marileine
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 | Sujet: Petites citations illustrées de photos  Jeu 25 Juin - 13:26 | |
|  Il y avait, sur une branche fourchue de notre cerisier, un nid de chardonnerets joli à voir, rond, parfait, tout crins au dehors, tout duvet au dedans, et quatre petits venaient d'y éclore.(JULES RENARD: Histoires naturelles.)Les étourneaux innombrables posaient aux lisières des bois un feuillage noir mais si vivant et si sonore qu'il n'était pas lugubre.(M.CONSTANTIN-WEYER: Manitoba.)Car de tous les côtés du ciel des corbeaux s'abattirent. Ils volaient en tournant dans l'air avec de grands cris rauques, et faisaient un nuage énorme qui roulait sur soi-même continuellement.(GUSTAVE FLAUBERT: Salammbô.)Ces lieux où le jour ne pénètre jamais sont habités seulement par des hiboux géants, au bec et aux serres cruels, qui ne craignent pas d'aller disputer la curée aux loups eux-mêmes. Leur ululement a une gravité exceptionnelle. En dehors de ces oiseaux sinistres, qui représentent plutôt la mort que la vie, les seuls animaux qui s'y risquent sont parfois un ours en quête de solitude.(MAURICE CONSTANTIN-WEYER: La Loi du Nord.)Des merles, les derniers oiseaux qui se fassent entendre à cette heure tardive, leur répondaient par ce sifflement bizarre et saccadé, pareil à de tumultueux éclats de rire.(EUGENE FROMENTIN: Dominique.)Des pigeons lords traversaient l'air surchauffée et se posaient ça et là . Ils piquaient du bec dans l'interstice des pavés de grès. L'un d'eux roucoula et gonfla ses plumes lisses et pesantes. (HENRI DE REGNIER: Les Vacances d'un Jeune Homme sage.)Mme H. vit un couple de pigeons sauvages qui luttait (vent) pour rejoindre le bois. Ils ramaient de toutes leurs ailes, sans parvenir à remonter ce fleuve invisible. Parfois l'un d'eux, épuisé, se laissait déporter, les ailes retournées, perdait en un moment le chemin si durement conquis. L'autre tournait la tête vers lui puis se laissait dériver à son tour, afin de ne pas l'abandonner.(GILBERT CESBRON: La Souveraine.)Dans un bosquet de lilas déjà éclairci on aperçoit la haute volière des perruches, au gazouillis criard et nourri. Quand on approche elles voltigent en masses papillotantes, puis se suspendent au grillage et présentent leur face camarde, au front proéminent de savants babillards, engoncés dans un bel uniforme.(JACQUES CHARDONNE: Claire.)On voyait de la chambre de ma mère la fenêtre encadrée de capucines, au bord de laquelle le perroquet de madame Laroque se dandinait sur son perchoir en chantant des couplets grivois et patriotiques.A mon approche, il se balançait impatiemment sur son perchoir, hérissait les plumes de son cou, me dévisageait avec des yeux de feu, ouvrait un bec menaçant et montrait une langue noire, grosse comme un haricot.(ANATOLE FRANCE: Le Petit Pierre.)A de grandes distances, deux pinsons se répondaient régulièrement. Le plus éloigné reprenait en sourdine le couplet que l'autre lançait à plein gosier. D'arbre en arbre, celui-ci se rapprocha de nous. Je le vis, et mon oeil rencontra le sien, tout petit et tout rond. Comme je ne bougeais pas, il resta.(HENRY BORDEAUX: La Maison.)... La forêt d'automne au matin, quand le soleil va dépasser la cime des arbres; un rouge-gorge qui boit dans la feuille d'une grande consoude, et qui, la tête encore renversée, lance vers la lumière un petit sifflement vif et pur.(MAURICE GENEVOIX: La dernière harde.)(Vocabulaire: consoude= plante.) Ninnenne
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marileine
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| | Sujet: Re: Petites citations illustrées de photos Ven 26 Juin - 12:49 | |
|  "Nous n'avons pas à conquérir sa confiance ni son amitié, il naît notre ami. Les yeux encore fermés, il croit déjà en nous : dès avant sa naissance, il s'est donné à l'homme."
MAURICE MAETERLINCK (1862-1949) "Lorsque nous rencontrons un ami, nous entrons dans un [size=16]monde différent, où l'air que nous respirons est plus pur, les sons que nous percevons plus nets, les couleurs plus éclatantes, et où les idées qui nous viennent sont plus vives et plus brillantes. L'ambiance est complétement différente car, non seulement nous sommes désormais libres d'être nous- mêmes, mais nous n'avons pas d'autre choix."
ANDREW GREELEY
[/size] "L'amitié a le savoir et la clairvoyance du meilleur des médecins, l'attention et la vigilance de la meilleure des infirmières, la [size=16]tendresse et la patience de la meilleure des mères."
LORD CLARENDON
[/size] " Ne soyez pas assez vains, assez infatués de vous- mêmes, pour croire que les autres deviennent vos [size=16]amis au premier coup d'oeil, ou parce qi'ils vous fréquentent quelque temps.
La véritable amitié se construit jour après jour."[/size] LORD CHESTERFIELD (1694-1773) "Nos lectures sont plus intéressantes, nos souvenirs plus forts, nos joies plus profondes, lorsqu'il y a près de nous un ami pour les partager."
Odile DORMEUIL
"Elle jouait avec sa chatte,
Et c'était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S'ébattre dans l'ombre du soir."
Paul Verlaine.
 Ninnenne
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