Phénomènes inexpliqués - Des visages sur le carrelage -
Par une chaude matinée du mois d’août 1971, dans le sud de l’Espagne, une vieille femme et son petit-fils étaient assis dans leur cuisine quand le petit enfant poussa des cris d’excitation. Pour lui, sa découverte n’était qu’un nouveau jeu. Par contre, l’apparition allait terrifier sa grand-mère et donner naissance à une énigme qui demeure non résolue.
Des visages sur le [size=16]carrelage[/size]
Ce qu’avait vu l’enfant, c’était un visage humain qui, spontanément s’était dessiné sur le carrelage rose de la cuisine. C’est un visage aux traits incertains, mais empreint d’une grande tristesse.
Quand les habitants essayèrent de l’effacer, ils s’aperçurent avec horreur que les yeux ne faisaient que s’agrandir, laissant paraître le visage plus désespéré encore.
Inquiet, le propriétaire arracha le carrelage et le remplaça par du [size=16]ciment. Trois semaines après, un nouveau visage se dessina, plus nettement encore.[/size]
L’affaire débordait maintenant du cadre du petit village. Les autorités locales s’en mêlèrent. On ôta une partie du sol et des ouvriers creusèrent, mettant finalement au jour les vestiges d’un cimetière médiéval.
Sur ces entrefaites, s’était produite une troisième apparition, puis une quatrième, enfin plusieurs visages se dessinèrent d’un coup sur le sol.
[size=16][/size]
La cuisine fut fermée et la porte scellée. Quatre nouveaux visages se formèrent, dont celui d’une femme, dans une autre pièce de la maison.
Ce devaient être les dernières. Les apparitions cessèrent aussi brusquement qu’elles avaient commencé.
L’avis des experts en paranormal
Des experts de toutes sortes avaient bien sûr afflué dans le village. Les plus sceptiques d’entre eux se montrèrent incapables de faire la preuve d’une intervention humaine.
On décida alors d’installer dans la maison des micros ultra-sensibles.
Les appareils détectèrent des sons inaudibles à l’oreille humaine. On entendit des voix s’exprimant dans des langues inconnues et des gémissements douloureux.
[size=16][/size]
A ce jour, nul n’a fourni d’explications satisfaisantes aux Visages de Bélmez. Tout ce que les experts avancèrent fut que la maison avait été autrefois le théâtre de quelque évènement tragique, peut-être en rapport avec la sorcellerie.
--------------------------------------------------------------------------------------
Phénomènes inexpliqués - Catastrophe du R 101 -
Tragique fin du plus grand dirigeable du monde
Le 4 octobre 1930, le R 101 qui est le plus grand dirigeable du monde, est prêt à décoller de Cardington en direction des Indes. A 2 h 10 du matin, l’effroyable catastrophe aérienne se produit au dessus de la Picardie.
Cette tragédie aurait pu alourdir la longue liste des catastrophes. Cependant, une troublante manifestation paranormale ne va pas tarder à apparaître. Ces messages d’agonisants qui accusent les responsables du drame doivent-ils être versés au dossier de la « vie après la mort » ?
La construction du R 101
Depuis la guerre de 1914-1918, on croit à l’avenir de la navigation aérienne. L’Atlantique a déjà été plusieurs fois traversé. Il y a notamment eu l’exploit, en 1927, de Charles Lindbergh qui a réussi cet exploit en solitaire sur Spirit of Saint Louis.
Malgré tout, on ne croit pas encore à l’avion. Sur terre comme sur mer, la mode est aux trains de luxe et aux grands paquebots.
On rêve donc d’un ballon dirigeable géant et somptueux. Le zeppelin a déjà fait ses preuves et sur de longues distances.
En 1924, les Britanniques décident de mettre en chantier une véritable flotte de dirigeables. Normalement, les prototypes seront les plus grands dirigeables jamais construits, pouvant transporter une centaine de passagers, à la vitesse de 100 km/h.
Le gouvernement travailliste, soumis à des pressions, commande deux dirigeables. L’un à une société privée (Vickers), l’autre à une entreprise d’Etat.
L’équipe de Vickers s’installe dans le Yorkshire, tandis que l’équipe gouvernementale remet en état la base aérienne de Cardington.
Les deux équipes ne tardent pas à entrer en compétition. Au lieu de travailler en commun, chacune garde ses petits « secrets » de fabrication.
Au lieu de résoudre les problèmes ensemble, chaque équipe commet des erreurs et refuse de partager les solutions.
Alors que le dirigeable de Vickers s’est montré opérationnel lors des essais, celui de l’équipe gouvernementale a vu son enveloppe s’ouvrir sur plus de 30 m.
C’est humiliant et même menaçant pour le gouvernement. En effet, on a déjà annoncé que seul le plus performant serait retenu.
[size=16][/size]
Le R 101 lors d'un essai de vol (Mary Evans Picture Library)
La première destination sera les Indes et l’on imagine déjà un voyage triomphal. D’autant plus que le ministre de l’Air, Lord Thomson, intrigue pour devenir vice-roi des Indes.
Il doit impérativement être à Londres à la mi-octobre. Il est donc obligatoire que le dirigeable prenne l’air tout début octobre.
L’engin est pourtant loin d’être opérationnel. Peu importe, le 4 octobre 1930, à 18 h 30, il est prêt à partir.
Il s’arrache à grand-peine du mât d’amarrage et une heure et demi plus tard, il survole Londres.
A 21 h 30, il pénètre dans l’espace aérien français. Personne, à bord, ne semble avoir remarqué la basse altitude de l’appareil. Quand il arrive près de Beauvais, il n’est qu’à 90 m du sol et le drame ne va pas tarder à arriver.
Il n’y aura que 6 survivants. Lord Thomson est mort dans l’accident ainsi que tous les passagers.
Les 6 survivants sont des membres de l’équipage dont le témoignage ne sera pas d’une grande utilité. Aucun ne saura expliquer les causes du drame.
Le dernier voyage du plus grand dirigeable du monde
Dans cette nuit du 5 octobre 1930, il pleut sur la région de Beauvais, dans le nord de la France. Un braconnier, qui est en train de poser des collets, entend soudain de curieux bruits dans le ciel.
En levant la tête, il aperçoit un grand objet, brillamment éclairé, qui tombe lentement. L’objet se rapproche de lui, tandis qu’un vacarme de moteurs lui déchire les oreilles.
Eugène Rabouille voit enfin le géant du ciel piquer du nez, tenter de se redresser et finir par percuter une colline.
En un instant, la colline s’embrase et il est projeté au sol par l’explosion. Quand il se relève, il entend de sinistres hurlements à travers les flammes.
Il voit des silhouettes se débattre pour tenter d’échapper au brasier.
[size=16][/size]
Des curieux devant les poutrelles calcinées du R 101 qui était long de 240 m ( Popperfoto)
Le dirigeable britannique R 101 avec ses 48 passagers et hommes d’équipage, vient de disparaître.
Cet accident fera perdre aux Anglais la foi dans l’avenir de ce mode de transport. Il sera également l’occasion de très curieuses manifestations paranormales.
La commission d’enquête rendra les conclusions suivantes : »La cause exacte de l’accident serait une soudaine perte de gaz dans un des sacs avant. Le R 101 n’aurait pas dû entreprendre ce voyage vers les Indes et il ne l’a fait que pour des raisons politiques. »
Mais, la commission a délibérément choisi d’ignorer un témoignage peu ordinaire. C’est le témoignage du capitaine du R 101, H. Carmichael Irwin, lui-même décédé dans l’accident.
Les morts parlent
Le lendemain de l’accident, quatre personnes se retrouvent pour une séance de spiritisme. L’organisateur et financeur est Harry Price, un riche chercheur passionné de phénomènes inexpliqués.
Il a invité le célèbre médium Eileen Garret et un journaliste australien, Ian Coster ainsi qu’un ami.
Une dactylographe assiste à la séance au cas où des esprits se manifesteraient.
Harry Price a décidé d’entrer en relation avec Sir Arthur Conan Doyle, mort depuis quelques mois, et qu’il connaissait très bien.
Seulement, la médium est en proie à une vive agitation et épelle un nom »Irving » ou « Irwin ».
Le capitaine du R 101 commence alors à parler par l’intermédiaire du médium :
« La masse totale du dirigeable était bien trop importante pour la capacité des moteurs. Les moteurs étaient trop lourds. »
Un flot de vocabulaire technique sort de la bouche du médium :
« La force ascensionnelle totale a été mal calculée. Il faut en informer le jury……Et cette idée de gouvernails nouveaux est complètement folle………Gouvernail enrayé. Conduites d’huile bouchées. Ce système extravagant de carbone et d’hydrogène est totalement stupide….. »
« N’a jamais atteint l’altitude de croisière……Essais bien trop courts. Mauvaise injection du carburant. La pompe à air n’a pas tenu. Mauvais temps pour un long vol. L’eau stagne au-dessus. On penche vers l’avant. Impossible de redresser. Impossible de s’élever. On a failli toucher les toits à Achy. Plus tard, quand on fera une enquête, on s’apercevra que la structure supérieure de l’enveloppe n’avait pas d’élasticité.
J’ai dû m’y reprendre à cinq fois pour partir. »
Trois semaines après l’accident, à la veille du début des travaux de la commission d’enquête, cette étrange séance connaîtra une suite.
Dialogue avec les morts
Le major Villiers connaissait plusieurs des victimes. Un soir, dans sa chambre, il a l’impression qu’Irwin, est présent et cherche à lui parler.
Le lendemain, il parle de son histoire à un ami, adepte du spiritisme, qui le met en relation avec Eileen Garett et Harry Price.
De nombreuses séances vont avoir lieu et un dialogue, selon les témoins, va s’établir avec plusieurs victimes de la catastrophe.
Villiers pose des questions au capitaine Irwin par l’intermédiaire du médium. En voici quelques extraits, pris en note par la dactylographe.
_ Racontez-moi ce qui s’est passé samedi et dimanche.
_ Le dirigeable était trop lourd. Plusieurs tonnes de trop. L’enveloppe et les poutrelles n’étaient pas assez solides.
_ Commençons au début
_ Avant le départ, je me suis aperçu qu’il y avait une fuite de gaz….Impossible de l’arrêter avant le départ. Les sacs à hydrogène étaient trop poreux. Le mouvement constant de ces sacs provoque une augmentation de la pression intérieure des gaz, ce qui entraîne des fuites… Je suis allé trouver l’ingénieur en chef et j’ai compris alors que nous étions condamnés. A cause des ennuis de gaz, nous savions que notre seule chance était de partir à l’heure prévue. Les prévisions météorologiques n’étaient pas bonnes.
Nous avons décidé de traverser la Manche et de nous amarrer au Bourget avant l’arrivée du mauvais temps.
Harry Price et le major Villiers décidèrent de soumettre leurs « preuves » à la commission d’enquête.
Bien sûr, ni elle, ni le ministère de l’Air n’accepteront de les retenir au dossier.
Quand le paranormal se heurte à la politique
Les « preuves » issues du paranormal étaient suffisamment détaillées pour aider la commission à mieux comprendre cette catastrophe et à établir avec certitude les responsabilités.
Mais, peut-être ne tenait-on pas justement à ce que toute la lumière soit faite.
D’une certaine manière, peut importe comment Price et Villiers ont obtenu les détails de la tragédie. Ce qui est important c’est que l’on aurait pu juger les responsables. Or, la commission n’a rendu aucune conclusion incriminant qui que ce soit.
« Le dirigeable n’aurait pas dû entreprendre ce vol ». C’est plutôt vague. Les conclusions de cette commission sont pleines de réserves et d’incertitudes.
On sait à l’époque qu’il y a trop d’intérêts en jeu et trop de réputations à préserver.
Les messages reçus de « l’esprit » du capitaine Irwin donnent des informations étonnantes. Mais, peut-on vraiment les considérer comme des messages venus de l’au-delà ?
Il y a-t-il eu fraude de la part d’Eileen Garret, le médium ? Bien sûr, on peut s’étonner qu’une femme, surtout à l’époque, ait de telles connaissances en aéronautique.
Il y a-t-il alors complicité avec Harry Price ? Lui non plus n’était pas spécialiste en mécanique aéronautique ou en pilotage de dirigeable.
Et comment auraient-il pu connaître certains détails que seul Irwin connaissait ? Par exemple, le médium a donné une information sur l’incapacité de l’engin à atteindre sa vitesse et son altitude de croisière. « La structure était entièrement imbibée d’eau et le nez de l’appareil pointait vers le bas ».
Enquête sur l’affaire du R 101
Il y a eut une littérature abondante sur cette tragédie et surtout les phénomènes paranormaux s’y rattachant.
Certains ont prétendu que ces messages pouvaient être le fruit de perceptions télépathiques.
Il faut également souligner que la transcription des « messages » d’Irwin a été déclarée conforme aux rapports écrits par le capitaine.
Seulement l’ingénieur qui a fait cette déclaration était un spirite convaincu et non un véritable expert ce qui rend ses conclusions plus douteuses.
[size=16][/size]
Les restes calcinés du R 101 (Syndication International)
Au cours des années 60, deux experts, des vrais cette fois, accepteront de se pencher sur cette histoire. Il s’agit du commandant Booth, un des pilotes du R 100 (le rival heureux du R 101), et le commandant Cave-Brown-Cave, associé de près à la construction du R 101.
Les conclusions des deux hommes sont formelles : ces messages ne peuvent en aucune manière provenir d’Irwin.
Pourquoi ?
Booth fait remarquer plusieurs incohérences :
* L’ »esprit » d’Irwin remet en cause le dispositif de régulation des gaz, qui lui aurait indiqué qu’il y avait des fuites. Or, il n’existait rien de tel à bord du R 101
* Les dispositions d’esprit des officiers du R 101 avant le départ. Comment des navigateurs de cette valeur auraient accepté de prendre le départ en sachant que l’appareil n’était qu’une mauvaise ferraille, mettant ainsi en péril la vie de leurs passagers ?
* « Irwin » parle de s’amarrer au Bourget. A l’époque, il n’existait que quatre aéroports pouvant accueillir un dirigeable de cette importance. Le Bourget n’en faisait pas partie.
Il existe de nombreuses autres incohérences.
On pourrait également faire remarquer que ce médium s’intéressait beaucoup aux accidents d’avion. 10 jours avant le drame, elle avait eu la vision d’une catastrophe imminente.
Au cours des mois qui ont précédé le drame, la presse a abondamment commenté tous les détails de l’opération, en donnant de nombreuses informations techniques.
Tout cela a très bien pu s’imprimer dans l’inconscient du médium.
On peut donc se demander si ces « messages » ne proviennent pas en réalité du subconscient d’Eileen Garret.
Le mystère de la tragédie du R 101 n’a jamais été vraiment résolu et les manifestations paranormales n’ont fait que brouiller les pistes.
Même si la participation d’un « esprit » peut laisser sceptique, une chose est certaine : il s’est bien passé quelque chose et des responsabilités n’ont pas été établies.
--------------------------------------------------------------------------------------
Phénomènes inexpliqués - Le pont d'Overtoun -
Le pont d'Overtoun où les chiens se suicident
Nous sommes au manoir Overtoun House dont le domaine est situé sur une colline surplombant la rivière Clyde, a l'est de l'écosse.
À quelques mètres de là, le Overtoun Bridge, un pont construit à la fin du dix neuvième siècle, qui sera surnommé 'The Dog Suicide Bridge' à cause de son incroyable histoire.
Sur ce pont écossais l'air y est paisibles et le paysage idyllique, pourtant, les habitants de la région n'osent plus y promener leurs chiens et craignent les lieux.
Des rumeurs courent et elles prétendent que le pont de Overtoun serait hanté.
Depuis les années 1950 ou 60, de nombreuses personnes déclarent que leurs chiens ont un comportement bizarre et inhabituel en traversant ce pont.
Plus fou, certains se jettent dans le vide, a plus de quinze mètres hauteur sans aucune raison, laissant leurs propriétaire incrédule face à la mort subite de leurs compagnons.
Donna Cooper, déclare que son chien s'est arrêté à un moment, a mis ses pattes au-dessus du pont et a sauté dans le vide.
Fiona Craig, déclare que son compagnon à quatre pattes a courus vers le pont et a sauté.
Ken Low explique qu'il regardait la chute d'eau en bas du pont, quand son chien âgé de six ans s'est tout à coup jeté du parapet.
Les témoignages s'amoncellent et il n'y a pas la moindre explication sur ces morts mystérieuses.
Plus de 50 chiens y auraient trouvés la mort, toujours de la même manière et toujours au même endroit, sur le côté droit du pont, sans aucune explication.
Comme si quelque chose les avait attirés ou les effrayés.
Fait étrange, certains des chiens auraient survécu et se seraient jetés du pont une nouvelle fois.
La population est terrorisée par les lieux et le mystère qui entoure ces morts canines inexpliqués ne tarde pas à être allègrement médiatisé par la presse et la radio.
On parle du pont d'Overtoun comme du pont ou les chiens viennent pour se suicider.
Le vétérinaire comportemental, Kendel shepherd, pense que les chiens n'ont pas conscience de la différence entre maintenant et le futur ou aujourd'hui et demain.
Pour elle il est donc improbable que des chiens puissent savoir que quelque chose est mauvais pour eux et que la seule solution serait de mourir, donc de se suicider.
Le docteur Ruper Sheldrake, biologiste, indique que les chiens sont capables de détecter des choses que nous ne pouvons pas détecter.
Il est démontré que les chiens peuvent répondre à des sons que nous ne pouvons pas percevoir, serait-ce un indice menant à une explication ?
Des spécialistes en acoustique sont venus sur le site pour étudier le lieu, mais ils n'ont rien décelé d'anormal.
Des comportementalistes ont alors évoqué la présence de souris, d'écureuils ou de visons qui dégageraient de la rivière une odeur particulièrement attirante en combinaison avec les solides murs de la passerelle.
Mais étrangement ce phénomène n'aurait pas de précédent et serait une exclusivité du pont d'Overtoun Bridge.
Avant que le pont n'existe, la mythologie Celte évoque ce lieu comme une brèche entre le monde terrestre et celui de l'au-delà.
Pour certains habitants de la région, les lieux seraient maléfiques.
Aujourd'hui encore le mystère règne toujours sur l'étrange pont de Overtoun, 'The Dog Suicide Bridge'.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Phénomènes inexpliqués - Le bataillon de Norfolk
Mystérieuse disparition : Le bataillon de Norfolk
L’un des cas les plus mystérieux de disparition s’est produit au cours de la Première Guerre mondiale. Cette énigme est d’autant plus étrange qu’elle concerne un bataillon entier de soldats.
En effet, le bataillon du Royal Norfolk Regiment s’est évanouit en pleine campagne des Dardanelles en août 1915.
Dans son livre Disparitions mystérieuses paru en 1973, Patrice Gaston cite d’autres cas de groupes de militaires qui, apparemment, se sont évanouis en pleine guerre sans laisser la moindre trace.
La disparition des Norfolk
Entre mars et décembre 1915, l’Angleterre et la France tentent de se rendre maîtresse des Dardanelles, point stratégique contrôlant les communications entre la Méditerranée et les ports russes de la mer Noire.
Mais les armées de l’Empire ottoman, commandées par les Allemands, tiennent le corps expéditionnaire occidental en échec.
Les pertes sont si importantes (46 000 morts) que les Alliés abandonnent finalement la partie en décembre 1915.
[size=16] [/size]
1915. Gallipoli. Photo d'archives
L’histoire de la disparition des Norfolk est connue par le récit des soldats du Commonwealth qui ont assisté à l’évènement.
Le 21 août 1915, au cours de l’attaque de la presqu’île de Gallipoli, 22 soldats néo-zélandais d’une compagnie du génie voient le 4e régiment de Norfolk, qui compte 267 hommes, se porter au secours du corps d’armée ANZAC (Australia and New Zealand Army Corps) en train d’attaquer la cote 60, au sud de la baie de Suyla.
[size=16] [/size]
1915. Gallipoli. Photo d'archives
Alors qu’ils se trouvent dans le lit d’un cours d’eau asséché, les soldats du Norfolk entrent dans un étrange nuage.
Au moment où tous les hommes ont disparu derrière le rideau de brume, le nuage s’élève doucement puis s’éloigne dans le ciel, contre le vent, et échappe bientôt aux regards des observateurs.
Plus un seul soldat n’est alors visible dans la petite vallée, et la Turquie affirme n’avoir jamais capturé aucun soldat du régiment concerné.
Analyse du témoignage
Ce récit repose sur un témoignage fait 50 ans après les faits. Rédigé lors d’une rencontre commémorative des ANZAC par trois des soldats néo-zélandais, ce témoignage se présente sous forme d’un appel à déposer, destiné aux éventuelles personnes encore vivantes qui auraient assisté au phénomène.
Cependant, le témoignage comporte plusieurs contradictions.
Ainsi, le 4e Norfolk évoqué par les témoins n’est pas un régiment mais un bataillon. Celui-ci a d’ailleurs terminé la campagne des Dardanelles.
En revanche, c’est le 5e Norfolk, autre bataillon du même régiment, qui a été effectivement porté disparu au cours d’une attaque.
Cette dernière a eu lieu, non le 21 août comme le mentionne le document, mais le 12 d’après les archives militaires anglaises, et à 5 kilomètres de la position supposée des soldats néo-zélandais.
Par contre, il existe un autre document qui évoque un épisode similaire et écrit peu après la campagne. Cette fois-ci, on ne peut y relever aucune contradiction. Ce témoignage très frais paraît nettement plus fiable.
Rapport final de la commission des Dardanelles
Le rapport effectué juste après la campagne « Final of the Dardanelles Commission » a été publié en 1917.
Selon ce document, une « étrange brume » reflétant les rayons du soleil a recouvert la baie et la plaine de Suyla le 21 août 1915.
Ce « nuage » peut sembler étrange mais c’est un phénomène météorologique courant dans la région.
Le rapport cite également ce même jour l’attaque de la fameuse cote 60 par 3 000 hommes des ANZAC.
[size=16] [/size]
Vallée de Gallipoli
Il existe donc des similitudes entre le document officiel et le témoignage tardif des soldats néo-zélandais. Le témoignage semble mélanger deux évènements. Il est vrai que sur le Rapport Final, les deux faits sont relatés sur deux pages en face l’une de l’autre.
Cette disposition a-t-elle pu influencer les témoins ?
Il faut rajouter à cela que, du 5e Norfolk porté disparu, 122 cadavres membres de ce bataillon, ont été retrouvés dès le 23 septembre 1919.
Il faut souligner également que 27 000 des 34 000 hommes tués, Anglais et ANZAC, n’ont jamais connu de sépulture.
On peut donc supposer que les corps des 145 hommes manquants du 5e Norfolk gisaient sur un champ de bataille. La chaleur qui régnait en ce mois d’août 1915 dans la région constitue un facteur de putréfaction accélérée.
[size=16] [/size]
1915. Gallipoli. Photo d'archives
Enfin, rappelons que le rapport officiel parle d’une brume de très grande superficie et non d’un nuage de 250 mètres de long posé au sol, selon la description des témoins.
Tous ces éléments rendent douteux le témoignage des soldats néo-zélandais. Il n’en reste pas moins que certains auteurs accros de mystère continuent à voir dans cet évènement tragique de la Première Guerre mondiale une énigme dans laquelle la participation des petits hommes verts est bien sûr au premier plan.
D’autres étranges disparitions de soldats
En 1707, au cours de la guerre de la Succession d’Espagne, 4 000 hommes de l’archiduc Charles de Habsbourg engagés contre les armées de Philippe V se mettent en route un matin vers le col des Pyrénées. Nul ne sait, en dépit des recherches, ce qu’ils sont devenus. Ils ont disparu avec armes et bagages.
En 1858, lors de l’attaque des Français contre le royaume vietnamien, 650 zouaves du corps expéditionnaire avancent vers Saigon dont ils ne sont plus éloignés que de 20 km.
Ils sont suivis à 2 Km par un autre groupe de soldats. Soudain, ils s’évanouissent sans que personne ne puisse dire ce qui leur est arrivé.
En décembre 1937, le Japon a déjà envahi une bonne partie de la Chine, et ses armées avancent vers Nankin, la capitale chinoise.
Le colonel Li Fu Sien décide d’opposer une ultime résistance. Il poste 3 000 hommes le long du Yang-Tsé.
Le lendemain matin, il s’aperçoit que tous ont disparu, sauf une centaine, installés à l’écart près d’un pont.
Ni ceux-ci, ni aucune sentinelle n’ont vu les 3 000 hommes abandonner leur poste, et les archives japonaises ne mentionnent aucune capture.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
[size=24]Phénomènes inexpliqués - La Mary Celeste[/size]
La Mary Celeste
Dans les annales des disparitions en mer, le nom de la Mary Celeste est resté célèbre. Cette énigme qui n’a toujours pas été résolue contribue largement à entretenir le mythe des vaisseaux fantômes.
L’histoire de la marine fourmille de mystères semblables à celui de la Mary Celeste. Des dizaines de navires ont été ainsi abandonnés, soudainement et sans raison apparente, par des équipages que l’on n’a jamais revus.
La découverte de la Mary Celeste
Le 5 décembre 1872, le cargo anglais Dei Gratia repère un brick qui dérive dans l’Atlantique Nord à mi-chemin entre les Açores et le Portugal.
Le voilier zigzague curieusement et presque toutes ses voiles sont carguées. Le capitaine du cargo, David Moorehouse, s’aperçoit avec stupeur qu’il s’agit de la Mary Celeste.
Fait du hasard, il a dîné à bord du voilier avec son capitaine, Benjamin Spooner Briggs, un mois plus tôt.
Quelques jours après, la Mary Celeste appareillait pour Gênes avec une cargaison de 1 700 tonneaux d’alcool pur.
A bord, en plus des sept hommes d’équipage, se trouvaient la femme du capitaine et sa petite-fille de deux ans.
Le bâtiment ne répondant à aucun signal, Morehouse se décide à monter à bord avec trois hommes.
Le vaisseau se révèle désert et sans canot de sauvetage. Dans les cales, ils découvrent la cargaison d’alcool et des vivres pour au moins six mois.
Des indices insuffisants
Morehouse s’étonne du désordre indescriptible qui règne dans la cabine du capitaine. Dans le carré des matelots, par contre, tout est en ordre. Le compas et les autres instruments de navigation sont cassés ou ont disparu.
La dernière mention portée au journal de bord date du 25 novembre. Apparemment, le navire dérive depuis près de deux semaines et a parcouru environ 500 milles.
La Mary Celeste
Les avaries ne sont pourtant pas très importantes. Deux des écoutilles se sont rompues et un mètre d’eau environ a envahi la cale.
Un tonneau d’alcool a été éventré et une entaille, faite à la hache, apparaît dans l’une des rambardes.
Fait étrange, les six fenêtres des logements de l’arrière sont condamnées par de la toile et des planches.
Un seul indice plaide en faveur d’un acte criminel : une épée rouillée est découverte sous une couchette.
Autopsie d’une disparition
Moorehouse ramène la Mary Celeste à Gibraltar pour être examinée par les autorités judiciaires.
Les résultats sont décevants. Il n’y a que cette entaille longue de deux mètres juste au dessus de la ligne de flottaison qui peut faire penser à un acte criminel.
Des traces rougeâtres relevées sur le bastingage sont analysées mais ce n’est que de la rouille.
Malgré tout, faute d’explication suffisante, c’est l’hypothèse du crime qui est retenue. Les autorités décident que l’équipage s’est livré à une beuverie puis a assassiné le capitaine et sa famille avant de s’enfuir dans des canots.
Le commandant Benjamin Briggs
Cependant, les armateurs soulignent que le capitaine était très apprécié de ses hommes et que nul autoritarisme exagéré ne régnait sur son vaisseau.
En outre, l’alcool contenu dans les tonneaux n’était pas buvable. Elle aurait provoqué des brûlures d’estomac et risquait même de rendre aveugle.
Enfin, quand des hommes se mutinent, ils ne partent pas en laissant leur cantine et tous leurs effets personnels.
Le mystère de la Mary Celeste fait le tour du monde. On finit par renoncer à éclaircir cette énigme et le vaisseau est vendu.
La légende n’a fait que s’embellir de détails ajoutés après coup. Par exemple, c’est le cas de la prétendue découverte dans la cuisine du vaisseau d’un poulet encore chaud et de tasses de thé fumantes.
De nombreuses solutions ont été proposées, de l’attaque d’un poulpe géant à l’intervention de nos amis extraterrestres.
Une pieuvre géante attaquant un navire (illustration de 1809, Paris). Certains ont prétendu que la même chose était arrivée à la Mary Celeste
La Mary Celeste s’est échoué une dernière fois en 1885 en emportant avec elle son secret.
D’autres vaisseaux fantômes
En 1840, un navire français, la Rosalie, est retrouvé errant sur les flots, voiles hissées et cargaison intacte mais déserté par ses marins.
En 1850, le Seabird est découvert près du port de Newport avec seulement un chien à bord. Le café est encore chaud sur les fourneaux et les instruments de bord fonctionnent. Une odeur de tabac flotte même dans les cabines.
En 1883, la goélette J.C Cousins s’échoue sur la côte américaine. Il n’y a personne sur le navire. Dans la cuisine, le poêle est encore tiède et la table mise. Le journal de bord qui date du matin même ne mentionne rien de particulier.
En 1940, dans le golfe du Mexique, le yacht Gloria Colite est retrouvé en pleine mer alors que le temps est beau. L’équipage n’est plus là et les soutes sont pleines de vivre.
En 1953, le Holchu est découvert dérivant entre les îles Nicobar et Andaman. Un repas semblait être sur le point d’être servi ; la radio fonctionnait et pourtant l’équipage s’est envolé sans envoyer le moindre SOS.
Il est impossible de relater toutes les disparitions tant ces énigmes sont nombreuses y compris à notre époque.
Des navires modernes connaissent encore ce type d’aventure.
Nous n’avons aucune explication sérieuse pour expliquer ces abandons. L’absence totale de trace de lutte ou de violence exclut l’hypothèse d’actes de piraterie ou de mutinerie. La mer n’a toujours pas fini de nous fasciner.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------------Tous cela me donne la "chair de poule"!!!!!!! mais c'est terminé!! Ninnenne