Les vertus érotiques des parfums
Nous avons tous en tête des odeurs de l’enfance, d’adolescence, d’adulte qui sont restées gravées dans notre mémoire. L’odeur d’un mets, d’un endroit, de la terre, d’un lieu, de la peau, d’une fleur, d’un parfum, d’une eau de toilette…etc. Toutes ces odeurs ont un rôle sur notre comportement.
L’odeur est parmi les émotions les plus instinctives, et le parfum parmi les instruments de séduction les plus anciens. Comment une fragrance nous fait-elle chavirer ?
« L’odeur joue un rôle crucial dans la vie intime. Il y a des gens qui ont des problèmes dans leurs relations amoureuses parce qu’ils trouvent leur propre odeur répulsive. » Ainsi il n’y a pas d’odeurs neutres. Agréable, désagréable ou excitante, chacune nous plonge dans l’univers émotionnel. La faute au cerveau de l’olfaction. Encore nommé rhinencéphale, il fait partie du système limbique, qui est en fait le siège de nos émotions et du plaisir. Voisin de l’hypothalamus, le rhinencéphale est aussi le centre des pulsions fondamentales (instinct sexuel, agressivité, faim, soif…). C’est pourquoi toute odeur met immédiatement en branle les désirs correspondants.
La seule odeur de notre peau peut suffire à chambouler les sens de notre partenaire. Les parfums en subliment les arômes, notre sillage peut enflammer sa libido et susciter bien des fantasmes.
Porter un parfum normalement destiné au sexe opposé, garder le même pendant des années ou au contraire en changer chaque matin… Autant d’indices qui en disent long sur nous, d’une bouffée parfumée.
Un peu d’histoire : Le mot parfum vient de l’expression latine « par » qui signifie « à travers » et « fumus » qui signifie la « fumée ». Cela révèle l’origine de nos parfums contemporains : l’encens et les résines qu’on brûlait lors de cérémonies religieuses. Le parfum prend peu à peu une importance de plus en plus grande dans la vie des citoyens et devient instrument privilégié de la séduction. Aujourd’hui certaines femmes inconditionnelles vont jusqu’à dire qu’elles préfèrent être nues que sans parfum.
[size=18]Le parfum au cours des siècles : Le parfum a des origines égyptiennes Il y a environ 3500 ans, une fresque du temple d’Hatchepsout, à Thèbes, représente ainsi un bateau égyptien voguant à la recherche de myrrhe et autres senteurs exotiques. Les parfums ont d’abord un rôle dans le domaine du sacré, comme offrande aux dieux mais aussi comme élément fondamental de l’embaumement. Mais, peu à peu, le parfum fait son entrée dans le monde profane, paré des vertus qui lui viennent de son utilisation sacrée : purification, thérapeutique, apaisement, envoûtement, séduction :Cléopâtre est une grande utilisatrice d’huiles parfumées, dont elle se sert pour séduire ses amants. Néfertiti use et abuse des huiles parfumées : santal, ambre, fleurs rares.[/size]
Au début du Moyen-âge, le parfum connaît un grand succès chez les Arabes grâce à la distillation, la culture des plantes et le musc par exemple. En France, la vague dechristianisme fait régresser les parfums et les cosmétiques. En 1594, un édit règlemente le métier de parfumeurs. Le parfum est alors utilisé sous différentes formes : poudres, lotions, pommes d’ambre, pommes aromatiques. Les parfums sont réputés pour leurs vertus purificatrices, au contraire de la puanteur qui transporte les maladies. Les fumigations sont alors très utilisées, pour assainir et séduire avec la poudre d’Iris notamment.
Les eaux aromatiques font leur apparition : l’eau de rose, l’eau de menthe, l’eau de laurier, l’eau de fleur d’oranger. Au XIV siècle, c’est au tour des parfums composés, comme avec l’eau de Hongrie (fleur d’oranger, esprit de rose, extraits de menthe, de citron et de romarin). Puis sont créées les célèbres savonneries de Marseille, qui connaîtront un grand succès au XVII siècle.
Pendant la Renaissance, Catherine de Médicis lance véritablement la mode du parfum à Paris. Des progrès techniques importants sont faits. La ville de Grasse assoit sa renommée sur les gants de cuir parfumés, alors très en vogue, et développe une industrie et devient la » capitale mondiale du parfum « , et ce jusqu’à aujourd’hui.
La tendance des senteurs fortes et capiteuses se poursuit à la Cours. Puis vient, le retour de senteurs naturelles et champêtres … Mais surtout l`’eau de Cologne est née, née à la fin du XVII siècle. Napoléon, plus d’un siècle après, en utilise chaque jour une bouteille en frictions.
Le cristal de plomb en Angleterre permet la création de magnifiques flacons en cristalenserrés dans des montures en or, prenant place dans des caves à parfum.
Le XVIIIe siècle : La France domine alors le monde du parfum, à Grasse et à Paris où sont installés les plus grands parfumeurs, comme Jean-François Houbigant, qui parfume toutes les cours d’Europe. Le flacon et les accessoires ont déjà l’importance qu’ils ont aujourd’hui : nécessaires de beauté, boîte à mouche, pommanders, flacon émaillé peint, fioles en porcelaine de Sèvres, de Chelsea et de Meissen à partir de 1720. Cependant, le verre reste privilégié. Il faut noter qu’à l’époque, contenu et contenant son vendus séparément. La Révolution Française marque l’arrêt de cette débauche de parfums et ce jusqu’au Directoire, marqué par le retour à une frénésie de luxe.
Le XIXe siècle : Le parfum redevient au centre des préoccupations des dames sous l’Empire, l’impératrice Joséphine ayant lancé la mode des senteurs exotiques comme la vanille ou la cannelle, qui lui rappellent son enfance créole. Les grandes maisons de parfum apparaissent : L.T Piver en 1813, Guerlain « L’eau de Cologne impériale » en 1828, Molinard en 1849, Roger et Gallet en 1862, Coty en 1898. Le XIX voit le développement de l’hygiène, avec l’apparition du cabinet de toilette et de la salle de bain dans les maisons. Le savon commence à prendre une place importante en parfumerie.
Jusqu’à la fin du XIX° siècle, les parfumeurs ne créent que des parfums à note unique mais en 1889, Aimé Guerlain révolutionne la parfumerie avec » Jicky « , qui non seulement allie essences naturelles et produits de synthèse, mais surtout développe plusieurs notes grâce à des odeurs qui s’évaporent à différentes vitesses : la note de tête, la note de cœur, et la note de fond.
Le XXe siècle : Dans les années 30, on vit arriver des fragrances baptisées «cuir» avec des notes sèches rappelant l’odeur du cuir et des inflexions florales Scandale de Lanvin ou Cuir de Russie de Chanel .Après la guerre, l’Air du temps de Nina Ricci (1947) apporta une nouvelle dimension à la famille florale. Dans les années 50, la parfumerie française était à son apogée.
[size=18]Le parfum, une séduction charnelle : Certains parfums peuvent nous faire basculer dans le domaine de l’érotisme grâce à la présence – discrète mais ambiguë – de notes animales, comme les muscs ou la civette. Ces odeurs, véritablement sexuelles, sont « socialisées » grâce à l’enrobage olfactif constitué des autres notes parfumées, fleuries ou fruitées. Elles ont longtemps joué un rôle de fixateur des odeurs sur la peau. « C’est comme s’il fallait, pour qu’un parfum persiste dans la durée, qu’il annonce d’emblée son caractère sexuel ».[/size]
[size=18]Un parfum peut-il être aphrodisiaque ? Le parfum d’amour n’existe pas. Récapitulons : dans une relation amoureuse, les choses se déroulent en deux temps. C’est d’abord l’étape de la séduction, où s’opère un premier rapprochement des corps : on est alors autorisé à pénétrer dans la bulle de l’autre, dans son espace privé. C’est aussi sa zone de « parfumage », là où l’on capte vraiment les fragrances. Se pose alors la question, essentielle, du dégoût. Lorsque les odeurs de l’autre ne sont pas sourcesde dégoût mais au contraire de plaisir, le rapprochement peut se poursuivre. Lorsque la relation érotique s’installe, une autre chimie se met en place. A cet instant, on a soif de chair, de vie en face de soi… Le corps à corps oublie le parfum, l’excitation exige les odeurs du corps vrai et refuse les artifices venus d’ailleurs.[/size]
[size=18]Tomber amoureux d’une senteur Un parfum peut nous bouleverser par sa fragrance, éveiller en nous des souvenirs enfouis, nous rappelant une personne, un endroit, ou tout simplement parce que l’on trouve beau, parce qu’il nous plaît esthétiquement, même s’il ne procure aucun souvenir de notre passé.[/size]
[size=18]Classés X… La molécule miracle qui attiserait subitement les ardeurs de l’être cher n’est pas encore sur le marché. Pourtant, si l’on en croit les nez, certaines matières premières ont de réelles vertus affriolantes. Le problème est qu’elles ne sentent pas la rose ! En embuscade dans nos parfums : l’Indole, aux relents d’excréments ; la Pyridine, proche de l’odeur de sperme ; l’Aldron, et son odeur de transpiration… Bien sûr, on pense aussi à la réputation des phéromones, ces signaux odorants émis par les animaux à des fins de séduction et de reproduction, dont on a prouvé l’existence chez l’homme… mais pas tout à fait l’effet. Mais, en attendant que de vrais parfums aux phéromones fassent leurs preuves, misez sur les notes animales (musc, civette, castoréum, ambre gris) qui renforcent l’attirance sexuelle en rappelant l’odeur de la peau pendant l’amour. Sans oublier les épices, les résines et certains accords chyprés. Alors, n’hésitez pas à imiter ces séductrices du XIXe siècle qui se parfumaient les mains pour imprégner de leur odeur la peau et les vêtements de leur amant…[/size]
[size=18]Pratiquer le libertinage olfactif Pour les hommes, la peau est sans conteste le meilleur aphrodisiaque. Brune, blonde ou rousse ne portent pas le même parfum de peau, il suffit de les entendre en parler ! Poivré, celui des brunes pique la curiosité. Les blondes évoquent le foin vanné dans la poussière de l’été. Quant aux rousses, elles dénotent un côté fauve, animal. Bien sûr, ses arômes naturels gagnent à être sublimés par le parfum. S’envelopper d’une aura sensuelle, comme un appel à l’amour peut générer bien des fantasmes. Pratiquer le libertinage olfactif ne s’improvise pas.[/size]
ou Rousse [size=18]L’érotisme des orientaux Troublant, les Orientaux. Bien sûr. Ces parfums « à fourrure » comme on les appelle, aux notes dominantes douces et entêtantes, rappellent les senteurs d’Orient. Et avec eux mille promesses de volupté. « Vanille, épices, patchouli, benjoin, encens et myrrhe laissent un sillage capiteux ». Le porter peut faire de vous une personne désirant et désireuse à la fois d’exprimer une forte sensualité, et une invitation au voyage dans des contrées inédites. A condition bien sûr d’assumer la forte charge érotique dont il vous nimbe. Sa meilleure représentation est Shalimar, quintessence de la féminité. Le secret réside dans la façon dont on s’approprie la fragrance, révélant votre accord pour les joutes amoureuses…[/size]
[size=18]L’odeur fauve des cuirs Un accord né au 19ème siècle, quand les soldats russes ciraient leurs bottes avec un ingrédient venant du bois de bouleau. « Ses notes presque âcres, évoque le cuir, la sueur, le bois brûlé, et aussi le tabac… ». Des accords puissants, où peuvent se mêler bouleau, cade et styrax fortement empreint de virilité. Porter cette essence plus « mâle » pour une femme peut se révéler fortement aphrodisiaque. « Pour les deux » l’amour est un jeu. Dans la provocation des sens, l’initiation olfactive peut devenir un prélude au plaisir. Un conseil n’hésitez pas à échanger vos fragrances.[/size]
[size=18]Porter un parfum d’homme pour une femme, cela veut-il dire quelque chose ? Le parfum a-t-il un sexe ? Les parfums sont codés culturellement et il est vrai que l’on va associer d’emblée certaines senteurs à la féminité et d’autres à la virilité. Même si de telles associations sont loin d’être systématiques. Il existe tout de même des expériences soulignant l’attraction inconsciente que peut représenter un parfum féminin pour un homme, et vice versa… L’une d’elles a montré que, si l’on vaporisait des parfums masculin et féminin sur les fauteuils d’une salle d’attente, les hommes préféraient s’asseoir sur les sièges qui fleuraient bon le parfum de femme. Et réciproquement. Il faut néanmoins se méfier des clichés. De nombreux parfums échappent à toutes classifications, sauf dans les politiques des marques. Le choix d’un parfum a priori destiné à l’autre sexe n’indique ni une identité homosexuelle ni un désir d’identification au père ou à la mère. « C’est juste le signe d’une personnalité affirmée ».[/size]
[size=18]Le mystère de Chypres Les Chyprés n’ont rien à voir avec l’île du même nom, mais plutôt avec des univers complexes rappelant les sous-bois en Automne, tout empreint de mystère. « Fondés principalement sur des accords de bergamote, et un cœur floral rose et jasmin, les Chyprés intriguent plus qu’ils n’envoûtent ». Moins lascif qu’un oriental, il invite à un érotisme piquant, suscitant la curiosité. Une fragrance charmante en quelque sorte qui pousse à l’innovation olfactive et érotique. Un sillage irrésistible en tout cas, comme celui d’Aromatic Elixir de Clinique, véritable arme fatale à sa sortie.[/size]
[size=18]L’effet Lolita des notes gourmandes « Certaines odeurs attachées à la mémoire de l’enfance suscitent l’addiction au premier coup de nez». Couvrant illico d’une aura trèsLolita que certaines affectionnent. Caramel, vanille, chocolat ou réglisse racontent un éveil au désir juvénile, une candeur qui peut en faire fondre plus d’un. Porter sur soi les multiples états qui nous submergent à l’aube d’un rituel intime, aux accents d’innocence est saisissant d’érotisme. Une fragrance qui semble dire que vous n’aimerait rien tant que le soumettre à votre caprice. Résolument gourmands ces parfums habillent le corps, convoquent le désir, et habitent la mémoire. Il n’est pas près de vous oublier.[/size]
[size=18]Humer son partenaire Au-delà des sillages et de ses effets, le libertinage olfactif peut se concevoir comme un jeu érotique. « Pour une sexualité plus épanouie, il faut humer son partenaire », les sexologues le recommandent. Faites des inhalations somptueuses de l’odeur de votre partenaire, humer sa peau, le creux de son cou, la chaleur de ses mains, ses cheveux, comme vous le faites d’un bouquet de fleurs, ou d’un verre de vin. Inspirez, frissonnez, réinventez les préludes comme une forme de libertinage olfactif. Comme un retour aux sources de son animalité, à la puissance d’évocation du corps et de ses pulsions.[/size]
[size=18]Changer de parfum ou lui être fidèle, cela a-t-il du sens ? Impossible d’oublier que nous sommes dans l’ère du zapping, éternellement sollicités par des nouveautés très attractives. Pourtant, même s’il ne faut pas donner aux choses plus d’importance qu’elles n’en ont, le fait de changer sans cesse de parfum peut indiquer que l’on ne s’est pas encore trouvé, que l’on est toujours à la recherche de son style personnel. Ces personnes n’ont pas compris que l’odeur participe de la définition de soi dans le monde, que ce n’est pas un jeu. Le parfum constitue la colonne vertébrale de la séduction.[/size]
[size=18]En choisissant un parfum, on apprivoise une image. Quelle est son influence sur nos vies ? De nombreuses femmes se laissent séduire par l’image de féminité véhiculée par sa publicité, davantage même parfois que par son odeur. Il apparaît alors comme un miroir chargé de les refléter non telles qu’elles sont mais telles qu’elles rêvent d’être. Les parfumeurs ne s’y trompent pas et ont mis en place une classification destinée à définir leurs créations : femme-femme, sexy, mystérieuse, naturelle, tendre… « Le risque est de mettre des masques sur sa propre personnalité,de jouer un rôle, de se cacher derrière cet univers ». A contrario, prendre le tempsd’apprivoiser une fragrance est important. Certaines ne nous correspondent pas, même si l’on est capable de les apprécier de manière esthétique. La véritableaffirmation de soi se fait dans l’intimité et la discrétion, et non dans l’uniformisation de masse pratiquée par le marketing. Langage de l’immatériel, le parfum révèle ce que les mots laissent en suspens. Un état d’esprit, une émotion. « Il dit notre façon d’entrer en relation avec soi et les autres. Il met en jeu les émotions, les souvenirs conscients ou inconscients. C’est pourquoi notre relation au parfum oscille entre attraction et répulsion. » Un mouvement de balancier dû au fait que l’odorat est le seul de nos cinq sens qui ne soit pas relié au néocortex, la zone de notre cerveau siège du langage, du raisonnement et de la décision. Il est directement branché à notre cerveau limbique, siège des émotions. L’expression « je ne peux pas le sentir » traduit bien cette dimension affective instinctive. Notre attirance pour un parfum, notre répulsion pour un autre témoignent d’une recherche inconsciente de sécurité. Etroitement liées aux premiers instants de notre vie (le parfum de la peau de la mère, du père, des lieux de vie, du lait…), les odeurs balisent un territoire familier.[/size]
[size=18]Dire ou cacher Objet transitionnel volatil, le parfum évoque bien sûr aussi la séduction. Son pouvoir érotique est immense. « Il y a rapprochement lorsque l’on retrouve quelque chose de son odeur dans celle de l’autre. Et rupture lorsque l’on s’en éloigne trop. Un couple qui s’entend bien est toujours uni par un lien olfactif. ». L’usage du parfum relève avant tout du désir « d’attirer l’autre sur notre peau ». Et le trouble est d’autant plus grand que le parfum vient réveiller fantasmes et émotions intimes. Mais comme tous les langages, celui des odeurs possède une complexité qui lui est propre. « Il est un message qui révèle notre personnalité, mais il sert aussi à dire nos manques, nos attentes, tout ce dont nous aimerions être parés ». Quelle femme ne se souvient pas avoir usé, à l’adolescence, de parfums capiteux pour masquer sa timidité et affirmer sa féminité naissante ? Les parfums évoquent des archétypes (lolita, femme fatale…) auxquels s’identifier. Ce qui explique que l’on y soit fidèle toute une vie ou qu’ils constituent une quête intime du Graal.[/size]
Alors êtes-vous fidèle, infidèle à un parfum, cherchez-vous à multiplier les fragrances pour séduire, par plaisir ou pour ensorceler ….En abuser autant qu’il nous plaira pour faire chavirer les sens, en érigeant ainsi autour de nous une bulle protectrice infaillible pour séduire son entourage.
A savoir, à retenir, à consulter :
Pour les compositions d’odeurs, on part sur trois classifications principales:
- Note de tête, est l’odeur qu’on perçoit en premier, c’est la plus intense mais la plus éphémère, c’est une note volatile. Elle est très fraîche. Elle va durer de l’instant immédiat ou l’on vaporise le parfum jusqu’à deux heures dans le temps.
Abricot – Anis Etoilé – Bergamote – Cardamome – Cassis – Citron – Coriandre – Cumin – Cyclamen – Cyprès – Estragon – Gardénia – Lotus – Mandarine – Menthe poivré – Menthe verte – Néroli – Noix de coco – Orange – Pamplemousse – Papaye Pêche – Petit grain – Piment – Pin/sapin – Poire – Pomme verte – Verveine
- Note de cœur (médiane), fournit le caractère solide à l’odeur. Elle est plus lente et plus voluptueuse, le plus souvent des notes florales. Elle est véritablement le cœur du parfum. C’est la signature olfactive. Elle va diffuser de 15 minutes jusqu’à 4 heures dans le temps.
Anis - Bois de Rose – Cannelle – Chèvrefeuille – Ciste -Clou de girofle – Fruit de la passion – Galbanum – Géranium – Gingembre – Iris – Jacinthe – Jasmin – Lavande – Lys – Magnolia -Mangue – Melaleuca – Mimosa – Muguet – Nénuphar Œillet – Pivoine – Réglisse – Romarin -Rose – Sauge Sclarée – Tubéreuse – Violette
- Note de base (de fond), ajoute la profondeur à l’odeur. Les notes de tête et de cœur s’appuient dessus et lui laissent la place lorsqu’elles disparaissent. C’est la note que l’on retrouve sur un foulard le lendemain. Elle est plus lourde et très tenace, le plus souvent épicée. Elle tient parfois plusieurs jours. C’est la note de fond qui fait durer le parfum dans le temps et c’est sur elle que vont s’appuyer les notes de tête et de cœur.
Amande - Ambre – Baume du Pérou – Benjoin – Bois de Cèdre – Bois de Santal – Bouleau – Café – Cannelle Caramel – Chocolat – Encens – Fève Tonka – Girofle – Mousse de Chêne – Muscade – Musc – Patchouli Poivre Noir – Racine d’iris – Santal – Vanille – Vétiver
Petites astuces :
-Les endroits privilégiés pour appliquer du parfum sont: derrière l’oreille, à l’intérieur des poignets, aux creux des coudes, derrière les genoux. Ces zones sont des points de pulsations, c’est là que la peau est la plus chaude, ce qui permet au parfum de mieux se diffuser. – Si vous aimez les senteurs très légères, préférez les extensions parfumées comme les gels-douche, déodorants, crèmes pour le corps, déodorants, talcs …
- Lors de la vaporisation de votre parfum, il faut avoir la main légère. Mieux vaut se faire une petite retouche dans la journée que d’en mettre trop.
- Ne pas porter deux parfums différents, comme un parfum dans le cou et un autre en déodorant. Le mélange des deux serait très déplaisant.
Comment choisir son parfum ?
En fonction des saisons : En été, c’est mieux de choisir des parfums doux et frais; en hivers, des fragrances plus sensuelles, à la senteur plus accentuée.
En fonctions des occasions : C’est selon les situations, nos sentiments, et notre état d’esprit qui ne sont pas toujours les mêmes. Le parfum choisi pour telle occasion, reflétera notre humeur du moment.
Suivant le type de peau : Ne pas choisir son parfum lorsqu’il est porté par une autre personne. Il est nécessaire d’essayer un parfum sur sa propre peau, car sa senteur varie d’une personne à l’autre et voir comment il évolue au fils des heures.
Extrait de parfum : c’est la composition la plus concentrée, la plus forte, la plus persistante et la plus chère. Eau de parfum : composition parfumée moins concentrée que l’extrait de parfum.
Eau de toilette : composition parfumée moins concentrée que l’eau de parfum. C’est une version plus légère du parfum.
Eau de Cologne : composition parfumée beaucoup plus légère que l’eau de parfum. Les eaux de Cologne pour hommes sont plus concentrées que les eaux de Cologne pour femmes.
Les extensions parfumées : lotions, crèmes pour le corps, gels-douche, déodorants, baumes après-rasage, talcs, … Ces extensions contiennent un très faible taux de concentré parfumant. Ils prolongent la senteur de votre parfum plus longtemps.
Classement des parfums :
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- les hespéridés :
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Les huiles essentielles de tous les agrumes comme… Citron… Orange… Mandarine… Pamplemousse… Limette… Cédrat… Obtenues par expression du zest des fruits… elles entrent en composition avec les produits du Bigaradier ou Oranger Amer… comme le Néroli… Petit Grain… Eau de Brout… et l’Eau de Fleurs d’Oranger. C’est dans cette catégorie que nous trouvons… Eaux de Cologne et Eaux Fraîches.
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- les floraux :
[/list]
Presque exclusivement féminins… les fleuris ou floraux forment la plus grande des familles. Des soliflores… aux bouquets floraux… en passant par les fleuris aldéhydés… les fleuris verts… boisés et océaniques. Ils déclinent tous… la Fleur… les Fleurs dans toutes leurs splendeurs. Les Soliflores Elaborés autour d’une seule fleur… Lavande… Oeillet… Muguet…
– les fougères :
Les Fougères… Un accord constitué par des notes hespéridées… lavandées… boisées et coumarine. Cette famille doit son nom à un parfum aujourd’hui disparu… » Fougère Royale » créé par Paul Parquet en 1882 pour Houbigant… qui fut le premier à utiliser la Coumarine.
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- les ambrés :
[/list]
La famille des Ambrés doit son nom au parfum… » L’Ambre Antique » de François Coty créé en 1905 Ces parfums sont doux… poudrés… vanillés… balsamiques… résineux… animalisés. Les Ambrés Doux Sur les accords ambrés typique… une légère note héspéridée en tête.
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- les boisés :
[/list]
Les parfums boisés sont principalement des masculins… construits avec les notes chaudes… Patchouli… Bois de Santal… celles plus sèches du Vetyver… du Bois de Cèdre… et les senteurs sylvestres du Pin.
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- les chyprés :
[/list]
François Coty… ouvre l’une des plus belle famille mais aussi l’une des plus complexe… avec son » Chypre » en 1917. Les notes principales des chyprés sont plutôt sèches… et boisées. Mousse de Chêne… Ciste Labdanum… Patchouli… Castoréum… Bergamote. Les Chyprés Fruités avec des notes fruitées pour le coté gourmand.
– les cuirés :
Ses fragrances y sont peu nombreuses… difficiles à dompter… mais oh! combien généreuses une fois apprivoisées. Les notes cuirées sont rares à l’état naturel… Bouleau et Styrax. Elles sont âcres… puissantes… fumées… sensuelles.
Maintenant à vous de choisir la note de parfum qu’il vous convient
« pour séduire ».
Ninnenne