Arts Premiers - Art africain traditionnel - cultures -
Masque facial féminin -
Culture Anang -
Les Anang (ou Annang ou Anaang) sont un peuple d'Afrique de l'Ouest, surtout présent dans la région côtière au sud-est du Nigeria.
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Récipient en terre cuite destiné à contenir les dons funéraires, en provenance de la tombe du roi Prempeh (Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren, Belgique) -
Photo Ji-Elle
Culture Ashantis -
Les Ashanti sont un peuple d'Afrique de l'Ouest établi au Ghana. Ils font partie du grand groupe des Akans et se subdivisent eux-mêmes en de nombreux sous-groupes.
Ils parlent le twi qui est une des langues akan appartenant au groupe des langues kwa.
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Tambour timba, population Baga, Guinée. Bois, peau, pigments, cornes. Musée du quai Branly. - Photo Ji-Elle
Culture Baga -
Les Bagas sont un peuple de Guinée.
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Masque-haume - Photo Rept0n1x -
Culture Bamoun
Les Bamouns sont un peuple d'Afrique centrale établi à l'ouest du Cameroun, dans la région du Grassland où vivent également les Bamiléké et les Tikar, proches d'eux par leurs ancêtres communs, leurs structures sociales voisines et leurs langues.
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Maternité figurant une mère de jumeaux. Sculpture bangwa. Bois. Fin du 18e-début du 19e s. Cameroun. Collection du Musée du quai Branly exposée au Pavillon des Sessions (Louvre, Paris) - Photo Ji-Elle
Culture Bangwa -
Les Bangwas sont un peuple d'Afrique centrale, surtout présent dans le Grassland du Cameroun. Constitués de neuf chefferies indépendantes, ils font partie du groupe des Bamilékés.
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Masque Baoulé - Photo Ivoire8
Culture Baoulé -
Les Baoulés constituent un peuple de Côte d'Ivoire, vivant essentiellement au centre du pays, près des villes de Bouaké et de Yamoussoukro. Ils représentent environ 23 % de la population du pays (environ 3 943 667 d'individus) ce qui fait du Baoulé la première ethnie du pays devant les Bétés et les Senoufos qui constituent respectivement la deuxième et la troisième ethnie du pays. Les Baoulés font partie du groupe Akan, et sont originaires du Ghana voisin. Il s'installent en Côte d'Ivoire au XVIIIe siècle, guidés par la reine Abla Pokou. Le nom Baoulé vient du sacrifice, par la reine Pokou, de l'un de ses fils afin de passer un fleuve, alors qu'elle menait la fuite de son peuple du Ghana : “ba ou li” (“l'enfant est mort”). Les Baoulé se sont établis entre les fleuves Bandama et Comoé.
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Masque -
Culture Bété -
Les Bétés constituent un peuple vivant dans le centre-ouest de la Côte d'Ivoire, notamment dans les régions de Gagnoa, Ouragahio, Soubré, Buyo, Issia, Saïoua , Daloa et de Guibéroua, dans ce qu'on appelle la « boucle du cacao ». Ils représentent environ 18 % de la population du pays, ce qui en fait la deuxième ethnie du pays après les Baoulés . Appartenant au groupe culturel des Krous comprenant les Wés et les Didas, les raisons de la migration des Bétés demeurent inconnues. Certains Bétés migrèrent dans la région de Divo pour se fondre dans une population autochtone et former une autre ethnie, les Didas, ainsi que d'autres Bétés se dirigèrent plus au sud, près des Lagunes, pour être à l'origine de plusieurs communautés, notamment celle des Adioukrous, des Aïzis (les Aïzis étant une communauté formée à partir de la tribu Gbadi de Gagnoa). Aux Bétés se rattachent les Kouya, les Niédéboua, et les Niaboua. La langue est différente que l'on soit a Gagnoa ou a Daloa, de plus les Bétés de Gagnoa ont une organisation sociale marquée par les Akans voisins et ne connaissent pas de masque tandis que ceux de Daloa en contact avec les Wés ont une institution du masque. Ils sont, avec les Senoufo, l'un des peuples les plus anciens du territoire dénommé "la Côte-d'Ivoire" dès 1893.
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Statue d'autel, population Bijogo, Guinée-Bissau. Musée du quai Branly. Photo Ji-Elle
Culture Bijogo -
Les Bijogos sont un peuple d'Afrique de l'Ouest établis principalement sur les îles de l'archipel des Bijagos, au large des côtes de la Guinée-Bissau.
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Masque tshimwana
Culture Biombo
Les Biombo sont un peuple d'Afrique centrale établi en République démocratique du Congo.
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Population Boa : boîte à miel. Nord-est de la République démocratique du Congo. Fin du XIXe s. Bois. Musée du quai Branly - Photo Ji-Elle
Culture Boa -
Les Boa sont un peuple d'Afrique centrale établi au nord de la République démocratique du Congo.
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Figurine féminine - Brooklyn Museum -
Culture Bobo -
Les Bobo sont un peuple d'Afrique de l'Ouest établi principalement au nord-ouest du Burkina Faso, également de l'autre côté de la frontière au Mali. Ils sont proches des Bwas.
Le nom de la ville de Bobo-Dioulasso – baptisée ainsi en 1904 –, signifie " la maison des Bobo-Dioula".
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Masque Boki avec deux dents humaines -
Culture Boki -
Les Boki sont un peuple d'Afrique de l'Ouest et du Centre, surtout présent dans l'État de Cross River au Nigeria, mais également dans l'ouest du Cameroun.
Leur nombre est estimé à plus de 350 000.
Les paysans produisent des ignames et de l'huile de palme, mais beaucoup de Boki vivent aujourd'hui dans les villes nigérianes.
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Figurine masculine Buyu -
Culture Buyu -
Les Buyu sont un peuple d'Afrique centrale établi en République démocratique du Congo.
[size=24]Arts Premiers - Art africain traditionnel -
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L'art africain traditionnel, qui fut aussi appelé « art nègre », se subdivise en une multitude d'arts locaux. Les musées internationaux ayant longtemps négligé l'art africain, de ce fait la plupart des chefs-d'œuvre sont entre les mains des collectionneurs privés et des marchands, et certains d'entre eux ont réalisé depuis les années 1980 de véritables fortunes. Après les diverses indépendances, beaucoup d'Européens étaient rentrés en Europe avec souvent d'importantes collections et peu à peu, leurs collections ont alimenté les marchés aux puces et les ventes aux enchères.
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Dame blanche (- 4000 av.JC)
La diversité plastique de l'Art africain traditionnel montre une prodigieuse imagination et une intensité magique, révélant l'omniprésence du sacré — qui fascina quantité d'artistes et collectionneurs occidentaux au XXe siècle dont André Breton — et des rites complexes : cérémonies où se jouent la définition du pur et de l'impur, la perpétuation de la lignée, la légitimation des alliances, la force et la cohésion du clan.
La véritable passion de l'art africain se doit dans certains cas de respecter l'objet dans son intégralité, ce qui signifie donc par exemple d'accepter l'existence — sans se laisser impressionner — d'une couche de sang séché (croûte sacrificielle) recueilli au cours des sacrifices rituels. Aux dires des collectionneurs les plus passionnés, les traces laissées de leur utilisation confèrent à ces objets une puissance magique ou esthétique que les autres ne possèdent pas.
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Masque africain - Photo Roman Bonnefoy
Parmi les objets usuels africains on peut aussi trouver des objets artisanaux tels que des poulies, des serrures de grenier, des échelles, des calebasses pyrogravées et des armes, des objets personnels (poupée de maternité, fétiche), mais aussi des objets comme des statues décoratives sculptées pour les villas des blancs dans les années 1950 et 1960, ou comme enseignes naïves des boutiques. Ces objets sont des «faux» pour les puristes et les «ethnos» qui les méprisent, mais ces pièces, aujourd'hui patinées par le temps, se révèlent des choses, souvent très belles et très touchantes, d'un art réellement populaire, témoin d'un temps aujourd'hui révolu. Par exemple les statues dites «colons» représentent le «colon», l'homme blanc vu par l'homme noir, et sont souvent des statues pleines d'humour et de drôlerie (casque colonial, pistolet à la ceinture, mains dans les poches).
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Jeune africain avec une amphore. Flacon à huile plastique campanien à vernis noir, vers 300-200 av. J.-C. Provenance : Capoue. Photo Jastrow
Cependant les faux d'aujourd'hui font des ravages, car dans de nombreux villages africains les artisans sont passés maîtres dans l'art de patiner le neuf, d'autant plus que selon les experts il devient impossible de retrouver aujourd'hui une œuvre majeure sur le continent. Tout est déjà en Europe, chez les collectionneurs (comme le bruxellois Willy Mestach), dans les familles d'anciens colons ou en Amérique dans les musées. Trouver un objet rituel étant devenu rarissime, il y a de nombreux vols concernant ces objets, liés à la découverte de cet art primitif. D'autre part, de nombreux «rabatteurs» écument les villages de brousse les plus éloignés pour inciter les villageois à leur vendre leurs objets usuels comme les statuettes, les masques ou les poupées. Lors de la mode des échelles de grenier Dogons, à la fin des années 1980, les antiquaires africains raflèrent toutes les échelles des villages et saturèrent le marché parisien, ils firent la même chose pour les serrures Bambaras. Dans les années 1990, des trafiquants volèrent des centaines de waka, des stèles funéraires de bois sculpté, placées sur les tombes des chefs de clans Konso.
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Sculpture dogon en bois, probablement une figure ancestrale, [size=18]XVIIe-XVIIIe siècle, Pavillon des Sessions, musée du Louvre - Photo Marie-Lan Nguyen[/size]
Les gouvernements africains de leur côté laissent faire car ils ne manifestent pas beaucoup d'intérêt pour le marché de l'art africain et même le boudent, alors qu'une résolution prise par l'UNESCO interdit, depuis le début des années 1990, de faire sortir masques et statues du continent africain. Mais dans les faits, ni l'UNESCO, ni les gouvernements africains ne disposent des moyens d'endiguer l'hémorragie et de protéger ce patrimoine. De plus certaines critiques se sont élevées contre une telle mesure avec comme argument de dire : « Rien n'interdit aux Européens, aux Américains ou aux Japonais de vendre leurs œuvres à l'étranger ou d'en acheter. Pourquoi ce droit serait-il interdit aux Africains ? ».
Masque du village de Pa Nje - Photo cliff1066
L'Afrique reste cependant un gisement artistique naturel d'importance majeure, car d'un bout à l'autre de ce vaste continent il existe des milliers de tombes millénaires contenant encore des dizaines de milliers d'objets à découvrir. Quelques musées africains, dont les États n'ont pas les moyens ni la volonté d'entreprendre des fouilles, tentent de s'organiser et de proposer aux marchands des fouilles mixtes ou conjointes avec comme but de conserver les pièces les plus exceptionnelles et au moins de pouvoir être intéressés aux ventes des objets collectés, afin d'avoir les moyens de mettre en œuvre une véritable politique d'acquisition.
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Fétiche à clous Kongo, Nkisi Nkondi - Photo Royaltribalart
Aujourd'hui l'art africain est une mine inépuisable d'inspiration pour les créateurs qui le réinterprètent mais « hors de son milieu, retiré de son contexte, non seulement géographique mais aussi social, l'objet perd son identité culturelle. (...)De la panoplie du "colonial" au mur du "collectionneur" associé aujourd'hui à l'art contemporain, on tend à oublier la relation de l'objet africain avec son milieu d'origine, faisant abstraction de l'évidente implication ethnologique ».
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Statue masculine, Songye - Photo jean Pierre Dalbéra
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