marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: POEMES SUR LES MOUETTES (différents auteurs) Dim 1 Fév - 14:07 | |
| Poème sur les MouettesJe ne sais pourquoi Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D’une aile inquiète et folle vole sur la mer. Tout ce qui m’est cher, D’une aile d’effroi Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ? Mouette à l’essor mélancolique, Elle suit la vague, ma pensée, À tous les vents du ciel balancée, Et biaisant quand la marée oblique, Mouette à l’essor mélancolique. Ivre de soleil Et de liberté, Un instinct la guide à travers cette immensité. La brise d’été Sur le flot vermeil Doucement la porte en un tiède demi-sommeil. Parfois si tristement elle crie Qu’elle alarme au loin le pilote, Puis au gré du vent se livre et flotte Et plonge, et l’aile toute meurtrie Revole, et puis si tristement crie ! Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D’une aile inquiète et folle vole sur la mer. Tout ce qui m’est cher, D’une aile d’effroi Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ? Paul Verlaine. [size=18][/size] Sur fond de photo perso prise au Croisic dans la Loire Atlantique
Les Mouettes
Par les couchants sereins et calmes, les mouettes Vont mêlant sur la mer leur vol entrecroisé, Tels des gris souvenirs pleines de douceurs secrètes Voltigeant dans un coeur souffrant, mais apaisé.
| L'une, dans les clartés rouges et violettes, D'un coucher de soleil, fend le ciel embrasé, Une autre comme un trait, plonge dans les eaux muettes Ou se suspend au flot lentement balancé.
| Nul oiseau vagabond n'a de plus longues ailes De plus libres destins, ni d'amours plus fidèles Pour le pays des flots noirs, cuivrés, bleus ou verts
| Et j'aime leurs ébats, car les mouettes grises Que berce la marée et qu'enivrent les brises Sont les grands papillons qui butinent les mers.
Jules Lemaître. |
L'envol des mouettes
lorsque l'hiver arrive au centre des villes, je vois Tout un essaim de mouettes venir sous nos fenêtres, Tout près des cheminées, elles se chauffent sur les toits Rondes comme des ballons, elles doublent leur diamètre.
| Oh ! Bel oiseau des mers, quand le printemps viendra, L'amour t'appellera pour danser sur les eaux... Sous tes ailes protectrices l'oisillon grandira Et s'envolera un jour au-dessus des roseaux.
| Mouette, profite de tes vacances en la belle saison Toi qui survole les mers et ignore les frontières, Bercée au creux des vagues, rassasiée de poissons,
| Mon corps est bien trop lourd et je n'sais pas voler ! Alors je t'accompagne en fermant les paupières, Emmène-moi sur tes ailes jusqu'aux îles ensablées
Jean-Claude Brinette.
| Ninnenne | |
|