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Sujet: AVIGNON LE PALAIS DES PAPES + autres??? Lun 13 Fév - 12:40
LE PALAIS DES PAPES
PALAIS DES PAPES D'AVIGNON
Lepalais des papes, à Avignon, est la plus grande des constructions gothiques du Moyen Âge. À la fois forteresse et palais, la résidence pontificale fut pendant le xive siècle le siège de la chrétienté d'Occident. Six conclaves se sont tenus dans le palais d'Avignon qui aboutirent à l'élection de Benoît XII, en 1335 ; de Clément VI, en 1342 ; d'Innocent VI, en1352 ; d'Urbain V, en 1362 ; de Grégoire XI, en 1370, et de Benoît XIII, en 1394.
La construction du Palais : 1334-1342
Jean XXII mourut en 1334 et Benoît XII, ancien moine cistercien, lui succéda. Il entreprit dès la première année de son pontificat d’importants travaux dont il confia la réalisation à un maître d’œuvre de ses compatriotes, Pierre Poisson. Ceux-ci débutèrent par l’édification d’une grande tour, puissamment fortifiée et renfermant les biens et personnes les plus précieux de la cour. Cette haute tour fut implantée au sud de l’ancien palais épiscopal, dans lequel Benoît XXII s’était à son tour installé. Simultanément, Benoît XII fit ériger une nouvelle grande chapelle à deux niveaux superposés. Pierre Poisson poursuivit ensuite, et à un rythme rapide, les travaux en direction du nord (ailes des appartements privés et tour de l’Etude en 1337-1338). Il fit progressivement détruire chacune des ailes de l’ancien palais pour édifier une nouvelle construction[size=13], se calquant vraisemblablement sur l’organisation préexistante des espaces. A l’est, les espaces dévolus à la vie officielle (Consistoire et Tinel), à l’ouest les logements des Familiers, au sud, le vaste appartement des hôtes (où séjournèrent rois de France et empereur).[/size]
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Le palais des papes est situé sur la partie nord d'Avignon intramuros. Il a été construit sur une protubérance rocheuse au nord de la ville, le rocher des Doms, surplombant la rive gauche du Rhône. Sa taille imposante et son adossement contre le rocher lui permettent à la fois de dominer la ville et d'être vu de très loin. L'un des meilleurs points de vue, et ce n'est pas un hasard, se trouve sur l'autre rive du Rhône, du mont Andaon, promontoire sur lequel est construit le fort Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. Il est aussi visible depuis le sommet des Alpilles, soit un peu moins d'une vingtaine de kilomètres au sud. Au xiiie siècle, avant l'arrivée des papes à Avignon, le rocher sur lequel allait être construit le palais, tel que nous le connaissons aujourd'hui, était en partie réservé aux moulins à vent, en partie construit d'habitations dominées par le palais duPodestat, non loin duquel se trouvait celui de l'évêque ainsi que l'église Notre-Dame-des-Doms, seuls rescapés des constructions antérieures à l'arrivée des pontifes.
LA VENUE DU ROI - SOLEIL
La visite du futur Roi-Soleil à Avignon eut pour cadre la tournée qu'il fit dans ses provinces provençale et languedocienne entre la signature dutraité des Pyrénées, le 7 novembre1659, et son mariage avec l'infante Marie-Thérèse, fille de Philippe IV, à Saint-Jean-de-Luz, le 9 juin1660. Ayant d'abord réglé le problème de la révolte des Marseillais, et reçu la soumission de la cité portuaire le 2 mars1660, le roi avait fait une entrée triomphante dans Marseille en y pénétrant par une brèche ouverte dans les remparts.
Louis XIV, peint par Charles Le Brun, un an après sa venue à Avignon
Venant d'Aix-en-Provence, le roi arriva à Avignon, le 19 mars1660. Accompagné de Monsieur, son frère, il entra par la porte Saint-Lazare, sous une pluie battante. Sa mère, Anne d'Autriche et le cardinal de Mazarinles rejoignirent un peu plus tard, la reine-mère étant allée en pèlerinage à Apt pour honorer les reliques desainte Anne, sa patronne. Le premier ministre et la souveraine furent à leur tour reçus au palais des papes par Gaspard de Lascaris, le vice-légat, et Mazarin entra dans ce lieu où 26 ans plus tôt il avait occupé les mêmes fonctions. La Cour s'installa dans les appartements du palais puisque le roi, alors âgé de 22 ans, avait décidé de faire ses Pâques dans l'ancienne cité pontificale. Aussi, le 28 mars, il se rendit en cortège en l'église des cordeliers d'Avignon. Mais il dut satisfaire à une cérémonie obligatoire en touchant de sa main huit cents malades atteints des écrouelles qui l'attendaient dans le cloître. Louis XIV et sa cour quittèrent Avignon et le palais des papes le 1er avril. Le cortège, escorté des chevau-légers et des mousquetaires, passa en Languedoc sur le pont Saint-Bénézet. Arrivé au milieu du Rhône, il fit tourner bride à son cheval et regarda la ville avec plaisir, s'affirmant fort satisfait de son séjour et affirmant qu'il en conserverait le souvenir.
La légende raconte que Petit Benoît, connu sous le nom de Bénézet, berger à Burzet, dans le Vivarais, né en 1165, alors âgé de 12 ans, reçut l'ordre divin d'aller construire un pont à Avignon.
Plan d'Avignon gravé en 1649 pour l'Atlas van Loon sur lequel l'on voit les parties manquantes du pont
Bénézet commença en 1177 la construction du pont sur des restes de culéesromaines. Il fut achevé en1185 et enjambait alors le Rhône sur 915 mètres avec un angle droit pour offrir moins de prise aux forts courants. Il comportait à l'origine 22 arches, il n'en reste que quatre. À l'origine seules les piles étaient en pierre et le tablier était alors en bois. L'ouvrage fut reconstruit en maçonnerie entre 1234 et 1237.
Ce pont, poste frontière entre l'État pontifical et le territoire de France, était l'un des seuls pour traverser le Rhône sur des kilomètres en amont et en aval, un bon moyen de collecter des taxes sous la forme d'un péage ou d'une aumône à saint Bénézet. Il a même été durant toute une période l'unique pont entre la ville de Lyon et la mer, ce qui en faisait alors un point de passage obligatoire pour de nombreux marchands, voyageurs, etc. Avant ce pont, on traversait ici le Rhône en barque.
La plus grande partie du pont était la propriété du roi. En 1479, à cause des inondations, deux arches furent entièrement détruites. Aussi le roi de France Louis XIordonna-t-il sa réparation par lettre patente royale datée du 10 octobre.
Puis, une première arche s'effondre en 1603, ensuite trois autres en 1605... enfin toutes quatre rebâties vers 1628. En 1633, juste après la réouverture du pont, deux nouvelles arches s'effondrent. En 1669, une nouvelle crue du Rhône emporta plusieurs autres arches pour ne laisser pratiquement que celles qu'on lui connaît de nos jours.
Large d'à peine 2,5 mètres, il prenait appui sur l'île de la Barthelasse où se trouvaient de nombreuses guinguettes au xixe siècle : on dansait donc sous et non Sur le pont d'Avignon comme le raconte la chanson, à moins que celle-ci ne fasse référence non pas au pont de Saint-Bénezet en partie détruit depuis le xviie siècle mais son remplaçant en bois édifié un peu plus loin, en 1811, à l'emplacement de l'actuel pont Édouard Daladier.
Au Moyen Age, le Pont Saint Bénezet s'intègre sur l'un des plus importants itinéraires de pélerinage entre l'Italie et l'Espagne. Il va devenir indispensable à la cour pontificale qui s'installe en Avignon au XIVe siècle.
Très vite, les cardinaux s'installent à Villeneuve pour fuir les nuisances d'Avignon, qualifiée alors par le poète Pétrarque de "plus infecte et plus puante des villes de la Terre".
Le pont était à ce moment le lien le plus direct entre les multiples résidences que se faisaient édifier les cardinaux, et le Palais des Papes situé à l'intérieur des remparts d'Avignon.
Du pont lui-même, il nous reste les quatre célèbres arches et la tour Philippe le Bel, du côté de Villeneuve-les-Avignon, et bien sûr la célèbre chanson "Sur le Pont d'Avignon" qui a fait le tour du monde.
Merci Brigitte, grace à toi j'ai de magnifiques photos.
Bisous, merci pour ton amitié .
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Sujet: Re: AVIGNON LE PALAIS DES PAPES + autres??? Lun 13 Fév - 12:52
DANS LA MARNE.51
Le lac du Der
Créé en 1974 pour régulariser le cours de la rivière Marne, il est avec ses 4 800 ha un des plus grands lacs artificiels d'Europe.
Le Lac du Der : une mer intérieure en Champagne
L’un des plus grands plans d’eau d’Europe : une véritable mer en Champagne, le Lac du Der est un ouvrage conçu des mains de l’homme en 1974 pour réguler les eaux de la Marne qui alimentent la Seine. Sa réalisation a entraîné la disparition de trois villages : Champaubert-aux-Bois (dont seule reste l’église qui s’avance au milieu du lac), Chantecoq (qui a totalement disparu, la colline qui le dominait étant devenue une île) et Nuisement-aux-Bois (église démontée en partie et reconstruite poutre par poutre au Musée du Pays du Der de Sainte-Marie-du-Lac).
Les inondations dévastatrices des années 1910 ou 1924 ont conduit les hommes à entreprendre un vaste programme de régularisation des flots de la Seine. Le réservoir de Champaubert (1938) – 450 hectares – fut la première étape. Les pluies de 1955 ont montré l’urgence d’une seconde phase : la construction du réservoir Marne, nommé Lac du Der, destiné à emmagasiner les crues de la Marne. Le Bocage Champenois, vaste cuvette, étanche (argiles de Gault), proche de la Marne, offrait les conditions idéales. Les premières eaux ont envahi la vaste cuvette en 1974 après 10 ans de travaux gigantesques. 18 km de digues – digues-poids réalisées en argile – dont la plus grande protège Giffaumont Champaubert avec ses 3 km de long, 130 m à sa base et 20 m de haut, 25 km de nouvelles routes, 14 ponts créés, un canal d’amenée de 12 km qui conduit l’eau par gravité de St Dizier vers le lac et un canal de restitution de 3.4 km….. 800 hommes travaillaient alors sur le site. Un paysage bouleversé, une économie modifiée.
Un paradis pour les ornithologues
Classé en Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage et géré par l'ONCFS, le Lac du Der a très vite été adopté par une riche faune. Les couleurs chaudes de l'automne habillent progressivement les paysages du Lac du Der annonçant l'entrée en scène des grands oiseaux migrateurs. Venant passer l'hiver sur nos rivages ou en migration vers le sud, les oiseaux arrivent par milliers : grues cendrées, oies des moissons, oies rieuses et oies cendrées, aigles pygargues, cygnes sauvages et cygnes de Bewick, garrots à œil d'or… ils sont tous là ! Ce cadre naturel et préservé accueille plus de 200 espèces d'oiseaux, certaines rares et menacées, 40 espèces de mammifères, 45 variétés de libellules, 20 sortes d'amphibiens et plus de 200 végétaux différents.
Cathédrale Notre-Dame de Reims
[size=13]La Cathédrale de Reims est un des joyaux de l'art religieux du Moyen-Age.[/size]
Lacathédrale Notre-Dame de Reimsest une cathédralecatholique romaine située à Reims, en Champagne-Ardenne. Sa construction ayant commencé au début du xiiie siècle, elle est postérieure à Notre-Dame de Paris et Notre-Dame de Chartres, mais antérieure aux cathédrales Notre-Dame de Strasbourg, Notre-Dame d'Amiens et à celle de Beauvais. Consacrée à la Vierge Marie, la cathédrale a été achevée au xive siècle.
Il s'agit de l'une des réalisations majeures de l'art gothique en France, tant pour sonarchitecture que pour sa statuaire qui ne compte pas moins de 2 303 statues. Elle est inscrite, à ce titre, au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991. Haut lieu du tourisme champenois, elle a accueilli 1 500 000 visiteurs en 2007.
Cathédrale des sacres, Notre-Dame de Reims est l'ancien sanctuaire de la royauté française. Une première cathédrale fut édifiée au Ve siècle par l'évêque saint Nicaise sur d'anciens thermes gallo-romains. Déjà dédiée à la Sainte Vierge, cet édifice accueillit le baptême de Clovis (498) consacré par l'archevêque saint Remi. En 816, le fils de Charlemagne, Louis le Pieux choisit Reims pour y être sacré empereur. Le prestige de la Sainte Ampoule et la puissance politique des archevêque de Reims aboutirent à partir d'Henri Ier (1027) à fixer définitivement le lieu du sacre à Reims.
Un violent incendie en 1210 ravagea la cathédrale carolingienne. Le 6 mai 1211, l'archevêque Aubry de Humbert lança la construction de l'édifice actuel. Quatre architectes se succédèrent (Jean d'Orbais, Jean-le-Loup, Gaucher de Reims et Bernard de Soissons) sur le chantier dont le gros œuvre fut achevé en 1275. L'incendie de la charpente en 1481 compromit à jamais l'achèvement des travaux. Restaurée puis abandonnée, la cathédrale ne connaîtra jamais la forêt de flèches imaginées pour elle.
La cathédrale souffrit plus des hommes que du temps. Les chanoines du XVIIIe, dans leur désir d'embellir leur cathédrale, supprimèrent une grande partie des vitraux, le maître-autel primitif et le labyrinthe. Les révolutionnaires paradoxalement ne firent que peu de dégât en comparaison. La Première Guerre mondiale (1914-1918) ravagea la cathédrale qui malgré un incendie, le 19 septembre 1914, et plus de 300 impacts d'obus, tenait toujours. 25 années de travaux furent nécessaires à Henri Deneux pour rendre en 1938 à la cathédrale sa magnificence d'antan.
Longue extérieurement de près de 150 mètres et large au niveau de la nef de 34 mètres, la surface intérieure est de 4800 m². Haute sous voûte de 38 mètres, la cathédrale de Reims frappe le visiteur par l'harmonie de ses proportions et la richesse de sa statuaire. La façade principale et son revers sont de véritables dentelles de pierre. Dans sa description historique et archéologique de Notre-Dame de Reims, l'abbé Tourneur comptait 211 grandes statues de 3 à 4 mètres de hauteur, 126 moyennes, 936 petites, 788 animaux de toutes grandeurs. Au-dedans, on admire 191 statues moyennes et 50 animaux. Ce qui produit un total de 2303 figures sculptées pour la décoration de Notre-Dame de Reims. Mais hélas, ces richesses ont sensiblement diminué à cause des bombardements de la Première Guerre mondiale.
La cathédrale martyre
La cathédrale de Reims a été qualifiée de « cathédrale martyre » car, en 1914, peu après le début deshostilités, elle commence à être bombardée par les Allemands. Les premiers obus tombent sur la ville de Reims et sur la cathédrale le 4 septembre 1914, juste avant l'entrée dans la ville des troupes allemandes. En urgence, les abbés Jules Thinot et Maurice Landrieux installent un drapeau blanc pour faire cesser les bombardements.
Le 13 septembre, l'armée française reprend la ville, mais les Allemands se sont solidement retranchés aux environs immédiats de Reims et les bombardements reprennent le 14.
Le 19 septembre 1914, vingt-cinq obus touchent la cathédrale. Un échafaudage resté en place sur la tour nord prend feu vers 15 h, Parti des échafaudages en bois posés sur la tour nord, l'incendie est relayé par les bottes de paille entreposées dans la nef alors transformée en hôpital, faisant éclater pierres et statues, exploser les vitraux de la grande rose centrale et effondrer la charpente de bois. Le plomb de la toiture fond et se déverse par les gargouilles, détruisant la résidence des archevêques : le palais du Tau. Par la suite, les riverains le ramassèrent et le restituèrent à l'issue du conflit. La destruction du monument entraîne une forte vague d'émotion à travers le pays. Plusieurs prisonniers blessés allemands réfugiés dans la cathédrale sont tués. La cathédrale a reçu 288 obus pendant la guerre dans une ville détruite à 85 %.
Le lieu du sacre des rois de France
Le prestige de la sainte Ampoule et la puissance politique des archevêques de Reims aboutirent à partir d'Henri Ier (1027) à fixer définitivement le lieu du sacre à Reims. Tous les rois de France se sont fait sacrer dans la cité rémoise, à l'exception de sept d'entre eux :
Hugues Capet à la cathédrale Notre-Dame de Noyon ou à la cathédrale Notre-Dame de Reims en 987 par Adalbéron, archevêque de Reims ;
Robert II à la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans en 987 par Adalbéron, archevêque de Reims ;
Louis VI à la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans en 1108 par Daimbert, archevêque de Sens ;
Jean Ier (meurt tout de suite après sa naissance) ;
Henri IV à la cathédrale Notre-Dame de Chartres en 1594 par Nicolas de Thou, évêque de Chartres ;
Louis XVIII (sacré à la cathédrale Notre-Dame de Chartres) ;
Louis-Philippe Ier (roi des Français, ne se fait pas sacrer).
Lorsque Louis IX se fait couronner en 1226, la cathédrale telle qu'on la connaît aujourd'hui est encore en construction.
Le sacre de Charles VII en 1429 revêt une importance toute particulière, en cela qu'il inverse le cours de la guerre de Cent Ans grâce à la ténacité de Jeanne d'Arc dont une statue trône sur le parvis de la cathédrale.
La cathédrale glorifie la royauté. Sur la façade, au centre de la galerie des rois composée de 56 statues d'une hauteur de 4,5 mètres, Clovis trône entouré de sa femme Clotilde et de Remi.
Sacre à Reims de Charles VII
Partie de la galerie des Rois
Palais du Tau
Lepalais archiépiscopal du Tauà Reims fut le lieu de résidence d'archevêques de cette ville. Il doit son nom à son plan qui était, au Moyen Âge, en forme de lettre T (Tau en grec). Bâtiment jouxtant la cathédrale Notre-Dame de Reims, il fut également résidence royale lors des sacres des rois de France à Reims.
Occupée depuis le ve siècle à cet emplacement, l'ancienne demeure des évêques et archevêques de Reims fut agrandie et reconstruite au cours des siècles, avec des remaniements importants à la fin du xve siècle et dans les années 1680-1690. Le palais fut transformé en tribunal, puis en bourse de commerce durant la Révolution française.
Gravement endommagé lors d'un incendie au début de la Première Guerre mondiale, le19septembre1914, à la suite de bombardements sur la cathédrale, le palais du Tau fut restauré à partir des années 1950 et abrite depuis 1972 un musée lié à la cathédrale et aux sacres des rois de France.
C'est là également que logeaient les rois et leur suite lors des sacres. Incendié en 1210, le bâtiment est réaménagé au XVème. Le style gothique flamboyant y fait son entrée. Chacun des prélats y apportera ensuite sa touche personnelle jusqu'à la refonte de l'édifice au XVIIème sous l'autorité de Mansart. Proclamé bien national lors de la Révolution, il est ensuite rendu au clergé. Propriété de l'Etat en 1905, le bâtiment est à nouveau restauré avant d'être ouvert au public en 1972.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Palais a de beaux restes. L'architecture en est tantôt médiévale, tantôt Renaissance, tantôt Classique et l'on parcoure les salles en ne sachant plus s'il faut concentrer son attention sur le bâtiment lui-même ou sur ce qu'il abrite comme trésors...
C'est dans cette grande salle gothique que les rois se préparaient pour le Sacre avant d'y revenir pour un immense banquet. La cheminée (du XVème) est toujours là, aux armes del'archevêque Guillaume Briçonnet.
Trésor
Le trésor est exposé dans deux pièces situées entre la salle du Tau et la chapelle palatine haute. Il est constitué d'objets provenant de la cathédrale et d'objets utilisés pendant la cérémonie du sacre parmi lesquels :
le reliquaire de la sainte Ampoule ;
le calice du Sacre, pièce d'orfèvrerie qui faisait partie des regalia du royaume de France;
le talisman de Charlemagne, bijou du ixe siècle. Ce cadeau du calife Haroun ar-Rachid à Charlemagne aurait été trouvé lors de l'exhumation du corps de l'empereur en 1166. Gardé depuis à Aix-la-Chapelle, le talisman fut offert à Joséphine par l'évêque de la villeBerdolet en 1804. Ce bijou en or, émeraudes, grenats, perles et saphirs contient une épine de la Vraie Croix ;
le reliquaire de la Résurrection datant de la seconde moitié du xve siècle.
la nef de sainte Ursule. Cette nef d'apparat, réalisée par un orfèvre de Tours de la fin du xve siècle (Raymond Guyonnet ou Pierre Rousseau), est donnée à Anne de Bretagne en 1500. En 1505, la reine fait placer des statuettes de sainte Ursule et de ses compagnes sur le pont de la nef. La nef parvient jusqu'à Henri III qui l'offre à la cathédrale en 1575. Les armoiries de Henri III, et une inscription en latin réalisée pour son don sont visibles sur le socle de l'objet.
Talisman de Charlemagne.
Reliquaire de la sainte-épine.
Calice du sacre.
Reliquaire de la résurrection.
Reliquaire de sainte Ursule.
reliquaire de Sixte etSiniceetSinice du xiiie siècle.
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Sujet: Re: AVIGNON LE PALAIS DES PAPES + autres??? Mar 14 Fév - 12:36
Villages de France - LES EYSIES DE TAYAC
6 - Les Eyzies de Tayac - Capitale de la Préshistoire
1 - Eglise Saint Martin de Tayac
2 - La Mairie
5 - Les Eyzies de Tayac - Capitale de la Préshistoire
Musée National de la Préhistoire
L'HOMME DE CROMAGNON 40.000 ans-Les Eyzies de Tayac
Vue depuis le Musée de la Préhistoire
Maisons troglodytes
Place du Marché
La commune des Eyzies de Tayac - Sireuil recèle de nombreux attraits : une architecture troglodytique toute particulière, un espace naturel exceptionnel, un art de vivre, une véritable convivialité et bien sûr sa préhistoire
Le village se présente comme « Capitale Mondiale de la Préhistoire ». Il faut dire que le tourisme local est né dès les premières découvertes archéologiques. C’est ici que s’est construite la préhistoire en tant que science, qu’ont illustrée les noms de Peyrony, Lartet, Capitan, des abbés Breuil et Glory ; ici qu’a été découvert l’Homme de Cro-Magnon ; ici que l’on trouve les merveilles mondiales de l’art pariétal, dont la dernière grotte ornée polychrome ouverte au public : Font de Gaume.
grottes de France- PADIRAC
Gouffre de Padirac
La grande pendeloque [size=13]Une stalactite géante de 25M
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[size] Salle du grand dôme Pile d'assiettes
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[size] Le Lac des grands ours
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Puits Fontaine
La rivière souteraine
Dentelles de stalactites
[size=13]Le repaire du Diable[/size]
Lac supérieur
Le lac de la pluie
Visite du Gouffre à bord d'une barque Expédition de toute beauté
Le gouffre de Padirac est le premier site du monde souterrain en France Situé dans le Sud Ouest, aux confins du Quercy et du Périgord. Ce gouffre renferme un trésor d’architecture géologique que des milliards de gouttes d’eau ont façonné au fil des temps
Visité dans les années 80 !!! c'est superbe!! merci à l'auteur de ce blog
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Sujet: Re: AVIGNON LE PALAIS DES PAPES + autres???