En illustration : Récréation dans une cour d'école à Hlatikulu, Swaziland ( 26° 58 ' S - 31 ° 19 ' E ). Si 80 % des[size=13]enfants sont officiellement scolarisés au Swaziland, beaucoup doivent quitte l'école temporairement ou définitivement suivant les moyens financiers de leurs parents. Au moins 70 % des 1,1 million d'habitants du pays vivent sous le seuil de pauvreté et près de 35% de adultes sont séropositifs. C'est le taux le plus élevé de la planète. Les problèmes de fréquentation scolaire semblent augmenter avec la pandémie.[/size]
Près de la moitié de l'humanité a moins de 25 ans. C'est la génération la plus nombreuse qu'ait connue l'humanité.
C'est à ce jour la mieux formée : le taux de scolarisation dans le primaire atteint désormais 88%. Reste que 73 millions d'enfants ne fréquentent pas l'école primaire et que 158 millions d'enfants de moins de 15 ans travaillent, souvent dans les pires conditions d'exploitation. C'est aussi la génération à qui on attribue l'espérance de vie à la naissance la plus longue : 67 ans en moyenne, tout en sachant qu'elle varie du simple au double selon les pays. Pour autant, avec la baisse de la natalité, ils grandiront aussi dans un monde vieillissant.
Le groupe démographique des 15-24 ans compte 1,2 milliard d'individus qui portent déjà leur part du fardeau : 200 millions d'entre eux vivent avec moins de 1 dollar par jour, 130 millions sont illettrés, 88 millions sont au chômage et 10 millions sont porteurs du virus du sida. Comment abordent-ils l'âge adulte dans un monde qui change? Quel peut-être leur avenir sur une planète dont l'humanité a surexploité les ressources limitées? Ces questions n'ont obtenu qu'un début de réponse. Si la jeunesse a des aspirations fortes, parfois radicales, de changement et d etransformation, elle cherche aussi à s'intégrer dans une société existante. Même dans les sociétés démocratiques, son expression civique est limitée par l'existence d'un âge requis pour voter ou pour briguer certains mandats. Dans un pays à la population la plus jeune, le corps électoral peut être ainsi en décalage avec une partie importante de la population.
Les jeunes générations sont souvent insatisfaites et leur avenir paraît incertain. Au sommet de la Terre à Rio en 1992, pour la première fois, une adolescente, Severn Suzuki, 13 ans, s'est adresséé aux dirigeants de la planète :
"Je ne suis qu'une enfant et pourtant je sais que ce problème nous concerne tous, et que nous devrions comme un seul monde agir avec un seul but. Les parents devraient pouvoir consoler leurs enfants en disant "Tout ira bien, Ce n'est pas la fin du monde et nous faisons du mieux que nous pouvons". Mais je ne pense pas que vous puissiez encore nous dire cela. Sommes-nous seulement dans vos listes de priorité?".
Fonds des Nations unies pour l'enfance / www.unicef.org
RAPPORT MONDILAL SUR LES ENFANTS NON SCOLARISÉS
Les adolescents ont deux fois plus de chances d’être non scolarisés que les enfants d’âge primaire selon l'ISU et l’UNICEF
Le nouveau rapport explique pourquoi les approches courantes ne conduiront pas à l’enseignement primaire ou secondaire universel.
Environ 63 millions d’adolescents âgés de 12 à 15 ans sont privés de leur droit à l’éducation selon le nouveau rapport conjoint de l’Institut de statistique de l’UNESCO et de l’UNICEF, Réaliser la promesse non tenue de l’Éducation pour tous : résultats de l’Initiative mondiale en faveur des enfants non scolarisés (en anglais). La production du rapport et d'un outil de données ont été appuyés par le Global Partnership for Education.
Dans le monde, un adolescent sur cinq est exclu de l’école, alors que pour les enfants d’âge primaire, un enfant sur 11 est exclu. Les adolescents ont donc deux fois plus de chances d’être exclus que leurs cadets. Le rapport montre également qu’à mesure que les enfants grandissent, le risque qu’ils ne commencent jamais l’école ou qu’ils abandonnent augmente aussi.
Au total, 121 millions d’enfants et d’adolescents n’ont jamais commencé l’école ou ont abandonné malgré la promesse de la communauté internationale de réaliser l’enseignement primaire universel d’ici 2015.
Les données démontrent que presque aucun progrès n’a été accompli pour réduire ce nombre depuis 2007. Les enfants vivant dans des zones de conflit, les enfants qui travaillent et ceux qui sont victimes de discrimination fondée sur l’ethnicité, le sexe ou le handicap sont les plus marginalisés.
On craint de plus en plus que les progrès déjà accomplis pour élargir l’accès à l’éducation ne s’émoussent sans un changement majeur en matière de politiques et de ressources. Si les tendances actuelles se poursuivent, 25 millions d'enfants - 15 millions de filles et 10 millions de garçons - sont susceptibles de ne jamais mettre les pieds dans une salle de classe.
La scolarité en France
[size=13]http://www.lesenfantsdabord.org/mieux-connaitre-ief/en-finir-avec-les-prejuges/qui-croit-encore-que-lecole-est-obligatoire/[/size]
Qui croit encore que l’école est obligatoire ?
Ou qui essaie de nous faire croire que l’école est obligatoire !
Ou qui confond instruction et école !
En France, l’information la plus communément admise du grand public est que l’école est obligatoire alors que c’est l’instruction qui l’est.
Cette idée reçue est non seulement très largement entretenue par les documents administratifs mais aussi par des personnalités politiques, intellectuelles, … Les présidents de la République, eux-même, contribuent à ce mensonge lors de discours largement diffusés: hommage à Jules Ferry le 15 mai 2012 pour François Hollande lors de sa journée d’investiture, voeux à la Nation en 2011 pour Nicolas Sarkozy.
Le magazine Psychologies dans son article « J’ai déscolarisé mon fils » en octobre 2010
"En France, l’école est obligatoire de 6 à 16 ans. Il est néanmoins possible de déscolariser son enfant, à condition de se soumettre à certaines règles administratives."
Lettre à Gallimard pour le livre : « Les droits de l’enfant »
Madame, Monsieur
C’est une joie pour moi de découvrir ce livre engagé paru dans votre magnifique collection dont ni moi ni mes garçons ne nous lassons.
Il s’y trouve un passage présentant l’école comme devant être obligatoire pour tous. Or c’est l’instruction et non l’école qui est un droit fondamental pour l’enfant. Parmi les droits fondamentaux, la responsabilité pour les parents, de choisir le mode de cette éducation.
En effet, nous sommes un certain nombre de parents à faire en toute légalité le choix de l’instruction en famille et je crois que ce choix est une réelle chance pour nos enfants qui en apprennent autant que les enfants scolarisés mais vivent à leur rythme en contact étroit avec la nature et le monde qui les entoure, en relation avec des personnes d’âge varié… Les enfants qui découvrent cette possibilité sont souvent émerveillés car l’école n’est malheureusement pas toujours le lieu de respect des droits de l’enfant que l’on pourrait attendre d’elle (en Inde… aussi bien qu’en France malheureusement pour parler de 2 pays que je connais).
Vu l’impact de vos publications, il me semble important que vous ne déformiez pas la loi et soyez vous aussi les garants de cette belle liberté qu’est l’instruction en famille – aventure à laquelle vous contribuez au quotidien dans des maisons comme la notre…
Merci de nous aider en veillant à ne plus parler « d’école obligatoire » mais bien d’instruction obligatoire.
Bien sincèrement,
Soline
J'ai connu et je connais des enfants dont les parents s'occupent de l'instruction et qui ne vont donc pas à l'école.Ceux sont eux qui à la maison, dans le cadre familial, font l'enseignement obligatoire classe par classe.
Encore faut-il pouvoir aussi bien intellectuellement que financièrement. Est-ce vraiment protéger son enfant? N'y-a-t-il pas enrichissement personnel d'avoir des échanges et des partages en fréquentant d'autres enfants?...
L'école était censée être obligatoire en 1938 quand ma maman avait 10 ans...Elle aimait beaucoup l'école mais hélas mon grand-père préférait qu'elle aide à la ferme...L'année du certificat d'étude, l'instituteur du village était venu le voir pour qu'il permette à maman de passer son examen et qu'elle puisse étudier en internat après...Refus de mon grand-père, larmes de maman...Mais c'était ainsi, on ne discutait pas, on ne se révoltait pas, on obéissait...
J'ai grandi avec une maman qui adorait les livres et "jouait" à l'école avec moi...Toujours elle me disait la chance que notre génération nous avions d'aller ainsi à l'école et d'apprendre...de pouvoir "se faire une situation"...
On devrait le rappeler aujourd'hui aux enfants dès la maternelle chaque jour...Certains semblent ne pas apprécier et oublier combien l'instruction est un bien précieux...Il faudrait recommencer à respecter les instituteurs et les professeurs...Il y a urgence...et en France!
Brigitisis
J'ai cherché le discours de 2008...Que peut-on rajouter à une telle sagesse...
Severn Suzuki
Severn Cullis-Suzuki est aujourd'hui une activiste écologique, conférencière et présentatrice de télévision. Mais déjà, en 1992, alors qu'elle n'avait que 13 ans, elle et ses camarades de classe réunissaient des fonds pour assister au Sommet de la Terre à Rio De Janeiro. Lors de celui-ci, elle fut ovationnée par les participants à la suite de son discours lors d'une session plénière. Dans son discours, Severn incitait ses auditeurs à définir leurs valeurs, agir en pensant au futur de la planète et les invitait à prendre leurs responsabilités sur le sujet.
© E.C.O
Pour aider des enfants à être scolarisés dans le monde, j'ai une amie qui a fait un blog. Elle parraine elle-même des enfants...
[size=13]http://annepartageavecvous.centerblog.net/[/size]
"Les enfants de khorla et des villages aidés de l'association les amis de Laprak sont trés pauvres . C'est une grande chance pour eux de pouvoir allés à l'école dans de bonnes conditions jusqu'au BAC népalais . je parraine Som et avec lui tout les enfants. 35€/an ."Anne
Un sujet primordial...
Ninnenne