Veiller tard Jean-Jacques Goldman(vidéo,texte,photo) + autres
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
Sujet: Veiller tard Jean-Jacques Goldman(vidéo,texte,photo) + autres Sam 16 Mai - 13:44
Veiller tard Jean-Jacques Goldman
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève,
La plainte douloureuse d'un [size=16]chien qui aboie,[/size]
Le silence inquiétant qui précède les rêves,
Quand le monde disparu l'on est face à soi.
Les frissons ou l'amour et l'automne s’emmêle,
Le noir où s'engloutissent notre foi nos lois,
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines,
Qui nous saisit même après les plus grandes joies.
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge,
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois,
Ces raisons là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.
Ces raisons là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous fond veiller tard.
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire,
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris,
Ces appels évidents ces lueurs tardives,
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit.
Ces solitudes dignes au milieu des silences,
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées,
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense,
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés.
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres,
Ces désirs évadés qui nous feront aimer,
Ces raisons là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.
Ces raisons là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.
Jean-Jacques Goldman
Superbe [size=16]texte...[/size]
Quand les chansons sont poésies...
et magnifiquement interprété...
Tu manques Jean-Jacques Goldman
Y a des qualités de silence
Comme les étoffes ou le bois
Des profonds, des courts, des immenses
Dès que l'on entend presque pas
Coule la pluie, cheveux et veste
Mouille ce qui ne pleure pas
Marcher le long de rues désertes
Où tu me manques pas à pas
Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurais supposé
Moi qui ne tiens pas même au vent
Prendre un taxi, tourner des pages
Féliciter, battre des mains
Faire et puis refaire ses bagages
Comment allez-vous ?, à demain...
On apprend tout de ses souffrances
Moi, j'ai su deux choses, après toi :
Le pire est au bout de l'absence
Je suis plus vivant que je crois
Tu manques, si tu savais
Infiniment, tout doucement
Plus que je ne me manque jamais
Quand je me perds de temps en temps
Danger, dit-on, la lune est pleine
Est-elle vide aussi parfois ?
Invisible, qui manquerait-elle ?
Peut-être d'autres, pas moi
Tu manques, si tu savais
Tu manques drôlement
Tu m'manques
Jean-Jacques Goldman
Là.Bas Jean Jacques Goldman
Là-bas Tout est neuf et tout est sauvage Libre continent sans grillage Ici, nos rêves sont étroits C'est pour ça que j'irai là-bas Là-bas Faut du coeur et faut du courage Mais tout est possible à mon âge Si tu as la force et la foi L'or est à portée de tes doigts C'est pour ça que j'irai là-bas N'y va pas Y'a des tempêtes et des naufrages Le feu, les diables et les mirages Je te sais si fragile parfois Reste au creux de moi On a tant d'amour à faire Tant de bonheur à venir Je te veux mari et père Et toi, tu rêves de partir Ici, tout est joué d'avance Et l'on n'y peut rien changer Tout dépend de ta naissance Et moi, je ne suis pas bien né Là-bas Loin de nos vies, de nos villages J'oublierai ta voix, ton visage J'ai beau te serrer dans mes bras Tu m'échappes déjà, là-bas. J'aurai ma chance, j'aurai mes droits N'y va pas Et la fierté qu'ici je n'ai pas Là-bas Tout ce que tu mérites est à toi N'y va pas Ici, les autres imposent leur loi Là-bas Je te perdrai peut-être là-bas N'y va pas Mais je me perds si je reste là Là-bas La vie ne m'a pas laissé le choix N'y va pas Toi et moi, ce sera là-bas ou pas Là-bas Tout est neuf et tout est sauvage N'y va pas Libre continent sans grillage Là-bas Beau comme l'on n'imagine pas N'y va pas Ici, même nos rêves sont étroits Là-bas C'est pour ça que j'irai là-bas N'y va pas On ne m'a pas laissé le choix Là-bas Je me perds si je reste là N'y va pas C'est pour ça que j'irai là-bas N'y va pas ...
Jean-Jacques Goldman
Pas toi Jean-Jacques Goldman
Graver l'écorce
Jusqu'à saigner
Clouer les portes
S'emprisonner.
Vivre des songes
A trop veiller
Prier des ombres
Et tant marcher.
J'ai beau me dire
Qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire
Si noir sur blanc
Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi.
Passent les jours
Vides sillons
Dans la raison
Mais sans [size=16]amour.[/size]
Passe ma chance
Tournent les vents
Reste l'absence
Obstinément.
J'ai beau me dire
Que c'est comme ça
Que sans vieillir
On n'oublie pas.
Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi.
Et quoi que j'apprenne
Je ne sais pas
Pourquoi je saigne
Et pas toi.
Y'a pas de haine
Y'a pas de roi
Ni [size=16]Dieu, ni chaîne[/size]
Qu'on ne combat
Mais que faut-il?
Quelle puissance ?
Quelle arme brise
L'indifférence ?
Oh, c'est pas juste
C'est mal écrit
Comme une injure
Plus qu'un mépris
Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi
Et quoi que j'apprenne
Je ne sais pas
Pourquoi je saigne
Et pas toi...
Jean-Jacques Goldman
Juste après Jean-Jacques Goldman
Elle a éteint la lumière?
Et puis qu'est-ce qu'elle a bien pu faire,
Juste après?
Se balader, prendre l'air?
oublier le sang, l'ether
c'était la nuit ou le jour?
Juste après
Deux, trois mots d'une prière?
Ou plutôt rien et se taire
Comme un [size=16]cadeau qu'on savoure[/size]
Qu'a-t-elle fait?
Un alcool, un chocolat?
Elle a bien un truc comme ça
Dans ces cas-là
Le registre, un formulaire
Son quotidien, l'ordinaire
Son univers
A-t- elle écrit une lettre?
Fini un bouquin, peut-être?
Une cigarette?
Qu'est-ce qu'on peut bien faire
Après ça?
Elle y est sûrement retournée
Le regarder respirer
Puis s'est endormie
Comme dormait cet enfant
Si paisible en ignorant
Qu'on le pleurait jusqu'ici
Mais qu'est-ce qu'on peut bien faire
Après ça?
Jean-Jacques Goldman
C'est pas d' l'amour Jean-Jacques Goldman
Ça ressemble à la Toscane douce et [size=16]belle de Vinci[/size]
Les sages et beaux paysages font les hommes sages aussi
Ça ressemble à des image, aux saisons tièdes, aux beaux jours
Au silence après l'orage, au doux toucher du velours
C'est un peu comme ces musiques qu'on entend sans écouter
Ces choses qui n'existent jamais tant que le manque qu'elles ont
laissé
Ça ressemble à ces grands-routes, sans virages, sans détour
La dolce vita sans doute
Mais en tout cas, c'est pas d'l'amour
Ça ressemble à la sagesse, à ces paix qu'on signe un jour
Juste au prix de nos jeunesse, sans trompette ni tambour
C'est plein de baisers caresses, plein de mots sucrés d'enfants
Attestation de [size=16]tendresse, rituel rassurant[/size]
Harmonie, intelligence et raison ou sérénité
Complice connivence, autant de mots pour exprimer tout ce que
c'est
C'est un peu tout ça tour à tour
Mais en tout cas, c'est pas d'l'amour
Sans peur et sans solitude, le bonheur à ce qu'on dit
Y a bien des vies sans Beethoven et sans avis
Pourquoi pas des vies sans cri
Mais qu'on soit contre ou qu'on soit pour
Et en tout cas, c'est pas d'l'amour
C'est pas d'l'amour
C'est plus d'l'amour
Jean-Jacques Goldman
Ninnenne
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