marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Mathé Altery Lun 27 Aoû - 13:15 | |
| Mathé Altéry (Marie-Thérèse Altare),Mathé Altéry commence à chanter toute jeune à Cherbourg (Manche), où son père travaille.Sa voix légère et déjà très assurée lui vaut le surnom de « rossignol cherbourgeois ».C'est déjà une vedette locale très appréciée du public.
Après des études musicales classiques, Mathé Altéry débute comme choriste en 1950 au Théâtre du Châtelet à Paris, dans l'opérette Annie du Far-West.Elle est remarquée lors d'un concours de chanson organisé à Deauville en 1953.
En 1956, à Lugano, elle participe au premier concours Eurovision de la chanson où elle co-représente la France avec la chanteuse Dany Dauberson.Elle y interprète Le Temps perdu et Dany DaubersonIl est là.
Raymond Legrand lui fait enregistrer son premier disque, les Belles de Nuit, tiré du film du même nom de René Clair.
Elle connaît le succès à la fin des années 1950 et 1960, notamment avec ce qu'on appelle communément La série des 13 : 13 vieilles valses, 13 mélodies de la Belle Époque (prix de l'Académie Charles-Cros 1957), 13 airs d'opérette, 13 valses de Vienne...
Dans les années 1960, Mathé Altéry devient la voix française de plusieurs comédies musicales.Elle double Julie Andrews dans La Mélodie du bonheur, film sorti en 1966 en France, et Audrey Hepburn dans la version française de My Fair Lady dans les séquences chantées, les dialogues étant eux doublés par Martine Sarcey, voix française officielle de l'actrice américaine depuis Au risque de se perdre de Fred Zinnemann (1959).
Le succès populaire de ces deux films lui amène des offres de récitals à Las Vegas, qu'elle refuse afin de se consacrer à son mari, l'avocat parisien Bernard de Sariac, qu'elle épouse en 1966 .
La vague du yé-yé la relègue au second plan.Elle effectue alors de nombreuses tournées à l'étranger, notamment au Canada, en Afrique du Sud et en Scandinavie, où sa voix cristalline continue de séduire un large public.
En 1970, elle crée à Paris l'opérette Bon week-end Conchita de Roland Arday.
Elle enregistre en 1975 un disque de duos célèbres avec Lucien Lupi.
En 1988, elle crée Rêves de Vienne avec Francis Lopez au Théâtre de l'Eldorado. Ce seront ses adieux à la scène : elle joue à guichets fermés pendant près d'un an.
Dans les années 1990 et 2000, on la voit fréquemment à la télévision lors d’émissions de variétés telles que “La Chance aux chansons” et “Chanter la vie”, sur France 2.
En décembre 2006, elle est nommée chevalier de la Légion d’honneur, au titre de « 57 ans d'activités professionnelles et artistiques » Ninnenne | |
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