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| Les Favorites Royales - Liste des maîtresses du Roi-Soleil + autres.... | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Les Favorites Royales - Liste des maîtresses du Roi-Soleil + autres.... Sam 1 Nov - 13:07 | |
| Les Favorites Royales - Liste des maîtresses du Roi-Soleil A l'image de son grand-père Henri IV dit le vert-galant, Louis XIV eut un nombre impressionnant de maîtresses des plus officielles aux plus secrètes.
1. Catherine Bellier, baronne de Beauvais, dame de chambre d’Anne d’Autriche en 1653
2. Olympe Mancini de 1654 à 1657 et de 1660 à 1661
3. Lucie de la Motte-Argencourt en 1657
4. Mlle de Marivault en 1657
5. Marie Mancini de 1658 à 1660
6. la fille d’un jardinier en 1658 dont il eut une fille née en 1659
7. Hortense Mancini en 1661
8. Henriette-Anne d’Angleterre, duchesse d’Orléans en 1661
9. Bonne de Pons, future Mme d’Heudicourt en 1661
10. Françoise-Louise de La Baume Le Blanc duchesse de la Vallière et de Vaujours de 1661 à 1667 dont il eut quatre enfants [size=16]11. Anne-Lucie de la Mothe-Houdancourt en 1662
12. Charlotte-Catherine de Gramont, princesse de Monaco en 1665
13. Françoise-Athénaïs de Rochechour de Mortemart, marquise de Montespan de 1667 à 1681 dont il eut sept enfants
14. Anne-Julie de Rohan-Chabot, princesse de Soubise en 1669 et de 1674 à 1676
15. Lydie de Rochefort-Théobon en 1673 et en 1677
16. Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon de 1674 à 1715
17. Claude de Vin des Œ[size=16]illets, première dame de chambre de la marquise de Montespan vers 1675-1676 dont Louise de Maison Blanche (1676-1718) et dont il eut peut être deux autre enfants
18. Marie-Elisabeth de Ludres de 1675 à 1677
19. Mme de Louvigny vers 1676-1677
20. Mlle de Montmorency-Laval vers 1676-1677
21. Mme de Grammont vers 1677-1678
22. Marie-Angélique de Scorailles, duchesse de Fontanges de 1678 à 1681 dont il eut deux enfants[/size][/size]
23. Mlle de Grancey en 1681
24. Mlle de Rouvroy en 1681
25. Charlotte-Eléonore de la Mothe-Houdancourt en 1681
26. Marie-Anne de Wurtemberg en 1681
27. Mlle d’Oré en 1681
28. Mlle de Piennes en 1682
29. Diane-Gabrielle Damas de Thianges vers 1682-1683
30. Mme de Saint-Martin vers 1682
31. Mme de Roquelaure en 1683
32. Julie de Guenami fille du duc d’Enghien et de Mme de Marant vers 1683
-------------------------------------------------------------------------------------- Les Favorites Royales - Liste des maîtresses d'Henri IV le Vert-GalantHenri IV ne fut appelé 'le vert-galant" sans raison : on lui attribu au moins plus d'une cinquantaine de conquêtes féminines. Certaines sont devenues favorites en titre, d'autres sont restées dans l'ombre car elles n'ont paratagé le lit du souverain qu'une seule fois. 1. Fleurette de Nérac vers 1571-1572, fille d’un jardinier de Nérac2. Charlotte de Sauve en 1572, fille d’honneur de Catherine de Médicis3. Bretine de Duras vers 1573-1574, fille cadette d’un meunier4. « La Belle Rouet » en 1575, fille d’honneur de la reine Margot5. Louise Borré vers 1576 qui lui donnera un fils, Hervé (1576-1643)6. Jeanne Monceau de Tignoville de 1577 à 1578 que le roi maria avec François de Pardaillan, baron de Panjas, pour qu’elle cède à ses avances. 7. Victoire d’Alaya en 1578, fille d’honneur de Catherine de Médicis8. Dayelle vers 1579, fille d’honneur de la reine Margot, venant d’Orient9. Mlle Rebours en 1579, fille d’honneur de la reine Margot10. Mlle de Montagu en 157911. Mme d’Allous en 157912. Aimée Le Grand en 157913. « la garce de Goliath » en 157914. Catherine de Luc en 1579, fille d’un médecin d’Argen. Elle se laissa mourir de faim lorsqu’Henri IV la délaissa, lui ayant fait un enfant. 15. Arnaudine en 1579, servante de Catherine de Luc16. Anne de Cambefort, en 1579. Elle se suicida en se jetant par une fenêtre après le départ d’Henri IV.17. Anne de Balzac de Montaigu vers 157918. Françoise de Montmorency-Fosseux de 1579 à 1581, fille d’honneur de la reine Margot. Elle eut une fille mort-née du roi en 158119. Anne de Petonville vers 158020. Les soeurs jumelles de l’Epsée vers 158021. Mme de Sponde en 1580, apothicaire 22. Mlle Maroquin en 158023. Xainte vers 1580, soubrette de la reine Margot24. Diane d’Andouins de 1583 à 1589 25. Esther Imber (ou Ysambert), rochelaise, de 1587 à 1588. Elle meurt dans la misère à Saint-Denis en 1592. Elle eut deux fils d’Henri IV26. Martine, rochelaise, en 1587. Elle eut un enfant d’Henri IV.27. Bretoline en 158928. Madame de Foulebon en 1589, chaletaine29. Antoinette de Pons, marquise de Guercheville en 1590 30. Marie Catherine de Beauvilliers, abbesse de l’abbaye de Montmartre en 159031. Catherine de Verdun, supérieure de l’abbaye de Longchamp en 1590. Elle recevra le prieuré de Saint-Louis de Vernon32. Gabrielle d’Estrées de 1591 à 1599 33. Louise de Budos vers 1595-1596 duchesse de Montmorency34. Mme Quelin, épouse d’un conseillé au Parlement en 159835. Isabelle Potier, femme du président de Boinville de 1598 à 159936. Mlle Clein en 159937. « La Glandée » fille de joie en 159938. Henriette-Catherine de Balzac d’Entragues de 1599 à1609 39. Marie-Françoise de La Bourdaisière, sœur de Gabrielle d’Estrées en 159940. Jacqueline de Bueil de 1604 à1607 dont un fils, Antoine de Bourbon (1607-1632)41. Charlotte des Essarts de 1607 à 1609 dont deux filles : Jeanne-Baptiste (1608-1670) et Marie-Henriette (1609-1629)42. Marie-Charlotte de Balzac d’Entragues entre 1605 et 160943. Charlotte-Marguerite de Montmorency de 1609 à 1610 princesse de Condé-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les Favorites Royales - Les soeurs Nesle, favorites de Louis XV -Louis-JulieLouise de Mailly :
Aînée des cinq filles de Louis III de Nesle, Louise-Julie née le 16 mars 1710, la même année que Louis XV. Elle n’a que seize ans lorsqu’elle épouse en 1726 Louis-Alexandre, comte de Mailly. Grâce à sa haute naissance, Louise entre dès l’âge de dix-neuf ans au service de la reine Marie Leszczynska comme dame d’honneur. La jeune femme fut délivrée de son époux qui n’appréciait pas la cour et demeurait sur ses terres. Le roi la remarque dès 1732 mais ne fait rien car il est encore très épris de son épouse. Pourtant, les grossesses à répétition de la reine commencent à lasser Louis. Ainsi, et avec la complicité du Cardinal de Fleury, Louise entreprend une relation avec le roi pour le sortir de son ennui. Leur liaison restera secrète jusqu’en 1737 et les deux amants utiliseront des portes et couloirs dérobés pour se voir. Mais en 1738, Marie Leszczynska ferme définitivement la porte de sa chambre au roi pour raison de santé. Louis s’affiche alors publiquement et sans scrupules avec la comtesse de Mailly. Louise fut certainement celle qui, parmi les sœurs Nesle, aima le roi d’un amour totalement désintéressé. Celui-ci d’ailleurs, ne lui donnait presque rien puisqu’elle ne le demandait pas. Même la pension qu’il lui versait était bien maigre et Louise portait parfois des robes trouées et usées. Louise, dans sa grande bonté (et naïveté) introduit bientôt à Versailles sa sœur Pauline qui vient de finir son éducation au couvent. Pauline est aussi vive, insolente et charmante que sa sœur aînée est réservée, timide et sans grande beauté. Il apparaît bien vite que Louise ne sert plus que de paravent aux amours du roi et de sa sœur. Mais en 1741, Pauline décède brusquement et Louis retourne auprès de la comtesse de Mailly. Et une fois de plus, Louise fait entrer à la cour l’une de ses sœurs, la plus jeune, Marie-Anne. Louis XV mettra alors définitivement un terme à sa relation avec Louise. Celle-ci quitte alors Versailles en 1742 pour Paris où, honteuse, elle porte désormais un cilice. Louise de Mailly meurt le 30 novembre 1751 à quarante et un ans.
Pauline de Vintimille :
Seconde fille de Louis III de Nesle, Pauline-Félicité née en 1712 et passe sa jeunesse au couvent de Port Royal. Dotée de beaucoup d’esprit, elle a très vite envie de rejoindre sa sœur aînée à la cour lorsqu’elle apprend sa situation de favorite. Après lui avoir longuement écrit son désir de la rejoindre à Versailles, Pauline rencontre Louis XV en 1739. La sœur cadette de Louise a le don d’amuser le roi qui commence à s’ennuyer de la comtesse de Mailly. Louis tombe alors fou amoureux de la jeune femme mais se refuse d’en faire sa maîtresse tant que celle-ci n’est pas mariée. En septembre 1739, Pauline épouse Félix, comte de Vintimille à qui le roi verse une somme d’argent considérable pour qu’il se retire bien loin de sa nouvelle épouse (le mariage ne fut jamais consommé). Bien vite, il apparaît que la comtesse de Vintimille est enceinte du monarque au grand regret de la reine. Alors qu’elle arrive au terme de sa grossesse, Pauline est soudain victime de fortes fièvres et l’on craint pour sa santé ainsi que pour la vie de l’enfant qu’elle porte. Elle accouche le 3 septembre 1741 d’un fils nommé Charles-Emmanuel et titré comte de Vintimille (qui décède en 1814). Beaucoup le surnommèrent « le demi-Louis » en raison de sa grande ressemblance avec son père le roi. L’enfant survit donc mais la mère est de plus en plus faible. Pauline de Vintimille rend l’âme le 9 septembre dans d’atroces souffrances. Elle fut certainement le plus grand amour du roi, qui, resta cloîtré dans sa chambre durant trois jours après la mort de Pauline (Louis va même jusqu’à faire faire un moulage du visage de sa bien aimée). Et bien que des rumeurs d’empoisonnements coururent, on pense aujourd’hui que la comtesse de Vintimille mourut des suites de l’accouchement.
Diane et Hortense de Nesle :
Diane-Adélaïde, née en 1714, est la troisième sœur de la grande famille Nesle. Très intelligente, Diane est mariée très vite au duc de Lauraguais. Après la mort de la comtesse de Vintimille en septembre 1741, le roi demanda sa venue à la cour pour en faire sa maîtresse. Certains disaient alors de lui à l’époque : « choisir une famille entière, est-ce être infidèle ou constant ? » A la fin de l’année 1741, la duchesse de Lauraguais arrive à Versailles alors que Louis XV s’est remis avec sa sœur aînée Louise. Mais dés le début de l’année 1742, elle doit fuir la cour précipitamment car on prétend alors que Louis XV a déclaré coucher entre les deux sœurs. Diane fut renvoyée pour éviter le scandale. Elle meurt en 1769.
Hortense-Félicité, née en 1715 évita le lit du roi bien que ce dernier voulu la faire venir à Versailles après le départ de Diane. Mais Louis XV se heurta à l’époux d’Hortense, le marquis de Flavacourt. Celui-ci, fort amoureux de sa femme et donc très jaloux, menaça cette dernière de la tuer si elle devenait « putain comme ses sœurs ». La duchesse de Flavacourt fut ainsi la seule des cinq sœurs à ne pas recevoir la faveur du roi.
Marie-Anne de Châteauroux :
Dernière des cinq sœurs Nesle, Marie-Anne née en 1717. Elle fut très affectée par le décès de sa mère en 1729 elle fut alors confiée à une tante avec sa sœur Hortense. Marie-Anne épouse en 1734 le marquis de la Tourenne alors qu’elle vient d’avoir dix-sept ans. Mais en 1740, son époux meurt lui laissant une grande fortune en héritage. Bientôt, la marquise se tourne vers sa sœur aînée Louise qui vit à la cour. Celle-ci la fait entrer au service de la reine en 1742. La jeune femme, d’une très grande beauté, se fait bien vite remarquer par Louis XV mais affirme ne pas chercher à devenir sa maîtresse. Pourtant, lorsque le roi la courtise en novembre 1742, Marie-Anne accepte de devenir sa favorite si il consent à renvoyer Louise de Mailly et à la faire duchesse. Louis XV cède et la sœur aînée est renvoyée en décembre. Marie-Anne est titrée duchesse de Châteauroux. Le roi cède à tous les caprices de sa maîtresse et celle-ci devient vite impopulaire. En août 1744, le roi tombe malade. Autour de lui, les membres du clergé lui demandent de renvoyer la duchesse de Châteauroux, sans quoi, l’accès au paradis lui serra bloqué. La favorite est huée par la foule et mise de côté. Mais le roi ne meurt pas et malgré sa promesse à la reine de ne plus jamais lui être infidèle, il rappelle Marie-Anne en novembre. Après de folles retrouvailles, la duchesse meurt subitement deux semaines plus tard. Certains pensèrent au poison, ce qui ne fut jamais vérifié. Avec la mort de Marie-Anne de Châteauroux s’achève le règne de la famille Nesle sur le roi Louis XV. Leur père qui ne lamentait de ne pas avoir eut de fils a quand même laissé son nom dans l’histoire.
Louis XV aura après ces quatre sœurs, encore deux maîtresses, neuf aventures et dix enfants illégitimes !!!! Choisir ses maîtresses dans une même famille, est-ce être fidèle ou inconstant ?-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les Favorites Royales - Les premiers amours de Louis XIV En 1654, Louis XIV affiche une attirance envers Olympia Mancini dite Olympe nièce du cardinal de Mazarin. La jeune femme est née à Rome en 1638 et s’est installée à la cour de France depuis 1647 sur invitation de son oncle. L’accompagne sa mère Mme Mancini sœur du cardinal, son frère Philippe et sa sœur aînée Laure-Victoire. A son arrivée, Olympe est une jeune fille « maigre, avec un visage long, le teint brun et la bouche longue ». En 1654, un embonpoint à arrondit son visage, « sa bouche est devenue plus petite, son teint à blanchit ». Sans être fort belle, Olympe n’est pas désagréable à regarder. La nièce de Mazarin joue alors les reines ; elle a le don de distraire Louis et de l’amuser. Tout comme lui, Olympe aime la danse et c’est à son bras que le roi ouvre tous les bals. Oubliant l’étiquette, il ira jusqu’à ignorer sa cousine Henriette d’Angleterre un soir de danse, lui préférant Mademoiselle Mancini, provoquant l’indignation de la reine mère. Cependant, le jeune roi, en homme séduisant ne s’arrête pas à courtiser Olympe.
Voici qu’en 1657, une autre jeune fille retient son attention. Il s’agit de Lucie de la Motte-Argencourt qui, sans avoir beaucoup d’esprit, présente une physionomie agréable et gracieuse. Olympe Mancini est brune, la jeune demoiselle est blonde aux yeux bleus. Mlle de la Motte-Argencourt séduit le roi par sa manière douce et agréable de parler ainsi qu’en raison de son goût pour la danse, domaine où elle excelle. Cette nouvelle passion inquiète Anne d’Autriche qui lorsqu’elle tente de freiner son fils, se voit répondre qu’il est le roi et qu’il fait comme bon lui semble. L’affaire prend une autre tournure lorsque Mazarin découvre que Lucie est la maîtresse du marquis de Richelieu et peut être celle de M. de Chamarante. Lorsque Louis appris la chose, il se détourna de Mlle de la Motte-Agencourt. Celle-ci fut invitée à se rendre au couvent de Sainte-Marie à Chaillot où elle demeura toute le reste de sa vie bien qu’elle n’y fut pas forcée et qu’elle ne prononça pas ses vœux. Après le départ de Lucie de la Motte-Argencourt, Louis XIV pose les yeux sur la fille d’un jardinier en 1658. L’histoire n’a pas retenu son nom et si nous sommes au courant de cette brève liaison c’est grâce à Saint-Simon qui l’a rapporté dans ses Mémoires. Le roi se consola donc dans les bras de la jeune fille qui tomba enceinte et accoucha d’une petite fille en 1659 date à laquelle Louis ne regardait plus que Marie Mancini. Naturellement, il était hors de question de reconnaître l’enfant comme étant celui de sa Majesté. Un roi ne peut exposer la preuve d’une relation avec la fille d’un jardinier, personne sans noblesse. La mère de la fillette fut mise au couvent sur ordre d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Quant à la fille de Louis XIV, on lui fit épouser un certain baron de la Queue qui espérait bien obtenir quelques faveurs du roi, ayant épousé sa fille aînée. Il se trompait. Bien que sachant qui était son père, la jeune femme dont l’histoire a également oublié le nom n’eu jamais le moindre regard de la part du roi son père. Elle donna plusieurs enfants au baron et mourut à 26 ou 28 ans. Revenons à Olympe Mancini. Sa liaison avec Louis XIV s’acheva en 1657 non seulement parce que le roi lui avait préféré Mlle de la Motte-Argencourt mais également parce que l’intelligente Olympe se mariait. Elle avait compris qu’être la favorite temporaire de Louis XIV ne lui assurerait pas un avenir et elle épousa donc en février 1657 le comte de Soissons, Eugène-Maurice de Savoie-Carignan. Or, au début du mois d’août, Olympe accouchait d’un garçon, Louis-Thomas (mort en 1702). Après six mois de mariage, il est étonnant qu’elle ait si vite mis un enfant au monde. Bien que le comte de Soissons l’ait reconnu comme son fils, il est fort probable que le petit Louis-Thomas fut celui de Louis XIV. Olympe aura encore sept enfants dont le père sera certainement son époux : - Philippe ( ? - 1693) - Louis ( ? -1683) - Emmanuel- Philibert ( ? - 1676) - François-Eugène (1663 - 1736) - Maria-Jeanne (morte jeune) - Louise-Philiberte (morte jeune) - Françoise (1667-1671)
Olympe resta à la cour où elle avait la charge de surintendante de la maison de la reine et redevint la maîtresse de Louis XIV de 1660 à 1661. Le jeune roi avait en effet du mal à oublier Marie Mancini et n’était pas satisfait de la reine Marie-Thérèse qu’il ne parvenait pas à aimer. C’est à cette même période que le monarque regarde également avec attention Hortense Mancini, sœur cadette d’Olympe et de Marie. La comtesse de Soissons s’allia par la suite avec la duchesse d’Orléans, Henriette d’Angleterre, afin de faire du tort à Louise de la Vallière, nouvelle favorite du roi : ce fut a conspiration de la lettre. Olympe y annonçait à la reine que son époux la trompait, chose que Louis lui avait naturellement caché ! Avec le cachet de la couronne d’Espagne la lettre allait parvenir à la pauvre Marie-Thérèse mais fut interceptée à tant. Eclaboussée par l’Affaire des Poisons, la comtesse de Soissons devra fuir la cour –avec la complicité de Louis XIV- et délaisser sa charge de surintendante. En 1689, on la soupçonna d’avoir empoisonné la reine d’Espagne Marie-Louise d’Orléans nièce de Louis XIV. Olympe Maninci, veuve depuis 1673, mourut le 9 octobre 1708 à Bruxelles. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ [size=24]Les Favorites Royales - Les petites maîtresses d'Henri IV -[/size] [size] Charlotte de SauveHenri IV ne fut pas appelé le vert-galant pour rien. Outre ses maîtresses officielles, le roi vécu également de petites histoires plus ou moins courtes. La première des ses maîtresses connues fut Françoise de Montmorency-Fosseux, dite la « belle Fosseuse ». C’était une jeune fille non mariée, née en 1562 et qui devint la maîtresse d’Henri IV en 1579, faisant partie des demoiselles d’honneur de Catherine de Médicis. Françoise fut le premier amour du roi qui souffrait de son mariage avec Marguerite de Valois. Françoise tomba rapidement enceinte d’Henri, ce qui provoqua la colère de « la reine Margot ». Celle-ci s’arrangea pour que la naissance ait lieu le plus discrètement possible. Françoise accoucha d’une fille mort-née en 1581 puis fut chassée par l’épouse de son amant en 1582. Si Mlle de Montmorency avait donné naissance à un fils qui avait vécu, cela aurait pu bloquer l’accès au trône d’Henri IV à la mort d’Henri III.
Charlotte de Sauve, marquise de Noirmoutier connu une aventure avec Henri quelques temps avant qu’il ne devienne roi. Elle faisait partie de l’escadron volant de Catherine de Médicis (demoiselles d’honneur). Bien que son aventure avec Henri fut courte, Charlotte connu une fin tragique puisqu’elle fut assassinée à Blois le 23 décembre 1588. Elle était aussi la maîtresse du duc de Guise.
Alors qu’Henri a pour favorite Diane d’ Andouins, il lui fait une (parmi tant d’autres) infidélité en contant fleurette à une jeune rochelaise nommée Esther Imbert (ou Ysambert) en 1587. Il en aura probablement deux fils : un mort-né en 1587 et Monsieur Gédéon né et mort en 1588. En 1592, Esther se présentera à Saint-Denis pour voir le roi. Vivant misérablement, elle espère en son ancien amant. Mais Henri IV, alors fou de Gabrielle d’Estrées, refuse de la recevoir et d’entendre parler d’elle. Esther Imbert meurt et son corps mis dans une fosse commune.
Vers l’année 1604, Henri IV entame une relation amoureuse très discrète avec Jacqueline de Bueil, née en 1588. Le roi la marie en octobre de la même année avec le jeune Champvallon, seigneur de Cézy puis éloigne le mari de la belle. Le 1er janvier 1605, Jacqueline reçoit le titre de comtesse de Moret. La jeune femme donne un fils au roi en 1607 prénommé Antoine qui décède en 1632. Henri IV découvre peu après la liaison de sa maîtresse avec le prince de Joinville et se sépare de Jacqueline. En 1617, la comtesse de Moret se remariera avec le marquis de Vardes a qui elle donnera deux fils. Elle mourut en 1651.
En mars 1607, Henri IV s’est déjà consolé du départ de Jacqueline avec la jolie Charlotte des Essarts (1580-1651) qu’il fait bientôt comtesse de Romorantin. Recevant une belle pension de la part de son amant, Charlotte lui donnera deux filles : - Jeanne-Baptiste (1608-1670) - Marie-Henriette (1609-1629)
Le roi finit par découvrir que Mlle des Essarts a déjà eu de nombreux d’amants avant lui. Après avoir mis la main sur des lettres enflammées de Charlotte à ses anciens amants, Henri IV la fait mettre au couvent d’où elle s’échappera. Charlotte des Essarts épousera secrètement en 1611 Louis de Lorraine, archevêque-duc de Reims.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Les Favorites Royales - Les petites maîtresses d'Henri II [/size] [size] Bien que Diane de Poitiers fût la seule maîtresse officielle du roi Henri II, celui-ci a tout de même connu quelques passades amoureuses sur lesquelles Diane fermera les yeux : la première « amourette » d’Henri II fut Filippa Duci. Née vers 1520, elle était la soeur d’un écuyer du Piémont et rencontra le roi en 1537. De cette aventure sans lendemain naquit une petite fille en 1538 qu’Henri II prénomma Diane en l’honneur de sa maîtresse (décédée en 1619). Filippa dû abandonner sa fille à Diane de Poitiers et se retirer dans un couvent.
La fillette fut titrée duchesse d’Angoulême et éduquée à la cour par Diane de Poitiers. Cette naissance du premier enfant bâtard du roi mettait fin à sa soi-disant impuissance car la reine Catherine de Médicis n’avait pas encore donné le jour à un héritier et l’on soupçonnait alors Henri II d’en être la cause. La reine, à présent accusée vécu fort mal cette humiliation. En 1551, le roi avait de nouveau un enfant illégitime. Sa mère, Jane Stuart née en 1520 était la fille bâtarde de James IV d’Ecosse et veuve de Lord Malcom. Jane était venue en France en tant que gouvernante de Marie Stuart, fiancée du dauphin François, fils aîné du roi. Elle se retrouva enceinte d’Henri II et mis au monde en 1551 à Aix-en-Chapelle, un fils qui reçut le prénom de son père et le titre de chevalier d’Angoulême. Jane meurt en 1553. Son fils fut élevé à la cour et décèda en 1586 lors d’un duel. Le roi courtisa ensuite Nicole de Savigny, née en 1535 et baronne de Fautette. Elle lui donnera un fils en 1557 prénommé Henri et qui reçu le titre de baron de Fautette. Nicole décède en 1590 et son fils (non légitimé par Henri II) en 1621.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Ninnenne
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| | | marileine moderateur
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| Sujet: Re: Les Favorites Royales - Liste des maîtresses du Roi-Soleil + autres.... Sam 1 Nov - 13:14 | |
| Suite Les Favorites Royales - Les Favorites rivales de François IerFrançoise de FoixFrançoise de Foix :
Françoise née vers 1495. On la dit d’une grande beauté avec ses longs cheveux noirs et son teint blanc. Dès l’âge de 11 ans, Françoise se retrouve fiancée à Jean de Laval, comte de Chateaubriand qui vient juste d’avoir 19 ans. Les premières années de mariage furent les années d’un amour passionné entre les deux époux. En 1509, la comtesse de Chateaubriand donne naissance à une fille. A la cour du nouveau roi François Ier, on vante les qualités de Françoise de Foix réputée jeune, belle et intelligente. Le roi la fait venir très rapidement à la cour et il faut peu de temps à Françoise pour tomber sous le charme du monarque. François couvre alors sa favorite de présents tel que terres et châteaux ainsi que des charges importantes pour les membres de sa famille. Si le roi affiche sa relation avec Françoise, cela déplait beaucoup au comte de Chateaubriand qui se révèle être un mari fort jaloux et à Louise de Savoie, mère du roi qui déteste Françoise. En 1525, François Ier est retenu prisonnier en Espagne et la comtesse de Chateaubriand sombre dans l’oubli jusqu’à son retour. Mais le roi a pris une autre maîtresse, la jeune Anne de Pisseleu. Il va ainsi contraindre les deux femmes à cohabiter ensemble car il reste très attaché à Françoise. Ce ne sont plus alors que jalousie et rivalités entre Anne et Françoise. Supportant de moins en moins la situation, la comtesse de Chateaubriand repart en Poitou. Elle revoit son royal amant en 1532 lorsque celui-ci vient s’entretenir avec le comte de Chateaubriand au sujet de la Bretagne dont ce dernier est gouverneur. Mais la passion de François Ier pour Françoise n’existe plus. C’est la dernière fois que la comtesse voit le roi. Elle meurt le 16 octobre 1537 à l’âge de 42 ans. Son décès est si soudain que l’on penche pour un assassinat : son époux lui aurait fait payer son infidélité en l’empoisonnant ou en l’étranglant.
Anne de Pisseleu :
Fille de Guillaume de Pisseleu, seigneur d’Heilly, Anne née en 1508 en Picardie. Sa rencontre avec le roi se déroule à Bayonne en 1526 avec la bénédiction de Louise de Savoie qui veut faire oublier à François Ier sa maîtresse Françoise de Foix. La jeune femme séduit le roi par sa beauté et sa grande culture ainsi que sa passion pour les arts. La cohabitation Françoise de Foix est des plus difficileS pour Anne qui à 18 ans doit faire face à une femme qui en a plus de 30. Après que celle-ci ait quitté la cour, elle règne en maîtresse absolue et exigeante. Elle fut cependant humiliée lors d’un tournoi où devait être désigné la plus belle dame de l’assemblée : le jeune prince Henri (futur Henri II) désigna Diane de Poitiers, pourtant bien plus âgée que Anne. Dès lors, des tensions se font sentir entre les deux femmes et chacune cherche un appui : Marguerite d’Angoûlème, sœur du roi, se range du côté de Diane de Poitiers tandis que la reine Eléonore soutient Anne de Pisseleu. En 1533, François Ier mari sa favorite avec Jean de Brosse, duc d’Etampes et donne une forte dote à Anne contre le fait que l’époux lui laisse sa femme. Le mariage ne fut à priori jamais consommé et le duc se retira sur ses terres laissant Anne, duchesse d’Etampes à la cour. Avec la mort brutale en 1536 du dauphin François, le prince Henri se retrouve héritier de trône. De ce fait, Diane de Poitiers et mise en avant au détriment d’Anne de Pisseleu. Avec la mort de François Ier en 1547, la duchesse d’Etampes perd sa place à la cour et se réfugie sur ses terres. Elle meurt en 1580 à Heilly bien après sa grande rivale Diane de Poitiers.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ [size=24]Les Favorites Royales - La petite reine de Louis XV -[/size] [size] Le 21 octobre 1737 à Rouen, Mme O’Murphy, épouse de Daniel O’ Murphy, met au monde une petite fille baptisée Marie-Louise. L’enfant passe son enfance au couvent où elle apprend « les manière du monde » puis elle revient dans sa famille aristocratique quoique point fort aisée. Marie-Louise ne semble pas être destinée à avoir une place importante dans l’histoire de France. La seule fortune de Marie-Louise reste sa beauté. On la dit jolie, fine, enjouée, blonde (ou brune selon les témoignages) bref, elle plait. En 1752, Mademoiselle O’Murphy rencontre Lebel, valet de chambre du roi Louis XV. Il semble bien que les mérites physiques de la jeune Marie-Louise aient couru jusqu’ à Versailles. Il faut dire que la même année, le peintre François Boucher avait fait de la belle demoiselle un magnifique portrait qui mettait bien en lumière la beauté de Marie-Louise. C’est donc à partir de 1752 que Marie-Louise O’Murphy, 15 ans –que tout le monde nomme désormais « la belle Morphise »- devient la maîtresse de Louis XV qui fut conquis par sa beauté, sa jeunesse et sa naïveté. Pas si naïve que cela pourtant notre Marie-Louise : outre son talent de musicienne, elle influence Louis XV et lui ouvre les yeux sur l’avancée du mouvement philosophique orchestré par Voltaire. Maîtresse oui mais pas favorite en titre pour autant. En effet, la marquise de Pompadour tient toujours cette place à la cour de Versailles même si depuis 1750, elle ne partage plus le lit du Bien-Aimé. Jeanne-Antoinette de Pompadour est désormais l’amie de Sa Majesté mais entend conserver sa place privilégiée à la cour. Ainsi, c’est elle qui choisi les maîtresses du roi et veille à ce que Louis XV s’en lasse rapidement. La marquise craint en effet qu’une nouvelle favorite ne la fasse chasser du palais. Or, cette fois, Jeanne-Antoinette n’a pas choisi la belle Morphise. Le roi est allé la chercher lui-même sans la consulter. Le monarque tient à rester discret et installe Marie-Louise au parc aux cerfs (notre actuel Quartier Saint-Louis). La jeune femme a à sa disposition deux cheveux et une voiture pour la conduire au palais lorsque le roi la réclame. Parfois, c’est lui qui se déplace de nuit jusque chez le belle Morphise. Louis XV ne semble pas envisager d’en faire une nouvelle favorite officielle. Pour parler de sa petite maîtresse en public, Louis XV utilise le terme de « Sirette » le féminin de « Sire ». Ceux qui connaissaient la liaison du souverain en déduisaient bien que Marie-Louise O’Murphy était devenue la petite reine de Louis XV.
Le 20 juin 1754, Marie-Louise met au monde une fille, Agathe-Louise de Saint-Antoine de Saint-André. Cette naissance conforte la position de la jeune mère et Mlle O’Murphy se voit déjà déclarée maîtresse en titre. D’ailleurs, le roi semble de plus en plus épris d’elle. Marie-Louise fini par exiger de son royal amant qu’il l’installe à Versailles et renvoie la marquise de Pompadour qu’elle surnomme « la vieille ». Cela déplait beaucoup à Louis XV qui n’envisage pas du tout de se séparer de la marquise. Marie-Louise va jusqu’à s’allier avec le clan anti-Mme de Pompadour, ce qui la perd aux yeux du roi. En 1755, la belle Morphise doit épouser, selon les vœux de Louis XV, Jacques de Beaufranchet d'Ayat, officier du régiment de Beauvais. La belle Mophise partait avec 20.000 livres de dot et 1000 livres de bijoux. Marie-Louise ne reverra plus le roi à qui elle a voulu imposer trop tôt ses exigences. Son époux décède le 5 novembre 1757 à la bataille de Rossbach. Le 22 novembre, Marie-Louise accouche d’un fils, Louis-Charles-Antoine comte de Beaufranchet (mort en 1812). A 20 ans, le jolie veuve ne compte pas rester seule et se remarie en 1759 avec François le Normand comte de Flaghac. De cette union naquit une fille, Marguerite en 1768. En 1783, Marie-Louise était de nouveau veuve et convola en troisième noces en 1795 avec Louis-Philippe Dupont dont elle divorça en 1797. La petite reine de Louis le Bien-Aimé mourut à Paris le 11 décembre 1814 à l’âge de 77 ans. Sa royale fille, Agathe-Louise avait épousé en 1773 René-Jean-Mans de La Tour du Pin. Elle décéda le 2 septembre 1774 à peine âgée de 20 ans.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les Favorites Royales - La légendaire Diane de Poitiers -[/size] [size] Née en 1499, Diane épouse en 1515 Louis de Brézé, 55 ans (mariage arrangé par ses parents). Son époux étant proche de la famille royale, Diane fréquente rapidement la cour de France. A ce mari qui ne va tarder à la laisser veuve, elle donne deux filles, Françoise et Louise. Diane rencontre le futur Henri II en 1526. A l'époque, c'est un enfant de 8 ans, otage de Charles Quint avec son frère aîné le dauphin François. Alors que tout le monde a les yeux tourné vers l'aîné des deux frères, Diane réconforte le petit Henri qui tombe amoureux d'elle malgré son jeune âge. Mais il a un rival de taille : son père François Ier. Diane résiste au roi et s'occupe du jeune enfant, orphelin de mère. Une certaine complicité joint les deux personnes puis lorsqu'il devient adulte, Henri en fait sa maîtresse bien que 19 années les séparent. Diane à l'avantage d'avoir une beauté sans pareil et joue de son prénom et qui également celui d'une déesse. Henri lui voue un véritable culte. A la mort du dauphin François en 1536, Henri devint héritier de la couronne. S'ouvre alors une lutte à la cour entre les deux favorites : Anne de Pisseleu, maîtresse de François Ier, et Diane, dame de coeur du dauphin.
En 1547, Henri accède au trône et Diane en profite pour s'octroyer la première place à la cour. Elle ne brille pas en tant que concubine du jeune roi de France mais comme l'amie, la conseillère, la muse. Intelligente et dotée d'une forte personnalité, Diane de Poitiers parvient à rester sans rivales. Elle n'aura pas d'enfant de son royal amant mais s'occupera de ceux qu'il aura avec des jeunes femmes lors de ses escapades. Elle ne dit rien de ses infidélités car elle tient à garder le pouvoir politique qu'elle exerce sur lui. Grâce à son habilité, Diane devient bientôt duchesse de Valentinois. La favorite fit de nombreuses fois pleurer la jeune reine Catherine de Médicis bien qu'elle rapprocha les deux époux pour qu'ils aient des enfants. Henri II et Catherine en auront dix qui seront arrachés à leur mère et élevés par Diane. Ce n'est pas par amitiés ou par compassion que la favorite agit de la sorte : Si Catherine de Médicis, bien que jeune, ne peut rivaliser avec la duchesse sur la beauté, en revanche, Diane aurait tout à craindre si le jeune roi répudiait son épouse. Une nouvelle reine jeune et belle serait une rivale dangereuse pour Diane. Dès lors, la maîtresse du roi de France fait tout pour conforter la position de la florentine à la cour. A la mort du roi en juillet 1559, la duchesse de Valentinois se voit interdir la cour par la reine qui pendant des années l'a supporté sans dire mot. Elle doit rendre tous les présents du roi mais parvient à garder le château d'Anet où elle se retire. Malgré l'austèrité de Catherine de Médicis, l'ancienne favorite séjournera encore à Paris à quelques reprises et conservera des liens avec les puissantes familles de Guise et de Bourbon. En 1565, Diane se casse une jambe suite à une chute de cheval et en meurt le 22 septembre 1566.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les Favorites Royales - La favorite du Grand Dauphin[/size] [size] Née le 2 aout 1670, Marie-Thérèse-Emilie de Joly de Choin dite Emilie, est le seizième enfant du baron Joly de Choin. Par le biais de sa tante Anne-Marie de Bury, Emilie devient demoiselle d’honneur de Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti, demi-sœur du Grand Dauphin. Les critiques ne sont tendres avec Mlle de Joly de Choin. Le duc de Saint-Simon la décrit comme « une grosse fille écrasée, brune, laide, camarde » et la princesse Palatine la trouve «Petite, un visage rond, un nez court et relevé, une grande bouche remplie de dents pourries qui répandait une telle puanteur qu’on ne pouvait la sentir à l’autre bout de la chambre ». Malgré ce portrait assez négatif d’Emilie, c’est pourtant d’elle que va tomber fou amoureux le Grand Dauphin qui se rend souvent chez la princesse de Conti et a ainsi tout le loisir de voir la jeune fille de 19 ans. Veuf en 1690, Louis de France s’affiche avec Emilie que toute la cour surnomme « la Choin ». La jeune fille étant laide, il paraît évident que le dauphin fut séduit par le caractère et ses gouts communs avec Mlle de Joly de Choin plutôt que par son physique. En effet, l’héritier de la couronne et Emilie aimaient les arts et les collections de tableaux. En 1694, survient un incident qui est resté dans l’histoire : la princesse de Conti qui est veuve tombe amoureuse de François-Alphonse de Clermont, gendarme de la Garde. Or, il apparaît bientôt que l’homme a également séduit Emilie de Choin et que des lettres s’échangent dans le dos de la princesse et du dauphin. Mais dans le royaume, il n’y a pas une lettre qui ne soit ouverte sur ordre de Louis XIV et c’est ainsi que le roi apprend l’affaire. Marie-Anne est confrontée à son royal père. Celui-ci désapprouve fortement la conduite de sa fille et lui met sous le nez les lettres de son amant. En apprenant que Mr de Clermont conte fleurette à sa demoiselle d’honneur, la princesse de Conti enrage. Sur ce, François-Alphonse est exilé et Emilie chassée de la cour. Le Grand Dauphin qui a tout pardonné à celle qu’il aime parvient à faire plier Marie-Anne et une pension est accordée à Mlle de Choin.
Louis XIV s’inquiète de l’intérêt de son fils pour cette femme. Ce à quoi le dauphin répond qu’Emilie est une amie et une confidente. Emilie vit tout d’abord à Paris avant que le dauphin Louis ne l’installe dans son château à Meudon où elle règne en maîtresse. En 1795, il semble bien que le Grand Dauphin ait épousé secrètement celle qu’il avait présenté comme son amie. Ainsi, Emilie de Choin devient « la Maintenon » du dauphin, ayant contracté un mariage morganatique avec Louis de France à l’image de celui entre le roi et Mme de Maintenon. Devenue la véritable favorite de Meudon, toute la cour vient s’incliner devant l’épouse secrète si méprisée et critiquée. De cette union avec le dauphin, Emilie eut un fils qui resta dans l’ombre loin de ses parents et qui mourut aussi secrètement qu’il avait vécu sans prénom à l’âge de 2 ans. Lorsque le Grand Dauphin mourut le 14 avril 1711, Emilie ne demanda rien, montrant son désintéressement. Louis XIV lui octroya une pension de 12000 livres. Mlle de Choin s’en alla s’installer à Paris où elle consacra sa fortune à des œuvres pieuses et se fit oublier de la cour. Marie-Thérèse-Emilie de Joly de Choin mourut en avril 1732 et fut inhumée au cimetière Saint-Paul sans grande cérémonie. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------La suite un autre jour!!!! Ninnenne
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