LA CEINTURE DE SECURITE :
TOUT LE TEMPS, TOUS LES JOURS
Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire,
à l’avant comme à l’arrière.
Le non port de la ceinture reste l’un des principaux facteurs de mortalité. Il intervient dans près du tiers des accidents de la route, qui ont fait 7242 morts en 2002. Le taux de mortalité des non ceinturés est deux à trois fois plus élevé que celui des ceinturés.
En gagnant seulement 5% de port de la ceinture sur tous les réseaux, à l’avant et à l’arrière, plus de 200 vies pourraient être épargnées. Si 100% des usagers bouclaient leur ceinture, ce geste simple et facile sauverait 1000 vies, sans compter les souffrances épargnées aux blessés et à leurs familles.
En ville, ce taux de port peut aisément s’améliorer : en 2002, seulement 80 % des automobilistes portaient leur ceinture en agglomération, avec de fortes disparités régionales.
Pour un maximum de sécurité,
la ceinture doit être ajustée.
Il faut absolument éviter certains dispositifs visant à détendre la ceinture. En effet, ils diminuent son efficacité, entraînant des risques de traumatisme en cas de choc. Au contraire, les constructeurs automobiles améliorent les performances des ceintures traditionnelles en installant des systèmes de prétension qui resserrent la ceinture et renforcent sa capacité à solidariser le corps avec le siège de la [size=16]voiture.[/size]
LES SANCTIONS EN CAS
DE NON PORT DE LA CEINTURE DE SECURITE
Les sanctions concernent le ou les contrevenants, qu’ils soient passagers ou conducteur du véhicule. Le conducteur est responsable du port de la ceinture ou d’un moyen de retenue adapté pour tous ses passagers âgés de moins de 13 ans.
Tout conducteur ne portant pas sa ceinture s’expose à une contravention de 4ème classe (135 Euros) et au retrait de trois points sur son permis de conduire.
Le non port de la ceinture de sécurité aux places arrière comme aux places avant, constitue une contravention de 4ème classe.
Hormis les cas liés à l’exercice de certaines professions, seuls les détenteurs de certificats d’exemption sont dispensés du port de la ceinture. Ces certificats sont délivrés par les médecins des commissions médicales départementales du permis de conduire.
A SAVOIR
Les muscles des bras ne peuvent guère résister à une force de plus de 25 kg. Or à 50 km/h contre un mur, c’est une force de plus de deux tonnes qu’ils devraient développer pour retenir un corps de 75 kg.
Non ceinturé, un corps est donc projeté à travers le pare-brise ou l’habitacle. Et il est impossible de se cramponner, ou de protéger un enfant dans ses bras.
Les deux tiers des accidents se produisent à moins de 15 km du domicile et 35 % des tués sur la route le sont en agglomération, donc vraisemblablement au cours d’un trajet quotidien (domicile/[size=16]travail/école/loisirs).[/size]
70 % des blessés non ceinturés le sont à moins de 50 km/h. Un choc à 50 km/h correspondant à une chute du 4ème étage Aujourd’hui, avec une ceinture, un choc n’est pratiquement jamais mortel aux vitesses couramment pratiquées en ville.
En cas d’accident, sans éjection, la ceinture est la seule chance de rester conscient, pour pouvoir quitter rapidement le véhicule.
Le port de la ceinture relève aussi du civisme. Les accidents de la route coûtent 22 millions d’euros (150 millions de francs) par jour à la collectivité : secours, hospitalisation, rééducation…..Sur le plan familial, il s’agit tout simplement de la responsabilité des parents vis à vis de leurs [size=16]enfants : à la fois ne pas mettre en danger la vie et l’équilibre de la famille et pour expliquer aux jeunes enfants qu’ils doivent être attachés.[/size]
Le sac gonflable (" airbag ") est une protection supplémentaire contre les chocs violents. Pour le conducteur, c’est un appoint qui empêche le contact entre la tête et le volant, le corps étant déjà retenu par la ceinture. Pour le passager, il empêche le contact avec le tableau de bord.
Nécessairement associé à la ceinture pour son efficacité,
il en améliore les effets de 15 à 25 %.
source :
[size=16]http://objectifroute.wordpress.com/2010/07/17/la-ceinture-de-securite/[/size]
Qu’est-ce que le burn-out ?Le burn-out, souvent confondu avec un état dépressif, est largement sous-estimé. Pourtant, les chiffres évoqués par différentes études sont particulièrement inquiétants : 10 % des Français seraient concernés (1 Allemands sur 5 d’après une récente étude). Qu’est-ce que le burn-out ? Le burn-out est un terme choisi par des psychologues, particulièrement intrigués par l’état d’épuisement de certains de leurs patients exerçant dans le domaine médico-social. Le terme de burn-out désigne au départ un incendie qui s’interrompt de lui-même, ayant brulé tout ce qui pouvait l’être. Cette [size=16]image a été choisie parce que les personnes souffrant de burn-out ont épuisé toutes leurs ressources, toute leur énergie dans leur activité professionnelle et se retrouvent totalement consumées et sans ressort.[/size]
Dépression et burn-out doivent être bien différenciés : une personne souffrant de burn-out n’est pas nécessairement dépressive, et ce qui l’affecte, ce qui la touche, repose principalement sur des causes professionnelles. Ce sont des conditions de travail difficiles qui le provoque. [size=16]Chez une personne dépressive, l’origine est plus diffuse et les pensées négatives concernent différentes sphères : professionnelle, familiale… Attention toutefois, un burn-out non traité peut conduire à la dépression ![/size]
Les conséquences du burn-out et de la dépression sont en revanche assez proches : anhédonie (perte du plaisir et de l’envie de faire des choses), fatigue, baisse de la concentration, de la mémoire, troubles somatiques (troubles alimentaires, du sommeil, de la libido, hypertension…). Quelles sont les principales conséquences du burn-out ? Le burn-out se caractérise par trois grandes phases : Fatigue psychologique et incapacité à retrouver de l’énergie : la simple idée d’aller au travail devient alors insupportableDépersonnalisation : la personne va mettre en place un mécanisme de protection qui consiste à se détacher émotionnellement des personnes qu’elle côtoie. Elle va devenir indifférente, dure, cynique à l’égard de ses collègues, clients, patients, usagers… qu’elle va traiter comme des objets, des cas, des situations et non plus comme des personnesPerte du sentiment d’accomplissement personnel : le travail a perdu tout son sens, et la personne doute à la fois de son efficacité et de ses compétencesQuels sont les conditions de travail favorisant le burn-out ? Il y a trois facteurs principaux, dont la réunion est particulièrement néfaste : Une charge de travail mal évaluée, notamment une surcharge (néanmoins, se retrouver au placard ou sans mission est également très destructeur)L’absence de « latitude décisionnelle », c’est-à-dire un manque d’autonomie, de marge de manœuvre pour atteindre ses objectifs, l’impossibilité de choisir les moyens et l’organisation déployés pour réaliser sa tâcheLe manque de soutien, aussi bien celui des collègues que celui de sa hiérarchieD’autres facteurs, internes ou externes, peuvent également mener au burn-out : le manque de communication, des locaux et du matériel peu ergonomiques, un contexte professionnel dangereux (qui requiert une vigilance constante), une situation de harcèlement moral (cf article sur le harcèlement moral), le manque de reconnaissance mais également l’incapacité chronique à dire non… (cf article "C’est un salarié qui fait oui, oui, oui"). Quels sont les métiers les plus concernés ? Si le burn-out peut toucher tous les domaines professionnels, ce sont les populations confrontées à un public qui sont le plus touchées : secteur médical, paramédical, social, enseignants, magistrats, forces de l’ordre… Comment réagir ? En consultant un psychologue ou un psychiatre spécialisé dans le domaine du travail, pour comprendre ce qui a causé le burn-out et prendre des mesures pour agir sur ces causes. En consultant son médecin généraliste qui pourra estimer s’il est utile d’être arrêté quelques temps pour pouvoir se reconstruire. En avertissant sa hiérarchie, le personnel RH, le médecin du travail ou un membre du CHSCT pour que les facteurs de risques psychosociaux soient évalués, prévenus à leurs origines et que le contexte professionnel ne soit plus pathogène. Anne Quélennec (0056)Psychologue du travailSpécialiste des RPS Publié le Dimanche 05 Mai 2013DEPRIME ou DEPRESSION
Vous éprouvez :
Des troubles du sommeil
Des troubles de l’humeur
Une fatigue lancinante.
Un épuisement chronique dès le matin.
Aucune envie de se lever.
« Je me force pour les gestes quotidiens
je ne range plus rien ».
Une perte d’intérêt pour entreprendre
quoi que ce soit : « Ah quoi bon ! »
Vous êtes déprimé, vous n’êtes pas la première personne à l’être. Déjà dans l’antiquité, 400 ans avant l’ère chrétienne, l’école hippocratique de médecine décrivait les états dépressifs sous les termes de mania et de mélancholia.
De nos jours, l’augmentation sans cesse croissante du nombre de cas nous interroge : s’agit-il de déprime, de mal être ou de dépression ? Quoiqu’il en soit il convient de voir en chaque déprimé un cas unique. Mais de façon générale on peut distinguer :
Dépression sévère :
Intense douleur morale, épuisement maximum, envie de rien, goût à rien, dégoût de soi, sidération (on a perdu toute envie de faire quoi que ce soit ou de communiquer avec les autres) ou au contraire agitation ( mais sans rien faire de constructif ),
instabilité.Risque suicidaire.
( Voir plus loin : Note 1 & URGENCES CRISES )
Dépression moyenne :
Lorsque les évènements déclencheurs ( perte de l’être aimé, chômage, deuil etc…) viennent en fait réactiver une dépression latente largement conditionnée par des schémas anciens et inconscients de dysfonctionnements élaborés dans l’enfance.
Les symptômes peuvent se manifester sous forme de passivité, de fatigue, d’insomnies, d’indifférence, de retrait sur soi excessif ou bien au contraire d’irritabilité et d’agressivité. Il devient de plus en plus difficile de continuer à travailler. Néanmoins l’on est encore capable d’accomplir les tâches indispensables quotidiennes. Voir plus bas : Note 2
Dépression légère :
Fatigue et désintérêt pour entreprendre des choses nouvelles, tendance à s’isoler et à s’intéresser beaucoup moins à ce qui touche ses proches et le monde extérieur social. Découragement, baisse de moral en un mot déprime. On se plaint d’être débordé.
Les formes légères de dépression peuvent être qualifiées de déprime.
Dans certains moments difficiles de l’existence comme une rupture sentimentale, la perte d’un proche ou le chômage des réactions transitoires de déprime sont tout à fait normales et peuvent être qualifiées d’accident de parcours, même si elles nécessitent éventuellement un accompagnement de soutien psychologique par un professionnel.
Le problème avec la dépression c’est que plus l’on est gravement atteint moins l’on trouve la force de demander de l’aide. Il vaut donc mieux prévenir que guérir. Comme disait Voltaire :
« J’ai décidé d’être heureux c’est bon pour la santé ».
P.S. les dépressions masquées : ( cf Henri Rubinstein, La dépression masquée éd. Lattès 1999 )Dans lesquelles tout un arsenal de malaises physiques cache un trouble psychique profond. Le tableau des troubles de la santé vient masquer une souffrance psychique profonde.
Les causes de la Dépression :
La dépression est-elle une maladie ? Pour expliquer les dépressions ( surtout les dépressions sévères ) on met en avant certaines perturbations biologiques ( généralement des perturbations de la transmission de l’influx nerveux c.a.d. des neurotransmetteurs, sérotonine, noradrénaline, dopamine ) sans pour autant pouvoir établir si ces anomalies sont la cause directe de la dépression ou si elles n’en sont que la conséquence.
Il existe des dépressions dans lesquelles les symptômes dépressifs sont causés par une maladie grave comme les maladies endocriniennes, la maladie d’Alzheimer chez les personnes âgées, ou certains cancers. Un bilan médical permettra permettra de rechercher les causes pouvant être à l’origine du trouble dépressif.
Notons aussi que dés le 19° siècle on a remarqué l’incidence familiale des troubles maniacodépressifs, aujourd’hui appelés troubles bipolaires.
Mais si l’on peut parler de facteurs génétiques, de fragilité et de prédisposition, doit-on pour autant sous estimer l’histoire personnelle ?
La dépression peut être le résultat d’une [size=16]histoire complexe où se mêlent les déterminants biologiques, personnels et sociaux ( déterminants sociaux : conditions de vie, milieu de travail stressant etc … )[/size]
Son déterminisme peut donc être multifactoriel.
( note 1 )
P.S. : Interactions psychosomatiques :
Nos émotions, nos humeurs peuvent être affectés par des modifications biochimiques et réciproquement nos modes de pensée et notre comportement vont influencer la fabrication des substances secrétées par notre organisme, et en particulier par notre cerveau. Comme disait Voltaire : « J’ai décidé d’être heureux c’est bon pour la santé ».
Les traitements :
Dans les cas graves de dépression sévère qui comportent un risque de suicide, l’hospitalisation sera nécessaire ( dans le cadre de la loi du 27 juin 1990 )
Biologique :
En cas de dépression sévère ou moyenne le recours aux antidépresseurs prescrits par un médecin peut s’avérer nécessaire. Cependant on peut remarquer qu’il existe une surconsommation excessive par des personnes qui ne sont pas vraiment atteintes de dépression au sens clinique, mais dont le stress est tel qu’elles en viennent à ne plus supporter les difficultés inhérentes à l’existence.
Une enquête menée par le CREDES en 1997 a révélé que les français consomment deux à quatre fois plus d’antidépresseurs que certains de leurs voisins européens.
Par ailleurs tous les patients ne métabolisent pas ces produits de la même façon. Les résultats ne sont donc pas assurés. De plus les médecins reconnaissent que des effets secondaires plus ou moins graves ( impuissance, agitation, tremblements, somnolence, étourdissements, hypertonicité, modification de la tension artérielle etc.. ) peuvent être observés. Aussi le suivi médical devra être particulièrement vigilant. Mais la prise en charge ne pourra jamais se limiter à la seule prescription médicamenteuse.
Psychologique :
Pour les dépressions d’intensité moyenne et pour les déprimes consécutives aux chocs de l’existence, un suivi psychologique par accompagnement et soutien, associé ou non à une psychothérapie en profondeur sera bénéfique.
Dans les cas graves de dépression sévère qui comportent un risque de suicide, l’hospitalisation sera nécessaire ( dans le cadre de la loi du 27 juin 1990 )
Social :
Importance du soutien social
Le déprimé a besoin d’être soutenu dans ce passage difficile qu’il traverse, et surtout, si on veut lui éviter les rechutes, de retrouver une place dans la [size=16]société qui donne plus de sens à sa vie. L’isolement social et affectif peut être porteur de dépression.[/size]
Rappelons enfin qu’une dépression peut être provoquée par des [size=16]éléments d’ordre biologique, psychologique ou social. Et cela en proportion différente selon la personne. Chacun est un cas unique. Aussi ne faut-il pas réduire a priori le traitement à l’une ou l’autre de ces thérapeutiques.[/size]
Le traitement psychologique de la dépression :
Tout état dépressif est un appel au secours, il y a une petite voix intérieure qui appelle au renouveau et au changement. Prendre une autre route. Faire de nouveaux choix.
Nous sommes fatigués, las, surmenés, épuisés parce que nous sommes malmenés par nos conditions de vie, mais aussi parce que nous sommes restés trop longtemps sourds à nos besoins vitaux.
Nos frustrations conscientes et plus encore inconscientes accumulées engendrent de graves risques pour notre santé.
Généralement le déprimé est quelqu’un qui a trop longtemps été sourd et aveugle à ses besoins profonds. Il lui faut s’écouter plus. Recréer l’intimité avec soi-même.
Le déprimé a essayé de se cacher son malaise en s’accrochant longtemps à ses dépendances
( conduites addictives par rapport au sexe à l’alcool
à la nourriture, ou au travail excessif-ce
qu’on qualifie de « workalcoholisme »)
Trop c’est trop.
Nous avons besoins de nous sentir reconnus, acceptés, intégrés dans un milieu qui nous soutient et où nous pouvons manifester nos talents et compétences.
Nous avons besoin d’aimer et d’être aimés.
Un sourire peut modifier notre humeur.
Nous avons besoin de sens.
( au-delà du métro boulot dodo )
La déprime est déjà un signal d’alarme à ne pas négliger.
Si par manque de confiance en soi, et par inconscience de nos vrais besoins, on s’est installé dans une situation qui ne nous convient vraiment pas, on a préparé le terrain à la déprime et à la dépression. Le traitement psychologique sera un réveil : Vivre vraiment sa vie. Prendre soin de soi.
Lorsque la dépression est sévère, il s’agira de voir de l’autre côté du mur des défenses, de reconnaître que cela va mal que l’on étouffe dans cette vie-là, que l’on souffre. Pour certains il faudra cesser de faire comme si tout allait bien….Pour d’autres réveiller la flamme de l’espoir.
Découvrir que des relations sont toxiques, et comment s’en libérer.
Arrêter la soumission du mort-vivant.
Combattre les maltraitances du harcèlement moral.
Se séparer et dire adieu à ceux qui nous font violence.
Eviter de fréquenter ceux qui nous donnent le goût du malheur.
Avec le soutien de la thérapie on se donne enfin le droit à la révolte,
à l’expression du ras le bol. A la colère.
Soumission = dépression. En sortir
1/ Soyez vous-même, soyez original, soyez authentique. Identifiez vos vraisbesoins.Ne rentrez pas dans le moule, ne cherchez pas à copier les autres. Ne vous comparez à personne.
2 / Elargissez vos centres d’intérêt. Passionnez-vous. Faites des découvertes. Ne vous prenez pas pour le centre du monde
3/ Ne dépendez pas d’une personne, une seule, sous prétexte d’Amour. Comptez sur vous d’abord !
4/ Entretenez des relations équitables où chacun est gagnant, ne laissez pas les autres abuser de votre bienveillance ou de vos sentiments.
5/ Ayez une activité, un travail dans lequel vous vous sentez utile.
6/ Soyez toujours curieux de découvrir quelque chose de nouveau. Et commencez à aimer mieux, aimez plus.
7/ Faites vous respecter régulièrement. A force d’être bon et gentil, on oublie de se défendre des prédateurs.
Ninnenne