HONDURAS
Honduras. Région de San Pédro Sula. Lagune près du lac de Los Micos
Entre mangroves et sable fin, la lagune de Los Micos ("Les singes"), sur la côte caraïbe du Honduras, constitue l'un des paysages tropicaux typiques du parc national Punta Sal, réserve forestière et animalière exceptionnelle.
Photo :Jeannette Kawas Punta Sal Plage près de l'entrée du Sentier Los
Quelques complexes hôteliers récemment installés coexistent avec les villages garífunas traditionnels.
Encore au nombre de 90 000 au Honduras, les Garífunas descendent d'esclaves naufragés mêlés aux Indiens Caraïbes et Arawaks à Saint-Vincent, déportés sur la côte nord et dans les îles de la baie à la fin du XVIII éme siècle.
Ils ont conservé leurs racines africaines à travers danses (la punta), [size=13]musique et croyances religieuses, ainsi que leur langue, mais tous parlent espagnol.[/size]
Malgré l'attrait que représente la région, le tourisme reste encore très modeste au Honduras, dont l'économie est dominée par les compagnies bananières américaines.
Cette situation risque de durer car les catastrophes naturelles induites par El Ninõ se sont abattues sur le pays avec une rare violence en 1997 et 1998 : immenses incendies de forêts dus à une sécheresse inhabituelle, et surtout passage de l'ouragan Mitch qui a fait 6 000 morts, 8 000 disparus et laissé 2 millions de sans-abri sur une population totale de 6 millions d'habitants.
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Maison détruite après la crue de la rivière Ulua consécutive au cyclone Mitch, San Pedro Sula, Honduras (15°27’ N - 88°02’ O).
Né au sud de la Jamaïque, le cyclone Mitch a atteint son paroxysme, avec des rafales de 288 km/h, quatre jours avant de s’abattre sur l’Amérique centrale, le 30 octobre 1998. Le Honduras a été balayé pendant deux jours par des vents destructeurs, des pluies diluviennes et des coulées de boue qui ont rasé des villes entières, tuant plusieurs milliers de personnes, laissant plus d’un million de sinistrés et causant au moins 58 millions de dollars de dégâts. Les catastrophes hydrométéorologiques (causées par l’eau et les conditions météorologiques) ont été de plus en plus fréquentes ces dernières décennies. Leurs effets sont particulièrement dévastateurs dans les pays en développement. En seulement dix ans, des années 1980 aux années 1990, le nombre des personnes touchées par les catastrophes naturelles a été multiplié par près de 1,5.
[size=13]http://www.yannarthusbertrand2.org/index.php?option=com_datsogallery&Itemid=27&func=detail&catid=44&id=1290&l=1600[/size]
Un pays durement touché il y a quelques années...
La vie a repris son cours...Les paysages, leurs lagunes, leurs plages nous font rêver...
Pourtant, selon le site du journal espagnol El Pais, le Honduras a le taux le plus élevé d'homicides dans le monde avec plus de 90 meurtres pour 100 000 habitants. Soit près de deux fois celui de pays comme le Salvador et le Venezuela, qui ont déjà des taux de criminalité élevé.
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Marie-José Alvarado, Miss Honduras 2014, lâchement assassinée...
"Avec un taux d'homicides de 90,4 pour 100.000 habitants en 2012, le Honduras est le pays le plus violent au monde, selon l'ONU."
Bonne lecture à tous!!! Ninnenne