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 Climat et réchauffement climatique -

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marileine
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marileine


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Localisation : belgique

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MessageSujet: Climat et réchauffement climatique -   Climat et réchauffement climatique - Icon_minitimeLun 5 Jan - 14:25

Climat et réchauffement climatique -Eviter le réchauffement

Climat et réchauffement climatique - Dc2bb1e3
 
L’homme a-t-il le pouvoir d’éviter le réchauffement de la Terre ?
 
Le réchauffement du climat est au centre de nombreux débats mais fait également l’objet de nombreuses controverses.
L’activité humaine est montrée du doigt comme le facteur essentiel de ce réchauffement. Certains scientifiques et écologistes tirent la sonnette d’alarme. Depuis que l’homme est apparu, il a toujours pensé qu’il pouvait modifier son environnement et façonner la Terre selon son bon vouloir.
Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui croient que notre simple volonté peut nous éviter les catastrophes climatiques à venir.
 
L’activité humaine qui est particulièrement polluante,doit être réduite au maximum mais, cela suffira-t-il à modifier l’avenir...
En effet, on ne peut réellement appréhender l’avenir qu’en connaissant le passé. Or, l’évolution du climat de la Terre est inscrite sous nos pieds.
De toute évidence, l’évolution climatique est marquée par des cycles, immuables, qui dépendent de plusieurs critères qui, eux, sont totalement indépendants, de notre volonté.
 
Témoignages du passé sur l’évolution du climat


Il faut tout d’abord souligner que nous ne disposons d’informations fiables sur le climatque sur les 200 dernières années.


La mémoire de l’homme et des rapports fiables ne remontant que sur une période récente, il a fallu aux scientifiques trouver d’autres moyens pour reconstituer les climats du passé.


Parmi ces moyens, citons les anneaux des arbres qui nous informent de leurs conditions atmosphériques de croissance. 
Certains arbres peuvent nous faire remonter le temps à plus de 8 000 ans. Grâce aux arbres, les spécialistes associent tel type de sol à tel climat.


Les carottages effectués au fond des océans, des lacs ou au sein des calottes glaciaires nous donnent également de précieux renseignements sur les changements climatiques.
 
[size=16]Climat et réchauffement climatique - Climat_001[/size]
 
Stries d'une carotte glaciaire
 
Grâce à ces recherches, on a constaté que la chronologie des paléotempératures était beaucoup plus complexe qu’on ne le pensait.


D’autant plus, que les cycles orbitaux ont une influence directe sur le climat de la Terre.
 
Les cycles orbitaux


C’est le mathématicien et climatologue serbe Milutin Milankovitch qui a cherché à établir une corrélation entre le climat et l’intensité des radiations solaires atteignant la Terre. Il identifia trois fluctuations cycliques susceptibles d’avoir une influence :



  • Excentricité de l’orbite terrestre

  • Inclinaison de l’axe

  • Précessions des équinoxes


 
Il est ressorti de ses calculs que la Terre connaît des variations de son orbite et de légères modifications de son axe de rotation qui provoquent de fortes oscillations climatiques.


Ces changements correspondent aux périodes glaciaires et interglaciaires.
Des cycles ont pu être établis :



  • L’orbite terrestre passe du cercle à l’ellipse tous les 100 000 ans

  • L’inclinaison de la Terre peut varier de 3° selon un cycle de 42 000 ans

  • La précession des équinoxes se manifeste tous les 25 800 ans


 
Comme le montre le schéma ci-dessous, les variations climatiques sont nombreuses et nous n’en connaissons qu’une petite partie.


[size=16]Climat et réchauffement climatique - Schema_climat_pe[/size]
 
Chaud et froid


Depuis la dernière période glaciaire (- 110 000 à – 13 000 ans) appelée weichselien en Europe et wisconsin en Amérique du Nord, la Terre a connu plusieurs réchauffements et refroidissements.


A partir de – 13 000 ans, le climat s’est réchauffé, provoquant la fusion rapide des glaces et la remontée du niveau de l’océan.


Mais, cette amélioration a été brutalement interrompue par une brusque arrivée d’eau froide dans l’Atlantique, vers – 10 000 ans.


Puis, le climat s’est à nouveau réchauffé.


Mais, il faut savoir que la Terre ne fait que sortir de ce que l’on a appelé le petit âge glaciaire, une période très froide, qui a duré du XVe au milieu du XIXe siècle.


Aujourd’hui, la température de la planète est à la hausse. Cette hausse semble très faible mais peut avoir de sérieuses répercussions sur notre planète.
Selon les chercheurs de la NASA, la Terre a connu ces trente dernières années, les températures les plus élevées de la période interglaciaire. Le climatologue James Hansen (Goddard Institute for Space Studies, NY) a calculé que les températures à la surface de la Terre avait augmenté en moyenne de 0,2°C tous les dix ans depuis trente ans.


Deux questions se posent à nous : Sommes nous responsables de ce réchauffement ? Avons-nous la possibilité de stopper ce réchauffement ?
 
Effet de serre et responsabilité humaine


On nomme gaz à effet de serre les substances gazeuses qui contribuent à réchauffer l’atmosphère en captant les rayons infrarouges. Certains sont naturellement présents dans l’atmosphère (comme le gaz carbonique, le méthane et l’oxyde de diazote), alors que d’autres sont le résultat de l’activité humaine (comme les CFC). Quelle que soit leur origine, leur concentration n’a pas cessé d’augmenter depuis le début de la révolution industrielle, au milieu du XIXe siècle.


Les gaz à effet de serre sont en augmentation croissante dans la basse atmosphère depuis un siècle et demi. Selon de nombreuses études, cette évolution serait directement responsable du réchauffement actuel de la planète, et celui-ci pourrait encore s’intensifier au cours du XXIe siècle. La complexité et la diversité des facteurs qui entrent en jeu (vents, courants marins, glaces, nuages, végétaux, effet de serre) rendent difficilement prévisibles les conséquences d’un tel bouleversement climatique, mais elles pourraient être désastreuses.


S’il est évident que l’activité humaine intensifie le réchauffement, il est tout aussi évident qu’elle n’en est pas l’unique cause.


Le réchauffement est également dû à des oscillations naturelles, comme cela s’est déjà produit dans le passé.


L’oscillation nord-atlantique, qui se manifeste environ tous les 2 ans, entraîne des hivers doux en Europe et draine des flux d’eaux chaudes dans le bassin arctique, ce qui a fait fondre la banquise par endroit.


En 1998, l’année a été une des plus chaudes enregistrée récemment. Cela a été une conséquence directe du phénomène El Niño.


Ces deux exemples sont simplement là pour montrer que les oscillations climatiques peuvent avoir de multiples causes. Cependant, il est indéniable, malgré ce que certains peuvent prétendre, que l’homme est à la source de l’accélération du réchauffement.
 
Les conséquences du réchauffement global


Les données les plus fiables indiquent que la température moyenne de la planète s’est élevée de près de 0,6°C entre la fin du XIXe siècle et l’an 2000.


Les estimations les plus optimistes prévoient une augmentation de 1,7°C par siècle. Les plus pessimistes prévoient une hausse de 3°C d’ici 100 ans.
Ces chiffres alarmants indiquent clairement qu’il est urgent de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre.


En effet, si rien n’est fait, la Terre connaîtrait alors une chaleur comparable à celle qui régnait il y a 100 000 ans.


A partir du moment où il y a réchauffement, il y a également élévation du niveau des mers. Certaines estimations prévoient une élévation de 80 cm au cours du XXIe siècle.
Cela peut sembler infime mais cette élévation aurait des conséquences dramatiques pour de nombreuses régions.


Plusieurs milliers d’îles habitées, notamment dans les Caraïbes, l’océan Indien et l’océan Pacifique, pourraient être en partie submergées. De nombreuses régions côtières, en Floride, aux Pays-Bas, en Afrique de l’Ouest, en Chine et dans les deltas des grands fleuves, seraient également menacées par l’avancée de la mer.
 
[size=16]Climat et réchauffement climatique - Caraibes[/size]
 
Paysage des Caraïbes. Image Bubblestar
 
Les millions de personnes qui vivent dans le delta du Gange et du Brahmapoutre, au Bangladesh, seraient chassées par l’élévation du niveau de la mer.


L’inondation du delta du Nil priverait l’Égypte de 20% de ses terres cultivables.


L’équilibre climatique de la Terre est très fragile. Nous mesurons encore difficilement l’étendue possible d’un réchauffement global.


L’élévation du niveau moyen des eaux est sans doute l’hypothèse la plus communément admise. 
Mais, ce ne serait pas la seule conséquence.


Il est également à prévoir l’intensification des sécheresses, la disparition de la toundra, l’affaiblissement du Gulf Stream ou l’augmentation du nombre de cyclones.
 
[size=16]Climat et réchauffement climatique - Bangladesh[/size]
 
Marché aux poissons au Bangladesh. Image Aftah
 
En libérant de l’eau froide dans l’Atlantique Nord, la fonte de la calotte glaciaire du Groenland pourrait refroidir le Gulf Stream et perturber le climat en Europe. Les chercheurs s’accordent à constater que les plus grosses pertes de glace sont subies par les côtes sud-est du Groenland.


Les régions côtières du Groenland ont perdu 155 milliards de tonnes (gigatonnes) de glace par an entre 2003 et 2005, selon Luthcke (Goddard Space Flight Center, NASA)


La sécheresse qui devrait toucher le sud-ouest des États-Unis et l’Amérique centrale pourrait affecter considérablement le rendement agricole de ces régions.


La banquise Larsen, en Antarctique, se réchauffe d’environ 0,5 °C par an et se fragmente en une multitude d’icebergs.
 
[size=16]Climat et réchauffement climatique - Groenland[/size]
 
Vue aérienne du Groenland. Image Neil Carey
 
Si les prévisions climatiques s’avèrent, les régions nordiques devraient se réchauffer plus que le reste de la Terre.
 
Peut-on éviter ce réchauffement ?


Nous pouvons agir pour ne pas accélérer artificiellement le réchauffement.


Plusieurs activités humaines accroissent la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. L’agriculture intensive emploie des fertilisants qui libèrent davantage d’oxyde de diazote.


Les systèmes de climatisation utilisent des CFC. Les véhicules à moteur émettent du gaz carbonique, tout comme les usines qui brûlent des combustibles fossiles (charbon, gaz naturel, mazout) et les incendies.


Il est à prévoir que ce réchauffement, qu’il soit ou non accéléré par l’homme, sera suivi d’une nouvelle période glaciaire.
Si l’on reprend la théorie des cycles orbitaux, chaque période interglaciaire ou « chaude » dure 20 000 ans en moyenne.
Notre période « chaude » a commencé il y a 10 000 ans donc il est fort probable que dans 10 000 ans, une nouvelle période glaciaire débutera.
 
[size=16]Climat et réchauffement climatique - Groenland_02[/size]
 
Fonte de la banquise dans le Groenland. Image Jt Stewart
 
Bien sûr, ces prévisions sont lointaines. Elles ne sont données que pour souligner les cycles contre lesquels l’homme n’a aucun pouvoir.
Il est plus qu’urgent de nous occuper de notre présent et de notre avenir proche en nous montrant responsables.


Cependant, même si tous les pays ratifiaient le protocole de Kyoto de 1997, il semble être presque impossible d’inverser la tendance.
 
[size=16]Climat et réchauffement climatique - Floride
[/size]
 
Côtes de la Floride.
 
En effet, pour cela, il faudrait que tous les pays acceptent de ne plus utiliser les énergies fossiles (pétrole, charbon) au profit des énergies renouvelables. Or, gros émetteurs de gaz à effet de serre, des pays comme la Chine ou l’Inde ne sont pas inclus dans le protocole de Kyoto.
La France est elle-même lanterne rouge en Europe en ce qui concerne l’application d’une politique environnementale.
Alors qu'il faudrait travailler dans l’urgence, il n'y a pas encore d'établi le moindre calendrier pour la seconde période d’engagement du protocole de Kyoto, soit seulement après 2012.


Nos stocks d’énergie fossile nous permettent de nous en servir encore pour environ 50 ans, mais les intérêts financiers ne passeront-ils pas avant l’avenir de la Terre et de l’humanité...
 
[size=16]Climat et réchauffement climatique - Sahel[/size]
 
Vision fantomatique dans le Sahel. Image Seacloud
 
Même si en 2050, nous n’utilisons plus que des énergies renouvelables, il nous faudrait des décennies pour diminuer le réchauffement.
D’autant plus, qu’entre temps, nous continuerons à défricher ce qui constitue une autre menace pour le climat.


Ce réchauffement planétaire aura une conséquence évidente sur notre planète et surtout sur nos ressources.


Combien de personnes faudra t-il déplacer ? Des millions très certainement, voire même plus. Les ressources restantes nous permettront-elles de subvenir encore à nos besoins ?


Tout bouleversement climatique entraîne la disparition de nombreuses espèces animales sur terre et dans les mers mais également des espèces végétales. Ce sont donc nos ressources qui disparaîtront.
Ces espèces seront-elles remplacées comme l’ont annoncé récemment des scientifiques concernant la vie marine ?
Nul ne peut réellement le dire. Ce qui est certain c’est que de nombreuse terres, aujourd’hui cultivables, deviendront stériles.
 
Quelle survie pour l’humanité ?
Ce bilan peut sembler sombre. Alors doit-on baisser les bras ? Il semblerait simplement que c’est toute notre manière de vivre et de penser qu’il nous faudra modifier si nous voulons continuer à « régner » sur Terre.


Nous ne pourrons pas appliquer les règles totalement inégalitaires qui ont prévalu jusqu’à présent.
La Terre appartient à l’ensemble de l’humanité et ses ressources également.
Les pays industriels n’ont fait jusqu’à présent que piller sans jamais partager. Demain, avec les bouleversements qui nous attendent, il nous faudra emprunter à notre planète avec parcimonie et savoir partager.
 
[size=16]Climat et réchauffement climatique - Nil_cc01
[/size]
 
Paysage du Nil en Egypte. Image Boggin
 
A titre d’exemple, aujourd’hui, selon un rapport de Living Planet 2006, publié en octobre par le WWF, l’humanité consomme plus de ressources biologiques chaque année que la Terre n’en produit (environ 25% en plus).
Mais, ce déséquilibre provient de la surconsommation des pays industrialisés qui s’effectue au détriment du reste du monde.
D’après ce rapport, d’ici 40 ans, si nous continuons à ce rythme, il faudrait l’équivalent de deux Terres pour répondre aux besoins de l’humanité.


Si notre prise de conscience commence avec la diminution des émissions de gaz à effet de serre, ce ne devra être qu’un point de départ vers un nouvel âge de l’humanité.
 

Climat et réchauffement climatique - Petit age glaciaire -

Climat et réchauffement climatique - 7a86b69c
 
Pendant plus de 400 ans, du début du 15e siècle au milieu du 19e siècle, ce que l’on a baptisé « la petite période glaciaire » ou « petit âge glaciaire » régna sur l’Europe et sur l'Amérique du Nord.
Cette période fut marquée par un refroidissement important des hivers et par des étés courts.
 



Le froid s’abat sur la France



En 1693 et 1694, près de 1,7 millions de Français meurent, autant que durant la Première guerre mondiale.
Les 25 ans qui vont de 1690 à la mort de Louis XIV constituent la face sombre du règne du Roi Soleil.
Les guerres s’enchaînent mais les pertes militaires ne sont rien à côté de la famine qui règne dans le pays.
Hivers glaciaux et été pluvieux plongent la France dans le désarroi.


Paysans et pauvres se lancent sur les routes, mendiant et espérant trouver en ville de la nourriture.
Pour ne pas mourir de faim, on cueille des glands et des fougères pour en faire une sorte de pain. Mais, ces expédients meurtriers achèvent de tuer une population déjà affaiblie.
Les animaux meurent aussi car on ne peut plus les nourrir.


Les charognes de chiens, de chevaux et autres animaux sont consommées malgré leur état avancé de putréfaction.
Suicides et anthropophagie ne sont pas rares.


Durant l’été 1694, la chaleur accélère la décomposition des milliers de cadavres qui jonchent les routes. Des épidémies, dont la typhoïde, se propagent.


L’hiver de 1709-1710 est également resté dans les mémoires. Le vin a gelé jusque dans le verre du roi.
Le froid atteint -25°C en campagne. Cet hiver a entraîné la mort de 200 000 à 300 000 personnes par le froid et la faim.
 



La mort blanche dans le monde



En Angleterre, la Tamise a été fréquemment prise par les glaces pendant ce refroidissement. A partir de 1608, on y organise les « fêtes de la glace » sur les eaux gelées. Mais, si en ville, les nobles et bourgeois s’en amusent, en campagne, les paysans meurent.



Climat et réchauffement climatique - Glace

 
 
Peinture du 17e siècle représentant des Londoniens qui assistent à une "Fête de la glace"
 



En Amérique du Nord, en 1816, la neige tomba en plein été. Plusieurs vagues de froid venant de l’Arctique firent d’énormes dégâts.
La même année, il faisait 26,7°C à Williamstown (Massachusetts) le 5 juin. Le 6 au matin, il ne faisait plus que 7,2°C et la température continua à chuter.
Le 7 juin, il neigea.
 



Les causes du petit âge glaciaire



En 1913, un météorologue américain établit un rapport entre le froid de 1816 et une série d’éruptions volcaniques, notamment celle du Tambora en Indonésie actuelle. L’éruption de ce volcan en 1815 a été la plus importante de l’histoire.
Elle éjecta près de 200 milliards de tonnes de cendres dans la haute atmosphère. La circulation de la poussière et des gaz entraîna dans le monde un changement climatique général.
L’année 1816 est connue comme « l’année sans été ». En effet, le voile épais a suffit à arrêter une partie des rayons du soleil.


Plus récemment, les experts ont constaté que les périodes froides coïncident avec des périodes où les tâches solaires sont rares. L’activité solaire semble être alors à son minimum. Le Soleil connaît des cycles réguliers tous les 11 ans en moyenne. Le champ magnétique solaire est régit par ce cycle de 11 ans. A chaque nouveau cycle, les pôles magnétiques s’inversent.
 



Climat et réchauffement climatique - Soleil

 
Protubérances et éruptions solaires vues en rayons X par le satellite Yohkoh.(NASA)
 



L’activité magnétique solaire a pratiquement cessé entre 1645 et 1715. Cet épisode est appelé « minimum de Maunder ».


La Nasa a mis en évidence, en 2001, un rapport entre le « minimum de Maunder » et le petit âge glaciaire.


Une autre théorie met en avant les cycles orbitaux. Le climatologue M. Milankovitch identifia trois fluctuations cycliques pouvant agir sur le climat :


L’excentricité de l’orbite terrestre : l’orbite terrestre passe du cercle à l’ellipse tous les 100 000 ans. La distance du soleil à la Terre varie alors.


L’inclinaison de l’axe : il peut varier de 3° selon un cycle de 42 000 ans.


La précession des équinoxes : elle est due à la rotation de l’axe de la Terre selon un cycle de 25 800 ans.


Les dates que M. Milankovitch a obtenues coïncident avec les différents âges glaciaires.


Le réchauffement climatique actuel n’est pas uniquement dû à l’élévation du taux dans l’atmosphère des gaz à effet de serre.
N’oublions pas que la Terre ne fait que sortir du petit âge glaciaire. Cependant, ces cycles ne doivent pas nous faire oublier nos responsabilités vis-à-vis des générations futures.

Climat et réchauffement climatique - Période Glaciaire -

Climat et réchauffement climatique - 1d486c6c
 
Ere glaciaire d'hier et de demain



Commencée il y a près de 1,6 millions d’années, la période quaternaire est extrêmement mouvementée. En effet, au début du quaternaire (notre ère actuelle), la Terre connaît des variations de son orbite et de légères modifications de son axe de rotation.
Cela eut pour effet de provoquer de fortes oscillations climatiques. La dernière période glaciaire s’est étalée de – 110 000 ans à – 13 000 ans.
D’ici 10 000 ans, il faut s’attendre à l’avènement d’une nouvelle période de refroidissement.



Les grandes oscillations climatiques



Les changements climatiques correspondent aux périodes glaciaires et interglaciaires.
Ces variations climatiques se sont produites à 10 reprises au moins, espacées d’environ 100 000 ans.
 



Climat et réchauffement climatique - Glaciation

Simulation image satellite d'un glacier lors de la dernière glaciation.



Les périodes de réchauffement comme celle que nous vivons actuellement durent environ 20 000 ans.


Contrairement à ce que l’on pensait, la fin des âges glaciaires peut intervenir très rapidement (quelques dizaines d’années au maximum). Cette rapidité explique peut être l’extinction de certaines espèces (mammouths, mégacéros) qui n’ont pas eu le temps de s’adapter au réchauffement du climat.



Les conséquences des périodes glaciaires



A chaque grand changement climatique, il faut que les espèces animales et végétales s’adaptent pour ne pas disparaître.
Plusieurs effets sont constatés :

  • Une quantité considérable d’eau est stockée sous forme de glace : c’est la glaciation

  • Le niveau des océans s’abaisse d’environ 120 m

  • Une réduction importante des pluies permet l’extension des déserts


On peut citer plusieurs exemples qui permettent de mieux comprendre les grands bouleversements que ces périodes froides entraînent.
Pendant le dernier âge glaciaire, une calotte de glace épaisse de plus de 1 500 m recouvrait le tiers du continent nord-américain (dont le New York actuel).


En Europe, les glaciers recouvraient une bonne partie des îles britanniques, la Finlande, la Russie, la Pologne et une partie de l’Allemagne.


Dans les régions froides qui ont échappé aux glaces, les sols sont gelés parfois jusqu’à 300 m. Les vents froids qui balaient ces régions soulèvent des nuages de poussière pouvant s'accumuler jusqu’à 200 m d’épaisseur.
C’était le cas en Chine du Nord ou en Europe Occidentale.


A l’inverse, les régions subtropicales, comme l’actuelle Egypte ou le Sénégal, deviennent très arides par manque de pluies.
Les grandes forêts laissent alors la place à la savane.



L’homme et les âges glaciaires


Les groupes humains du paléolithique ont été obligés de se déplacer au rythme des variations climatiques.


Le meilleur exemple d’adaptation au froid est le Néandertalien. Il a réussi à survivre aux deux dernières périodes glaciaires. D’une part, sa morphologie était parfaitement adaptée au froid et d’autre part, il migrait en fonction de la faune et de la flore disponibles. Il a ainsi occupé toute l’Eurasie occidentale, la France et l’Allemagne.


Mammouths, rhinocéros laineux, lions des cavernes et rennes vivaient sous nos latitudes à cette époque pas si lointaine.
 



Climat et réchauffement climatique - Lion-caverne

Peinture d'un lion des cavernes . Heinrich Harder (vers 1920).
 



L’homme moderne ou Homo sapiens a également connu la dernière glaciation du Quaternaire. Moins robuste que le Néandertalien, il a misé sur son intelligence pour survivre. On sait que le détroit de Béring s’était transformé en un immense pont de glace qui a permis à l’homme moderne de migrer entre l’Asie et l’Amérique.


Vous pouvez voir dans l’animation qui suit le pont du détroit de Béring qui rattacha l’Amérique du Nord au Nord/Est de la Russie, il y a 21 000 ans.
Les ancêtres des chevaux et des chameaux se déplacèrent vers l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Les mammouths et les hommes firent le trajet inverse.



Cela montre l’importance que ces migrations eurent sur la distribution et l’évolution des animaux sur tout le globe.



Et demain ?



Il est inutile de faire du catastrophisme. L’homme a déjà survécu à ces périodes glaciaires et il est fort à parier qu’il survivra à la prochaine.

Par contre, il est évident que cela entraînera un bouleversement radical de la répartition de la population sur le globe.
Le problème qui se posera alors provient surtout de la surpopulation mondiale.

En effet, si nos ancêtres ont pu migrer aussi facilement c’est qu’ils étaient peu nombreux. Mais comment envisager la migration de plusieurs milliards de personnes ?

Cependant cette question n’est pas d’actualité. Qui sait comment aura évolué Homo sapiens dans 10 000 ans ??????

Climat et réchauffement climatique - Le Gulf Stream -

Climat et réchauffement climatique - E88993cc
 
Le Gulf Stream est l’un des courants océaniques les plus puissants de la planète. Après avoir baigné les côtes américaines jusqu’à Terre-Neuve, ses eaux chaudes donnent naissance à la «dérive nord-atlantique».


La Terre est la seule planète du système solaire dont 70% de la surface sont recouverts d’eau. Les océans en apportent l’essentiel, avec 96% du total de l’eau de surface sous forme liquide et 3% sous forme de glaciers et de calottes polaires.


A la fin de l’ère Tertiaire, il y a environ 8 millions d’années, la lente valse des plaques continentales à la surface du globe a entraîné la création de grands courants marins, comme le Gulf Stream.


Toutes les grosses perturbations climatiques du passé sont dues à un problème dans la circulation océanique. Or, aujourd’hui, nous sommes à la veille d’une perturbation de ces courants.
En effet, cette circulation a déjà commencé à ralentir et risque de s’affaiblir très rapidement. Le flux du Gulf Stream a diminué de 20% au niveau des îles Féroé.
Il faut s’attendre à ce que ce ralentissement entraîne un bouleversement climatique considérable.
 



Caractéristiques du Gulf Stream


Les courants de surface des océans, qui affectent les premiers 300 m de profondeur de la masse d’eau, sont la conséquence des vents dominants.


En mettant en mouvement les eaux de surface, ces vents créent des courants océaniques en forme de boucles. Dans cette boucle, l’eau :



  • Tourne dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Nord

  • Tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Sud


 

Climat et réchauffement climatique - Gulf_stream

 
Le Gulf stream est représenté en orange. Le jaune indique la température de l'eau dans l'Atlantique. Source: NASA
 



Le Gulf Stream, qui réchauffe les eaux de l’Atlantique Nord, est l’un de ces courants océaniques de surface. C’est un courant chaud qui véhicule la chaleur vers le pôle.


Large de 60 km et profond d’au moins 600 m, le Gulf Stream parcourt 120 km par jour. Ce courant tiède traverse l’Atlantique Nord en réchauffant les masses d’air froid arctique qu’il rencontre.

 
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Carte des courants océaniques établie par l'armée américaine en 1943



Il est largement responsable de la différence de climat entre l’Amérique du Nord, soumise à l’influence de l’air polaire, et l’Europe occidentale, où règne un temps doux et humide caractéristique du climat côtier.


Les vents dominants qui balaient la surface des océans engendrent de puissants courants marins. Ceux qui sillonnent les couches superficielles sont des courants chauds. Il existe aussi des courants profonds, beaucoup plus froids, qui sont créés par la différence de densité des masses d’eau. Les courants jouent un rôle climatique important en réchauffant ou, au contraire, en refroidissant les masses d’air.



L’influence du Gulf Stream sur le climat



Les eaux chaudes du Gulf Stream, le courant marin qui traverse l’Atlantique Nord d’ouest en est, exercent une influence considérable sur les climats européens.
 



Climat et réchauffement climatique - Gulf_001

 
 
Schéma remanié pour la traduction française (Original par l'armée américaine)



La façade atlantique du continent, de Lisbonne à Oslo, jouit ainsi d’une grande douceur climatique, avec une variation annuelle de températures et de précipitations relativement faible. Plus à l’est, où l’influence du Gulf Stream n’est plus perceptible, ce sont des climats continentaux qui dominent, avec de grands écarts annuels de température. Enfin, le sud du continent bénéficie d’un climat méditerranéen, généralement chaud et sec.



Les conséquences du réchauffement de la planète



L’équilibre climatique de la Terre est si fragile qu’une très faible variation de température pourrait avoir des conséquences considérables, mais dont on mesure encore difficilement l’étendue possible. L’élévation du niveau moyen des eaux est sans doute l’hypothèse la plus communément admise. Elle résulterait de la combinaison de deux facteurs: la fonte des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland, et surtout l’expansion thermique de l’eau. Parmi les autres conséquences probables figurent l’intensification des sécheresses, la disparition de la toundra, l’affaiblissement du Gulf Stream, l’augmentation du nombre de cyclones.

 
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Côte occidentale de la Norvège. L'agriculture est pratiquée jusqu'à de très hautes altitudes le long de la côte réchauffée par le Gulf Stream. image Grunder



De nombreuses régions eurasiatiques et nord-américaines, comme l’Alaska, devraient recevoir des précipitations plus importantes.


L’accroissement de la sécheresse dans les régions déjà arides de l’Afrique subsaharienne pourrait provoquer des famines et l’exode de populations entières vers les grandes villes des côtes.
 



Climat et réchauffement climatique - Sahel_3

 
Sahel. image Glory Lily



En libérant de l’eau froide dans l’Atlantique Nord, la fonte de la calotte glaciaire du Groenland pourrait refroidir le Gulf Stream et perturber le climat en Europe.


La sécheresse qui devrait toucher le sud-ouest des États-Unis et l’Amérique centrale pourrait affecter considérablement le rendement agricole de ces régions.


Le dégel du pergélisol, en Sibérie et dans le nord du Canada, entraînerait la disparition de la végétation de toundra et des espèces animales qui en dépendent.
 



Climat et réchauffement climatique - Ours_polaire_cc04

 
 
L'ours blanc est menacé car un cinquième de la banquise estivale arctique pourrait disparâitre d'ici 2050 . image Vmselde



Si les prévisions climatiques s’avèrent exactes, les régions nordiques devraient se réchauffer plus que le reste de la Terre.


Le réchauffement de la planète pourrait avoir des conséquences dramatiques pour les pays qui souffrent déjà de sécheresses chroniques. De nombreux endroits sur Terre sont déjà en train de se transformer en déserts. C’est le cas du Sahel, qui s’étire sur toute la largeur de l’Afrique, du Sénégal au Soudan.

Climat et réchauffement climatique - Erosion des plages -

Climat et réchauffement climatique - 3f85ac20
 
Longtemps désertées car peu propices à l’activité humaine, les plages sont aujourd’hui surpeuplées et notamment en période estivale.

En apparence inertes, les plages sont en réalité en perpétuel mouvement. Les vagues déferlent constamment sur les sédiments et le vent assaille en permanence le sable.
L’espace littoral est donc mobile et s’use au fil des siècles.
Actuellement, l’érosion des plages dans le monde est inquiétante.


Processus de l’érosion des plages


Toute personne qui vit au bord de la mer peut observer les changements qui s’opèrent sur les plages.
En automne et en hiver, les vagues sont plus hautes et rongent les plages.


L’estran rétrécit et une partie des sédiments s’accumule sous forme de bancs.


Par contre, au printemps et en été, les vagues apportent plus de sédiments qu’elles n’en retirent.
L’équilibre dépend en grande partie du nombre de tempêtes hivernales.


Climat et réchauffement climatique - Biarritz-3


Vagues qui érodent le littoral à Biarritz. 


On constate qu’actuellement il y a un déséquilibre et, un peu partout dans le monde, les plages se rétrécissent dangereusement.


En France, les plages les plus touchées par cette érosion sont celles d’Aquitaine et du Languedoc.


Cependant, 50% des plages françaises sont concernées par ce phénomène.


A l’échelle mondiale, ce pourcentage atteint 70%.


Seulement 10% des plages sont en cours d’augmentation.


13% des côtes européennes sont actuellement en érosion. 


Climat et réchauffement climatique - Corse-2


Plage en Corse 


A l’échelle européenne, la Camargue a été classée en niveau 3 (territoire très exposé au phénomène d’érosion) sur une échelle de 4 par le programme Eurosion. 
Quelques statistiques fournies par un rapport du Comité Eurosion montrent que l'érosion sur l'ensemble du littoral européen est bien réel:



  • En Grèce, sur 13 780 km de littoral, 4 368 km sont concernés par l'érosion

  • En Italie, sur 7 468 km, 2 349 km sont concernés


Pourquoi les plages s’érodent-elles ?Sables et galets, à l’époque très nombreux, ont été accumulés par les vagues et les courants sur les rivages pendant la dernière grande glaciation.


Aujourd’hui, ce « matériel » se fait plus rare.


Climat et réchauffement climatique - Dune-du-pyla-01


Dune du Pyla. 


En effet, les plages se sont constituées il y a environ 18 000 ans alors que le niveau de la mer s’élevait.
Sables et galets s’étaient accumulés pendant la dernière période glaciaire alors que le niveau de la mer était largement en dessous du niveau actuel.


Le réchauffement climatique a provoqué une élévation du niveau de la mer qui a repoussé ces sédiments sur certains rivages.



Climat et réchauffement climatique - Plage-504

Plage de sable dans l'Hérault. 


Les fleuves apportent également de nombreux sédiments. Malheureusement, l’activité humaine et notamment la construction de barrages empêchent les fleuves de jouer leur rôle de « transporteurs » de sédiments.
Parmi les activités humaines négatives, citons également l’extraction massive de graviers ou de galets pour les besoins du bâtiment.

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Plage de Ramatuelle 


De manière inconsciente, l’homme a construit à partir des années 1960 des stations balnéaires et autres complexes immobiliers en modifiant les plages et dunes pour pouvoir construire.


Climat et réchauffement climatique - Plage-502
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Cette station balnéaire est beaucoup trop près de la mer.


Toutes ces activités accélèrent l’érosion des plages et ne sont pas compensées par l’apport de nouveaux sédiments.

Bien évidemment, le réchauffement climatique en cours ne va pas améliorer les choses. Le niveau de la mer monte actuellement et els vagues deviennent de plus en plus hautes l’hiver.
Les tempêtes et cyclones sont beaucoup plus fréquents et ce sont les deux principaux facteurs de l’érosion.


Peut-on protéger nos littoraux ?


La meilleure manière de freiner l’érosion des plages est de faire un apport régulier en sable et en galets.
Les ouvrages dont l’objectif est de stopper les vagues et les courants sont fréquemment installés.
Ces murs composés de gros blocs de pierre sont pourtant plus néfastes qu’efficaces.


Climat et réchauffement climatique - Plage-503
Tout ce qui est déconseillé se cumule sur cette plage protégée par des brise-lames et avec une digue-promenade au ras du sable. 


Tout d’abord, ils dénaturent le paysage. De plus, ils ne stoppent pas l’érosion.

Au contraire, ils empêchent l’apport de nouveaux sédiments par les vagues et les courants.

Ces murs sont en fait là avant tout pour protéger les biens immobiliers. 

Mais, combien de temps encore pourront-ils tenir leur rôle ?


Climat et réchauffement climatique - Biarritz-2
 
A Biarritz, une partie de la plage a disparu. 


Les brise-lames sont tout aussi inefficaces à moyen terme. Les défenses lourdes, comme les épis ou les brise-lames, sont de plus couteuses à entretenir.

A Valras Plage, le phénomène est particulièrement visible. Plusieurs grandes tempêtes, notamment celles de 1982 et 1997, ont été dévastatrices pour le littoral languedocien.
Ces catastrophes ont conduit la commune de Valras à construire plusieurs brise-lames.


Des apports artificiels de sable ont également été effectués.


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Grau d'Agde (Hérault. France). 


Tous ces travaux qui ont couté très chers n’ont pas empêché la plage de perdre plus de 80 000 m² de sa superficie initiale.

La minuscule plage qui perdure est en train, elle-aussi, de disparaître.

On peut faire le même constat à Agde, au Grau d’Agde ou à la Tamarissière.
 
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A la Tamarissière, la plage n’est plus qu’un boyau qui, dans sa plus grande largeur, mesure environ 500 m. Des épis en bois, enfoncés dans le sable pour éviter l’érosion, ont transformé cette plage en parcours du combattant.
Non seulement c’est laid mais c’est surtout dérisoire. 

La mer continue à avancer et la plage à se rétrécir au grand désespoir de la commune qui compte sur les touristes pour remplir le camp de camping, installé dans la pinède.

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la plage de la Tamarissière 


Quand on sait que le Languedoc est l’une des régions qui a le plus investi dans les stations balnéaires ces 20 dernières années, on peut se faire du souci pour l’avenir.
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L’urbanisation excessive du littoral n’a fait qu’aggraver le processus naturel d’érosion.


A Sète, les derniers travaux ont tenu compte du phénomène d’érosion. La plage de 17 km qui s’étend entre Marseillan et Sète a été entièrement réaménagée avec un espace naturel de 400 m. Cette plage perdait chaque année un mètre de large. Les travaux pharaoniques sont d'ailleurs toujours en cours. Des tonnes de sable ont été ajoutées et les centaines de camping-cars, alignés le long de la route, qui gachaient le paysage ne seront plus, dès l'année prochaine, qu'un mauvais souvenir.


Climat et réchauffement climatique - Plage-500
 
La plage est un système naturel dynamique. 


L’idéal serait d’exploiter des gisements de sédiments situés en mer. Cependant, les données actuelles sont insuffisantes pour évaluer les effets négatifs de ce type d’exploitation sur la faune.


Cette exploitation sous-marine est largement pratiquée aux Etats-Unis ou aux Pays-Bas. En France, elle reste pour le moment assez limitée.
Elle a cependant été mise en place avec succès en Charente-Maritime (Plage de Châtelaillon).


Quel avenir pour nos plages ?

L’avenir des plages dépendra des dispositions que nous prendrons. Il nous est tout à fait possible de limiter les dégâts à condition que les intérêts financiers de quelques-uns uns ne prennent pas le pas sur l’intérêt général.


Climat et réchauffement climatique - Rocher-vierge-biarritz-plus-belles-photos-vagues_298261
Le niveau de la mer monte actuellement et les tempêtes sont plus fréquentes. 


Le nettoyage des plages devrait s’effectuer manuellement pour éviter que les machines ne retirent plus de sable que de déchets.
Cela créerait des emplois et permettrait un tri sélectif.

Deuxièmement, il faut absolument stopper toute construction sur tous les littoraux et respecter un espace naturel d’au minimum 500 m. Il est également indispensable de ne plus construire de digues aménagées en espace de promenade.


Climat et réchauffement climatique - Corse-agriates-DSC00106
En Corse, le littoral très escarpé a été protégé. 


Troisièmement, un apport de sédiments doit être effectué de manière régulière.

Plusieurs pays ont déjà pris des dispositions pour protéger les littoraux. En France, la loi Littoral de 1986 va dans ce sens mais reste trop frileuse quant à l’espace naturel obligatoire entre la plage et les premières constructions.

Dans de nombreuses régions françaises, des comités ont été mis en place pour mettre en œuvre les meilleurs dispositifs.

Il nous faudra apprendre à vivre avec l’érosion des plages et accepter ce phénomène naturel. Certaines installations sont vouées à disparaître.
Cependant, si nous agissons intelligemment, nous pouvons freiner cette érosion, ne pas dénaturer nos littoraux tout en protégeant nos installations.


Ninnenne      
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MessageSujet: Re: Climat et réchauffement climatique -   Climat et réchauffement climatique - Icon_minitimeLun 5 Jan - 14:33

Climat et réchauffement climatique - niveau de la mer -

Climat et réchauffement climatique - 5200d64e
 
Pourquoi le climat évolue t-il ? L’homme a t-il le pouvoir de limiter les conséquences de l’élévation de la mer ?





Notre époque, l’Holocène, est caractérisée par un niveau de la mer exceptionnellement bas. Cependant, ce niveau des mers était encore moins élevé, d’environ 100 m, au plus fort de la dernière période glaciaire il y a 18 000 ans.

La formation et la fonte des calottes polaires qui se sont succédées tout au long de l’histoire de la Terre ont eu un impact sur l’évolution ou la diminution du niveau de la mer.

Les variations importantes du niveau marin à l’échelle planétaire ne sont pas uniquement dues à des changements climatiques.
Le réchauffement climatique est actuellement au cœur de tous les débats ; les scientifiques essayent de prévoir pour la faune et la flore les conséquences de ce réchauffement mais également l’élévation des océans que cela provoquerait.



Pourquoi existe t-il des variations importantes du niveau de la mer ?





Ces variations sont appelées « eustatisme ». Elles peuvent avoir deux causes principales :



Les plaques de la lithosphère se déplacent. Quand elles s’écartent, des océans s’élargissent. Quand elles se rapprochent, ils se rétrécissent.

C’est ce que l’on appelle communément la dérive des continents.


Il en résulte une modification du niveau des eaux à l’échelle mondiale. Ces variations sont lentes, de l’ordre d’un centimètre par millénaire.

A l’échelle humaine, ces variations du volume des cuvettes océaniques sont insignifiantes.



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Aurore boréale au Groenland. Image Nick Russill



Les changements climatiques provoquent une variation du volume des eaux océaniques. Ces variations sont beaucoup plus rapides et visibles à l’échelle d’une vie humaine.



Pourquoi le climat évolue t-il ?





Les scientifiques ont pu établir que les fluctuations climatiques s’expliquent par des changements dans le rayonnement reçu du Soleil par la Terre.

Des changements réguliers et lents se produisent dans le degré d’inclinaison de l’axe de la Terre, dans son inclinaison vers le Soleil et dans l’orbite de la Terre autour du Soleil.
Les deux derniers millions d’années, par exemple, se sont caractérisés par une alternance d’époques glaciaires et d’époques interglaciaires.

La périodicité de ces cycles est d ‘environ 100 000 ans.



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Iceberg sur la mer arctique. Image Ville Miettinen



Chaque cycle est différent avec ses pics et ses creux. Ils forment ce que l’on appelle les cycles de Milankovitch.


Actuellement, nous sommes dans une période interglaciaire qui a commencé à la fin du Pléistocène, il y a environ 10 000 ans.
Les températures sont de 4 à 6 degrés plus élevées dans les régions de haute altitude qu’elles ne l’étaient au maximum de froid de la dernière glaciation.


Il faut savoir que notre période interglaciaire est plus froide que beaucoup d’autres. Lors de certaines périodes de réchauffement, des singes et des hippopotames évoluaient en Angleterre.


Ces cycles ont influencé les climats de la Terre. Cependant, il a fallu que se forme la calotte arctique pour faire basculer toute la planète dans une série d’épisodes glaciaires qui n’est pas encore terminée.


Au début de l’Oligocène, il y a 32 millions d’années, l’Antarctique était couvert d’une calotte glaciaire. Il n’y avait pas encore de glace en Arctique.



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Antarctique. Image cloudzilla



L’époque suivante est le Miocène qui a débuté il y a 23 millions d’années. Le climat est alors devenu plus chaud et beaucoup plus sec.

Durant le Miocène, ce sont les forces tectoniques qui ont perturbé les modes de circulation dans l’atmosphère et les océans :


Edification des grandes chaînes de montagnes (Montagnes Rocheuses, Andes et Himalaya)



Fermeture de la Méditerranée



Baisse générale du niveau des mers


Un nouveau refroidissement se fit sentir à la fin du Miocène, il y a 5 millions d’années.
Au Pliocène, le climat continua à se rafraîchir et l’Antarctique gela entièrement.
Au début du Pléistocène, il y a environ 1,8 millions d’années, notre planète entra dans une période de glaciation et de périodes interglaciaires.



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Arctique. Image Ville Miettinen



Les végétations arctiques et subarctiques firent leur apparition dans l’hémisphère Nord. A l’échelle géologique, la calotte arctique est donc très récente.


D’après les archives fossiles, ces changements ont considérablement réduit la diversité de la faune et de la flore du monde entier.


Tout au long du Pléistocène, de vastes couches de glace ont recouvert l’hémisphère Nord puis se sont retirées, environ une vingtaine de fois.


Le niveau des mers va t-il continuer à monter ?





Au maximum de la dernière glaciation, il y a 18 000 ans, le niveau des mers a atteint son record le plus bas car une grande partie de l’eau de la planète était immobilisée sous forme de glace.


Des inlandsis (calottes de glace immenses) recouvraient le Canada et la Scandinavie.



Bien sûr, les terres émergées étaient plus étendues. Par exemple, à la place de la Manche actuelle, il y avait une vaste terre gelée.


Mais, il y a 15 000 ans, le réchauffement du climat commença et en une dizaine de milliers d’années les grandes calottes de glace qui recouvraient une bonne partie de l’hémisphère Nord disparurent.



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L'Antarctique est peuplé d'une faune bien adaptée au froid. Image Barry Thomas



Toute cette eau retourna dans les océans et le niveau commença à s’élever pour atteindre pratiquement le niveau actuel.
La vitesse de remontée du niveau de la mer fut assez rapide, en moyenne 1 cm par an.


Actuellement, il y a environ 24 millions de kilomètres cubes d’eau sous forme de glace sur Terre.

Cette glace est surtout présente sur le continent Antarctique et au Groenland.



Que se passerait-il si cette glace fondait ?





Nous entrons là dans le domaine des spéculations. Il n’y a pas si longtemps, les prévisions étaient très alarmistes avec des prévisions d’élévation de l’ordre de 70 m.



Depuis, les études se sont affinées et les scientifiques estiment que la montée des eaux serait comprise entre 3 et 7 m.



La dernière estimation, publiée dans la revue Science par J.Bamber (Université de Bristol), annonce une élévation de 3 m maximum.


Ce qui est certain c’est que le niveau de la mer continue à monter.


Au cours du 20e siècle, cette élévation a été comprise entre 1 et 2 mm par an. L’activité humaine (effet de serre) a contribué à cette élévation dans une proportion de deux tiers.
Parmi les autres causes, il y a principalement la fusion des glaciers de montagne.


Bien que l’on parle beaucoup de la fonte de la calotte glaciaire Antarctique, à ce jour, rien n’indique qu’elle a restitué de l’eau à l’océan mondial.


Au plus fort de la dernière période interglaciaire, il y a 125 000 ans, le niveau de la mer est monté de 5 ou 6 m car la partie occidentale de la calotte glaciaire de l’Antarctique s’est désintégrée.



Cette région est sous haute surveillance grâce à des satellites.



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Antarctique. Image cloudzilla



D’après un compte-rendu du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat), publié en 2001, il faut s’attendre à une élévation de 14 à 80 cm sur les 100 prochaines années.
Le 21e siècle pourrait bien connaître une élévation du niveau des mers trois fois supérieure à celle du 20e siècle.
Mais, attention, il ne faut pas en déduire que le niveau s’élève de manière égale sur l’ensemble du globe.



En réalité, la mer monte dans certaines zones comme par exemple en France en Languedoc et en Camargue, tandis qu’elle baisse dans d’autres régions.



L’homme a t-il le pouvoir de limiter les conséquences de l’élévation de la mer ?





Si nous ne pouvons pas empêcher l’élévation du niveau de la mer, nous pouvons par contre en limiter les conséquences.
En limitant l’activité humaine polluante, nous pouvons cesser d‘accélérer le réchauffement climatique.



Mais, limiter les gaz à effet de serre ne suffira pas si nous continuons à saccager notre environnement.



La déforestation est par exemple catastrophique. Nous le savons mais cela ne nous empêche pas de continuer le massacre.



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Amazonie au Brésil. Image Daniel Zanini H



Actuellement, au Pérou et en Equateur, les gouvernements ont accordé de nouvelles concessions aux groupes pétroliers multinationaux, dont le groupe franco-britannique Perenco.
Ces nouvelles exploitations minières et pétrolières entraînent l’expropriation des populations indiennes, la déforestation massive de la forêt amazonienne et donc de multiples désastres environnementaux.



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Indiens qui vivent dans la forêt amazonienne au Pérou. Image chany crystal .



C’est une véritable guerre du pétrole qui se déroule actuellement et malgré des dizaines de morts, la communauté internationale reste muette et les médias français semblent subitement devenus aphones.


Apparemment, la vie de quelques dizaines de milliers d’Indiens et les trésors de la forêt amazonienne pèsent moins lourds que les intérêts financiers occidentaux.



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Forêt amazonienne au Pérou. Image Alex Guerrero



Pendant ce temps là, on nous déverse à longueur d’antenne une démagogie à faire vomir qui nous vante les mérites du développement durable et des couches-culottes biodégradables.
Il est évident que certaines zones urbaines sont vouées à disparaître car elles ont été construites de manière inconsidérée beaucoup trop près du littoral.


En France, la Camargue, la Petite Camargue, les côtes du Languedoc, les rives du Grand Rhône, sont les zones les plus concernées par la montée des eaux.



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Camargue. Image Shaun Dunphy



L’érosion des plages est la plus forte sur la côte d’Aquitaine et sur les côtes du Cotentin.
Il est bien sûr impossible de donner la liste complète au niveau mondial à moins d’écrire un ouvrage de 500 pages.
Je vais donc me contenter de donner quelques exemples.
Le Delta du Nil fait partie des zones les plus touchées. Ce problème risque d’être d’autant plus grave que la plaine deltaïque est très peuplée.



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Le Caire en Egypte, au bord du Nil. Image Gary Denham



Globalement, tous les grands deltas méditerranéens seront touchés au cours du 21e siècle par ce phénomène.


Les îles coralliennes verront leur superficie diminuer et connaîtront une diminution dans leur ressource en eau potable.
L’avenir est plutôt sombre pour les archipels des océans Indien et Pacifique.


L’homme devra accepter un retrait stratégique face à la montée des eaux. Il faut prévoir de lourds investissements pour protéger les secteurs stratégiques, telles que les grandes agglomérations ou les complexes industriels. Certains aménagements devront être éloignés du rivage.


Tous ces aménagements ont un coût que les pays les plus pauvres ne pourront pas supporter. L’aide internationale sera donc primordiale.


Le problème le plus délicat à régler sera le déplacement des populations.


La population mondiale a doublé en une quinzaine d’années sans que les gouvernements concernés se préoccupent des ressources disponibles.

Une diminution des terres entraînera obligatoirement une diminution des ressources.



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Village de Kulusuk au Groenland. Image Ville Miettinen



Si des mesures drastiques ne sont pas prises pour contrôler la démographie mondiale, famine et pauvreté ne pourront que s’accentuer.


Les changements climatiques entraînent de multiples conséquences. Il est temps d’arrêter de faire’ croire au grand public que trier avec conscience ses ordures ménagères ou payer de multiples écotaxes, suffiront à régler tous les problèmes.
L’écologie « paillette » fait sûrement le bonheur des marques et des publicités mais se révèle totalement inefficace.
Sans une réelle implication de tous les gouvernements et la mise en place d’un programme international privilégiant les intérêts de l’humanité au détriment des intérêts financiers d’une minorité, nous continuerons à constater les dégâts sans rien résoudre.

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Climat et réchauffement climatique - 45e06aa3
 
Au Groenland, une équipe de scientifiques poursuit des recherches pour analyser le climat sur les 250 000 dernières années.

L’analyse des carottes glaciaires permet de reconstituer les variations climatiques. Sur une carotte glaciaire, chaque strie représente une année. On a ainsi découvert que depuis 10 000 ans, le climat est particulièrement stable.


Mais, aujourd’hui, cette stabilité est remise en cause par l’activité humaine. L'homme accèlere t-il le rechauffement de la planète ?





Un refroidissement brutal



Il y a 13 000 ans, un refroidissement brutal de la température s’est produit. A ce moment là, la Terre sortait d’une longue période glaciaire. La température remontait progressivement quand tout fut bouleversé.

Dans un premier temps, sous l’effet de l’augmentation de la température, les glaciers commencèrent à fondre.


L’inondation qui s’en suivit fut catastrophique.




Climat et réchauffement climatique - Climat_003
 

Etendue de la calotte glaciaire et de la banquise au cours de la dernière période glaciaire, il y a 13 000 ans


L’eau douce se déversa dans l’océan Atlantique et provoqua une baisse de la salinité de l’eau de mer.

L’ensemble de la circulation du courant océanique s’est alors interrompu.


Cet arrêt plongea des régions du globe dans le froid. Ce fut comme un retour à la période glaciaire.





Le rôle de la circulation océanique



La circulation océanique influence beaucoup le climat de la Terre.

D’une part, elle entraîne les eaux tropicales chaudes vers le Nord. Cela permet de réchauffer les régions froides et de leur procurer des hivers doux.


D’autre part, elle évite le réchauffement excessif des eaux tropicales en les refroidissant.


Cette circulation est un véritable climatiseur de la planète.
 




Climat et réchauffement climatique - Climat_004

Le grand convoyeur océanique




Toutes les grosses perturbations climatiques du passé sont dues à un problème dans la circulation océanique. Or, aujourd’hui, nous sommes à la veille d’une perturbation de ces courants.
En effet, cette circulation a déjà commencé à ralentir et risque de s’affaiblir très rapidement. Le flux du Gulf Stream a diminué de 20% au niveau des îles Féroé.


On ne peut savoir aujourd’hui si ce phénomène provoquera une nouvelle ère glaciaire comme ce fut le cas il y a 13 000 ans.
Mais, il faut s’attendre à ce qu’il entraîne un bouleversement climatique considérable.





Thermomètres naturels : les icebergs



Les icebergs constituent de gigantesques réservoirs d’eau douce. Quand ils fondent, ils diminuent la salinité de l’eau. Ce phénomène perturbe la circulation des courants en eau profonde.




Climat et réchauffement climatique - Iceberg-1

Iceberg. Danemark. Image Rita Willaert




Aujourd’hui, avec le réchauffement de la planète, le nombre d’icebergs est en augmentation.

Jusqu’en 1970, on dénombrait environ 400 icebergs qui descendaient de l’Atlantique Nord vers les eaux canadiennes.





Climat et réchauffement climatique - Iceberg-2

Iceberg en Island. Image Molechaser




Dans les années 80, on en comptait 600. Et, dans les années 90, on en comptait plus de 1000 par an.




Dioxyde de carbone et réchauffement



Le réchauffement de la planète résulte de l’augmentation du gaz carbonique. Nos émissions de gaz à effet de serre totalisent 24 milliards de tonnes de dioxyde de carbone chaque année.

En parallèle, nous détruisons nos forêts et polluons nos océans. Or, ce sont les plantes et le plancton qui permettent le recyclage du gaz carbonique.

Les niveaux en CO² (gaz carbonique) ont augmenté du tiers par rapport à il y a 250 ans.





Conséquences d’un réchauffement



Si le réchauffement de la planète continue au rythme actuel, la température des océans pourrait s’accroître d’un degré ½ d’ici 2050.

L’écosystème aquatique en serait totalement altéré.
Un million d’espèces animales et végétales pourrait disparaître d’ici 2050 (estimation de la revue Nature du 8/01/2004).


Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) prévoit la disparition de 21% à 52% des espèces.

Si nous ne réduisons pas nos émissions de gaz à effet de serre, la température mondiale, qui a déjà augmenté de 0,6 degré au cours du siècle dernier, augmentera d’un nouveau degré.

Même les scientifiques les moins pessimistes prévoient des phénomènes catastrophiques :

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  • Disparition des glaciers
  • Inondations
  • Vagues de chaleur et tempêtes
  • Elévation d’au moins 30 cm du niveau des mers

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Scénario catastrophe



Sans sombrer dans le sensationnel, le sujet est trop grave pour cela, il n’est pas évident que les gouvernements prennent conscience de la gravité du problème avant qu’il ne soit trop tard.


Non seulement nous ne diminuons pas nos émissions de gaz, mais il est presque certain que nous allons les quadrupler.
Dans cette hypothèse, loin d’être fantaisiste malheureusement, la température augmenterait de 8 degré (estimation du centre Hadley du Met office).


Dans ce cas là, selon les experts, notre planète connaîtrait des températures semblables à celles qui existaient il y a 40 millions d’années.

A cette époque là, les calottes polaires n’étaient pas permanentes et le niveau des mers était supérieur de 12 m à celui d’aujourd’hui.
Inutile de dire que de nombreux pays seraient engloutis.


Le Centre Hadley prévoit déjà d’ici 2080, si rien n’est fait, des changements climatiques inquiétants :



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  • Diminution de 50% de la pluviosité sur les Tropiques (Afrique Tropicale, sud-est de l’Asie, Australie). Les Etats-Unis verront également une diminution de leur pluviosité
  • Elévation du niveau des mers en Europe, Indonésie, Delta du Gange
  • Couverture de glace qui s’étendrait sur l’Europe du Nord et une partie de l’Angleterre

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Réchauffement ou Refroidissement de la planète ?



Si le courant du Groenland s’arrêtait, la Terre connaîtrait t-elle une nouvelle période glaciaire ?

Plusieurs scénarios sont avancés par les scientifiques. L’affaiblissement de ce courant peut entraîner deux scénarios opposés :

1/ il affaiblit le Gulf Stream et déclenche un refroidissement

2/ il augmente le taux de dioxyde de carbone dans l’air et contribue au réchauffement du climat

Il y a 13 000 ans, la mise en sommeil de ce courant a entraîné une glaciation. Mais aujourd’hui, les températures sont plus élevées qu’à cette époque à cause de l’activité humaine.
L’augmentation de dioxyde de carbone pourrait se produire avant que les calottes glaciaires n’aient le temps de s’étendre.
L’effet pourrait donc être totalement inversé.


Dans tous les cas de figure, le climat tempéré dont nous jouissons actuellement serait totalement modifié.
Nos ancêtres ont pu survivre aux bouleversements climatiques mais ils n’étaient pas 6 à 8 milliards comme le prévoit l’ONU pour les 50 années à venir.





Une carotte de glace contenant 740.000 ans d’histoire



Des chercheurs ont extrait du sol de l’Antarctique une carotte de glace contenant 740.000 ans d’histoire. Ainsi, les paléoclimatologues peuvent désormais comparer huit âges glaciaires de la Terre au lieu de quatre.

Les résultats des premières analyses, publiés en juin 2004 dans la revue Nature, révèlent que les périodes interglaciaires les plus anciennes étaient aussi les plus difficiles. En effet, les cinq dernières périodes interglaciaires sont les seules dont les températures sont proches de celles que nous connaissons aujourd’hui. Au-delà de 430.000 ans, ces périodes dites ‘’interglaciaires’’ étaient très froides.




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Stries d'une carotte glaciaire




Au cours des 430.000 dernières années, le climat n’a été aussi chaud qu’aujourd’hui que 5 à 10% du temps. La période interglaciaire dans laquelle nous vivons dure depuis environ 12.000 ans, ce qui est nettement plus long que pour les précédentes. L’effet de serre consécutif à l’activité humaine en est-il la raison ?

Durant l'été austral, l’équipe d’EPICA va poursuivre son forage afin d‘atteindre des glaces vieilles de 900.000 ans. La carotte d’un million d’années est l’objectif que se sont fixé les spécialistes de ces forages.

Climat et réchauffement climatique - Les grands cycles -

Climat et réchauffement climatique - 96ee382f
 
Fluctuations climatiques
 
 
Les cycles climatiques font partie de l’histoire de notre planète avec des périodes glaciaires et des réchauffements plus ou moins longs.
Le terme « réchauffement de la planète » est actuellement très employé et se retrouve au cœur des débats sur l’environnement.

 
 
Des cycles complexes
 
Depuis que la Terre est née, il existe une série de fluctuations froides, glaciales appelées les glaciations, interrompues par des périodes de réchauffement appelées interglaciaires.
La fréquence et le rythme de ces importants refroidissements seraient dus à trois cycles d’exposition terrestre au rayonnement solaire, déterminés par les changements d’inclinaison du globe et les oscillations de son orbite autour du soleil.

 
Ces dernières années, les recherches ont révélé une chronologie des paléotempératures plus complexes qu’on ne le pensait.
 
Le diagramme ci-dessous présente ces grandes fluctuations. La partie droite indique la terminologie traditionnelle désignant les différentes glaciations et les stades interglaciaires.
 
 
[size=16]Climat et réchauffement climatique - Cycles-700-1c47094[/size]
 
 
La chronologie des paléotempératures et des fluctuations des volumes glaciaires, fondée sur les variations des taux d’isotopes de l’oxygène dans les sédiments des grands fonds marins, révèle que le premier 1,8 million d’années du Pléistocène, se caractérisait par des cycles glaciations/interglaciaires d’environ 41 000 ans.
 
Durant les 700 000 dernières années, le cycle dominant fut d’environ 100 000 ans, avec des interglaciaires de 10 000 à 15 000 ans.
 
La glaciation la plus récente commença il y a environ 115 000 ans et s’acheva il y a environ 15 000 ans lorsque débuta le présent interglaciaire.
 
C’est pendant cette dernière période que l’Homo sapiens a pu se développer et coloniser peu à peu l’ensemble du globe. Il lui a fallu pour cela s’adapter aux changements climatiques.
 
Il y a 40 000 ans, au Pléistocène, la dernière glaciation connaissait une période de répit. Cependant, notre planète était bien différente de ce qu’elle est aujourd’hui.
Le niveau de la mer était beaucoup plus bas, entre 50 et 100 m de moins. De vastes calottes glaciaires recouvraient le nord de l’Amérique du Nord, de l’Europe et de l’Asie ainsi que le sud de l’hémisphère Sud.
Dans ces zones, des toundras gelées étaient balayées par les vents.

 
 
Le Gand Gel
 
Il y a 25 000 ans, les calottes glaciaires commencèrent à accumuler tant de neige que des grandes parties de l’Amérique du Nord, du nord-ouest de l’Europe et certaines régions d’Asie centrale se couvrirent de glace.
 
Il y a 20 000 ans, le niveau de la mer était au plus bas, environ 120 m plus bas qu’aujourd’hui.
 
Les régions d’Europe qui n’avaient pas disparu sous la glace étaient stériles. La température moyenne était d’environ 8°C inférieure à celle d‘aujourd’hui.
 
Les rares forêts se situaient dans les zones méditerranéennes.
 
L’Amérique du Nord était beaucoup plus aride qu’aujourd’hui. L’Asie du Sud-Est étant dépourvue de moussons était bien plus sèche.
 
 
Début du réchauffement
 
Il y a environ 15 000 ans, la température globale de la planète commença à s’élever. La fonte des glaces fit remonter le niveau des mers et provoqua l’extension des océans.
 
Les toundras furent remplacées par des forêts et des prairies beaucoup plus fertiles et donc propice au développement de la faune.
Ces changements de biotope s’opérèrent tout d’abord en Amérique du Nord puis en Europe.

 
En Afrique du Nord, le climat se fit plus humide et des déserts se transformèrent en savane et en zones boisées.
 
Il y a environ 11 000 ans, l’ensoleillement atteignit son point culminant dans les régions tempérées, annonçant un nouveau stade interglaciaire.
Pourtant, en Europe et dans certaines parties d’Amérique du Nord, le climat se refroidit brutalement.
Cette période appelée Dryas III dura environ 500 ans. En été, les températures perdirent 5 à 10°c et les glaciers recommencèrent à geler.

 
Une fois encore, la toundra prit le pas sur les forêts et les prairies ce qui obligea la faune à migrer vers le sud.
Cet épisode glaciaire est encore mal expliqué. Il s’acheva aussi brutalement qu’il avait commencé.
Sa fin marque la limite entre le Pléistocène et l’Holocène, notre ère actuelle.
 
 
Fluctuations climatiques actuelles
 
Depuis le début de notre ère, il y a 10 000 ans, le niveau des mers n’a pas arrêté de s’élever. Cette tendance s’accroit avec l’activité humaine qui accélère le réchauffement.
 
Selon les dernières données fournies par les satellites de la NASA et de la NOAA, l’atmosphère terrestre s’est élevée de 0,4°C en moyenne sur les 30 dernières années.
 
Mais, ce réchauffement n’est pas uniforme comme c’était déjà le cas dans le passé. Ce sont les régions nordiques qui sont le plus touchées : Canada à la Scandinavie.
L’Antarctique montre par contre un léger refroidissement.

 
L’Arctique se réchauffe et les glaces fondent plus vite.
 
D’après les données, le réchauffement s’est concentré sur les 10 dernières années.
 
D’une manière globale, un quart de la planète est touchée par ce réchauffement. C’est au Groenland que l’on a enregistré la plus forte augmentation avec + 2,5 °C.
En parallèle, 4% de notre planète enregistre un refroidissement.

 
Il est certain que l’activité humaine et notamment l’augmentation des émissions de CO² participent à l’accélération des fluctuations climatiques.
 
Cependant, il faut être conscient que ces fluctuations ne peuvent être empêchées.
 
Nous savons que la circulation océanique influence énormément le climat de la Terre. C’est le « climatiseur » de la planète. L’étude du climat sur plusieurs milliers d’années a révélé que l’arrêt ou l’accélération de cette circulation océanique était impliquée dans des changements climatiques majeurs. Or, selon des analyses effectuées en 2004, l’ensemble de la circulation thermohaline a ralenti de 30%. Si le Gulf Stream, en surface, évolue peu, les courants les plus profonds auraient diminué de 50%.
 
En 2006, un rapport encore plus alarmant a été publié par l'institut océanographique Scripps de l'université de Californie qui a précisé que les courants océaniques s’étaient inversés.
Ce phénomène s’est déjà produit il y a 55 millions d’années entraînant une augmentation de 5 à 8°C de la température moyenne mondiale.

 
Pour l’avenir, les températures ne pourront que s’élever ce qui va entraîner d’énormes modifications de la flore sur tous les continents.
Si certaines régions vont se refroidir, d’autres par contre vont devenir beaucoup plus sèches.
Ce sera le cas d’une grande partie de l’Amérique du Nord par exemple.

 
Des régions entières vont se retrouver sous le niveau de la mer et donc disparaître.
 
Nos ancêtres ont su s’adapter à ces changements en migrant vers les régions les plus tempérées et donc les plus fertiles.
Malheureusement pour nous, nous sommes plus de 6 milliards et des migrations de masse ne sont pas envisageables.

 
Par contre, il est impératif de nous préparer à ces changements et cela dès maintenant. Nos ressources doivent absolument être utilisées de manière responsable car elles deviendront de plus en plus réduites dans les décennies à venir.
L’eau douce risque également de devenir un enjeu crucial. Pourtant, aucune mesure efficace n’est prise pour protéger nos réserves mondiales actuelles.
Au contraire, nous polluions fleuves et nappes phréatiques.

 
Beaucoup de gens sont contre les OGM et cela avec raison. Cependant, les recherches effectuées pourraient bien permettre dans l’avenir à notre espèce de survivre.
Il deviendra peut-être un jour indispensable de pouvoir faire pousser fruits et légumes dans des régions devenues arides ou trop froides.

 
Cette liste de mesures n’est bien sûr pas exhaustive. Une chose est sûre, il n’est plus temps de tergiverser en hypothéquant notre avenir sur des suppositions.
Il est temps d’agir et cela de manière responsable.

 
Tant que les gouvernements laisseront les intérêts financiers de quelques multinationales et de groupes plus ou moins mafieux  prendre le pas sur l’intérêt collectif, nous avons beaucoup de soucis à nous faire pour les futures générations.

Climat et réchauffement climatique - activité solaire

Climat et réchauffement climatique - D0a86799




Ralentissement de l’activité solaire et impact sur le climat





Depuis 2 ans, les astronomes constatent un ralentissement important de l’activité solaire. Normalement, début 2008, le cycle 24 initiait une activité maximum.

Pendant le « maximum solaire », les taches solaires apparaissent sur la surface du Soleil. Or, les scientifiques constatent que l’activité solaire est au plus bas.
Cette anomalie dans les cycles pourrait bien avoir une influence non négligeable sur les changements climatiques de notre planète.




Les taches solaires





La surface du Soleil n’est pas uniforme. Elle présente parfois des taches sombres. Ces taches qui nous semblent minuscules pourraient contenir aisément la Terre.

Elles correspondent à des zones moins chaudes et sont donc moins lumineuses.


Le Soleil connaît des cycles réguliers tous les 11 ans en moyenne. Grâce aux observations remontant à Galilée, les astronomes ont reconstitué tous les cycles solaires depuis 1610.



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Explosion solaire en septembre 2000.



Au moment du maximum d’activité solaire c’est-à-dire au maximum de taches, il y a des perturbations dans les télécommunications terrestres ou les satellites en orbite.
Le champ magnétique solaire est régit par ce cycle de 11 ans. A chaque nouveau cycle, les pôles magnétiques s’inversent.

On observe donc un pic d’activité magnétique suivi d’une période de calme puis le cycle repart.




Climat et réchauffement climatique - Soleil-305-1c0d9bb
Taches solaires. (NASA)



Les spécialistes ne savent d’ailleurs pas pourquoi ces cycles existent.



Prévisions du redémarrage du Soleil




Le 10 mars 2006, la Nasa a officiellement annoncé le début du minimum d’activité solaire. Le Soleil était alors d’un calme plat sans la moindre petite tache solaire.
Les chercheurs annonçaient alors que le prochain cycle maximum serait particulièrement intense d’un niveau presque identique à celui de 1958, année d’un record historique.




Climat et réchauffement climatique - Soleil-501-1c0da0d
Activité magnétique autour d'une tache solaire. Photo: Hinode JAXA/NASA



Dans le même communiqué, le physicien David Hathaway nous prédit une activité maximum en 2010 ou 2011 tandis que Mausumi Dikpati (NCAR) penche plutôt pour l’année 2012.


Le 17 juin 2009, un rapport de la Nasa titre « Mystère des taches solaires absentes résolu ? ». En réalité, on ne peut pas vraiment dire que ce communiqué donne une réponse. Il s’agit plutôt d’une constatation.

La Nasa se penche toujours sur le problème.
Le NOAA prévoyait un redémarrage en janvier 2010 mais pour le moment, le Soleil est toujours aussi calme.
En septembre 2009, deux astronomes américains, Matthew Penn et William Livingstone, ont diffusé un rapport.

Ils sont beaucoup plus pessimistes et pensent que les taches solaires pourraient avoir complètement disparu en 2015.



Climat et réchauffement climatique - Soleil-502-1c0da4c
Explosion à la surface du Soleil. Photo: NASA



L’anomalie constatée reste pour le moment inexplicable. Et personne ne peut vraiment prédire le redémarrage de l’activité magnétique solaire.



Activité solaire et climat




Cette baisse subite d’activité du Soleil s’est déjà produite dans le passé à plusieurs reprises.
L’activité magnétique solaire a pratiquement cessé entre 1645 et 1715. Cet épisode est appelé « minimum de Maunder ».


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SIDC/Nasa



Un autre cycle semblable, le « minimum de Dalton », s’est déroulé entre 1790 et 1830 environ.


On peut également citer le « minimum de Spörer » qui s’est étalé entre 1420 et 1570 environ.


En 2001, la Nasa a mis en place un nouveau modèle du climat qui renforce la théorie d’une corrélation entre l’activité solaire et les changements climatiques.

On sait effectivement qu’une nette dégradation climatique s’est étalée entre 1550 et 1850. Le Petit âge glaciaire a connu plusieurs pics, notamment entre 1691 et 1709.


Ce que l’on a baptisé « Petit âge glaciaire » a eu des répercutions dans toute l’Europe et en Amérique du Nord.


D’après la simulation créée par la Nasa, peu ou pas du tout de taches solaires sont apparues durant la partie la plus froide du Petit âge glaciaire, soit entre 1645 et 1715.



Climat et réchauffement climatique - Cycles-soleil-1c0dae4
SIDC/Nasa



On  sait également qu’une très nette dégradation climatique s’est opérée à partir de 1782 et cela pendant une bonne dizaine d’années.

Concernant la France, de nombreux historiens considèrent que cet épisode de refroidissement a joué un rôle important dans le déclenchement de la Révolution française.




Débat sur le réchauffement climatique




C’est assez amusant de constater que le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) considère que le Soleil ne joue aucun rôle dans le réchauffement actuel du climat.


Les astronomes ne sont pas de cet avis car il s’avère que l’activité solaire est loin d’être constante. 
On pourrait presque parler d’activité chaotique ce qui rend très difficile toute prévision.




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Vue, depuis la Terre, d'une protubérance du limbe solaire, prise dans la raie H-alpha : NASA



Toujours est-il qu’il serait peu judicieux de ne pas tenir compte de la corrélation existante entre le rayonnement et le champ magnétique solaires et les modifications qui apparaissent au niveau de l’atmosphère terrestre.


Mais comme le rappelle la Nasa, l’activité humaine est la première responsable des changements climatiques de ces dernières décennies.

Climat et réchauffement climatique - New York menacée ?

Climat et réchauffement climatique - C23f8e75




La ville de New York est-elle menacée par les inondations ?





C’est sur l’île de Manhattan que la ville de New York est née au 17e siècle. Aujourd’hui, la superficie de New York est de 1 214 km² dont 785 km² de terres émergées.

La mégapole est entourée par l’océan Atlantique et s’élève à peine au-dessus du niveau de la mer.
Avec le réchauffement du climat, le niveau mondial des eaux s’élève, ce qui menace New York de catastrophiques inondations.




New York : Une ville au milieu des eaux




New York est constitué d’une mosaïque d’îles situées à l’embouchure de l’Hudson et de l’East River. 
L’Harlem River sépare les îles de Manhattan et du Bronx.
Baignée par l’océan Atlantique, la ville est devenue l’un des plus grands centres économiques portuaires du monde.



A part les habitants du Bronx, les New-yorkais sont cernés par les eaux.



Climat et réchauffement climatique - Manhattan-1c0c921
Vue aérienne de Manhattan. Image meironke



Big Apple a déjà connu des inondations dues à de fortes tempêtes. Les inondations de 1992 sont encore dans tous les esprits.

En 2007, de nombreuses stations de métro ont été inondées. La marée est montée à plus de 2 m au-dessus de sa cote normale à la pointe de l’île de Manhattan.

Dans les deux cas, il s’agissait de tempêtes accompagnées de pluies diluviennes et d’un vent extrêmement violent.



Climat et réchauffement climatique - Brooklyn-1c0c97b
Vue sur la East River et Brooklyn. Image ZeroOne



A New York, le niveau de la mer s’est déjà élevé de 30 cm au cours du 20e siècle à cause de l'association de deux facteurs :


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  • Elévation du niveau mondial des eaux due au réchauffement climatique

  • Enfoncement de la côte est des Etats-Unis d’environ 6 mm par an


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Les projections climatiques




La menace est prise au sérieux par les autorités. Depuis 2008, le New York City Panel on Climate Change (NPCC) regroupe des experts dont la mission est de prévoir le scénario climatique le plus probable.


Ces scientifiques communiquent leurs prévisions climatiques aux responsables des infrastructures de la ville. Il s‘agit de plusieurs dizaines d’agences regroupées au sein de la Climate Change Adaptation Task Force.



Climat et réchauffement climatique - Hudson-river-1c0c9d8
Hudson River. Image nosha



Le NPCC travaille en étroite collaboration avec le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’évolution du Climat).
Les résultats des différents risques climatiques ont été rendus publics en février 2009.


Voici quelques chiffres issus de ce rapport :


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  • Hausse potentiel du niveau de la mer de 5 à 12 cm d’ici 2020

  • Hausse potentiel du niveau de la mer de 18 à 30 cm d’ici 2050

  • Hausse potentiel du niveau de la mer de 30 à 60 cm d’ici 2080


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Ces prévisions sont considérées comme étant un minimum. En effet, les prévisions les plus pessimistes prévoient une montée des eaux pouvant atteindre 1,50 m d’ici 2080.



Climat et réchauffement climatique - Manhattan-2-1c0d806
Coucher de soleil sur Manhattan. Image joiseyshowaa



Avec le réchauffement climatique et donc l’augmentation de la fréquence des ouragans, les violentes tempêtes touchant New York pourraient devenir annuelles.



Prévention d'une catastrophe




Les infrastructures les plus vulnérables ont été répertoriées. Il  s‘agit notamment des transports et des télécommunications.


Pour le moment, les autorités collectent les données mais n’ont pris aucune véritable décision quant aux moyens à mettre en œuvre.


Il n’est pas par exemple prévu dans l’immédiat d’ériger des barrières pour protéger les zones les plus fragiles.



Climat et réchauffement climatique - Harlem-river-1c0d857
Harlem River. Image joshbousel



Il est vrai que construire des digues ou des barrières a un coût exorbitant, évalué à des dizaines de milliards de dollars.


Aucun plan d’évacuation n’a été mis en place.
D’autres solutions sont à étudier et particulièrement la modification des normes de construction qui n’ont pas été prévues pour une éventuelle montée des eaux.


A la décharge des responsables de la ville, il faut souligner qu’ils ne disposent pas non plus de données précises et donc suffisantes pour mettre en place une véritable stratégie.


Il faut également préciser que les travaux titanesques qui pourraient être entrepris doivent être fiables, non sur quelques décennies, mais plutôt sur quelques siècles.



Climat et réchauffement climatique - Untitled-1c0d87f
Staten Island et la Statue de la Liberté. Image Paraflyer



En effet, à quoi bon dépenser de telles sommes, si le problème n’est repoussé que pour quelques dizaines d’années.


New York est menacée. C’est une réalité que personne ne nie. Reste à savoir si les décisions adéquates seront prises avant la prochaine catastrophe plutôt qu’après.




Si je poste tous ces articles,c'est pour aider les jeunes.....j'ai 67ans et de mon temps,pas de pc,il fallait chercher par soi-même!!!!
bonne après midi 1      Ninnenne      
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