marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Reine De France : Marie Antoinette Lun 8 Déc - 15:48 | |
| Marie Antoinette d'Autriche Photo de 1783. Signature de Marie Antoinette.
Photo de 1774
La monarchie constitutionnelle
Le 10 octobre, Louis XVI prend le titre de « Roi des Français ». Avec Marie-Antoinette, ils se seraient résolus à demander de l’aide aux souverains étrangers, le roi d’Espagne Charles IV et Joseph II, frère de la reine. Mais le roi d’Espagne répond évasivement et le 20 février 1790, Joseph II meurt. Des doutes et des controverses entre historiens subsistent sur ce possible appel à l’étranger. La Fayette suggère froidement à la reine le divorce. D’autres parlent à mots à peine couverts d’un procès en adultère, et de prendre la reine en flagrant délit avec le comte de Fersen.
Breteuil propose alors, fin 1790, un plan d’évasion. L’idée est de quitter les Tuileries et de gagner la place-forte de Montmédy, proche de la frontière. La reine est de plus en plus seule, surtout depuis qu’en octobre 1790, Mercy-Argenteau a quitté la France pour sa nouvelle ambassade aux Pays-Bas et que Léopold II, le nouvel empereur, un autre de ses frères, élude ses demandes d’aide, car, monarque philosophe, il pousse au contraire sa sœur à jouer le jeu de la nouvelle Constitution. Le 7 mars, une lettre de Mercy-Argenteau à la reine est interceptée et portée devant la Commune. C’est le scandale, une preuve, pense-t-on, du « comité autrichien », des tractations de la reine pour vendre la patrie à l’Autriche.
Le 20 juin débute la maladroite tentative d’évasion, stoppée le lendemain par l’arrestation à Varennes-en-Argonne. Très vite, Paris s’aperçoit de la fuite, laquelle avait été conseillée par Axel de Fersen. Toutefois, La Fayette réussit à faire croire que le roi a été enlevé par des contre-révolutionnaires. L’explication varie selon les historiens : pour certains il cherchait à protéger les fugitifs, pour d’autres il cherchait simplement un motif juridique valable pour les arrêter. La famille royale, hors de Paris, ne se cache plus guère. Leur berline a plus de trois heures de retard et quand elle arrive au premier rendez-vous, au relais de Pont-de-Somme-Vesle, les troupes promises sont reparties, pensant que le roi a changé d’avis. Peu avant midi, la berline est arrêtée à Varennes-en-Argonne. Le maître de poste du relais précédent, à Sainte-Menehould, a reconnu le roi. Il y a un moment d’hésitation, personne ne sachant que faire et, pendant ce temps, la foule accourt à Varennes. Finalement, la famille royale, sous les menaces et dans un climat de violence sourde, est ramenée à Paris.
Marie-Antoinette vers 1791 ; pastel de Kucharski.
La Révolution
1789
Le 5 mai 1789 s’ouvrent les États généraux. Lors de la messe d’ouverture, Mgr de La Fare, qui est à la chaire, attaque Marie-Antoinette à mots à peine couverts, dénonçant le luxe effréné de la cour et ceux qui, blasés par ce luxe, cherchent le plaisir dans « une imitation puérile de la nature » (rapporté par Adrien Duquesnoy, Journal sur l’Assemblée constituante), allusion évidente au Petit Trianon.
Le 9 juin, le petit dauphin meurt. Pour éviter la dépense, on sacrifie le cérémonial de Saint-Denis. L’actualité politique ne permet pas à la famille royale de faire son deuil convenablement. Bouleversée par cet événement, et désorientée par le tour que prennent les États généraux, Marie-Antoinette se laisse convaincre par l’idée d’une contre-révolution. En juillet, Necker démissionne. Le peuple interprète cette démission comme un renvoi de la part du roi. La reine brûle ses papiers et rassemble ses diamants, elle veut convaincre le roi de quitter Versailles pour une place-forte sûre, loin de Paris. Il faut dire que, depuis le 14 juillet, un livre de proscription circule dans Paris. Les favoris de la reine y sont en bonne place, et la tête de la reine elle-même est mise à prix. On l’accuse de vouloir faire sauter l’Assemblée avec une mine, et de vouloir faire donner la troupe sur Paris, ce qui est évidemment faux. Il est néanmoins vrai que la Reine prônera l’autorité et restera toujours ancrée dans la conviction de la légitimité du pouvoir royal, dont la diminution la révolte.
Le 1er octobre, un nouveau scandale éclate : lors d’un banquet donné par les gardes du corps de la Maison militaire, au régiment de Flandre qui vient d’arriver à Paris, la reine est acclamée, des cocardes blanches sont arborées, et selon la presse révolutionnaire des cocardes tricolores auraient été foulées. Paris est outré par ces manifestations contre-révolutionnaires, et par la tenue d’un banquet alors que le pain manque. Le 5 octobre, une manifestation de femmes marche sur Versailles, réclamant du pain, disant aller chercher « le boulanger » (le roi), « la boulangère » (la reine) et le « petit mitron » (le dauphin). De nombreux hommes armés se sont glissés dans le cortège. C’est alors qu’on[réf. nécessaire] attribue à Marie-Antoinette une boutade cynique : « S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! ». On lui a attribué cette phrase en 1789 alors qu’elle figure dans le Livre VI des Confessions de Jean-Jacques Rousseau publiées en 1782 .
Le roi, revenu de la chasse, oscille entre plusieurs options, notamment le départ de Versailles vers un autre château sécurisé, le blocage des insurgés avant leur arrivée à Versailles qu’il refuse pour ne pas risquer de faire couler du sang ou encore la simple attente. Après une certaine confusion, la famille royale reste à Versailles et le roi reçoit une délégation de femmes. En soirée La Fayette arrive avec la garde nationale et répond de la sécurité du roi. La famille royale part se coucher. Au petit matin, des émeutiers armés de piques et de couteaux pénètrent dans le château, tuent deux gardes du corps et menacent la famille royale. La reine notamment échappe de peu aux assaillants qui envahissent sa chambre et doit plus tard se montrer seule au balcon de la cour de marbre devant une foule armée. Personne finalement ne lui tire dessus mais la famille royale est alors contrainte de se rendre à Paris, escortée par les troupes du marquis de La Fayette et les émeutiers. Sur le trajet, on menace la reine, lui montrant une corde et lui promettant un réverbère de la capitale pour la pendre.
Marie-Antoinette, en 1788.
L’affaire du Collier
En juillet 1785, éclate l’affaire du Collier : le joaillier Bohmer réclame à la reine 1,5 million de livres pour l’achat d’un collier de diamants dont le cardinal de Rohan a mené les tractations, au nom de la reine. La reine ignore tout de cette histoire et, quand le scandale éclate, le roi exige que le nom de sa femme soit lavé de l’affront. Le cardinal est arrêté. Le roi confie l’affaire au Parlement, l’affaire est jugée par Étienne François d'Aligre, qui conclut à la culpabilité du couple d’aventuriers à l’origine de l’affaire, les prétendus « comte et comtesse de la Motte » et disculpe le cardinal de Rohan et le comte de Cagliostro, abusés mais innocents.
Le cardinal de Rohan, aussi innocent que la Reine dans cette affaire, s’est laissé manipuler par « Madame de La Motte », mais ceci ne serait pas arrivé si Marie-Antoinette avait accordé au Cardinal la considération qu’il réclamait depuis le début. En effet, le Cardinal, extrêmement frivole et mauvaise langue, est ignoré par la Reine depuis toujours, à son grand désarroi. Lorsque « Madame de la Motte », qui se dit amie et cousine de Marie-Antoinette, lui confie les tractations avec le bijoutier, le Cardinal demande des preuves et on va jusqu’à lui présenter une fausse Marie-Antoinette (en réalité une prostituée qui ressemblait à s’y méprendre à la reine) un soir dans le parc de Versailles et inventer une fausse correspondance ; le naïf mais néanmoins ambitieux Cardinal accepte donc sa mission avec grand plaisir puisqu’il a la soi-disant confiance de la reine.
La reine, bien qu’innocente, sort de l’affaire du collier grandement déconsidérée auprès du peuple. Toute une littérature s’empare des aventures de la reine et du roi : Les Amours de Charlot et Toinette, caricatures du couple royal, sont, avant 1789, un succès de librairie.
Marie-Antoinette se rend enfin compte de son impopularité et tente de réduire ses dépenses, notamment en réformant sa maison, ce qui déclenche plutôt de nouveaux éclats quand ses favoris se voient privés de leurs charges. Rien n’y fait, les critiques continuent, la reine gagne le surnom de « Madame Déficit » et on l’accuse de tous les maux, notamment d’être à l’origine de la politique anti-parlementaire de Louis XVI.
Photo datant de 1778
Le 19 décembre 1778, Marie-Antoinette accouche de son premier enfant, Marie-Thérèse, dite « Madame Royale ». Le 22 octobre 1781, c’est le tour d’un dauphin, Louis Joseph Xavier François. Mais cela ne sert pas forcément Marie-Antoinette, car les libelles ont vite fait d’accuser l’enfant de n’être pas de Louis XVI. Le 27 mars 1785, elle accouche d’un second garçon, Louis-Charles, titré duc de Normandie. En 1786 naîtra la petite Sophie-Béatrice, qui mourra en 1787 à 11 mois.
Anecdote : Ce tableau fut réalisé à la naissance de Sophie-Béatrice, avec l’enfant dans le berceau. A ça mort le tableau fut repeint par dessus pour « effacer » l’enfant mort.
Photo datant de 1783
Elle tente d’influencer la politique du roi, de faire et défaire les ministres, toujours sur les conseils intéressés de ses amis. Mais, contrairement à la rumeur, son rôle politique s’avèrera extrêmement limité. Le baron Pichler, secrétaire de Marie-Thérèse Ire, résume poliment l’opinion générale en écrivant : « Elle ne veut être ni gouvernée ni dirigée, ni même guidée par qui que ce soit. C’est le point sur lequel toutes ses réflexions paraissent jusqu’à présent s’être concentrées. Hors de là, elle ne réfléchit encore guère, et l’usage qu’elle a fait jusqu’ici de son indépendance le prouve assez, puisqu’il n’a porté que sur des objets d’amusement et de frivolité. » Une véritable coterie se monte contre elle dès son accession au trône, des pamphlets circulent, on l’accuse d’avoir des amants (le comte d’Artois son beau-frère, le comte suédois Hans Axel de Fersen) ou même des maîtresses (la duchesse de Polignac), de dilapider l’argent public en frivolités ou pour ses favoris, de faire le jeu de l’Autriche, désormais dirigée par son frère Joseph II. Le château de Versailles se dépeuple, fui par des courtisans aigris ou préférant les plaisirs de Paris.
Photo datant de 1783
Pour retrouver à Versailles ce qu’elle a connu à Vienne — une vie plus détendue en famille avec ses amis. Elle part souvent pour le Petit Trianon (offert par Louis XV à sa dernière maîtresse, Mme Du Barry puis que Louis XVI offrit à Marie-Antoinette), avec quelques privilégiés. Elle fait construire un village modèle, le Hameau, et y installe des fermiers. Dans son petit théâtre, elle joue notamment Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, pièce critique vis à vis de la société de l’Ancien Régime que le roi avait interdite, et tient souvent des rôles de servante devant un Louis XVI amusé. Par son désir de plaisirs simples et d’amitiés exclusives, Marie-Antoinette va vite se faire de plus en plus d’ennemis, même à la cour de Versailles. Source wikipédia
Photo datant de 1775
Pour retrouver à Versailles ce qu’elle a connu à Vienne — une vie plus détendue en famille avec ses amis. Elle part souvent pour le Petit Trianon (offert par Louis XV à sa dernière maîtresse, Mme Du Barry puis que Louis XVI offrit à Marie-Antoinette), avec quelques privilégiés. Elle fait construire un village modèle, le Hameau, et y installe des fermiers. Dans son petit théâtre, elle joue notamment Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, pièce critique vis à vis de la société de l’Ancien Régime que le roi avait interdite, et tient souvent des rôles de servante devant un Louis XVI amusé. Par son désir de plaisirs simples et d’amitiés exclusives, Marie-Antoinette va vite se faire de plus en plus d’ennemis, même à la cour de Versailles. Source wikipédia
Photo datant de 1775
Reine de France Louis XV meurt le 10 mai 1774 et Marie-Antoinette devient reine de France et de Navarre à 18 ans. Toujours sans héritier à offrir à la France et toujours considérée comme une étrangère, la reine devient, dès l’été 1777, la cible de premières chansons hostiles qui circulent de Paris jusqu’à Versailles. S’entourant d’une petite cour d’amis vite qualifiés de favoris (la princesse de Lamballe, le duc de Lauzun, le baron de Besenval, le duc de Coigny puis la comtesse de Polignac), elle suscite les jalousies des autres courtisans. Ses toilettes et les fêtes coûteuses qu’elle organise profitent au rayonnement de la France, notamment en matière de mode et du commerce du textile, mais sont, malgré tout, critiquées, bien qu’elles soient une « goutte d’eau » dans les dépenses générales du fonctionnement de la cour, des administrations, ou comparées au niveau de vie de certains princes de sang ou seigneurs menant grand train.
Source wikipédia
Le 17 avril 1770, Marie-Antoinette renonce officiellement à ses droits sur les couronnes dépendant de la maison d’Autriche et, le 16 mai 1770, épouse le dauphin à Versailles. Le jour même des noces, un scandale d’étiquette a lieu : les princesses de Lorraine, arguant de leur parenté avec la nouvelle dauphine, ont obtenu de danser avant les duchesses, au grand dam du reste de la noblesse, qui murmure déjà contre « l’Autrichienne ».
La jeune fille, au physique agréable quoique pas complètement développé, est assez petite et ne possède pas encore la « gorge » si appréciée en France. La jeune dauphine a néanmoins beaucoup de grâce et une légèreté presque dansante dans sa façon de se mouvoir. Archiduchesse d’Autriche, arrière-petite nièce de Louis XIV, par sa grand-mère paternelle Élisabeth Charlotte d'Orléans duchesse de Lorraine et de Bar, objet vivant du "renversement des alliances" du roi Louis XV, elle attire dès son arrivée l’inimitié d’une partie de la cour. De plus, la jeune dauphine a du mal à s’habituer à sa nouvelle vie, son esprit se plie mal à la complexité et à la rouerie de la « vieille cour », au libertinage du roi Louis XV et de sa maîtresse la comtesse du Barry. Son mari l’aime mais l’évite, partant très tôt chasser, elle peine à s’habituer au cérémonial français, au manque d’intimité et subit péniblement « l’étiquette », rigide mode d’emploi de la cour.
Elle est manipulée par les filles du roi Louis XV qui lui enseignent l’aversion pour la comtesse du Barry, ce qui agace Louis XV. Par ailleurs, Marie-Antoinette s’en fera bientôt une ennemie : pendant les premiers temps, elle refuse de lui parler mais, forcée par Louis XV, finit par adresser la parole à la comtesse. Marie-Antoinette ressortira humiliée de cet incident. En outre, Vienne tente de la manipuler par le biais de la volumineuse correspondance qu’entretient sa mère avec le comte de Mercy-Argenteau, ambassadeur d’Autriche à Paris. Ce dernier est le seul sur lequel elle peut compter, car le duc de Choiseul, celui qui avait permis le rapprochement de la France avec l’Autriche, est tombé en disgrâce moins d’un an après le mariage, victime d’une cabale montée par Mme du Barry. Cette fameuse correspondance secrète de Mercy-Argenteau est une source d’information formidable sur tous les détails de la vie de Marie-Antoinette depuis son mariage en 1770 jusqu’au décès de Marie Thérèse Ire en 1780. Selon l’auteur du livre regroupant cette correspondance : « Ces documents originaux ne se contentent pas de nous introduire dans son intimité, ils nous révèlent aussi comment Marie-Antoinette, dépourvue d’expérience et dénuée de culture politique, fut manipulée par sa famille autrichienne à laquelle elle demeura toujours attachée ».
Photo datant de 1769
Source wikipédia
Sa mère Marie-Thérèse, comme tous les souverains de l’époque, met le mariage de ses enfants au service de sa politique qui est de réconcilier les Habsbourg et les Bourbons pour faire face aux ambitions de la Prusse et de l’Angleterre. Ainsi, parmi les sœurs aînées de Marie-Antoinette, si Marie-Christine, l’enfant préférée de l’impératrice (1742-1798), épouse par amour en 1766 Albert de Saxe, créé duc de Teschen (1738-1822), et sera nommée avec lui régente des Pays Bas, Marie-Amélie (1746-1804) épouse Ferdinand Ier, duc de Parme (1751-1802) et Marie-Caroline (1752-1814) épouse en 1768 Ferdinand Ier, le roi de Naples et des Deux-Siciles (1751-1825).
Le mariage entre le dauphin, le futur Louis XVI, et Marie-Antoinette doit être l’apothéose de cette politique.
Marie-Antoinette quitte Vienne en avril 1770, à l’âge de quatorze ans. Selon l’usage, au moment de quitter le Saint Empire tous ses biens venant de son pays d’origine, même ses vêtements, lui seront retirés dans un bâtiment construit tout exprès sur une île au milieu du Rhin. Les deux entrées de ce bâtiment étaient disposées de telle manière qu’elle y entre du côté autrichien et en ressorte en France.
Photo datant de 1770
Source wikipédia
Enfance Marie-Antoinette est l’avant-dernier enfant de l’empereur François Ier de Lorraine et de l’impératrice d’Autriche Marie-Thérèse, au milieu de leurs cinq fils (Joseph l’héritier du trône, Léopold, Charles, Ferdinand et Maximilien) et de leurs huit filles (Marie-Anne, Marie-Christine, Marie-Elisabeth, Marie-Amélie, Marie-Jeanne, Jeanne-Gabrielle, Marie-Josèphe, Marie-Caroline). Elle naît le 2 novembre 1755, au palais de la Hofburg, à Vienne, au lendemain du tremblement de terre de Lisbonne dont le pays est gouverné par son parrain et sa marraine. Elle est baptisée sous les prénoms Maria Antonia Josepha Johanna. Elle est aussitôt confiée aux « ayas », les gouvernantes de la famille royale (Mme de Brandeiss, puis la sévère Mme de Lerchenfeld) et partage son enfance entre le palais de la Hofburg à Vienne et le château de Schönbrunn. Marie-Antoinette reçoit une éducation où le maintien, la danse, la musique et le paraître occupent l’essentiel de son temps et ne bénéficie d’aucune instruction politique. À 10 ans, elle a du mal à lire ainsi qu’à écrire en allemand, parle peu et difficilement le français auquel elle préfère l’allemand, et très peu l’italien – trois langues qui étaient alors parlées couramment dans la famille impériale. Elle apprend aussi quelques rudiments de latin. À cette époque, la cour d’Autriche possède une étiquette beaucoup moins stricte que celle de Versailles, les danses y sont moins complexes, le luxe y est moindre et la foule moins nombreuse. La jeune Maria Antonia Josepha est très proche de sa plus jeune sœur aînée, Marie-Caroline, qui deviendra reine de Naples en épousant Ferdinand Ier des Deux-Siciles. La légende veut aussi que la jeune Marie-Antoinette ait rencontré l’enfant prodige Mozart à cette cour, et qu’il l’ait demandée en mariage.
Photo datant de 1763
Source wikipédia
Scène familiale peinte à la gouache par la sœur aînée de Marie-Antoinette, Marie Christine, représentant la famille impériale un matin de la Saint-Nicolas. De gauche à droite, Marie-Christine, Ferdinand, Marie-Antoinette, Maximilien, l’impératrice Marie-Thérèse et l’empereur François.
Source wikipédia Maria Antonia Josépha Johanna Von Habsbourg-Lothringen, plus connue sous le nom de Marie-Antoinette (Vienne, 2 novembre 1755 – morte guillotinée à Paris, le 16 octobre 1793), était archiduchesse d’Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême, dauphine de France, reine de France et de Navarre (1774–1793), épouse de Louis XVI de Bourbon, roi de France. Elle était la sœur de Joseph II d’Autriche et de Léopold II d’Autriche.
Source Wikipédia Ninnenne
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