Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
Sujet: Serge REGGIANI (vidéos et paroles des chansons) Mar 3 Mar - 15:20
La femme qui est dans mon lit Serge Reggiani
Le petit garçon Serge Reggiani
Parole de Le Petit Garçon:
Ce soir mon petit garçon Mon enfant, mon amour Ce soir, il pleut sur la maison Mon garçon, mon amour Comme tu lui ressembles! On reste tous les deux On va bien jouer ensemble On est là tous les deux Seuls
Ce soir elle ne rentre pas Je n'sais plus, je n'sais pas Elle écrira demain peut-être Nous aurons une lettre Il pleut sur le jardin Je vais faire du feu Je n'ai pas de chagrin On est là tous les deux Seuls
Attend, je sais des histoires Il était une fois Il pleut dans ma mémoire Je crois, ne pleure pas Attends, je sais des histoires Mais il fait un peu froid, ce soir Une histoire de gens qui s'aiment Une histoire de gens qui s'aiment
Tu vas voir Ne t'en vas pas Ne me laisse pas.
Je ne sais plus faire du feu Mon enfant, mon amour Je ne peux plus grand-chose Mon garçon, mon amour Comme tu lui ressembles! On est là tous les deux Perdus parmi les choses Dans cette grande chambre Seuls
On va jouer à la guerre Et tu t'endormiras Ce soir, elle ne sera pas là Je n'sais plus, je n'sais pas Je n'aime pas l'hiver Il n'y a plus de feu Il n'y a plus rien à faire Qu'à jouer tous les deux Seuls.
Attends, je sais des histoires Il était une fois Je n'ai plus de mémoire Je crois, ne pleure pas Attends, je sais des histoires Mais il est un peu tard, ce soir L'histoire de gens qui s'aimèrent Et qui jouèrent à la guerre
Ecoute-moi Elle n'est plus là Non... ne pleure pas... !
[size=24]Le temps qui reste Serge Reggiani
Paroles de Le Temps Qui Reste (Récit): Combien de temps... Combien de temps encore Des années, des jours, des heures, combien ? Quand j'y pense, mon coeur bat si fort... Mon pays c'est la vie. Combien de temps... Combien ?
Je l'aime tant, le temps qui reste... Je veux rire, courir, pleurer, parler, Et voir, et croire Et boire, danser, Crier, manger, nager, bondir, désobéir J'ai pas fini, j'ai pas fini Voler, chanter, parti, repartir Souffrir, aimer Je l'aime tant le temps qui reste
Je ne sais plus où je suis né, ni quand Je sais qu'il n'y a pas longtemps... Et que mon pays c'est la vie Je sais aussi que mon père disait : Le temps c'est comme ton pain... Gardes-en pour demain...
J'ai encore du pain Encore du temps, mais combien ? Je veux jouer encore... Je veux rire des montagnes de rires, Je veux pleurer des torrents de larmes, Je veux boire des bateaux entiers de vin De Bordeaux et d'Italie Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans J'ai pas fini, j'ai pas fini Je veux chanter Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix... Je l'aime tant le temps qui reste...
Combien de temps... Combien de temps encore ? Des années, des jours, des heures, combien ? Je veux des histoires, des voyages... J'ai tant de gens à voir, tant d'images.. Des enfants, des femmes, des grands hommes, Des petits hommes, des marrants, des tristes, Des très intelligents et des cons, C'est drôle, les cons ça repose, C'est comme le feuillage au milieu des roses...
Combien de temps... Combien de temps encore ? Des années, des jours, des heures, combien ? Je m'en fous mon amour... Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore... Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul... Quand le temps s'arrêtera.. Je t'aimerai encore Je ne sais pas où, je ne sais pas comment... Mais je t'aimerai encore... D'accord ?
la cinquantaine Serge Reggiani
Paroles de La Cinquantaine: On arrive à la cinquantaine, moitié sage, moitié fou Le cul assis entre deux chaises à tenter d'en joindre les bouts Sur la route de la chimère on se retrouve souvent un jour Pour faire le compte de ses guerres, des petites joies, des grands amours Et c'est tout
On arrive à la cinquantaine, moitié figue, moitié raisin Le cœur absous de toute haine, le cœur absous de tout chagrin On a troqué sa destinée contre des hauts, contre des bas Rêves vendus à la criée pour faire le vendredi gras Et c'est tout
On arrive à la cinquantaine, moitié déçu, moitié content Un quart de joie, un quart de peine, et l'autre moitié aux enfants On se souvient de sa jeunesse comme d'un joyeux chapardage Au seuil de la prime vieillesse on pose un instant ses bagages Et c'est tout.
Et on repart vers la centaine, un demi-siècle dans les reins Avec tout juste la moyenne à notre devoir de terrien Comme elle est lointaine, la rive où l'on se couchera un jour Il reste tant et tant à vivre qu'on pourra faire un long détour Si tu veux, mon amour
Les mensonges d'un père à son fils
Paroles de Les Mensonges D'un Père à Son Fils: Le temps, petit Simon, Où tu m'arrivais à la taille Ça me semble encore tout à l'heure Mais déjà, tu m'arrives au cœur Pour toi commence la bataille
Le temps, petit Simon, Que je te fasse un peu l'école Me semble venir aujourd'hui Redonne-moi de cet alcool Que je te parle de la vie
Tu verras Les amis ne meurent pas Les enfants ne vous quittent pas Les enfants ne vous quittent pas Les femmes ne s'en vont pas
Tu verras On rit bien sur la Terre Malbrough ne s'en va plus en guerre Il a fait la dernière Tu verras.
Et puis, petit Simon, Chez nous, personne ne vieillit Nous sommes là et ne crois pas Que nous partirons d'aujourd'hui Pour habiter dans autrefois.
L'amour, c'est tous les jours Qu'on le rencontre dans la vie Et rien ne passe et rien ne casse Redonne-moi de l'eau-de-vie A peine, à peine, voilà, merci.
Tu verras Les amis ne meurent pas Les enfants ne vous quittent pas Les femmes ne s'en vont pas.
Tu verras On rit bien sur la terre Malbrough ne s'en va plus en guerre Il a fait la dernière Tu verras.
Les femmes infidèles On les voit dans les aquarelles Elles vous querellent sous les ombrelles Dans la vie, ce ne sont pas les mêmes Elles nous aiment, elles nous aiment.
Un homme, petit Simon, Ce n'est jamais comme un navire Qu'on abandonne quand il chavire Et tout le monde quitte le bord Les femmes et les enfants d'abord.
Tu verras Les maisons ne meurent pas Les idées ne vous quittent pas Le cœur ne s'en va pas.
Tu verras Tu va suivre en beauté Les chemins de la liberté Tu vivras tu verras Comme moi.
Le temps, petit Simon, Où tu m'arrivais à la taille Ça me semble encore tout à l'heure Mais déjà, tu m'arrives au cœur Pour toi commence la bataille.
Alors, petit garçon, Moi qui t'aimais, toi qui m'aimais Souviens-toi que ton père avait Une sainte horreur du mensonge Une sainte horreur du mensonge.
Votre fille a 20 ans Serge Reggiani
Paroles de Votre Fille A Vingt Ans: Votre fille a vingt ans, que le temps passe vite Madame, hier encore elle était si petite Et ses premiers tourments sont vos premières rides Madame, et vos premiers soucis
Chacun de ses vingt ans pour vous a compté double Vous connaissiez déjà tout ce qu'elle découvre Vous avez oublié les choses qui la troublent Madame, et vous troublaient aussi.
On la trouvait jolie et voici qu'elle est belle Pour un individu presque aussi jeune qu'elle Un garçon qui ressemble à celui pour lequel Madame, vous aviez embelli.
Ils se font un jardin d'un coin de mauvaise herbe Nouant la fleur de l'âge en un bouquet superbe Il y a bien longtemps qu'on vous a mise en gerbes Madame, le printemps vous oublie.
Chaque nuit qui vous semble à chaque nuit semblable Pendant que vous rêvez vos rêves raisonnables De plaisir et d'amour ils se rendent coupables Madame, au creux du même lit.
Mais coupables jamais n'ont eu tant d'innocence Aussi peu de regrets et tant d'insouciance Qu'ils ne demandent même pas votre indulgence Madame, pour leurs tendres délits
Jusqu'au jour où peut-être à la première larme A la première peine d'amour et de femme Il ne tiendra qu'à vous de sourire Madame Madame, pour qu'elle vous sourie...
Il suffirait de presque rien serge Reggiani
Paroles de Il Suffirait De Presque Rien: Il suffirait de presque rien Peut-être dix années de moins Pour que je te dise "Je t'aime" Que je te prenne par la main Pour t'emmener à Saint-Germain T'offrir un autre café-crème.
Mais pourquoi faire du cinéma Fillette allons regarde-moi Et vois les rides qui nous séparent A quoi bon jouer la comédie Du vieil amant qui rajeunit Toi même ferais semblant d'y croire.
Vraiment de quoi aurions-nous l'air J'entends déjà les commentaires "Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire Elle au printemps, lui en hiver".
Il suffirait de presque rien Pourtant personne tu le sais bien Ne repasse par sa jeunesse Ne sois pas stupide et comprends Si j'avais comme toi vingt ans Je te couvrirais de promesses.
Allons bon voilà ton sourire Qui tourne à l'eau et qui chavire Je ne veux pas que tu sois triste Imagine ta vie demain Tout à côté d'un clown en train De faire son dernier tour de piste.
Vraiment de quoi aurais-tu l'air J'entends déjà les commentaires "Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire Elle au printemps, lui en hiver".
C'est un autre que moi demain Qui t'emmènera à St-Germain Prendre le premier café crème Il suffisait de presque rien Peut-être dix années de moins Pour que je te dise "Je t'aime".