marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Le ragondin Lun 23 Fév - 13:23 | |
| Le ragondin e ragondin est un mammifère de l’ordre des rongeurs. De grande taille (70 centimètres à un mètre, six kilos), il a le corps recouvert d’une épaisse fourrure imperméable et terminé par une queue cylindrique écailleuse. Ses pattes postérieures palmées, ses narines obturables placées, comme ses yeux, très haut sur la tête, en font un animalamphibie parfaitement adapté à la vie aquatique. On le trouve dans les zones d’eau douce et calme, les marais, étangs et canaux bordés de végétation. Dans les berges, il creuse des terriers de quelques mètres de profondeur, avec plusieurs entrées dont l’une est immergée. Le ragondin a un régime herbivore, constitué de feuilles te de tiges de végétaux aquatiques ou terrestres, de racines et d’écorces de jeunes arbres. A l’occasion, il ne dédaigne pas de consommer du blé, du maïs ou des carottes. La femelle a deux ou trois portées par an, de cinq petits en moyenne. Les jeunes atteignent leur maturité sexuelle vers six mois. Dans la nature, un ragondin peut vivre quatre ou cinq années. Le ragondin est originaire d’Amérique du Sud. Il a été introduit en France au XIXème siècle pour la pelleterie. Dans les années 1930, sa fourrure est passée de mode et, l’élevage n’étant plus rentable, les animaux ont été relâchés dans la nature où ils se sont rapidement acclimatés. Aujourd’hui, le ragondin est présent sur tout le territoire national, sauf en altitude. Ses prédateurs naturels (caïman, jaguar) sont absents mais le renard, le putois, la loutre et certains rapaces exercent une prédation significative sur les jeunes ragondins. Hors de l’eau, le ragondin peut résister à des températures très basses, mais les périodes de gelprolongé en hiver, lorsque les cours d’eau sont pris en glace, peuvent porter un coup sévère aux populations. Le ragondin peut causer des dégâts aux plants de céréales ou aux cultures maraîchères situées à proximité des cours d’eau. En période de gel, lorsque les herbes aquatiques sont hors d’atteinte, il peut occasionner par écorçage des dégâts dans les peupleraies. On lui reproche également d’être porteur de maladies transmissibles aux animaux domestiques et à l’homme, comme la leptospirose et la douve du foie. Mais son principal impact touche les ouvrages hydrauliques : en creusant ses terriers dans les berges des canaux et les digues, il les endommage et les plus minées peuvent céder lors des crues. Ninnenne | |
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