Sagesse paysanne:Ancien tracteur(photo,historique)

Sagesse paysanne

Le "Pony", vestige du plan Marshall, en Couserans - Ariège

Le dicton du jour :

Conseil est bon, aide est meilleure

C'est bien vrai..Mais qu'est-ce le plan Marshall et le pony...

https://www.youtube.com/watch?v=pNnHy3H-Oc8

L' histoire de la marque MASSEY-HARRIS commence au Canada .

1947 Première importation de tracteur (le PONY 11 ) en [size=16]France , petit tracteur fiable , maniable , bon marché et robuste qui développe 12CV . [/size]

Le plan Marshall permet l'importation en masse des petits tracteurs américains (et canadiens ). Le PONY remporte un tel succès, que les clients sont obligés d'attendre plusieurs mois avant d'être livrés. Jean ROY , directeur commercial de MASSEY-HARRIS [size=16]France, demande à la maison mère que les tracteur soient fabriqués en France, celle-ci refuse . Toutefois, pour des raisons financières, la marque fini par accepter et entamme la construction de ses petits tracteurs dans son usine de moissoneuses-batteuses , à Marquette-lez-Lille .[/size]

Le PONY 11 prend alors la référence 811 , pour la fabrication dans l'hexagone .

Dans un premier temps , il s'agit seulement d' assembler les pièces fournies par l'usine canadienne ; par contre le moteur d'origine (un Continental N62 de 1016 cm3 ) est remplacé par le moteur de la SIMCA 8 -1200 : le type 555 de 1221 cm3 , bloc plus robuste et plus puissant car il permet de dévelloper 15CV à la poulie .

La production de 811 débute réellement en [size=16]France en 1951 , pour ne durer qu'une seule année. Cependant , durant cette année , le tracteur se voit à nouveau doté d'un autre bloc moteur , le 702 ; celui de la SIMCA 9 ( Arronde ) et développant 16 CV .[/size]

Début 1952 , le PONY 812 remplace le 811 , produit à 1823 exemplaire en une petite année , sur les chaînes de production .

Le 812 est un tracteur qui garde la même apparence que son ainé , est moins long et sa garde au sol est plus basse . Toutes les pièces mécaniques et de tôlerie sont fabriquées sur le site de Marquette .

1953 MASSEY HARRIS fusionne avec FERGUSON , ce qui permet, par exemple , l'installation d'un vérin hydraulique à distributeur BENDIX sur le système de relevage du tracteur , ceci restant toutefois une option .

1956 ,À la suite de grèves chez SIMCA , MASSEY-HARRIS se tourne aussi vers PEUGEOT pour lui fournir des moteurs , afin de ne pas interrompre sa production . Le moteur utilisé est celui de la 203 , un 4 cylinde de 1290 cm3 .

1957,Suite à de nombreuses évolutions , le 812 est remplacé par le 820 .

49222 exemplaires produits en 5 ans (de 1952 à 1957 )

11536 en 1956 ,13101 en 1957

Quand labourer devient un jeu d'enfant...
Brigitisis.centerblog.net

Ninnenne

PAYSAGES

Sagesse paysanne:Ancien tracteur(photo,historique) C1df9242

La plupart des paysages naturels ne le sont pas : ils ont en fait été modelés par l'homme au cours des siècles. Afin de cultiver des plantes sur des surfaces toujours plus grandes, les hommes ont déboisé d'immenses étendues de forêts et changé les plaines en pâturages et en cultures. Au cours du temps, beaucoup d'espèces sauvages se sont adaptées à ces paysages, avec pour résultat le développement d'écosystèmes modifiés par l'homme et riches en espèces dont certaines sont devenues des auxiliaires des agriculteurs. L'agriculture a ainsi amené de la biodiversité.

En bordure des terres agricoles, les milieux semi-naturels tels que les pâturages, les prairies ou les haies hébergent un grand nombre d'animaux et de plantes, parfois autant ou davantage que certains écosystèmes naturels. Ils abritent même de nombreuses espèces menacées : dans les plaines cultivées d'Europe, trois mammifères sur quatre, deux [size=16]oiseauxsur trois et près d'un papillon sur deux survivent dans les haies.[/size]

Mais aujourd'hui, l'agriculture, l'agriculture moderne joue un rôle opposé. L'homogénéisation des cultures et des pratiques amène une forte perte de biodiversité domestique : en un siècle, le strois quarts des variétés végétales que l'homme avait mis des millénaires à créer ont disparu.

Aujourd'hui 90% de la production agricole mondiale est réduite à unr trentaine d'espèces végétales et 14 espèces animales.

Cette uniformité de la biodiversité domestique fragilise nos ressources et fait peser un risque sur la sécurité alimentaire mondiale. Par ailleurs, la synchronisation des pratiques (dates de récolte ou de fauche, etc...), la disparition des milieux semi-naturels, le recours massif aux[size=16]engrais chimiques et aux pesticides nuisent gravementnà la faune et le flore sauvages, dans les champs et à leurs abords.[/size]

Il existe de multiples manières de défendre cette biodiversité. L'une d'elle est encouragée par des mouvements comme Slow Food, qui vise à retrouver le goût de la nourriture et la diversité des produits.

"Pour sauver la biodiversité, mangez-là", disent les adeptes.

En effet, encourager les paysans à cultiver ou élever des variétés originales est une manière d'assurer qu'elles continuent à exister. C'est aussi le moyen de bénéficier d'une alimentation saine parce que diversifiée.

Slow Food International, www.slowfood.com.

En illustration :

Récolte du riz près de Mopti, Mali (14° 23' N - 4° 21' O).
Dans le delta intérieur du Niger, la crue inonde des dizaines de miliers d'hectares chaque année. Sur un même territoire, au fil du temps et en fonction de la hauteur des eaux, se succèdent éleveurs, pêcheurs et agriculteurs. On y cultive du riz rouge, du mil, du sorgho et du maïs. Un million de personnes vivent dans le delta qui, dans cette région sahélienne frappée par des sécheresses fréquentes, fait figure de pays de cocagne.

Ninnenne

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