"Qui sont ils...?"
J'aime à regarder les gens,
je les devine étrangement,
Comme moi, ils marchent dans la rue
Ces centaines d'individus.
Il y a ceux dont la beauté s'exprime
Par la douceur d'un regard sublime.
Ceux qui vivent en bons bourgeois
Dont les yeux ne regardent pas.
Ceux dont l'âme est toute jeunesse
Et dont les yeux pétillent d'ivresse.
Ceux habillés de pauvreté
et dont les yeux semblent fermés.
Ceux que le temps a fait vieillir
Et qui sifflotent et qui soupirent...
Puis encore ceux qui, romantiques
Ont l'oeil bleu et magnifique,
Et enfin nos amis poètes
Dont les yeux sont toujours en quète...
"Aubrylia"
"Douceur du temps"
Elle était si sûre d'elle
La vie l'invitait à [size=16]sourire,[/size]
Elle regardait tout autour d'elle
Mordant dans la vie à plaisir.
La vie dansait devant ses yeux
Comme un spectacle de beauté,
Pour elle, le monde était un jeu
Et son but était de gagner.
Et elle cueillait chaque matin
Tel un gros bouquet de rosée
De petits bonheurs anodins
Pour en embaumer sa journée.
ses yeux étaient pleins de lumière
Comme un doux reflet du bonheur
Et elle passait sa vie entière
A rêvasser durant des heures.
Entre les songes et les sourires
Son coeur valsait comme un printemps
Comme ses larmes de souvenir
Qu'elle essuyait en souriant.
"Aubrylia"
"Chaînette d'amour."
Le premier maillon c'est tes yeux,
Le second, c'est un peu nous deux
Le troisième ta si chaude voix
Et le quatrième est à [size=18]moi.[/size]
Le cinquième est comme un [size=18]sourire,[/size]
Le sixième, un doux souvenir
Et le reste de la chaînette
Est une délicieuse recette.
Un grand litre d'amour bien frais,
Une pincée de doux regrets,
une larme de tendresse
Et une cuillèrée d'îvresse.
Faire mijoter à feu très doux
Dans un coeur immensément fou,
Saupoudrer d'un regard intense
Et savourer dans l'indolence...
"Aubrylia"
"Dédicace."
Le temps passe, les gens m'agacent
Mon coeur se lasse
On s'embrasse, on s'enlasse
Puis tu me chasses, le chagrin menace,
L'amour est coriace...
Et tu t'effaces , mon coeur trépasse
Tu es rapace et moi bêtasse,
Situation nullement cocasse.
Mes souvenirs sont tenaces et les peiness'amassent...
De mon coeur tu te débarasses,
le pousse au fond d'une crevasse,
Le blessant à coups de caillasses.
Je me ramasse, cherchant ta trace, perdant ma place.
Je marche, tête basse
Sans plus d'audace.
Tu me jettes de façon efficace,
Tu rentres dans ta carapace
Te voilant la face,
Avoue que tout cela manque de classe...!
"Aubrylia"
"Par dessus les nuages."
Je voudrais m'endormir sur un lit d'oeillets roses
M'éveiller bien plus tard, quand les [size=16]fleurs sont écloses[/size]
Ouvrir grand mes yeux clairs, regarder les feuillages
Et entendre la mer comme dans un coquillage
Savourer lentement la [size=16]douceur du silence[/size]
M'égarer tendrement, n'être plus qu'une absence
Oublier un moment que tout existe encore,
sous la fraîche rosée voir frissonner mon corps
regarder bien plus haut par dessus les nuages
Et faire fondre en mon coeur ce joli paysage.
Ce décor angélique tapisse ma mémoire
Et scintille à jamais au fond de mon regard.
"Aubrylia"
"Tendre..."
Tendre et seule, ma douce frénésie,
Tendre et seule, et [size=18]belle aussi.[/size]
Douce joie,Parfum de bonheur,
Souris moi, embaume mon coeur,
Fais moi rire, rire encore,
Sans soupirs et sans remords.
Ma vie vois tu est un jeu,
Jeu de hasard et de folie,
La joie illumine mes yeux,
Et tout en mon regard pétille.
"Aubrylia"
"Un soir d'été"
Tu es parti
Un soir d'été
Sans faire un bruit,
Sans même un cri,
Tu nous a quitté.
Le son de ta vois résonne dans ma tête
C'est un souvenir qui ne peut mourir,
Mais pourquoi faut il que la [size=16]vie s'arrête ?[/size]
Et pourquoi la [size=16]vie ne peut elle suffire ?[/size]
Je me souviens tes yeux si bleus
Et ton pas lourd sur le parquet,
Tu es parti sans un adieu,
Mon [size=16]coeur est gorgé de regrets.[/size]
Ton regard s'est figé
Sur un mur d'hopitale
Et tes deux poings serrés se sont relâché
Car tu n'avais plus mal.
Et tu es parti
Un soir d'été
Sans faire un bruit,
Sans même un cri,
Tu nous a quitté.
"Aubrylia"^
"Printemps"
Elle attend la saison des fleurs
Journée de mars, douce langueur,
Ciel de grisaille promet l'averse
Et l'air du temps m'emplit d'ivresse.
Pleurez encore, nuages gris,
Je vous admire sous mon abrit
Fleurissent un jour les roseraies,
J'attend le joli mois de mai.
Comme il est beau notre printemps !
Quand les bourgeons naissent à nouveau,
On se promène à travers champs
Printemps, tu es comme un [size=16]cadeau ![/size]
"Aubrylia"
"Séductrice nature..."
J'ai en [size=16]moi cet esprit vagabond,[/size]
Cet esprit dont la vie est [size=16]amour et tourmente[/size]
Et cette âme affamée de vie et de passion
Cette vie qui me plaît, qui m'invite et me tente...
Comme j'aime à musarder au hasard des chemins,
A respirer cet air dont la fragrance m'enivre
A marcher pas à pas, marcher toujours plus loin,
La [size=16]nature à elle seule est un énorme livre.[/size]
Devant tant de beauté, tout s'étonne en mon coeur
Et l'horizon lointain me parle et me convie,
Son charme mystérieux me séduit, me fait peur,
Il joue avec mon coeur d'hypnose et de folie...
"Aubrylia"
"Tendre passion..."
Tendre passion de mon [size=16]coeur,[/size]
Douce te belle et folle aussi,
A chaque instant et à toute heure,
Je suis passion à la folie...
Que de désirs et que de rage !
Cette rage de vivre à en crever,
Que de projets dans mes bagages,
Projets fous à réaliser.
Amour, discours et sans détour,
Plaisirs de vivre, éclats de rire,
J'ai faim de vie, j'ai soif d'amour,
De jour en jour ma rage empire.
Mon appétit est insatiable
Et soif pour l'éternité,
Tendre passion inébranlable
En mes grands yeux bleus passionnés.
"Aubrylia"
"Le tribunal des sentiments"
Je te fais un procès,
Le procès de l'amour,
Mon coeur est délaissé
Et meurtri pour toujours.
Accusé, levez vous !
Voyez là tout le mal,
Ce coeur brisé c'est vous !
C'est peine sans égale.
Pourquoi cette insouciance ?
Insouciance cruelle
Envers ce coeur immense
Qui pleure et vous appelle.
On n'allume pas un feu
Si l'on ne peut l'éteindre,
On ne rend pas [size=24]heureux,[/size]
Par plaisir de restreindre.
Aujourd'hui, la défense n'aura pas la parole,
Je vous déclare coupable, vous êtes sans excuse,
Condamné vous serez car votre coeur frivole
A séduit bien des coeurs,
Mais, Monsieur, un coeur s'use...!
"Aubrylia"
"Fatigue..."
Son visage est plein de fatigue
Au résultat de tant d'années
Et toutes ces rides qui naviguent
Sont témoins de ce temps passé.
Toutes les peurs et les souffrances
Ont creusé son visage terne
Et tant de ses rêves de partance
Poché ses yeux de tristes cernes.
Ses mains vieillies par le travail
Tapotent les têtes d'enfants,
Tant de souvenirs le tenaillent,
Tout est si loin du temps présent.
Il se revoit petit garçon
Criant dans les rues du village,
Les écorchures, les bleus au front,
Comme tous les enfants de son âge.
Envahissante mélancolie !
Qui fait briller ses yeux si bleus,
regard au miroir dépoli...
Seigneur, pourquoi devenir vieux ?
"Aubrylia"
"Il y a..."
Il y a dans mes yeux
Une triste lueur,
Un morceau de ciel bleu
Qui fait pâlir mon [size=18]coeur.[/size]
il y a dans mon coeur
Le poids d'un souvenir,
Un peu de ta chaleur,
Un peu de ton [size=18]sourire.[/size]
Il y a dans mon âme
Comme un parfum de fleur
Une chanson de femme
Qui doucement se meurt.
"Aubrylia"
"Ces beaux enfants."
Ces beaux enfants qui naissent un jour
De l'union libre de l'amour
Nous émerveillent à chaque instant
Et vivent sans compter le temps.
Combien de fois sommes nous inquiets
De leur avenir tout en mystère ?
C'est ce monde fou qui nous effraie,
ce monde de violence et de guerre.
Nos beaux enfants aux cheveux blonds
Deviendront ils de beaux soldats..?
L'empreinte des baisers sur leur front,
Souvenirs de leurs premiers pas...
Beaux enfants blonds, vivez en paix,
Souvent, songez à vos mamans
Car pour vous elles ont tant pleuré,
c'était hier, il y a longtemps...
"Aubrylia"
"Les mots..."
Parle [size=18]moi sans ne rien dire,[/size]
En tes silences sont tant de mots
Tant de caresses et de soupirs,
Entre tes bras, tout est si beau.
Les mots ne restent que des mots
Et ton regard me paralyse,
Ces mots qu'on emploie dix fois trop
Ne disent pas toujours ce qu'ils disent.
Parle [size=18]moi en tes silences[/size]
Et crie toute la rage d'amour
Au travers d'un regard intense
qui semble appeler au secours.
Je t'aperçois et tout bascule
et mon [size=18]coeur bat à la folie[/size]
"Amour" s'écrit en majuscule
Tant ses délices sont infinis.
"Aubrylia"
"Bouquet de vie."
"Bouquet de vie."
Je bois la vie dans un calice
Je bois la vie, c'est un délice
Et je savoure chaque instant
En découvrant les joies du temps.
Doucement je cueille le bonheur
Créant un bouquet de douceur
Et je respire son parfum,
Parfum de [size=18]rose et de jasmin[/size]
Qui est [size=18]douceur et qui m'envoûte[/size]
Qui sait effacer tous les doutes.
Oh bouquet de fleurs joli,
Comme tu sens bon la vie !
"Aubrylia"
"Palette de vie"
C'est un pont qui enjambe la voie ferroviaire
De jolis arbres en [size=18]fleur sous un ciel de printemps,[/size]
Paysage clairsemé de teintes de lumière,
Un horizon cerné de gros nuages blancs.
Un tunnel qui oublie que la beauté existe
Etend devant mes yeux son intense [size=18]écran noir[/size]
L'obscurité s'installe pour que mon coeur s'attriste
Quand la lumière de jour est douce comme l'espoir.
Puis la clarté revient d'une façon si soudaine,
Mon regard s'illumine et mon coeur est heureux
Et tant que je vivrais, j'amoindrirai ma peine,
J'oublierai la tristesse rien qu'en ouvrant les yeux.
"Aubrylia"
"Douceur..."
J'aime le doux parfum des fleurs
Et la chansonnette de l'oiseau
Qui doucement berce mon coeur
Lorsque la beauté coule à flot.
J'aime à mélanger les couleurs
Et les narguer de mon pinceau
Mêlant le vif à la pâleur,
Peignant l'amour sur un tableau.
Et ainsi rêveuse je demeure,
Le vent fait danser mon drapeau
Et tendrement passent les heures
Entre les couleurs et les mots.
"Aubrylia"
"Au bord de la Moselle"
Doucement coule la Moselle
Caressée du flot des péniches
Sereine marche la demoiselle
Douce et gracieuse comme la biche.
Le vent est froid
L'amour est bleu
Au [size=18]fond des bois[/size]
Le renard bleu.
Les arbres semblent déchaînés,
Doucement coule la Moselle
Le vent dans les arbres enlacé
Paraît un peu chercher querelle.
Le vent est froid
L'amour est bleu
Au [size=18]fond des bois[/size]
Le renard bleu.
"Aubrylia"
"Un coeur qui veille."
Un soir, je réunis le [size=16]silence et la paix[/size]
Je vais, l'âme affamée dans toute ma solitude
Et j'explore mon coeur plus que jamais séduit
Par ce ciel sans étoile parfumé d'inquiétude.
Il y a à cette heures tant de vies qui sommeillent
En ce monde nocturne d'existences paisibles
et tant d'exaltation en mon coeur qui veille
De ces charmes qui ne peuvent laisser insensible.
Et j'admire l'étrange aux formes hésitantes
Sous le pesant [size=16]silence qui a tout envahi[/size]
Et perdue dans la nuit, la vie paraît plus lente
Et perdue dans mon coeur, je suis [size=16]mélancolie.[/size]
"Aubrylia"
c'est vraiment ce que je ressens dans ces moments très pénibles de perdre un être cher!!! Ninnenne blog de partage