6 MILLIARDS D'AUTRES
En illustration : Immeubles sur la rive sud de Séoul, Corée du Sud (37° 29' N - 126° 57' E)
Avec plus de 22 millions d'habitants dans son aire métropolitaine, la capitale de la Corée du Sud est l'une des plus grandes villes du monde. En 1955, après la guerre de Corée, seuls 24,4 % de la population vivaient en ville. En 2007, c'est 81,3 % . Cette croissance fulgurante a bouleversé le tissu urbain ; les austères façades bétonnées des barres et des tours constituent aujourd'hui l'essentiel du paysage urbain.
Au cours du XX éme siècle, la population mondiale a quadruplé pour atteindre 6,1 milliards de personnes et depuis l'an 2000, augmenté de 700 millions, autant que pendant tout le XIX éme siècle. Au XVIII éme elle avait augmenté de 200 millions seulement. En même temps qu'elle se multipliait, l'humanité s'est aussi rassemblée dans des villes de plus en plus grandes.
Depuis 2007, plus d'un être humain sur deux vit en ville.
Les plus grandes cités, comme Tokyo avec ses 35 millions d'habitants, sont plus peuplées que des pays entiers.
Dans les pays en développement, la croissance urbaine peut atteindre un rythme stupéfiant. Ainsi, Dacca, capitale de Bangladesh, comptait 300 000 habitants en 1950 contre plus de quinze millions aujourd'hui : 50 fois plus en 50 ans!
Les villes champignons sont confrontées à d'immenses problèmes d'infrastructures : électricité, reseau d'eau potable ou d'eaux usées, déchets, etc.
Toutefois l'explosion démographique humaine et l'urbanisation qui lui est associée semblent tenir en elles une partie de leur solution. En effet, on constate que le taux de fécondité diminue dans de très nombreuses régions du globe et tout particulièrement dans les villes. Il vaut en moyenne 2,6 avec de fortes disparités selon les régions.
Dans de nombreux pays occidentaux, il est même tombé en dessous de 2,1 enfants par femme, le seuil de renouvellement : la population vieillit et diminue. Alors que les projections pour les décennies à venir envisageaient une planète de 12 milliards d'humains, elles ont été revues à la baisse et anticipent plutôt une stabilisation autour de 9 milliards d'habitants dès 2050.
Il semble que cela soit dû au fait que les citadins ont, en général, un meilleur accès à l'éducation.
Pour les [size=16]femmes en particulier, cela signifie, au moins pour certaines, l'accès à une information et à des moyens de contraception.[/size]
Cela signifie également la possibilité d'un [size=16]travail hors de la famille. Avoir des enfants devient pour elle un choix, à peser par rapport à une vie professionnelle, notamment.[/size]
De plus, la vie urbaine modifie les comportements et les conditions de vie : les couples font moins d'enfants qu'à la campagne car ils n'ont plus besoin d'aide aux champs. Cette diminution de la natalité répond à un des enjeux majeurs du siècle, celui de contrôler la démographie pour pouvoir nourrir le monde tout en préservant la planète.
UNFPA - State of world Population, www.unfpa.org/swp/
Par choix, pas par hasard
la planification familiale, droits de l'homme et le développement
"La planification familiale est un droit humain. Pourtant, aujourd'hui, quelque 222 millions de femmes dans les pays en développement sont incapables d'exercer ce droit parce qu'ils n'ont pas accès aux contraceptifs, des informations et des services de qualité ou parce que les forces sociales et économiques les empêchent de tirer parti des services, même si elles sont disponibles. L'État de la population mondiale 2012 explique pourquoi la planification familiale est un droit, examine les défis en veillant à ce que toutes les femmes, les hommes et les jeunes sont en mesure d'exercer ce droit et suggère des mesures que les gouvernements et les organisations internationales peuvent prendre pour donner à chacun le pouvoir et les moyens de décider librement et de manière responsable le nombre de leurs enfants et le moment de leur."
[size=16]http://www.unfpa.org/swp/
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Taux de fécondité dans les différentes régions de la terre.
Point n'est besoin d'avoir fait de solides études pour réaliser que nous sommes parvenus à un rythme de croissance ( que les mathématiciens appellent exponentiel ) qui échappe à tout contrôle.
Question : quel est le nombre raisonnable d'être humains qui peuvent vivre convenablement sur une planète comme la nôtre ? Oserait-on de nos jours poser cette question ? Voilà la carte des taux de fécondité, sur la planète.
Source : wikipedia. http://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de_f%C3%A9condit%C3%A9.
A gauche, vous avez un code de couleurs.
Le bleu profond : fécondité faible.
le rouge garance jusqu'au violet : fécondité élevée.
Je cite : " L'indice de fécondité générale est calculé en faisant le rapport du nombre total d'enfants vivants à la naissance par le nombre moyen de femmes fécondes (c'est-à-dire entre 15 et 49 ans) pour une année donnée ". L'encyclopédie dit qu'on se réfère à d'autres façons de chiffrer la démographie des populations. Mais je n'ai pas trouvé de cartes. Ceci étant, ça ne changerait pas les indications qualitatives.
[size=16]http://www.jp-petit.org/nouv_f/demographie/demographie.htm [/size]
La famine touche particulièrement les enfants. Soudan. By Filipe Moreira
[size=16]http://www.dinosoria.com/demographie_mondiale.htm[/size]
"L’Afrique subsaharienne connaîtra une expansion sans précédent, passant en trente ans de 746 millions à 4,6 milliards d’individus ; en 2025, elle représentera 19 % de la population mondiale, au lieu de 12 % aujourd’hui."
Ninnenne