, une plante qui semble avoir été créée rien que pour elles.  

Certains lecteurs se souviendront que l'industrie pharmaceutique avait inventé, au début des années 2000, des antidouleurs de nouvelle génération, les Coxib (Vioxx). Ils furent précipitamment retirés du marché quand on s'est aperçu qu'ils provoquaient des maladies cardiaques. Malgré tout, le Vioxx était vraiment efficace contre les douleurs.  

Eh bien, les études ont montré que l'harpagophytum est au moins aussi efficace que les Coxib, mais avec bien moins d'effets indésirables [5] !  

Une étude validée en 2007 [6] a montré que, sur 259 patients, une dose de 480 mg d'harpagophytum permettait de réduire de manière significative (24 %) les effets de l'arthrose. 

Les briques de cartilage que les chondrocytes ne fabriquent plus 

Une fois que vous avez stoppé l'incendie et éteint l'inflammation, vous avez gagné une bataille, mais vous n'avez pas (encore) gagné la guerre contre l'arthrose.  

Tout le travail reste à faire : reconstruire votre cartilage.  

Ceci est impossible si vous n'apportez pas à vos articulations les « briques » que vos chondrocytes fous ne sont plus capables de fournir.  

Et vous avez encore une chance inouïe sur ce point.  

Vous trouvez aujourd'hui des substances naturelles dont il est prouvé scientifiquement que, quand vous les avalez, elles se retrouvent dans le liquide synovial de vos articulations, « toutes prêtes » à pénétrer dans votre cartilage et servir à le reconstruire, et ainsi suppléer (remplacer) le travail des chondrocytes.  

Ces substances naturelles sont au nombre de trois. Ce sont vos trois « armes » contre l'arthrose.  

Arme n° 1 contre l'arthrose : la substance naturelle qui reconstruit le cartilage endommagé

Votre arme n° 1 contre les dégâts articulaires provoqués par l'arthrose s'appelle le sulfate de glucosamine.  

Il se trouve naturellement dans la carapace de certains crustacés pêchés sur les plateaux océaniques.  

La découverte du sulfate de glucosamine a été un choc pour la communauté scientifique mondiale. Il contribue à reconstruire le cartilage endommagé et à rendre ses qualités lubrifiantes au liquide synovial, une tâche que l'on croyait impossible jusque-là.  

Mais l'une après l'autre, les études ont confirmé que le sulfate de glucosamine atténue les symptômes de l'arthrose. Ses effets se font sentir après deux à six semaines de traitement. À long terme également, il diminue la progression de l’arthrose.  

C'est un avantage décisif par rapport aux médicaments AINS, dont on a vu qu'ils accélèrent la progression de l'arthrose. La biodisponibilité du sulfate de glucosamine dans l’intestin est de 90 %, ce qui signifie qu'il est très bien assimilé par l'organisme.  

Le spécialiste de l'arthrose, le Dr Veroli, recommande dans ses livres 1 500 mg par jour de sulfate de glucosamine. Selon lui, l'effet peut se faire sentir après seulement deux semaines.  

À cette dose, selon certaines études, la glucosamine peut être plus efficace que le paracétamol pour soulager les symptômes de l’arthrose, et toujours sans les effets indésirables.  

Mais il est recommandé aux personnes souffrant des articulations de prendre de la glucosamine sur le long terme.  

Deux études cliniques menées sur des personnes souffrant d’arthrose du genou ont montré que la prise quotidienne de 1 500 mg de sulfate de glucosamine pendant trois ans permet de bloquer la progression de la maladie [7] [8].  

Il n'est donc pas étonnant que la Ligue européenne contre les rhumatismes EULAR (The European League Against Rheumatism) recommande l’utilisation du sulfate de glucosamine dans les compléments alimentaires [9].  

Arme n° 2 : reconstituer la matrice du cartilage et l'hydratation qui assure souplesse et flexibilité

Votre deuxième arme naturelle contre l'arthrose est le sulfate de chondroïtine.  

Le sulfate de chondroïtine est un composant de la matrice du cartilage et il contribue à son hydratation, ce qui est une fonction essentielle si vous voulez que votre cartilage soit souple et élastique et qu'il permette à vos articulations de fonctionner sans douleurs.  

Le sulfate de chondroïtine aurait un effet supplémentaire par rapport à la glucosamine : sa présence réduirait l'activité d'une enzyme qui détruit le cartilage, l'enzyme hyaluronidase.  

Mais les recherches récentes indiquent surtout que glucosamine et sulfate de chondroïtine sont complémentaires.  

Selon Jacqueline Lagacé, spécialiste québecoise d'immunologie et ancienne directrice d'un laboratoire de recherche à la faculté de médecine de l'université de Montréal :  

« On estime que la prise de ces deux produits améliore l’état des arthrosiques dans environ 80 % des cas. » 

Selon le site de référence passeportsante.net :  

« L'association glucosamine-chondroïtine est pertinente puisque les mécanismes d'action de ces deux molécules sont différents et complémentaires. » 

Selon une toute récente étude clinique internationale, l'étude « The Moves » [11], réalisée en 2014, les effets conjugués de la chondroïtine et de la glucosamine sont comparables à ceux obtenus avec des anti-inflammatoires – sans les effets indésirables.  

Le Dr Veroli recommande une dose de sulfate de chondroïtine de 1 200 mg par jour. Ce n'est toutefois qu'après quatre à huit semaines de traitement que l'effet se fait sentir, soit un peu plus que la glucosamine.  

Attention toutefois : la glucosamine et la chondroïtine ne conviennent pas à tous les patients.  

On estime généralement qu'elles ne sont efficaces que chez environ 80 % des personnes. Donc, une personne sur cinq n'obtiendra pas le soulagement espéré.  

Réduire la douleur de 82 %

Mais je vous ai réservé le meilleur pour la fin : votre « arme n° 3 » est un produit naturel qui, dans une étude en double aveugle (l'étalon or de la recherche scientifique), a montré une réduction de 82 % de la douleur chez les patients arthrosiques après six semaines.  

Il s'agit du méthyl-sulfonyl-méthane (MSM).  

Le MSM est un produit qui renforce votre production naturelle de sulfate de chondroïtine, de sulfate de glucosamine et d’acide hyaluronique, les substances qui donnent leur élasticité aux articulations.  

Selon le site lanutrition.fr, qui fait autorité en matière de substances naturelles pour soigner :  

« Grâce au soufre qu’il renferme, le MSM contribuerait à maintenir en bon état les tissus conjonctifs (tendons, derme profond, collagène, cartilage, etc.). Le soufre est crucial à l’action du glutathion, un neutralisateur de radicaux libres très puissant, nécessaire pour la formation et la restauration de la matrice cellulaire du cartilage. » 

Une étude publiée en 2011 démontre l’effet du MSM dans le cas de patients souffrant d’arthrose [12].  

Attention, le taux de MSM dans l'organisme baisse lui aussi fortement avec l'âge. Il est donc conseillé aux personnes âgées souffrant d'arthrose d'en prendre sous forme de complémentation nutritionnelle, d’autant qu'une étude clinique a montré que, en association à la glucosamine (dont nous avons parlé plus haut), les résultats semblent meilleurs que lorsque chaque produit est pris séparément.  

Des produits non toxiques qui exercent d'autres bienfaits

Comme le sulfate de glucosamine et le sulfate de chondroïtine, le MSM n'est pas toxique et ne présente pas d'incompatibilité avec les médicaments. Il doit toutefois être pris quotidiennement sur une période prolongée pour exercer tous ses bienfaits. Les effets se font ressentir dès trois semaines environ.  

Il produit en outre d'autres bienfaits au niveau de l'organisme : il diminue le niveau d'allergie en bloquant les récepteurs dans les muqueuses de façon à ce que les allergènes ne puissent plus s’y fixer. Il agit positivement sur la digestion, réduisant les problèmes de diarrhée, de constipation et d’hyperacidification.  

Le MSM agit lui aussi en synergie avec le sulfate de glucosamine : lors d'un essai clinique randomisé en double aveugle, 118 patients souffrant d’arthrose ont pris soit de la glucosamine, soit du MSM, soit une combinaison de glucosamine et de MSM, soit un placebo. Après douze semaines de traitement, les participants auxquels on avait administré les deux produits en même temps ont éprouvé la plus grande diminution de l’indice de douleur [13].  

Comment se soigner sans se ruiner

Fort bien, me direz-vous, mais quel budget faut-il pour se procurer tous ces produits hyperspécialisés, qui doivent forcément être très coûteux ??  

Il est vrai qu'on ne trouve malheureusement pas de sulfate de glucosamine, de sulfate de chondroïtine, ni de MSM dans les rayons des supermarchés. Ce sont des substances qui restent aujourd'hui confidentielles (en Europe) et dont la fabrication, le transport et le stockage nécessitent d'importantes précautions pour ne pas les dénaturer.  

Des petits malins s'amusent à en vendre sur Internet, parfois à des prix bradés. Mais quelles garanties offrent-ils vraiment sur la qualité, l'authenticité et le caractère non frelaté des produits que vous recevrez dans votre boîte aux lettres ? Aurez-vous le courage (l'audace !) de les avaler les yeux fermés ?  

Il faut de plus se souvenir que le sulfate de glucosamine est fabriqué à partir de crustacés. Les personnes allergiques aux crustacés ne doivent donc jamais prendre de glucosamine, une mise en garde qui n'est évidemment pas toujours clairement affichée.  

Concernant le sulfate de chondroïtine, c'est encore pire : 

Les différences de qualité entre les compléments alimentaires sont énormes. La chondroïtine pure de bonne qualité exige un procédé de production très coûteux et complexe. Alors, pour réaliser des marges substantielles, iI arrive que les fabricants ajoutent du cartilage moulu dans leur produit et le commercialisent sous le nom de « chondroïtine ». En 2007, de nombreux fabricants néerlandais ont été montrés du doigt lors d’un test en laboratoire : cinq compléments sur sept ne contenaient aucune chondroïtine mais étaient composés de cartilage moulu.  

Quant au MSM, les qualités sont là aussi très variables et je recommande un produit obtenu par distillation et non par cristallisation. La cristallisation implique l'utilisation de solvants impurs, laissant potentiellement des sous-produits toxiques (ex. : métaux lourds, ou hydrocarbures chlorés). Le MSM pur doit également être très sec avec une teneur en eau inférieure à 0,1 %. (titrage méthode Karl Fischer). Se méfier des fabricants qui affirment que leur MSM est « pur à 99,9 % », mais qui ne se réfèrent pas à des tests de pureté volatile. Ces derniers tests se font par chromatographie en phase gazeuse à haute résolution, une méthode quantitative très spécifique qui détermine la pureté volatile du MSM.  

Concernant l'harpagophytum, veillez à choisir un produit à teneur garantie en iridoïdes totaux, la substance active contre l'inflammation. Sa concentration devrait être d’au moins 20 mg pour profiter des bienfaits de manière optimale.  

Il est donc particulièrement risqué d’acheter ces produits à l'aveuglette. Je vous recommande de consacrer beaucoup de soin au choix de vos produits en boutique bio, et même de privilégier l'achat en pharmacie si vous avez une bonne pharmacie près de chez vous, ouverte aux produits naturels et dirigée par une personne vraiment compétente dans ce domaine.  

Concernant l'achat sur Internet, je recommande le produit Formule Articulations de Cell'Innov qui contient à la fois tous les composants les plus efficaces (harpagophytum, sulfate de glucosamine, sulfate de chondroïtine, MSM), sous des formes respectant les critères ci-dessus, et dans les doses exactes correspondant à leur meilleure efficacité.  

Ce produit a manifestement été élaboré sur la base de la plus récente littérature médicale. 

En prenant chaque jour six comprimés du produit Formule Articulations de Cell'Innov, vous avez exactement 1 500 mg de sulfate de glucosamine, 1 200 mg de sulfate de chondroïtine, 500 mg de méthyl-sulfonyl-méthane (MSM) et 63 mg d'extrait d'harpagophytum titré à 40 % d’iridoïdes totaux (25,2 mg). Cela correspond aux préconisations faites ci-dessus.  


Mise en garde importante 

Attention, l'efficacité de ces substances anti-arthrose n'est pas garantie à 100 %. Comme dit plus haut, certaines personnes ne réagiront pas. Et bien entendu, plus votre arthrose est avancée, plus il sera long et incertain de faire disparaître les douleurs et de retrouver votre souplesse intacte.  

De plus, gardez toujours à l'esprit qu'une meilleure alimentation est le premier pilier de tout traitement. Et que la prise de compléments alimentaires anti-arthrose sera plus efficace si vous la complétez par la prise de vitamine D, d'oméga-3 et d'un bon multivitamines.  

Toutefois, ces mesures font partie de l'hygiène de base quels que soient votre mode de vie et vos éventuels problèmes de santé, donc j'espère que, à ce stade, la majorité de mes lecteurs les respectent déjà et que je n'ai pas besoin de répéter ces préconisations un peu « bateau ».  

Enfin, merci de penser à moi si vous décidez de suivre ce conseil aujourd'hui. Dans six mois environ, écrivez-moi pour me dire quels sont les effets de vos produits : au niveau de la douleur, de la souplesse, des raideurs matinales et aux changements de météo.  

Ce n'est pas obligatoire évidemment. Mais je vous en serais très reconnaissant car cela m'intéresse au plus haut point d'avoir ce retour d'expérience collective, et bien sûr de savoir si j'ai pu vous aider comme je l'espère.  

Vous pouvez vous procurer le produit Formule Articulations de Cell'Innov en cliquant ici

À votre santé !  

Jean-Marc Dupuis 




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