marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Animaux - Articles divers - Hybride - Le Cama - et autres.... Dim 27 Juil - 12:49 | |
| Lama Le cama est un hybride né de l’accouplement d’un dromadaire (Camelus dromedarius) et d’un lama (Lama glama) ou d’un guanaco (Lama guanicoe). Le premier cama est né le 14 janvier 1998 au Camel Reproduction Centre, dans le désert d’Arabie à Dubaï. Baptisé Rama, ce premier cama avait pour père un dromadaire et pour mère un guanaco d’Amérique du Sud dont descend le lama domestique. Portrait du cama Le cama présente des oreilles courtes et une longue queue garnie de poils comme le dromadaire. Il ne possède aucune bosse. Sa robe est beige ou sable. Cet hybride a hérité des pieds du lama. En effet, dromadaire et chameau ont un large et unique coussinet plantaire alors que la patte du lama est munie de deux coussinets plus petits et de deux solides onglons. [size=16]
[/size] Lamas. (dinosoria) A l’âge adulte, la taille est intermédiaire entre le dromadaire et le lama. Le cama est plus proche du lama que du dromadaire tant par la taille que par l’aspect physique. A ce jour, 4 camas sont nés par insémination artificielle. Les hybrides sont fertiles et sexuellement mûrs vers 4 ans. Rama, le premier cama Ce projet a été mené par le professeur Julian A. Skidmore et financé par le prince héritier de Dubaï et le ministre de la Défense des Emirats arabes unis. Il est à souligner que Julian A. Skidmore est également à l’origine du premier clonage d’un dromadaire. Injaz est née le 8 avril 2009. Ce projet a été financé dans le seul but de cloner des champions qui ne sont plus en âge de se reproduire. En effet, de nombreuses courses de dromadaires sont organisées dans cette région.
A chacun de méditer sur l’aspect déontologique.
[size=16]
[/size] Injaz et sa mère Le père de Rama pesait 450 kg alors que sa mère ne pesait que 75 kg. Cet écart de poids a obligé les scientifiques à utiliser l’insémination artificielle. Ce problème de rapport de taille et de poids est à l’origine de la rareté du tigron, un hybride né d’un tigre mâle et d’une lionne
A la naissance Rama n’était pas plus gros qu’un veau. C’était un mâle. L’objectif est de créer un camélidé plus robuste qu’un lama et plus docile qu’un dromadaire, réputé pour son caractère bien trempé. Il s’agit donc ni plus, ni moins que de créer une bête de somme sur mesure.
[size=16]
[/size] Dromadaires dans le désert. Rama a plutôt été une déception du point de vue comportemental. C’est souvent le cas chez les hybrides. Bien qu’il s’agisse de deux camélidés, leur adaptation à leur environnement respectif est très différente. Il en résulte des conflits entre les caractéristiques héritées des deux parents. Le dromadaire vit au Proche-Orient tandis que le lama et le guanaco vivent en Amérique du Sud. [size=16]
[/size] Guanaco. Image fainmen Le dromadaire est adapté au désert et aux chaleurs extrêmes tandis que le lama et le guanaco sont adaptés à l’altitude. Les trois espèces ont un point commun. Dans leur environnement naturel, elles souffrent d’un manque d’eau et sont passées maîtres dans l’art de la gestion des ressources. L’hybridation entre camélidés Cette hybridation est pratiquée entre le chameau de Bactriane (Camelus bactrianus) et le dromadaire. Cette pratique est même plutôt courante dans les pays où les deux espèces cohabitent. [size=16]
[/size] Chameau. Image Tambako the Jaguar Là encore il s’agit pour l’homme d’obtenir un animal réunissant les qualités des deux espèces à savoir la robustesse du chameau et la grande productivité laitière du dromadaire. Les hybrides sont fertiles. [size=24]Animaux - Aricles divers - Bornéo, animaux volantsA Bornéo, certains animaux volants ne sont pas des oiseaux. Grenouilles, serpents ou écureuils planent dans les forêts tropicales, comme celle du Parc national de Gunung Palung, qui recèlent encore bien des secrets sur la faune animale.L’extraordinaire diversité des animaux planeurs est unique. Pour pouvoir photographier ces espèces, Tim Laman, un biologiste, a dû escalader des arbres de 45 m de haut et parcourir la jungle jour et nuit.Bornéo est la plus grande île de l’Insulinde avec une superficie de 750 000 km2. Bornéo est partagé administrativement en plusieurs territoires. Le Sabah et le Sarawak, au N.-O., séparés par le Brunei, indépendant, font partie de la Malaisie ; le reste, c’est-à-dire la plus grande partie de l’île, appartient à l’Indonésie sous le nom de Kalimantan.Pourquoi autant d’animaux planeurs à Bornéo ?Les animaux planeurs sont incapables de se propulser dans les airs comme les oiseaux ou les chauves-souris. Ils répartissent subtilement le poids de leur corps ou ajustent leur queue et leurs membres de façon à guider leur vol. Brunei. Mosquée Omar Ali Saifuddien. Image Azizul AmeirBornéo ne possède pas moins de 30 espèces planantes. Pourquoi y en a t-il autant dans cette île, alors que d’autres forêts tropicales n’en abritent aucune, comme en Amazonie ? Maison sur pilotis dans l'État de Brunei. Tony From SydneyD’après le biologiste et photographe Tim Laman, cela tient à une particularité des forêts de Bornéo, partagées par d’autres en Asie du Sud-Est.Elles sont en effet composées en majeure partie d’arbres diptérocarpes géants, dont la fructification est peu fréquente et imprévisible, et qui empêche les autres arbres de pousser. Forêt de Bornéo. Image HnixCes conditions, semble t-il, font que la nourriture est moins abondante à Bornéo, obligeant les animaux de la forêt à rayonner davantage.Planer est donc un excellent moyen. Ils vont d’arbre en arbre sans avoir à faire de longs allers retours sur le sol. Batracien arboricole de Bornéo. Image Kleinmatt 66Cela explique aussi, sans doute, que la technique du vol plané a émergé chez des groupes d’animaux aussi variés, chacun développant des structures spécifiques, depuis les énormes pattes palmées des grenouilles volantes aux membranes développées des lémurs.Gecko volant de Kuhl (Ptychozoon Kuhli)Prédateur nocturne, le gecko volant de Kuhl attend perché sur une branche que des insectes soient à sa portée.Lorsqu’il a peur ou qu’il veut changer de terrain de chasse, il s’élance dans les airs. Gecko volant. Image J.W.ConnellyAu moment où il va atterrir, la tête est levée. Les doigts palmés, les franges de peau sur les pattes et la queue contribuent au camouflage et augmentent l’étendue de la surface lui permettant de planer.Lors de vols plus longs, la pression de l’air déploie des membranes qui sont normalement repliées sous le corps.Grenouilles volantes genre RhacophorusDes replis de peau longs et souples ainsi que des doigts palmés permettent aux grenouilles volantes de planer. Des coussinets adhésifs facilitent leurs atterrissages. Grenouille volante (Racophorus nigropalmatus). Image Blind BoyDe nombreuses espèces de grenouilles arboricoles peuvent étendre leurs membres pour effectuer des descentes sans chuter à travers les airs.Mais, seules les espèces ayant développé de vastes palmes, comme la grenouille de l’arbre arlequin (Rhacophorus pardalis), sont réellement capables de flotter dans les airs. Racophorus nigropalmatus. Image Blind BoyMunies de ces palmures, les grenouilles ne se contentent pas de planer mais opèrent des virages à 180° en plein ciel.Certaines grenouilles volantes n’ont été découvertes qu’au 20e siècle.Lémur volant ou colugo (Galeopterus variegatus)Les lémurs volants ne sont pas des proches parents des lémurs authentiques de Madagascar. Ils constituent une classe distincte appelée dermoptères, ou « ailes de peau ». Le lémur volant de Malaisie est l'une des deux espèces de lémurs volants. L'autre espèce appelée lémur volant des Philippines (Cynocephalus volans) est, comme son nom l'indique, endémique aux Philippines. Colugo qui plane. Image Wild SingaporeLeur membrane de vol, allant de la mâchoire aux doigts et des orteils à la queue, est la plus grande de tous les mammifères planeurs. Colugo. Image Lip KeeLes femelles colugo emmènent leurs petits dans les airs quand elles cherchent leur nourriture. On peut souvent observer une femelle colugo suspendue par les pattes arrières, tandis que son petit, se cramponne à elle.Les lézards du genre DracoLes lézards du genre Draco, Draco cornutus ou Draco volans, peuvent sauter d’un tronc, réaliser des loopings et atterrir un peu plus bas sur le même arbre en se présentant la tête levée. Ce sont de petits lézards d'une longueur moyenne de 20 cm. Draco volant. Image Alfeus CimanIl existe environ 30 espèces classées dans le genre Draco. Draco sp. Image BudakLeur peau s’ouvre comme un parachute ultrarapide au moment où ils sautent. Ils peuvent effectuer des sauts de 30 m entre les arbres.Ces planeurs sont actifs le jour et ils chassent les fourmis et les termites. Lézard planeur. Image Dadly Drawn DadLes mâles rivaux se poursuivent dans les airs, sautant d’arbre en arbre, comme des avions de chasse.Serpent planeur (Chrysopelea paradisi)Le serpent de l’arbre du paradis est aussi mince qu’un ruban. Il glisse le long des arbres puis il lâche prise, ne tenant plus que par sa queue. Serpent de l’arbre du paradis. Image BiophiliaSon corps se métamorphose soudain. Ses côtes s’étirent et son corps s’aplatit. Il bondit soudain dans les airs et l’on aperçoit qu’un mince ruban vert planer dans l’atmosphère.Ce serpent peut mesurer jusqu'à 120 cm. Son aire de répartition comprend le sud de la Thaïlande, la Malaisie, l'Indonesie (Borneo, Sumatra, Java, Sulawesi) et certaines zones des Philippines.Ecureuil volant roux géant (Petaurista petaurista)L’écureuil volant roux géant peut atteindre un mètre de long, queue comprise. C’est la plus grande des 14 espèces d’écureuils volants de Bornéo. Il pèse en moyenne 1750 g. Ecureuil volant roux géant de Borneo. Image PseudolapizC'est un mammifère nocturne dont la reproduction et le mode de vie sont assez méconnus. On sait cependant que la femelle met au monde 2 à 3 jeunes qui sont sevrés au bout de 2,5 mois environ. Pour les protéger, la mère construit un nid dans les arbres. Il semble que la femelle a deux portées par an.En captivité, l’écureuil volant roux géant peut vivre jusqu'à 16 ans.Il peut effectuer des vols planés de 75 m en s'élançant des plus hautes branches en étirant ses membranes de vol qui se replient au repos. C'est une espèce herbivore qui se nourrit d'écorce de pin, de bourgeons, de fruits et de feuilles. Petaurista petaurista. Image Nayne ChengTous ces animaux sont très difficiles à étudier en détail de par leur mode de vie. La plupart nous sont très méconnus.Si nous ne protégeons pas davantage les forêts de Bornéo, les animaux qui les peuplent, n’auront bientôt plus d’endroit pour planer.[/size] Ninnenne | |
|