Le printemps
«Voyez Mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l'étreinte du soleil,et nous verrons bientôt les fruits de cet amour!
Chaque graine s'éveille et de même chaque [size=16]animal prend vie.[/size]
C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre existence ;
C'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins [size=16]animaux,le même droit qu'à nous d'habiter cette terre.[/size]
Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire àune autre race, petite, faible, quand nos pères l'on rencontréepour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante.
Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour,et posséder, est chez eux une maladie.
Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent brise rmais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres etles faibles pour entretenir les riches qui gouvernent.
Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leurs
propres usages et se barricadent contre leurs voisins ;
Ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures.
Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort
de son lit et détruit tout sur son passage.
Nous ne pouvons vivre côte à côte.»
Discours prononcé en 1875
L'invitation de Oriah Mountain Dreamer
Peu importe comment tu gagnes ta [size=18]vie. Ce que je veux savoir, c’est l’objet de ce désir qui brûle en toi à t’en faire mal ; ce que je veux savoir, c’est si tu oses, ne serait-ce que rêver de réaliser le désir profond de ton coeur[/size]
Peu importe l’âge que tu as. Je veux savoir si tu es prêt à risquer de passer pour un fou, au nom de l’amour, au nom de tes rêves secrets, au nom de la simple aventure d’être vivant
Peu m’importe quelles planètes sont en conjonction avec ta lune.
Je veux savoir si tu as touché le centre de ta tristesse, si tu t’es ouvert aux trahisons de la [size=18]vie ou si tu t’es ratatiné, refermé de peur de ressentir une douleur de plus.[/size]
Je veux savoir si tu peux t’asseoir avec la douleur, la mienne ou la tienne, et rester là sans bouger, sans essayer de la cacher, de l’éviter ou de la travestir
Je veux savoir si tu peux être un avec la joie, la mienne ou la tienne ; si tu peux danser sauvagement, laisser l’extase te remplir jusqu’au bout des doigts et des orteils sans nous prévenir constamment de faire attention, d’être réaliste sans nous rappeler à chaque seconde que l’être humain a des limites dont on doit tenir compte
Peu importe que l’histoire que tu racontes soit vraie ou fausse.
Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu’un pour rester fidèle à toi-même ; si tu peux supporter d’être accusé de trahison pour ne pas trahir ton âme ; si tu peux être sans foi et cependant digne de confiance
Je veux savoir si tu peux continuer de voir la beauté même quand ce n’est pas très joli au jour le jour et si tu as choisi de nourrir ta [size=18]vie à cette source[/size]
Je veux savoir si tu peux vivre avec l’échec, le tien comme le mien, te tenir néanmoins au bord du lac et crier Ouiiiii ! à la pleine lune argentée
Peu importe où tu habites, combien d’argent tu as.
Je veux savoir si tu peux te lever après une [size=18]nuit de douleur et de désespoir, épuisé et meurtri, et faire ce qu’il faut pour les enfants[/size]
Peu importe qui tu connais, par quel chemin tu es venu ici. Je veux savoir si tu te tiendras au centre du feu avec moi sans chercher à t’en aller ou à reculer
Peu importe ce que tu as étudié, où, avec qui.
Je veux savoir ce qui te porte et te soutient à l’intérieur quand tout le reste s’est évanoui
Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même et si tu aimes vraiment ta propre compagnie dans les moments vides.
Oriah Mountain Dreamer.
Ninnenne