Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
Sujet: BEAUX TEXTES divers (à découvrir!!) + vidéos Sam 14 Mar - 17:11
"L'automne de l'existence" Louis Evely
"Plus je te veux, plus je te perds...Robert Henckes
Il était une fois une jeune [size=16]femme.[/size]
Elle se trouvait près de sa mère la veille de son mariage et regardait le soleil qui, au-delà de la plage, se couchait dans l’immensité de la mer.
Elle s’adressa à sa mère et l’interrogea : « Maman, papa t’aime beaucoup et t’est toujours resté fidèle.
Que dois-je faire pour que mon mari continue à m’aimer de plus en plus ? »
La mère se tut et réfléchit un instant, puis elle s’agenouilla et remplit de sable chacune de ses mains. Elle s’avança ainsi vers sa fille.
Sans dire un seul mot, elle serra les doigts d’une main de plus en plus forte sur le sable qu’elle contenait. Le sable s’en échappa. Plus elle serrait son poing, plus le sable s’en écoulait, et quand elle ouvrit finalement sa main, seuls quelques grains de sable mouillés collaient encore à sa paume. Mais la mère avait gardé son autre main ouverte comme une petite écuelle. Les grains de sable y restaient bien blottis et scintillaient toujours plus fort sous les rayons du soleil couchant.
« Voici ma réponse », dit la mère doucement.
Robert Henckes
« Aimez-vous l’un l’autre mais ne faites pas de l’amour un carcan.
Qu’il soit plutôt mer mouvante entre les rives de vos âmes. »
Khalil Gibran
Lettre de Yves MONTAND à son fils VALENTIN
Cette [size=16]musique que j’aime n’est pas la mienne Et le monde qui vient c’est le nôtre mais c’est le tien Une journée nous sépare : Tu es le tout petit matin Valentin Je suis la tombée du jour mon amour Je t’écris avec des morceaux de craie Avec des morceaux de cris, Tu pourras tout effacer avec la manche de ton tablier Parce que… Pendant longtemps on sera enfants ensemble, Si tu tombes d’un arbre, je compterai tes larmes Mais si tu vas au coin ce sera au coin de moi Mais après…ne sois jamais petit mon petit. Tu en verras des amis qui changent d’amis Des pays qui changent d’hommes Et des femmes qui changent tout simplement… Et il ne suffit pas d’être déchiré pour être déchirant. Mais souvent, c’est ta faiblesse qui sera ta force Comme le peintre qui repousse une armée avec la pointe de son crayon Comme celui qui essaie de barrer la rue avec des mots Et que les imbéciles se rassurent : pour achever une idée, Il reste toujours une balle dans le canon… C’est comme ça depuis que la terre est en l’air mon petit-Attention. Et attention à ceux qui te disent Attention… Pour le reste, mon petit fruit, mon petit animal, Tu auras peur comme j’ai peur Tu auras mal où j’ai eu mal. Pourtant comme le disait cet Américain si triste et si drôle, On devrait comprendre que les choses sont sans espoir, Et malgré tout, être décidé à les changer… Une journée nous sépare, au départ… Tu es le tout petit matin Valentin Je suis la tombée du jour, mon amour.[/size]
Yves Montand
Le jeune homme et les étoiles de mer
"Alors qu'il marchait à l'aube sur la plage, le vieux vit
devant lui un jeune [size=18]homme qui ramassait des étoiles de[/size]
mer et les jetait à l'eau.
Il finit par le rejoindre et lui demanda pourquoi il agissait
ainsi.
Le jeune [size=18]homme lui répondit que les étoiles de mer[/size]
mourraient s'il les laissait là jusqu'au lever du soleil.
« Mais la plage s'étend sur des kilomètres et il y a des
millions d'étoiles de mer, répliqua-t-il. Quelle différence
cela va-t-il faire ? »
Le jeune [size=18]homme regarda l'étoile de mer qu'il tenait dans sa[/size]
L'écrivain Max Ehrmann (1872-1945), un avocat, en est l'auteur et il l'a écrit en 1927 et fut publié en 1948 dans un recueil "The Poems of Max Erhmann" en page 165.
La légende vient du fait qu'en 1959 ou 1960, le révérend Frederick Kates, recteur de l'église Saint-Paul à Baltimore, a utilisé le poème dans une collection de polycopiés pour ses prêches.
Ensuite, quelqu'un a reproduit ces polycopiés en enlevant les crédits des textes et a décrit par erreur ce poème comme datant de 1692, interprétant mal l'entête du papier (1692 étant la date de la fondation de l'église Saint-Paul).
Sources Urlen.com
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"Demain" Auteur Michel P.
Demain, aujourd'hui sera déjà hier, alors qu'hier, il était encore demain.
Demain, nous parlerons au passé des choses qui, hier, nous faisaient craindre aujourd'hui.
Demain, nos corps ne seront plus que ruines, vestiges décharnés de nos splendeurs passées.
Demain, regrets et souvenirs deviendront nos seuls phares dans les ténèbres du temps.
Demain, même le [size=16]monde, avec nous, cessera d'exister.[/size]
Demain, que le temps transforme en aujourd'hui, aujourd'hui en hier, inexorablement.
Demain, tel qu'on le voit, quand on ne voit que soi, quand on ne voit pas très loin.
Demain, tel qu'on le voit, quand aucune lumière n'éclaire notre chemin.
Demain, tel qu'on le voit, quand on n'a même pas de chemin.
Mais demain, demain,...
Demain, aujourd'hui sera enfin hier, alors qu'hier, il n'était encore que demain.
Demain, nous parlerons au passé des choses qui, hier, nous faisaient espérer aujourd'hui.
Demain, nos esprits atteindront la sagesse, enrichis des leçons de nos erreurs passées.
Demain, espoir et progrès seront les phares qui guideront les pas des bâtisseurs de lendemains meilleurs.
Demain, le [size=16]monde deviendra un temple universel, dont les colonnes seront dressées à la gloire de l'humanité.[/size]
Demain, se transmutant en aujourd'hui, nous offre d'autres lendemains pour nous permettre de le bâtir.
Demain, tel qu'on le voit, quand l'univers s'ouvre à nos yeux, quand on sait regarder plus loin.
Demain, tel qu'on le voit avec le cœur, quand la lueur d'une seule étoile parvient à percer les ténèbres.
Demain, tel qu'il devient, quand force, beauté et sagesse illuminent comme des flambeaux le chemin de notre vie.
Michel P.
Aujourd'hui, se souvenir de hier et garder l'espoir d'un demain...pour demain...l'espoir d'un lendemain...
"La clé du bonheur" Auteur inconnu
Si tu veux le bonheur, ne ferme pas ta porte
Regarde-le qui vient et laisse-le entrer
Il se cache partout à toi de faire en sorte
Qu'il ait un petit coin où pouvoir le garder.
Il est dans ces sapins grimpant à la colline
Dans ces hautes fûtaies où galopent les vents
Dans ce ciel comme un lac qu'un soleil illumine
De ses larmes dorées du levant au couchant.
Il est dans ces [size=16]oiseaux qui serpentent l'azur[/size]
Dévorant cet espace ouvert et infini
Narguant les lourds nuages de leurs frèles allures
Ivres de liberté, d'insouciance et de vie.
Il est dans ces sourires aux visages des filles
Tenant leurs amoureux tendrement par la main
Dans ces baisers sucrés et dans leurs yeux qui brillent
Quand un rayon d'espoir accroche leur destin.
Il est dans ces matins qui te voient revenir
Pour vivre un nouveau jour après ta nuit d'absence
Que les étoiles d'or ont pris soin d'adoucir
En te tissant un voile de rève et de silence.
Le bonheur est en toi et tu en as la clé
Le laisse pas s'enfuir il est aussi fragile
Apprends à le saisir, apprends à le trouver
Et tout le reste après te paraîtra futile.
Auteur Inconnu de moi
J'aime beaucoup ce poème car il est ma vision du bonheur...quelque chose que l'on a dans plein de petits moments simples d'échanges et de partages, d'amour ou d'amitié, d'affection ou de [size=16]tendresse...et tous ces moments de solitude juste avec le chant du vent dans les sapins ou dans les près avec des chiens et des chats pour compagnons...[/size]
"Le bonheur n'est pas quelque chose que l'on poursuit, mais quelque chose que l'on a."
Alain (1941)
"Pour rester jeune" Général Mac Arthur
La jeunesse n'est pas une période de la vie,
Elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
Une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
Une victoire du courage sur la timidité,
Du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années :
On devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
Sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
Et devenir poussière avant la [size=16]mort.[/size]
Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande
Comme l'enfant insatiable : Et après ? Il défie les événements
Et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages
De la [size=16]nature, de l'homme et de l'infini.[/size]
Si un jour, votre coeur allait être mordu par le pessimisme
Et rongé par le cynisme, puisse [size=16]Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.[/size]
Général Mac Arthur
"Les oiseaux de malheur et les oiseaux de bonheur
Les hommes sont, les uns par rapport aux autres, comparables à des murs situés face à face. Chaque mur est percé d'une multitude de petits trous où nichent des oiseaux gris et des oiseaux multicolores. Les oiseaux gris, ce sont les mauvaises [size=16]pensées et les paroles négatives. Les oiseaux multicolores, ce sont les bonnes pensées et les paroles positives.[/size]
Les oiseaux multicolores, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans des trous d'oiseaux multicolores. Il en va de même pour les oiseaux gris qui ne peuvent nicher que dans des trous d'oiseaux gris.
Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis l'un de l'autre. Appelons-les A et B.
Un jour, A, persuadé que B lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée. Ce faisant, il lâche un oiseau gris et, du même coup, libère un trou correspondant. Son oiseau gris s'envole vers B et cherche, pour y nicher, un trou vide adapté à sa forme. Si, de son côté, B n'a pas envoyé d'oiseau gris vers A, c'est-à-dire s'il n'a émis aucune pensée négative, aucun de ses trous gris ne sera vide. Ne trouvant pas où se loger, l'oiseau gris de A sera obligé de revenir vers son trou d'origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger et détruire A lui-même.
Mais, imaginons que B a, lui aussi, émis une mauvaise pensée. Ce faisant, il a libéré un trou où l'oiseau gris de A pourra entrer afin d'y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction. Pendant ce temps, l'oiseau gris de B volera vers A et viendra loger dans le trou libéré par l'oiseau gris de ce dernier. Ainsi les deux oiseaux gris auront atteint leur but et travailleront à détruire l'homme auquel ils étaient destinés.
Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à leur nid d'origine, car il est dit : "Toute chose retourne à sa source." Le mal dont ils étaient chargés n'étant pas épuisé, ce mal se retournera contre leurs auteurs et achèvera de les détruire. L'auteur d'une mauvaise pensée, d'un mauvais souhait ou d'une malédiction, est donc atteint à la fois par l'oiseau gris de son ennemi et par son propre oiseau gris, lorsque celui-ci revient vers lui.
La même chose se produit avec les oiseaux multicolores : si nous n'émettons que des bonnes [size=16]pensées envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaisespensées, ses oiseaux gris ne trouveront pas de place où loger chez nous, et retourneront à leur expéditeur. Quant aux oiseaux multicolores porteurs des bonnes pensées que nous lui aurons envoyées, s'ils ne trouvent aucune place chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l'énergie bénéfique dont ils étaient porteurs.[/size]
Ainsi, si nous n'émettons que de bonnes [size=16]pensées, aucun mal, aucune malédiction ne pourront jamais nous atteindre dans notre être. C'est pourquoi il faut toujours bénir, et ses amis, et ses ennemis. Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour accomplir sa mission d'apaisement, mais encore elle revient vers nous, un jour ou l'autre, avec tout le bien dont elle était chargée.[/size]
Adapté d'une histoire de Tierno Bokar Salif Tall, citée par Amadou Hampâté Bâ dans "Tierno Bokar, le sage de Bandiagara", Ed. Seuil, 1980
"Comment être heureux" Robert Louis Stevenson
1. Décide d’être [size=16]heureux. Apprends à trouver du plaisir dans les choses simples.[/size]
2. Tire le meilleur parti possible de tes situations. Nul ne possède tout et tout le monde a une certaine tristesse mêlée aux plaisirs de la vie. Le secret consiste à rire plus qu’on ne pleure.
3. Sois indulgent avec toi-même. Ne te prends pas trop au sérieux. Et ne crois pas que tu dois être protégé des malheurs qui frappent les autres.
4. Ne te soucie pas des critiques. Tu ne peux plaire à tout le monde.
5. Fixe tes propres normes et tes propres buts. Sois toi-même et explore tes propres limites.
6. Fais ce que tu aimes faire, mais sans t’endetter.
7. Ne cherche pas les ennuis. Les fardeaux imaginaires sont plus lourds à porter que les vrais.
8. Débarasse-toi de tes rancoeurs. La haine, l’envie et la colère te rongeront de l’intérieur.
9. Multiplie tes intérêts. Si tu ne peux voyager, parcours le monde par tes lectures.
10. Ne te laisse pas terrasser par les regrets. Surmonte tes tristesses et tes erreurs et ne conserve que les leçons utiles qu’elles t’ont apprises.
11. Fais ce que tu peux pour les gens moins fortunés que toi.
12. Tiens-toi occupé. Quiconque est très occupé n’a pas le temps d’être malheureux.
Robert Louis Stevenson, 1850-1894
"Pour la vie" Antoine de Saint Exupéry
Photo prise sur le net.
On est ensemble, à chaque instant Et si l’on semble, si différents Il n’y a rien, qui nous retient Nous avons tous nos rêves en commun ! Pour la vie et pour que rien nous sépare, Nous écrivons notre histoire Pour la vie parce que rien ne nous appartient Nous avançons vers demain Pour la vie à la croisée des chemins Comme les cinq doigts de la main Pour la vie en ne demandant qu’à y croire Nous avançons vers la gloire Pour le meilleur et pour le pire Ce que l’on sait Ce que l’on est De vrais serments En faux semblant Ce qu’on devient N’est pas si loin Mais nous avons nos rêves en commun Pour la vie et pour que rien ne nous sépare Nous écrivons notre histoire Pour la vie parce que rien ne nous appartient Nous avançons vers demain Pour la vie à la croisée de nos chemins Comme les cinq doigts de la main Pour la vie en ne demandant qu’à y croire Nous avançons vers la gloire Pour le meilleur et pour le pire Si de quelques notes De quelques mots Nous laissions ce [size=16]monde un peu plus beau Pour la vie et pour que rien ne nous sépare Nous écrivons notre histoire Pour la vie parce que rien ne nous appartient Nous avançons vers demain Pour la vie et pour que rien ne nous sépare Nous écrivons notre histoire Pour la vie parce que rien ne nous appartient Nous avançons vers demain Pour le meilleur et pour le pire Pour le meilleur… [/size]
Antoine de Saint Exupéry.
"Les chemins de tendresse" Simone Conduché
« Prends ma main. Ne la lâche pas. J’écouterai ce que tu veux me dire. Si tu préfères te taire, j’entendrai ton silence. Si tu ris, je rirai avec toi, mais jamais de toi… Si tu es triste, j’essayerai de te consoler. Je ferai pour toi des bouquets de soleil. J’allumerai des feux de joie là où chacun ne voyait plus que des cendres. Si je n’ai qu’une rose, je te la donnerai. Si je n’ai qu’un chardon, je le garderai pour moi. Je te donnerai ce qui te plait, ce qui te rassure le plus si je le possède. Si je ne le possède pas, j’essayerai de l’acquérir.
Donne-moi la main. Nous irons où tu voudras. Je te ferai entendre la musique que j’aime. Si tu ne l’aimes pas, j’écouterai la tienne…J’essaierai de l’aimer !
Je t’apprendrai ce que je sais. C’est peu. Tu m’apprendras ce que tu sais. C’est beaucoup. Ne dis pas que tu ne sais rien : cela n’existe pas, quelqu’un qui ne sait rien…Ou alors si cela existe, tant mieux car ce serait quelqu’un comme un jardin sauvage, un jardin à naître où l’on peut rêver mille jardins…comme comme un enfant à venir, un enfant espéré : ce serait la vie devant soi, ronde, inattaquée, comme une boule de Noël. Prends ma main. Cinq doigts refermés autour des nôtres, c’est le plus beau cadeau du monde. Cela nous préserve de la peur, de l’abandon, du doute. Une main offerte, c’est un monde nouveau. Tu es toi. Je suis ce que je suis. Je ne troublerai pas ta musique intérieure. Je ne me blesserai pas de tes silences. Tu respecteras les miens. Je ne t’assassinerai pas de « pourquoi ? ». Tu ne diras pas que je fais des fausses notes si je ne pense pas comme toi… Donne-moi la main. Nous irons avec la vie, comme le sable, le temps et l’eau : entre source et delta. Différents et si proches à la fois… »