le chat et le loup
Le chat et le loup
dans une demeure aux allures de palais
vivait un chat auquel rien ne manquait.
Moustaches entretenues et griffes limées.
Il inspirait que richesse, bonnes manières et beauté !
aucun de ses coussinets n'était abîmé ou écorché
et pour cause le minet ne connaissait pas l'air frais.
Pas une seule fois il eu le plaisir de gambader
tout son plaisir était, d'être sur un coussin, affalé.
les seules fois ou il en descendait c'était pour dîner
un soir, à la fenêtre, près du canapé, une ombre rodait.
Le félin à demi-éveillé, fut alors bien intrigué
il s’approcha, deux grands yeux oranges le scrutaient.
Ce dernier doubla sa corpulence par son poil hérissé
«n'ayez point peur mon seigneur, je ne suis qu'un voyageur égaré »
entendu t-il d'une voix rauque sortant de l'obscurité
il vit alors une inquiétante silhouette aux oreilles dressées
et une mâchoire criblée de crocs des plus acérés
« que fais-tu ici, tu es venu m'agresser ou bien même me voler ? »
« je n'ai que faire de votre richesse et de vos babioles dorées
et votre or le plus fin a pour moi vraiment aucun intérêt
je préfère de loin mes rayons du soleil se couchant sur les blés
ce que d’innombrables peintres s'affairent a exploiter
afin que votre truffe en connaisse le moindre de leur aspect
sans que leurs senteurs émoustillent votre odorat ou votre palais ! »
le greffier restant coi ne trouvait pas de mots a prononcer
« ignorez-vous Monsieur, les sensations de tous ces bienfaits
votre bonne éducation ne vous insère pas dans notre société
n'avez-vous rien appris de ces écrits sur la passion et la liberté,
n'ont-ils jamais éveillé en vous la moindre envie de curiosité »
le loup attendais patiemment que le chat pu s'exprimer.
« arrête là tous tes bavardages affreux vagabond
bien d'autre que toi jalouseraient ma situation »
le loup en quelques syllabes parla sur ce ton :
« je ne crois pas une prison même dorée reste une prison »
le félidé agacé, ameuta séance tenant le maître de maison
par des miaulements déchirants portant jusqu'aux portes du salon
alors chassé sous les coups détonants de plusieurs fusils
l'ombre fugace à grande vitesse se perdit dans la nuit
depuis ce soir là, le prince moustachu exigea des gâteries
et cela jusqu'aux derniers instants de sa riche vie
puis un jour venu, il mourut de tristesse et d'ennui
privé qu'il a été de connaître tous ces plaisirs infinis.
Moralité : apprenez bien que nul rêve ne s'achète, mais aussi
que nul songe que l'on ne puisse se permettre et
qu'aucun luxe ne peut s'offrir, seule la détermination
en est dépositaire !
Autre moralité : mieux vaut t-il pas une vie trépidante, fusse de courte durée
qu'une vie d'abondance sans nulle autre contrariété que de
voir sa panse gonfler !
la fourmi et la pomme verte
La fourmi et la pomme verte
en automne, une fourmi, vit une pommier
dont l'une des pomme vue de loin la tentait
mais hélas la robe de celle-ci était encore verte
mais elle choisit d'attendre quitte en avoir la perte.
Elle revient tous les jours sans qu'il n'ai eu de changement
mais la fourmi plus que patiente attendait sagement.
À force de passages, un oiseau qui était là
toutes ces allées et venues qu'il ne comprenait pas
une semaine plus tard le volatile la questionna :
« ô fourmi, bien que le ciel plusieurs fois tonnât,
sept fois tu vins ici et je ne vois pas pourquoi. »
« je veux cette pomme, mais comme tu le vois,
elle est encore verte, et j’attends le moment adéquat. »
« n'attends pas plus longtemps, c'est une granny,
paraissant trop jeune au regard mais parfaitement mûrie. »
« tu peux bien sûr attendre, mais c'est inutile,
le temps n'a de pouvoir que sur les choses futiles. »
« même jeunes, nombreux sont les fruits qui ont du goût,
celui-ci, je le sais, à ton palais sera sucré et doux.»
Moralité : la patience est une vertu mais quand bien même, il ne faut pas en abuser.
Quand l'instant est venu, il est nullement besoin d'attendre pour en profiter !
la colombe et le corbeau
La colombe et le corbeau
il était une fois, il n'y a peu de temps
une belle colombe au blanc immaculé
et un sinistre corbeau couleur noir jais
tout deux fort désireux d'être amants.
Le sinistre volatil afin de paraître bien plus élégant
demanda à la colombe une de ses plumes
et afin qu'il n'ait aucune gène inopportune
il céda volontiers une rémige d'un noir flamboyant
dés le lendemain le croasseur réitéra sa demande
et afin de le combler, la douce accepta de bon gré
jour après jour et sans entendre de réprimande
le corbeau changeait sa parure qu'il méprisait
enfin vint le jour ou l'instigateur demanda:
« donnez-moi en une autre »
elle secoua la tête, toute consternée et répliqua :
« elles sont toutes votre »
puis tout deux se regardèrent abêtis
et nul ne pouvait dire qui était qui !
Moralité : le paraître ne doit jamais prendre le dessus sur l'être
et si nous nous trouvons laid comme un corbeau dans
les yeux de l'être aimé, nous serons toujours beau !
le lion, le loup et le renard
Le lion, le loup et le renard
un lion et un loup étaient les meilleurs amis du monde
ils formaient tout deux, une belle équipe de chasseurs
celle-ci était connue à plus de cent lieux à la ronde
le lion était le tueur et le loup plus vif était le rabatteur
le lion félicitait le loup en ces mots :
- vous êtes très intelligent et vous leurrez les proies
en réponse la loup un peu penaud :
- mais seigneur c'est vous qui tuez de sang froid !
Chacun d'eux faisant l'éloge de l'autre
- je suis heureux que nous soyons amis dit le lion
- le loup en convenu lui confirmant son admiration
un jour, le lion se promenait seul dans les bois
et il vit un renard aux portes du désarrois
le goupil était poursuivi par un chasseur
le roi de cette scène s'en faisait acquéreur.
Le rouquin l'apercevant du coin de l’œil
l'interpella en ces quelques mots :
- aidez-moi avant que ma famille connaisse le deuil
de ce mauvais pas venant mal à propos !
Puis il ré-enrichira :
- nous pourrions devenir amis, si vous me sauvez la vie.
Le lion pensa :
- voilà une perspective de trouver un nouvel ami
oubliant son ami le loup dans l'attente de futures victimes
le seigneur fit déguerpir alors le braconnier illégitime.
Le loup apparut sortant des buissons
et en ces termes s'adressa au lion
- comment pouvez-vous être ami avec un félon
qui ne doit sa survie qu'à une ruse d'adoption.
puis ré-enchéris de plus belle façon :
- je croyais que vous aviez meilleur goût
quand au choix de vos relations
de vous acoquiner d'un coureur de guilledou.
Le loup vexé tourna alors les talons
en jurant que l'on n'y reprendrait pas !
Le lion regardant son nouveau compagnon
- soit ! Qui en soit ainsi et bon débarras !
- allons à la chasse ensemble dit le lion
afin de nous remplir la pense et faire bombance.
Le rouquin secoua la tête puis dit non !
- vu la façon dont vous traitez vos amis je peux avoir confiance
puis s'éclipsant vers les buissons :
- qu'importe pour vous ce que vos amis mangeront ce soir !
Nulle réponse venait du lion
conscient qu'il venait de connaître là un drôle d'exutoire.
Moralité : il n'est nul besoin pour se faire de nouveau amis
de renier ceux qui nous étaient déjà acquit !
la pie et la louve
La pie et la louve
une jolie pie s'en revenant au nid
se félicite de rapporter pitance à ses chéris
il ne trouve que duvets dans l'abri
mais plus rien de ses petits.
un serpent avait alors fait bombance
profitant du moment de l'absence
en désarrois, le volatile, l'âme en errance
montrait à qui le veut sa désespérance.
une louve qui cherchait dans les sous-bois
quelques substances afin d'en faire bon aloi
entendit les sanglots de ce désarrois
avança à pas feutré et dénicha l'endroit.
quel est donc la raison de ton émoi
dit le bel animal en toute bonne foi
un malheur répondit l'oiseau pantois
un reptile à fait de mes petits sa proie.
me ferais-tu honneur d'abréger ma vie
un seul coup de tes crocs et ça en serait fini
mais que m'apportera ta mort, tu es si petit
à peine quelques os et une chair rabougrie.
Je pars en chasse d'un plus gros gibier
que diraient les petits d'un repas si léger
en quête qu'ils sont d'un tout autre dîner
je ne surseoirai donc pas à ton bien fondé.
Je t'en supplie, ais de la compassion reprit l'éploré
j'attends de toi du cœur et un peu d'humanité
tu me fais perdre mon temps ajuste le canidé
adieu va, je vais de se pas continuer à chasser.
de sa maraude la louve captura un lièvre bien gras
elle rapporta aux louveteaux ce qui servirait de repas
que fut sa joie de voir ses rejetons repus et silencieux
en effet s'aventurant aux abords du gîte broussailleux
elle tomba nez à nez avec des restes plus que douteux
ceux d'une couleuvre qui servit de repas aux audacieux.
Moralité : le crime ne paie pas, et si aujourd'hui tu es chasseur
demain tu peux être proie !
le pigeon orgueilleux
Le pigeon orgueilleux
un pigeon mordoré s'émerveille au soleil
sa queue raffinée se parfait en plein ciel
puis regardant son ombre s’esclaffa !
- sans nul doute le bel astre, bien plus brillant que moi,
rend mon être dans ce contraste, bien plus petit que moi
et de renchérir de ses mots :
- ses atouts sans nul autres pareils, détournent sans mal,
de moi les plus belles pigeonnes, quel scandale !
Pris dans son élan, et en ces termes, dit :
- ne serais-je que le second, fusse à cause de ce superbe temps
ô soleil rubicond, je t'en prie, de tes rayons, repends-t'en
Alors sans même rougir l'animal au soleil s'adresse :
- je ne veux plus souffrir ainsi de ta gloire manifeste !
Le soleil voulant bien faire , il reprend ses rayons
aussitôt toute la terre dans le noir se morfond !
Le pigeon fièrement se dirige à tâtons
ses plumes piteusement, sans soleil se défont !
L’orgueilleux oiseau s'empresse alors de prier :
- ô soleil, dieu du beau, pardonne-moi j'ai pêché !
Mais l'astre devenu muet, se tait, le pigeon prie encore,
sans même manger, il priait, mais le voilà bien vite mort !
La folie orgueilleuse du pigeon chèrement c'est payée
et depuis, ici bas plus jamais le soleil n'a brillé
s'il devait y avoir une moralité, elle serait sans doute celle-ci :
l'orgueil dont je vous parle, ce fameux sentiment
mi joyeux, mi brutal et qui à nous tous nous ment
cette fable est fort simple et ne peut qu'amuser
qu'un lecteur rancunier envers ce doux pêcher
le renard et la corneille
Le renard et la corneille
Un matin le renard quitta sa tanière en quête de nourriture,
fouillant le sol et ne trouvant rien pour se sustenter,
il regarda le ciel et vit une corneille de grande envergure
n'y tenant plus le goupil lui tint ce phrasé :
- bonjour, mais que faites vous si haut dans le ciel ?
- je profite de la sensation du vent et du soleil !
Alors le rusé, bien attentionné lui demanda :
- ne voudrais-tu pas descendre et venir me parler ?
le tout prononcé d'une voix apaisante.
- non merci répliqua t-elle, puis jacassa :
- le ciel est trop bleu et la brise parfumée,
et je profite au mieux de cette béatitude régnante.
- soit ! balbutia le rouquin et d'ajouter :
- alors pose toi sur la plus haute branche de ce peuplier
tu pourras ainsi profiter de tout ces bienfaits
tout en continuant à pouvoir me parler.
alors la corneille de s'exécuter
pris place au sommet et continua de jacter,
ils parlèrent et rirent alors que le temps passait
et se promirent dés le lendemain de recommencer.
À partir de ce jour là, chaque matin
le renard quittait sa tanière et se rendit vers le peuplier
la corneille prête à écouter son baratin
descendait du ciel et venait se poser.
- pourrais-tu descendre d'une branche ?
le ciel n'en sera pas moins bleu !
afin de s'en payer une bonne tranche,
l'oiseau en devenait audacieux.
Ainsi chaque jour qui passait,
le volatile prenait place sur une branche inférieure.
leur échange continuait,
sans que l'oiseau ne ressent plus aucune peur.
Jusqu'au jour ou le renard lui fit cette proposition :
- viens à mes côtés, pose toi à terre.
la corneille pressée t'entendre son allocution
s'exécuta et pris position sur le parterre.
A cet instant les crocs du mesquin la saisirent
et la pauvre bête connu une sombre fin.
La moralité de cette fable qui pourrait en ressortir
serait sans nul doute : que la faim justifie les moyens !
Quand à moi je préfère en conclure :
que ça n'est pas toujours l'oiseau qui est de mauvaise augure !
connaissez-vous l'histoire de la colombe, du corbeau et ...
Connaissez-vous l'histoire de la colombe, du corbeau et du renard ?
je m'en vais vous la contez …
une belle et blanche colombe virevoltait en son domaine,
tout près de là, un corbeau freux, maître des lieux, tout habillé de jais,
croassait à qui mieux mieux,
puis agitait violemment ses ailes à en apeurer la toute belle.
Par désespoir, le soir venu, la mignonne, regardait le ciel et parlait aux étoiles,
loin de là un renard désabusé en faisait tout autant.
La brise légère se faisant leur écho, leurs paroles arrivaient jusqu'à leurs oreilles,
le goupil eu sitôt fait, d'aiguiser ses crocs, et se léchait les babines,
et d'un ton subtile charma sa proie et pour la belle joliette se fît poète !
Pas un seul jour ne pouvait se targuer du manque de leur mots,
le rusé, petit à petit se trouva dépourvu de toute hargne en
écoutant les propos de la belle ingénue .
Les mois passèrent, sans qu'il n'est pu avoir aucune entrevue,
mais un matin d'automne, le blanc volatile pris les airs,
allant à la rencontre du renard et de sa tanière.
Le corbeau abusé ne pu que constater la fuite, penaud qu'il était
qu'elle est pu s'échapper de ses limites.
Le voyage vu long à travers les plaines, mais bientôt son regard
de porcelaine aperçu le gîte du montagnard.
Depuis ce jour, le temps s'est écoulé et en est née une belle amitié …
Moralité :
Si en ton domaine, tu as une perle rare, que bien d'autres voudraient
convoiter, ne joue pas les grincheux mais plutôt les amoureux !
Ninnenne