marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: LA PONCTUATION.....!!!!! Jeu 2 Avr - 14:43 | |
| LA PONCTUATION.....!!!!!,, , , , , , , La virgule ; ; ; ;Le point-virgule : : : : Les deux-points . . . . . . . . . . Le point ? ? ? ?? ? Le point d'interrogation !!!!!!!!!!!!!!!!!!! !!!Le point d'exclamation « » Les guillemets ( ) ()Les parenthèses - - ----Les tirets … ......Les points de suspension
A ces signes principaux s'ajoutent des signes tels que les [ ] crochets, * l'astérisque, les paragraphes, les alinéas…
Et si l'on pouvait lire ce qui se cache sous les points de suspension !!!!
La ponctuation est un ensemble de signes écrits qui, par convention, présentent, séparent, coupent, isolent des unités dans une phrase ou dans un texte. La ponctuation est l’"Art de distinguer par des signes reçus les phrases entre elles, les sens partiels qui constituent ces phrases, et les différents degrés de subordination qui conviennent à chacun de ces sens." (Littré). Cavanna écrivait dans Mignonne, allons voir si la rose.... édit. Belfond "Les signes de ponctuation sont les notations musicales de la phrase." Le but de la ponctuation est d'assurer ou faciliter la compréhension d'un texte. Certains signes indiquent la manière de dire le texte : l'interrogation, l'étonnement, la pause ... Lorsque l'on change la ponctuation, on modifie parfois le sens de la phrase. Les signes de ponctuation sont : Le point Le point d'interrogation Le point d'exclamation Les points de suspension Les deux points La virgule Le point-virgule Le tiret Les guillemets Les parenthèses Les crochets La barre oblique L'astérisque L'alinéa . ? ! ... : , ; - " " ( ) [ ] / *
LE POINT : Le point marque la fin d'une phrase. Il est toujours suivi par une majuscule. On l'utilise également dans des abréviations où il remplace presque toujours une voyelle qui ne comprend pas la dernière lettre du mot. (ex : adj.) Il s'emploie entre les différentes lettres d'un sigle. (ex : O.N.U.)
Note : un acronyme est un sigle qui se prête à être prononcé comme un mot ordinaire et non par épellation ; on peut ainsi écrire l'Onu. Certains sigles sont devenus des noms communs (sans majuscule) (ex : un ovni)
LE POINT D'INTERROGATION :
Le point d'interrogation termine toute phrase interrogative. Lorsque l'interrogation est indirecte, le point d'interrogation est absent. Lorsque la phrase interrogative est suivie d'une incise, le point d'interrogation se place avant celle-ci.
LE POINT D'EXCLAMATION :
Le point d'exclamation exprime un sentiment : la joie, la surprise, la tristesse, la douleur, la crainte, l'émerveillement, la colère, l'ordre mais aussi l'injure, la prière, l'acclamation, le cri. Il a valeur d'apostrophe. Il termine une phrase emphatique par exclamation ; il souligne une interjection et les phrases exclamatives.. Après le point d'exclamation, le mot qui suit s'écrit en minuscule. S'il a une valeur affective que n'ont pas les autres signes de ponctuation, son emploi est souvent facultatif et dépend avant tout de la volonté de l'auteur.
LES POINTS DE SUSPENSION :
Les points de suspension, toujours au nombre de trois (même en fin de phrase), peuvent remplacer, en fin de phrase, le point final. Ils indiquent, le plus souvent, une interruption volontaire, une volonté de ne pas livrer toute sa pensée ou laissent entendre une hésitation, voire une suspicion, un espoir, en tout cas l'embarras. On les utilise pour éviter d'écrire au long un mot grossier ou cacher un nom propre. Dans un dialogue, ils peuvent remplacer une phrase entière non prononcée. Placés entre crochets, ils signalent que le texte a été tronqué. On ne met jamais de points de suspension après l'abréviation etc., ce qui ferait double emploi.
LES DEUX POINTS :
Les deux points annoncent une explication, une énumération, une citation ou le début d'un discours direct. "Les deux-points annoncent quelque chose. Quelque chose d'important. Ils sont une flèche indicative, un index tendu vers une certaine direction, celle où l'on trouvera l'explication, la citation ou l'énumération que laisse attendre la partie de la phrase qui les précède immédiatement." (Cavanna) Mignonne, allons voir si la rose.... édit. Belfond.
LA VIRGULE :
La virgule sépare des groupes de même fonction (énumération) sauf en cas d'utilisation unique des marqueurs de coordination et, ou, ni Note : la virgule s'emploie toujours devant mais, car, or, donc. Elle ne s'emploie jamais devant et, ou, ni. Elle isole tout groupe sur lequel on veut insister et serte de parenthèse pour donner une explication. — les compléments circonstanciels détachés ; — les propositions subordonnées placées ou non en tête de phrase ; — les termes détachés, dans les constructions segmentées ; — les relatives explicatives ; — les incises . Elle sert de parenthèses afin de donner une explication.
LE POINT-VIRGULE :
Le point-virgule sépare les éléments d'une phrase où figurent déjà des virgules. Il sépare également les éléments d'une énumération, les propositions indépendantes ou juxtaposées. Il n'est jamais suivi d'une majuscule.
LES TIRETS :
Les tirets marquent le changement de locuteur dans le dialogue (discours direct) ; il se combine souvent avec l'alinéa. Alors que les tirets sont obligatoires, les guillemets sont obligatoires. Ils servent de parenthèses pour donner une explication, mettent un élément en évidence. Si le passage mis en évidence termine la phrase, le point remplace le deuxième tiret. Note : le tiret unique coupe un mot entre deux syllabes en fin de ligne.
LES GUILLEMETS :
Les guillemets s'emploient pour encadrer une citation ou du discours direct. Ils s'emploient également pour désigner un titre de livre, d'œuvre artistique, une enseigne, pour des mots étrangers ou populaires. Dans un dialogue, les guillemets ouvrants se placent avant la première réplique ; les guillemets fermants, à la fin de la dernière réplique ; le changement de locuteur est marqué par un tiret. Si dans un passage entre guillemets, on introduit une remarque du narrateur, on ferme les guillemets et on les rouvre ensuite pour terminer la citation. S'il s'agit d'une brève incise, elle se place seulement entre virgules.
LES PARENTHÈSES :
Les parenthèses peuvent être remplacées par des virgules ou des tirets. Elles sont employées pour intercaler dans la phrase quelques indications accessoires : mot, expression ou phrase entière.
LES CROCHETS :
Les crochets ont le même usage que les parenthèses ; ils sont cependant moins usités. On les utilise le plus souvent lorsque les parenthèses sont déjà employées dans la phrase. Ils indiquent, dans le texte d'un auteur, un passage supprimé, un ajout, une précision.
L'ASTÉRISQUE :
L'astérisque est un petit signe en forme d'étoile. Il indique un renvoi ou lorsqu'il est simple ou triple, masque le nom de quelqu'un qui veut ou doit rester anonyme.
L'ALINÉA :
L'alinéa marque un temps de repos plus long que le point. Il s'emploie lorsque l'on passe d'un groupe d'idées à un autre groupe d'idées. La phrase débute par un petit intervalle laissé en blanc ; elle est légèrement en retrait.
LA BARRE OBLIQUE :
La barre oblique, aussi appelée barre transversale ou barre de fraction s'emploie : 1) pour remplacer la préposition par dans l'écriture des mesures telles : 60 km/h 2) pour remplacer parfois le trait d'union : la ligne Paris/Bruxelles 3) dans l'abréviation "aux bons soins de" qui se dit c/o pour "care of".
Langue française Quelques rappels généraux sur les règles de ponctuation Le point, le point d'interrogation et le point d'exclamation Le point marque la fin d'une phrase (pause forte). La phrase interrogative est terminée par un point d'interrogation. La phrase exclamative est terminée par un point d'exclamation. Les phrases impératives peuvent également être terminées par un point d'exclamation. Les points de suspension Ils marquent une interruption, une pause dans la parole, l'emphase, ou l'interruption volontaire d'une phrase (réticence) ou d'une énumération. La virgule La virgule est une courte pause. Elle permet de : coordonner plusieurs éléments de même fonction ; détacher un mot ou un groupe de mots : —› apposition : du syntagme nominal : Martine, sa sœur, a lu le dictionnaire cinq fois. de l'adjectif : Elle attendait, impatiente, les résultats de ses examens. de la proposition subordonnée relative : Les résultats de l'examen, qui sont publiés demain, sont très attendus. —› thématisation : Le dictionnaire, elle le connaît par cœur. —› emphase syntaxique : Ce livre, qu'est-ce qu'il est long ! —› proposition incise : « Je lis ce dictionnaire », dit-elle, d'un air agacé. etc. Le point-virgule Le point-virgule marque une pause de moyenne durée. Dans la phrase, il peut jouer le même rôle qu'une virgule, notamment « pour séparer des parties d'une certaine étendue, [...] lorsqu'une de ces parties au moins est déjà subdivisée par une virgule. »a Le point-virgule peut également unir « des phrases grammaticalement complètes, mais logiquement associées »a. Les deux points Les deux points s'emploient pour : introduire un discours rapporté (citation) ; introduire une énumération ; ou encore introduire une explication. Les guillemets, les tirets et les parenthèses Ils servent à ponctuer le discours rapporté (citation). Il existe des guillemets français (« ») et des guillemets anglais. Le tiret (—) ne doit pas être confondu avec le trait d'union (–). Dans un dialogue, il signale un changement d'interlocuteur. Les parenthèses renferment généralement un commentaire, une précision ou une rectification. La question des espacesb Il y a une espace entre les mots d'une phrase et entre les phrases. Il y a zéro espace avant et après une apostrophe. Il y a zéro espace avant la virgule, mais il y en a une après. Il y a une espace avant et après les deux points, de même que pour les guillemets (sauf guillemets anglais où il n'y a qu'une espace avant pour le guillemet ouvrant et une espace après pour le guillemet fermant). Il en est de même pour le tiret. Pour les parenthèses : une espace avant pour la parenthèse ouvrante et une espace après pour la parenthèse fermante. Le point n'est pas précédé d'espace mais il y en a une après. Pour les points d'interrogation, d'exclamation et le point-virgule [typographie européenne] : une espace avant et une espace après. Il n'y a pas d'espace avant les points de suspension, mais il y en a une après.
Ah ! La ponctuation ! Comme cela exaspère ! Ou… Au contraire, comme elle sied bien à la compréhension de ce qui pourrait être illisible et totalement inaccessible à la logique humaine et surtout follement essoufflant sans cette petite virgule… Fort à propos ! D'ailleurs, qui n'a pas failli mourir au moins une fois, charrié, bousculé, épuisé, à la lecture d'une envolée proustienne ? Une phrase, huit pages et hop là ! Suffit de suivre l'histoire...
Évidemment, la ponctuation n'est pas née en même temps que les signes graphiques. Les langues, dans toute l'Europe, se sont raffinées au cours des siècles mais leurs premières manifestations se couchaient, tout d'un trait, sur un papier sans qu'aucune interruption n'intervienne dans le débit des mots. Les textes se déroulaient comme d'interminables rubans de lettres, sans majuscules, sans distinction de paragraphe, sans possibilité d'aparté. Il fallait comprendre tout d'un bloc et sans doute relire plusieurs fois le manuscrit afin de lui octroyer un sens plutôt qu'un autre.
Il semble que ce soit au cœur de la grande bibliothèque d'Alexandrie que la volonté d'une ponctuation ait pris forme sous la tutelle de trois grammairiens successifs, pendant le 3e et le 2e siècle av. J.-C. : Zénodote, Aristophane de Byzance et Aristarque. On leur doit, selon les historiens, la division en chapitres, certains accents ainsi que les trois points, signes fondateurs de la ponctuation. Le premier de ces points, nommé le Point Parfait, se plaçait après la dernière lettre, dans le coin supérieur, et indiquait que la phrase portait un sens complet. Le second point, appelé le Sous-Point, se trouvait quant à lui, dans le coin inférieur suivant la dernière lettre et correspondait, en quelque sorte, au point final actuel. Enfin, le troisième point, aussi dit le Point Médian, se situait à mi-hauteur après la dernière lettre et faisait office de point-virgule.
Malgré ces efforts pour rendre au lecteur une langue plus aérée, plus intelligible, les copistes boudèrent ces réformes et c'est plutôt à travers le latin que s'instaura un système de ponctuation au 4e siècle ap. J.-C. Saint-Jérôme en fut l'instigateur. Il reprit les trois points des bibliothécaires d'Alexandrie et ajouta une division aux textes en les affichant en colonnes, ce qui permettait de donner un sens distinct aux colonnes, chaque colonne exprimant une idéologie différente. Il intégra également quelques signes à la langue pour identifier clairement des parties de phrase ainsi que les incises.
On ne sait trop à qui l'on doit l'idée des espaces entre les mots, les blancs, mais cette innovation, devenue courante au 7e siècle ap. J.-C. rendra la lecture possible à un plus grand nombre d'individus. Séparer les mots, c'était déjà leur reconnaître une individualité et ainsi renforcer leur sens.
On doit aussi souligner l'emploi de la majuscule par les moines copistes et les enlumineurs, qui l'introduisirent dans les manuscrits pour orner le commencement des chapitres. Ils intégrèrent le pied de mouche, par ailleurs, afin de forcer l'attention sur un sens ou un élément particulier du texte.
En l'an 1434, lorsque l'imprimerie apparut, les conventions linguistiques allaient changer. Parce qu'il fallut codifier la typographie, on inséra peu à peu des signes de ponctuation. Le point, la virgule et les deux-points devinrent les indications en usage. Il fallut cependant attendre encore cent ans, en 1533, pour que la majuscule fasse son entrée dans l'univers typographique, suivie de l'apostrophe. Le point d'exclamation, issu des effervescences langagières de Florence, serait né à peu près à la même époque.
Parce que l'imprimerie permettait tant de possibilités, autant en terme d'impressions qu'en terme de diffusion, les copistes, malgré de remarquables talents d'artiste, cédèrent inévitablement la place aux typographes. Or ces derniers comprirent l'importance de rendre les textes plus clairs. De nouveaux signes apparurent alors, sous la dictature des typographes et un traité, celui de Dolet, fut agréé, en 1540, comme étant le référant absolu en matière de ponctuation. Déjà, on pouvait y voir le point, la virgule, les deux-points, le pied de mouche, le point d'exclamation, les parenthèses, les alinéas, la croix, le point d'interrogation, l'astérisque ainsi que des pictogrammes tels que la petite main, le losange, le soleil, la lune.
Ces codes ne firent évidemment pas l'unanimité et plusieurs auteurs ne les respectèrent jamais. Comme on ne leur accordait alors qu'une valeur de pondération respiratoire, on s'en moquait comme de sa chaussette trouée... Cependant, vers la fin du 18e siècle, le grammairien Nicolas Beauzée, convaincu de l'importance que la ponctuation pouvait apporter au sens d'un énoncé, réussit à en prouver la valeur syntaxique. Un engouement pour la ponctuation grammaticale découla de cette observation et les éditeurs tombèrent dans une sorte d'intégrisme de la ponctuation, ce qui les poussa même à corriger et à ponctuer avec exagération, de sorte qu'ils sabotèrent le sens d'origine de nombreux textes qu'on leur confia durant cette époque.
Aujourd'hui, la ponctuation, réglementée, encadrée par les différents traités de grammaire agréés, ne lèse plus personne, sinon quelques étudiants réfractaires. Elle est évolutive et permet aussi quelques transgressions, au nom de l'art et de la libre expression. Enjolivée par les pictogrammes d'Internet et les nouvelles significations qu'on lui présume via les moyens de communication actuels (e-mail, chat, langage sms, etc.), la ponctuation est toujours dans le coup, malgré tous les maux de tête qu'elle peut causer, notamment dans les dictées de monsieur Pivot ;) Une phrase sans ponctuation, c'est :
Un jour sans soleil Une nuit sans étoile Une vie sans sourire Une journée sans écouter JOHNNY!!!!!!!
M. CAVANNA l'écris mieux que moi!!
Quel génie a imaginé le dessin des signes de ponctuation ?voyez le point d'exclamation : il bondit en l'air en une explosion verticale, il sursaute, littéralement, et nius fait sursauter. Le point d'interrogation s'élève mollement en une volute indécise, comme le fumée de l'ignorance inquiète qu'il veut insinuer en nous.
Le point d'interrogation indique la question, le moint d'exclamtion la surprise, l'indignation, la colère, le commandement , l'apel.....L'un et l'autre marquent la fin d'une phrase, car ce sont avant tout des points, avec toutes les responsabilits et prérogatives attachées au satut de point. Mais ce sont des points à vocation spécialisée.
N'oublions pas que les signes de ponctuation sont les notations musicales de la phrase. Les modulations qu'ils indiquent portent sur le sens, mais aussi sur la mélodie.......................................................................................................................................................................La ponctuation , cette négligée, cette mal aimée......quelle ingratitude.Elle est la signalisation routière de l'écriture et de la lecture.................
BREF, pour ceux qui auront la curiositée de me lire ? VOUS AUREZ COMRIS QUE J'AIME LES SIGNES DE PONCTUATION. Ninnenne
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