"La sagesse" Jean-Louis Crobon
La sagesse est l'expérience d'une vie bien remplie.
C'est savoir donner, savoir écouter,
Et tendre la main en cas de besoin.
La sagesse est la capacité d'éprouver un bonheur simple.
Dans tout ce que l'on aime, que l'on éprouve,
Tant dans la joie et la peine.
La sagesse c'est écouter le [size=16]message venant du plus profond de soi.[/size]
C'est aplanir les difficultés de la vie
Qui jonchent notre existence,
En évitant de refaire la même erreur.
Jean-Louis Crobon
"Le prêtre, le libertin et l'ébéniste" Auteur inconnu
Un prêtre, un libertin notoire et un simple ébéniste étaient attablés à dîner et la discussion allait bon train.
Le prêtre parlait ainsi:
"Croyez-moi, Dieu exige de nous que nous bannissions les plaisirs vils qui satisfont le corps en laissant l'âme insatisfaite. La joie n'est rien d'autre que le renoncement à l'amour physique, aux mets sophistiqués, aux parfums et aux spectacles !"
Le jouisseur tenait un discours opposé :
"Il n'en est rien, curé ! Où trouver la béatitude, sinon dans les plaisirs du corps que Dieu nous a donné pour jouir jusqu'à l'excès des [size=16]femmes, des hommes, de la bonne chair et des spectacles nocturnes ?"[/size]
Enfin, lorsque ce fut au tour de l'ébéniste de prendre la parole, il dit:
"Si vous avez raison, l'un ou l'autre, je suis donc bien à plaindre car mon mode de vie est très éloigné de ce que je viens d'entendre: je travaille avec bonheur les meubles qu'on me commande, je me couche tôt et je me lève plein d'entrain, ma femme m'aime et je l'honore dès que j'en ai envie, je ne mange pas de plats apprêtés, mais je les trouve succulents et je m'arrête lorsque je n'ai plus faim.
Mais, je l'avoue, il m'arrive de rire de bon cour à certains spectacles avec autant de plaisir, ma foi, que j'en ai à écouter silencieusement les discours de certains penseurs.
Je me crois [size=16]heureux. Et que Dieu me vienne en aide si mon comportement Le déshonore."[/size]
Par miracle, les paroles de l'ébéniste furent entendus et Dieu apparût au milieu du prêtre, du libertin et de l'ébéniste ébahis.
"Croyez-vous, hommes, que votre Dieu se réjouisse quand vous vous infligez des souffrances inutiles ? Prêtre, sache qu'aucune peine n'est vertueuse ! Libertin, sache que l'excès de plaisir est contraire au plaisir même ! Quant à toi l'ébéniste, continue de varier tes plaisirs, ta joie M'honore et te rapproche de Ma Perfection."
Les hommes ont toujours débattu du meilleur moyen de plaire aux divinités. Ils se sont infligés et continuent de s'infliger de nombreuses souffrances en prétextant qu'ils se rapprochent ainsi de leurs protecteurs.
Les pires excès sont alors commis.
Croyez-vous qu'éprouver des joies simples soit dégradant ?
Pensez-vous vraiment que l'accès modéré aux plaisirs du corps vous rend moins parfait ?
Le bonheur, c'est le plaisir sans arrière-pensée.
Socrate
"Les couleurs" Auteur inconnu de moi
Un jour, toutes les couleurs du monde se mirent à se disputer entre elles, chacune prétendant être la meilleure, la plus importante, la plus belle, la plus utile, la favorite...
Le vert affirma :
Je suis le plus essentiel, c’est indéniable. Je représente la vie et de l'espoir. J'ai été choisi pour l'herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, les animaux mourraient. Regardez la campagne et vous verrez que je suis majoritaire.
Le bleu prit la parole :
Tu ne penses qu’à la terre mais tu oublies le ciel et l’océan. C’est l’eau qui est la base de la vie alors que le ciel nous donne l’espace, la paix et la sérénité. Sans moi, vous ne seriez rien.
Le jaune rit dans sa barbe :
Vous êtes bien trop sérieux. Moi j’apporte le rire, la gaieté et la chaleur dans le monde. À preuve, le soleil est jaune, tout comme la lune et les étoiles. Chaque fois que vous regardez un tournesol, il vous donne le goût du bonheur. Sans moi, il n’y aurait aucun plaisir sur cette terre.
L’orange éleva sa voix dans le tumulte :
Je suis la couleur de la santé et de la force. On me voit peut-être moins souvent que vous mais je suis utile aux besoins de la vie humaine. Je transporte les plus importantes vitamines. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges aux mangues et aux papayes. Je ne suis pas là tout le temps mais quand je colore le ciel au lever ou au coucher du soleil, ma beauté est telle que personne ne remarque plus aucun de vous.
Le rouge qui s’était retenu jusque là, prit la parole haut et fort :
C’est moi le chef de toutes les couleurs car je suis le sang, le sang de la vie. Je suis la couleur du danger et de la bravoure. Je suis toujours prêt à me battre pour une cause. Sans moi, la terre serait aussi vide que la lune. Je suis la couleur de la passion et de l’amour, de la rose rouge, du poinsettia et du coquelicot.
Le pourpre se leva et parla dignement :
Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques m’ont toujours choisie parce que je suis le signe de l’autorité et de la sagesse. Les gens ne m’interrogent pas, ils écoutent et obéissent.
Finalement, l’indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec autant de détermination :
Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m’avez peut-être pas remarquée mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion, l’ombre du crépuscule et les profondeurs de l’eau. Vous avez besoin de moi pour l’équilibre, le contraste et la paix intérieure.
Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre supériorité. Leur dispute devint de plus en plus sérieuse. Mais soudain, un éclair apparut dans le ciel et le tonnerre gronda. La pluie commença à tomber fortement. Inquiètes, les couleurs se rapprochèrent les unes des autres pour se rassurer.
Au milieu de la clameur, la pluie prit la parole :
Idiotes ! Vous n’arrêtez pas de vous chamailler, chacune essaie de dominer les autres. Ne savez-vous pas que vous existez toutes pour une raison spéciale, unique et différente ? Joignez vos mains et venez à moi. Les couleurs obéirent et unirent leurs mains.
La pluie poursuivit :
Dorénavant, quand il pleuvra, chacune de vous traversera le ciel pour former un grand arc de couleurs et démontrer que vous pouvez toutes vivre ensemble en harmonie. L’arc-en-ciel est un signe d’espoir pour demain. Et, chaque fois que la pluie lavera le monde, un arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel, pour nous rappeler de nous apprécier les uns les autres....
Auteur inconnu de moi.
Un peu de rêve, de poésie...Envie de partager avec vous ce beau conte. Depuis l'enfance nous admirons un arc en ciel...Je me souviens que cela me fascinait! Or, il n'y a pas longtemps, en rentrant chez moi après une averse, il y en avait un, magnifique, qui enjambait le lac et les montagnes...je me suis arrêtée au bord de la route pour contempler un moment cette magie de la nature qui me fascine...J'ai gardé mes yeux d'enfant sur tant de choses...et je m'en émerveille toujours autant...
"Ton avenir t'appartient" Auteur inconnu
Il y a en toi tous les "possibles",
Tout ce que tu voudrais être, et toute l'énergie pour
Accomplir ce que tu veux réaliser...
Imagine-toi comme tu aimerais être, faisant ce
Que tu aimerais faire, et chaque jour, avance
D'un pas... "vers ce but".
Et même si parfois,
Il te paraît trop dur de continuer,
Tiens bien tes rêves...
Un beau matin, tu te réveilleras
Pour découvrir que tu es devenu
La personne dont tu as rêvé,
Ayant accompli ce que tu voulais...
Simplement parce que tu as eu
Le courage de croire en toi
Et en tes rêves...
Auteur inconnu
C'est peut être la consolation de vieillir d'être fidèle à ce que nous sommes profondément et d'essayer d'atteindre certains buts de sagesse et de simplicité...Sachant que nous ne maîtrisons pas tout ce qui nous arrive...
"Tiens bon le gouvernail de la vie" Serge Léonard
Malgré les bourrasques et les tempêtes,
Malgré que tu te sentes exclu ou maudit,
Même si le désespoir se promène dans ta tête,
Bien que tu vives avec ton handicap ou ta maladie.
Tiens bon le gouvernail de ta vie !
Malgré les afflictions et le découragement,
Malgré les aléas et les épreuves,
Même si tu vis dans l'isolement,
Bien que tu pleures à faire déborder un fleuve.
Tiens bon le gouvernail de ta vie !
Malgré la peur ou l'angoisse,
Malgré la peur ou le doute,
Même si tu es victime de la poisse,
Bien que l'obscurité soit sur ta route.
Tiens bon le gouvernail de ta vie !
Malgré le danger ou l'effroi,
Malgré la monotonie et la lassitude,
Même si de ton fardeau tu portes le poids,
Bien que l'adversité soit trop rude.
Tiens bon le gouvernail de ta vie !
Serge Léonard
Avoir toujours l'envie de continuer le [size=16]voyage précieux qu'est la vie, Garder l'espoir de sortir de la tempête pour un horizon calme, Se dire qu'il y a toujours quelqu'un qui a envie que vous reveniez ou pour qui votre présence est précieuse, Ne pas lâcher le gouvernail et contourner les écueils... et suivre la boussole de son coeur...[/size]
"Pour rester jeune" Général Mac Arthur
La jeunesse n'est pas une période de la vie,
Elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
Une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
Une victoire du courage sur la timidité,
Du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années :
On devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
Sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
Et devenir poussière avant la [size=16]mort.[/size]
Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande
Comme l'enfant insatiable : Et après ? Il défie les événements
Et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages
De la [size=16]nature, de l'homme et de l'infini.[/size]
Si un jour, votre coeur allait être mordu par le pessimisme
Et rongé par le cynisme, puisse [size=16]Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.[/size]
Général Mac Arthur
Ninnenne