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 Poèmes sur les animaux par différents auteurs

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marileine
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marileine


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Localisation : belgique

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MessageSujet: Poèmes sur les animaux par différents auteurs   Poèmes sur les animaux par différents auteurs Icon_minitimeVen 12 Déc - 13:39

Comme un Chevreuil

Comme un Chevreuil, quand le printemps détruit
L’oiseux cristal de la morne gelée,
Pour mieux brouter l’herbette emmiellée
Hors de son bois avec l’Aube s’enfuit,
Et seul, et sûr, loin de chien et de bruit,
Or sur un mont, or dans une vallée,
Or près d’une onde à l’écart recelée,
Libre folâtre où son pied le conduit :
De rets ni d’arc sa liberté n’a crainte,
Sinon alors que sa vie est atteinte,
D’un trait meurtrier empourpré de son sang :
Ainsi j’allais sans espoir de dommage,
Le jour qu’un oeil sur l’avril de mon âge
Tira d’un coup mille traits dans mon flanc.
Pierre de Ronsard, Les amours de Cassandre, 1552

À ma jument souris

Pas d’éperon ni de cravache,
N’est-ce pas, Maîtresse à poil gris…
C’est bon à pousser une vache,
Pas une petite Souris.
Pas de mors à ta pauvre bouche :
Je t’aime, et ma cuisse te touche.
Pas de selle, pas d’étrier :
J’agace, du bout de ma botte,
Ta patte d’acier fin qui trotte.
Va : je ne suis pas cavalier…
— Hurrah ! c’est à nous la poussière !
J’ai la tête dans ta crinière,
Mes deux bras te font un collier.
— Hurrah ! c’est à nous le hallier !
— Hurrah ! c’est à nous la barrière !
— Je suis emballé : tu me tiens —
Hurrah !… et le fossé derrière…
Et la culbute !… — Femme tiens !!
Tristan Corbière, Les Amours jaunes, 1873




A une chatte


Chatte blanche, chatte sans tache,
Je te demande, dans ces vers,
Quel secret dort dans tes yeux verts,
Quel sarcasme sous ta moustache.
Tu nous lorgnes, pensant tout bas
Que nos fronts pâles, que nos lèvres
Déteintes en de folles fièvres,
Que nos yeux creux ne valent pas
Ton museau que ton nez termine,
Rose comme un bouton de sein,
Tes oreilles dont le dessin
Couronne fièrement ta mine.
Pourquoi cette sérénité ?
Aurais-tu la clé des problèmes
Qui nous font, frissonnants et blêmes,
Passer le printemps et l’été ?
Devant la mort qui nous menace,
Chats et gens, ton flair, plus subtil
Que notre savoir, te dit-il
Où va la beauté qui s’efface,
Où va la pensée, où s’en vont
Les défuntes splendeurs charnelles ?
Chatte, détourne tes prunelles ;
J’y trouve trop de noir au fond.
Charles Cros, Le coffret de santal



Chevaux de bois


Tournez, tournez, bons chevaux de bois,
Tournez cent tours, tournez mille tours,
Tournez souvent et tournez toujours,
Tournez, tournez au son des hautbois.
Le gros soldat, la plus grosse bonne
Sont sur vos dos comme dans leur chambre,
Car en ce jour au bois de la Cambre
Les maîtres sont tous deux en personne.
Tournez, tournez, chevaux de leur coeur,
Tandis qu’autour de tous vos tournois
Clignote l’oeil du filou sournois,
Tournez au son du piston vainqueur.
C’est ravissant comme ça vous soûle
D’aller ainsi dans ce cirque bête :
Bien dans le ventre et mal dans la tête,
Du mal en masse et du bien en foule.
Tournez, tournez sans qu’il soit besoin
D’user jamais de nuls éperons
Pour commander à vos galops ronds,
Tournez, tournez, sans espoir de foin
Et dépêchez, chevaux de leur âme :
Déjà voici que la nuit qui tombe
Va réunir pigeon et colombe
Loin de la foire et loin de madame.
Tournez, tournez ! le ciel en velours
D’astres en or se vête lentement.
Voici partir l’amante et l’amant.
Tournez au son joyeux des tambours !
Paul Verlaine, Romances sans paroles


Dame souris trotte


Dame souris trotte
Noire dans le gris du soir,
Dame souris trotte
Grise dans le noir.
On sonne la cloche,
Dormez les bons prisonniers !
On sonne la cloche :
Faut que vous dormiez.
Pas de mauvais rêve,
Ne pensez qu’à vos amours.
Pas de mauvais rêve :
Les belles toujours !
Le grand clair de lune !
On ronfle ferme à côté.
Le grand clair de lune
En réalité !
Un nuage passe,
Il fait noir comme en un four,
Un nuage passe.
Tiens le petit jour !
Dame souris trotte,
Rose dans les rayons bleus.
Dame souris trotte :
Debout les paresseux !
Paul Verlaine


Dans les bois

Au printemps l’oiseau naît et chante :
N’avez-vous pas ouï sa voix ?…
Elle est pure, simple et touchante,
La voix de l’oiseau - dans les bois !
L’été, l’oiseau cherche l’oiselle ;
Il aime - et n’aime qu’une fois !
Qu’il est doux, paisible et fidèle,
Le nid de l’oiseau - dans les bois !
Puis quand vient l’automne brumeuse,
il se tait… avant les temps froids.
Hélas ! qu’elle doit être heureuse
La mort de l’oiseau - dans les bois !
Gérard de Nerval

Épitaphe pour un lièvre

Au temps où les buissons flambent de fleurs vermeilles,
Quand déjà le bout noir de mes longues oreilles
Se voyait par-dessus les seigles encor verts
Dont je broutais les brins en jouant au travers,
Un jour que, fatigué, je dormais dans mon gîte,
La petite Margot me surprit. Je m’agite,
Je veux fuir. Mais j’étais si faible, si craintif!
Elle me tint dans ses deux bras : je fus captif.
Certes elle m’aimait bien, la gentille maîtresse.
Quelle bonté pour moi, que de soins, de tendresse !
Comme elle me prenait sur ses petits genoux
Et me baisait! Combien ses baisers m’étaient doux !
Je me rappelle encor la mignonne cachette
Qu’elle m’avait bâtie auprès de sa couchette,
Pleine d’herbes, de fleurs, de soleil, de printemps,
Pour me faire oublier les champs, les libres champs.
Mais quoi! l’herbe coupée, est-ce donc l’herbe fraîche ?
Mieux vaut l’épine au bois que les fleurs dans la crèche.
Mieux vaut l’indépendance et l’incessant péril
Que l’esclavage avec un éternel avril.
Le vague souvenir de ma première vie
M’obsédant, je sentais je ne sais quelle envie ;
J’étais triste ; et malgré Margot et sa bonté
Je suis mort dans ses bras, faute de liberté.
Jean Richepin, La chanson des gueux, 1881


L’abeille


Quand l’abeille, au printemps, confiante et charmée,
Sort de la ruche et prend son vol au sein des airs,
Tout l’invite et lui rit sur sa route embaumée.
L’églantier berce au vent ses boutons entr’ouverts ;
La clochette des prés incline avec tendresse
Sous le regard du jour son front pâle et léger.
L’abeille cède émue au désir qui la presse ;
Ella aperçoit un lis et descend s’y plonger.
Une fleur est pour elle une mer de délices.
Dans son enchantement, du fond de cent calices.
Elle sort trébuchant sous une poudre d’or.
Son fardeau l’alourdit, mais elle vole encor.
Une rose est là-bas qui s’ouvre et la convie ;
Sur ce sein parfumé tandis qu’elle s’oublie,
Le soleil s’est voilé. Poussé par l’aquilon,
Un orage prochain menace le vallon.
Le tonnerre a grondé. Mais dans sa quête ardente
L’abeille n’entend rien, ne voit rien, l’imprudente !
Sur les buissons en fleur l’eau fond de toute part ;
Pour regagner la ruche il est déjà trop tard.
La rose si fragile, et que l’ouragan brise,
Referme pour toujours son calice odorant ;
La rose est une tombe, et l’abeille surprise
Dans un dernier parfum s’enivre en expirant.
Qui dira les destins dont sa mort est l’image ?
Ah ! combien parmi nous d’artistes inconnus,
Partis dans leur espoir par un jour sans nuage,
Des champs qu’ils parcouraient ne sont pas revenus !
Une ivresse sacrée aveuglait leur courage ;
Au gré de leurs désirs, sans craindre les autans,
Ils butinaient au loin sur la foi du printemps.
Quel retour glorieux l’avenir leur apprête !
A ces mille trésors épàrs sur leur chemin
L’amour divin de l’art les guide et les arrête :
Tout est fleur aujourd’hui, tout sera miel demain.
Ils revenaient déjà vers la ruche immortelle ;
Un vent du ciel soufflait, prêt à les soulever.
Au milieu des parfums la Mort brise leur aile ;
Chargés comme l’abeille, ils périssent comme elle
Sur le butin doré qu’ils n’ont pas pu sauver.
Louise Ackermann, Contes et poésies (1863)


La Chouette


Une chouette était sur la porte clouée ;
Larve de l’ombre au toit des hommes échouée.
La nature, qui mêle une âme aux rameaux verts,
Qui remplit tout, et vit, à des degrés divers,
Dans la bête sauvage et la bête de somme,
Toujours en dialogue avec l’esprit de l’homme,
Lui donne à déchiffrer les animaux, qui sont
Ses signes, alphabet formidable et profond ;
Et, sombre, ayant pour mots l’oiseau, le ver, l’insecte,
Parle deux langues : l’une, admirable et correcte,
L’autre, obscur bégaîment. L’éléphant aux pieds lourds,
Le lion, ce grand front de l’antre, l’aigle, l’ours,
Le taureau, le cheval, le tigre au bond superbe,
Sont le langage altier et splendide, le verbe ;
Et la chauve-souris, le crapaud, le putois,
Le crabe, le hibou, le porc, sont le patois.
Or, j’étais là, pensif, bienveillant, presque tendre,
Épelant ce squelette, et tâchant de comprendre
Ce qu’entre les trois clous où son spectre pendait,
Aux vivants, aux souffrants, au bœuf triste, au baudet,
Disait, hélas ! la pauvre et sinistre chouette,
Du côté noir de l’être informe silhouette.
*
Elle disait :
« Sur son front sombre
Comme la brume se répand !
Il remplit tout le fond de l’ombre.
Comme sa tête morte pend !
De ses yeux coulent ses pensées.
Ses pieds troués, ses mains percées
Bleuissent à l’air glacial.
Oh ! comme il saigne dans le gouffre !
Lui qui faisait le bien, il souffre
Comme moi qui faisais le mal.
« Une lumière à son front tremble.
Et la nuit dit au vent : « Soufflons
Sur cette flamme ! » et, tous ensemble,
Les ténèbres, les aquilons,
La pluie et l’horreur, froides bouches,
Soufflent, hagards, hideux, farouches,
Et dans la tempête et le bruit
La clarté reparaît grandie… —
Tu peux éteindre un incendie,
Mais pas une auréole, ô nuit !
« Cette âme arriva sur la terre,
Qu’assombrit le soir incertain ;
Elle entra dans l’obscur mystère
Que l’ombre appelle son destin ;
Au mensonge, aux forfaits sans nombre,
À tout l’horrible essaim de l’ombre,
Elle livrait de saints combats ;
Elle volait, et ses prunelles
Semblaient deux lueurs éternelles
Qui passaient dans la nuit d’en bas.
« Elle allait parmi les ténèbres,
Poursuivant, chassant, dévorant
Les vices, ces taupes funèbres,
Le crime, ce phalène errant ;
Arrachant de leurs trous la haine,
L’orgueil, la fraude qui se traîne,
L’âpre envie, aspic du chemin,
Les vers de terre et les vipères,
Que la nuit cache dans les pierres
Et le mal dans le cœur humain !
« Elle cherchait ces infidèles,
L’Achab, le Nemrod, le Mathan,
Que, dans son temple et sous ses ailes,
Réchauffe le faux dieu Satan,
Les vendeurs cachés sous les porches,
Le brûleur allumant ses torches
Au même feu que l’encensoir ;
Et, quand elle l’avait trouvée,
Toute la sinistre couvée
Se hérissait sous l’autel noir.
« Elle allait, délivrant les hommes
De leurs ennemis ténébreux ;
Les hommes, noirs comme nous sommes,
Prirent l’esprit luttant pour eux ;
Puis ils clouèrent, les infâmes,
L’âme qui défendait leurs âmes,
L’être dont l’œil jetait du jour ;
Et leur foule, dans sa démence,
Railla cette chouette immense
De la lumière et de l’amour !
« Race qui frappes et lapides,
Je te plains ! hommes, je vous plains !
Hélas ! je plains vos poings stupides,
D’affreux clous et de marteaux pleins !
Vous persécutez pêle-mêle
Le mal, le bien, la griffe et l’aile,
Chasseurs sans but, bourreaux sans yeux !
Vous clouez de vos mains mal sûres
Les hiboux au seuil des masures,
Et Christ sur la porte des cieux ! »
Mai 1843.
Victor Hugo, Les Contemplations (I), 1856
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