dans les archives de la policearchive
Un ancien patron de la police judiciaire de Paris, Claude Cancès, sort une version illustrée de l'histoire du "36". Un voyage passionnant dans les archives de ce lieu mythique. Ici, une photographie, prise sur le vif, de René-Georges Querry, patron de l'Antigang jusqu'en 1990
Les fiches des criminels
L'Histoire du 36 illustrée", de Claude Cancès et Charles Diaz, permet de se pencher sur de véritables perles historiques. Ici, la fiche de Henri-Léon Scheffer, premier assassin en [size=13]France à être "identifié à distance" par ses empreintes digitales. Nous sommes en 1902[/size]
Dans le box des accusés
Dans les années 1930, le commissaire Guillaume est une figure marquante de la PJ. C'est lui qui a mené l'interrogatoire de Violette Nozière (photo). Soupçonnée d'avoir empoisonné son père et d'avoir tenté de tuer sa mère, la jeune-fille est condamnée à la peine de mort en 1934, à l'âge de 19 ans. Sa peine sera commuée en réclusion à perpétuité
Les coulisses de "la Mondaine"
Au 36 quai des Orfèvres, les agents de la brigade des mœurs, qui devient "la Mondaine" dans les années 1930, ont pour mission de "s'infiltrer" dans la nuit parisienne (photo) pour "rechercher et réprimer tous les délits qu'entraînent la pornographie, la prostitution et la débauche
Le contrôle de la prostitution
Dans les années 1930, la prostitution est encore réglementée par des textes datant de la fin du XIXe siècle. La brigade mondaine a pour mission de contrôler cette activité. Ici, des prostituées attendent les clients dans un bar de la Bastille
Histoire 36 Quai des orfèvres
Après la Seconde Guerre mondiale, durant les Trente Glorieuses, le 36 quai des Orfèvres ne chôme pas : "pour la seule année 1947, 286 homicides volontaires et tentatives sont recensés sur le département de la Seine". Ici, en 1976, l'assassin Bernard Pesquet (à gauche) durant la perquisition de son domicile, juste avant la découverte de cadavres au sous-sol.
L'antigang en action
L'Histoire du 36 illustrée" présente l'action de l'Antigang, entre 1964 et 1993. L'Antigang, c'est le nom adopté notamment par la presse pour désigner la Brigade de Recherche et d'Intervention, la BRI. Ces policiers "filent" des braqueurs, les capturent en flagrant délit... Ici, le banquier Bernard Mallet tel que l'a retrouvé l'Antigang, en 1977
Libéré 4 heures après son enlèvement
Bernard Mallet, le banquier enchaîné découvert à la page précédente (ici à droite), pose sur cette photo avec les hommes de la BRI, 4 heures après son enlèvement. Durant ces années 1970, cette brigade a également réussi à capturer Mesrine, dès 1973, avant sa cavale qui finira mal pour luiarchive
L'ouvrage, qui retrace l'histoire de la Préfecture de police et de l'identité judiciaire, contient des photos choc. Ici, après le hold-up d'une banque de Boulevard Barbès
Sur cette photo d'archive très dure, le comissaire Philippe Féval "procède aux constatations d'usage autour du cadavre d'une victime. C'est un 31 décembre. Il est minuit...", précisent les auteurs de l'ouvrage
Dans les années 1980 et 1990, les déguisements sont toujours d'actualité : ici, les hommes de l'Antigang se sont transformés en terrassiers, avant de procéder à des interpellations
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