HELENA, poulinière auxoise de 7 ans
Editions du chêne
Héléna, poulinière auxoise de 7 ans, présenté par son propriétaire, Pierre Pasdermadjian.
L'AUXOIS :
photos/cheval/races/auxois/auxois11.jpg" alt="" width="250" height="202" /> Cousin bourguignon de l'ardennais, l'auxois est, comme lui, un puissant cheval de trait, de 1m 65 environ au garrot, de robe généralement baie ou rouanne.
Ses adeptes aiment évoquer les nombreux services qu'il rendit autrefois à la patrie, dans les champs de labour et sur les champs de bataille.
Cette évocation d'un passé glorieux ne fait que poser avec plus d'acuité le douloureux problème de son avenir : tourisme attelé, débardage en forêt, roulottage?
Les "créneaux" disponibles ne sont pas très nombreux.
L'auxois est une race de cheval de trait français à la robe généralement baie ou rouanne, parfois considérée comme une variété de l'ardennais et du trait du Nord. Il est créé pour les travaux agricoles par croisement entre la jumenterie locale de l'Yonne, de la Saône-et-Loire et du Nord de la Nièvre avec des étalons de ces deux races.
Traditionnellement élevé dans la région de Bourgogne, ce cheval de traction lourde devient l'auxiliaire des agriculteurs pour les travaux des champs au début du xxe siècle, avant la généralisation de la motorisation. Devenu un [size=16]animal de boucherie et alourdi pour la production de viande à l'instar des autres races de trait, il échappe de justesse à la disparition dans les années 1970.[/size]
Des initiatives se mettent en place pour lui trouver d'autres débouchés depuis les années 1990, et l'auxois retrouve une certaine place dans les activités écologiques et de loisir, comme la culture de la vigne, le débardage et l'attelage de loisir, ou même la production de lait de jument.
Il demeure néanmoins l'une des races de trait françaises aux plus faibles effectifs, avec le poitevin mulassier et le trait du Nord, et l'une des plus menacées de consanguinité.
[size=16]http://fr.wikipedia.org/wiki/Auxois_(cheval)[/size]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Auxois_(cheval)
"À la même époque, Henry Blanc est nommé à la direction des haras nationaux français et organise la reconversion des races françaises de chevaux de trait en animaux de boucherie. Jusqu'en 1982, il freine les importations de viande et finance une recherche de l'INRA, près de Clermont-Ferrand, sur l'engraissement des poulains de trait. Il encourage les éleveurs, qui ne parviennent plus à trouver d'acheteurs pour leurs animaux, à engraisser ceux-ci pour les revendre au poids aux abattoirs. L'élevage pour la boucherie chevaline assure une partie de la sauvegarde de l'auxois en gardant son capital génétique intact, mais aussi en transformant son modèle, autrefois puissant et sportif, en celui de « bête à viande », les chevaux de boucherie étant vendus au poids.
Un arrêté du 24 août 1976, paru dans le journal officiel, renomme toutes les races de « chevaux de trait » françaises en « chevaux lourds » et pousse les éleveurs à sélectionner des étalons reproducteurs les plus lourds possibles.
Les haras nationaux achètent et approuvent ce type d'étalon destiné à donner naissance à des poulains produisant de la viande 25. C'est ainsi qu'entre le milieu du xxe siècle et les années 1980, le poids d'un cheval auxois passe d'une moyenne de 650 à 800 kg à une moyenne de 800 à 1 000 kg, voire davantage 26."
Une horreur que j'ignorais...
J'ai une tendresse particulière pour les chevaux de trait, leur capacité à travailler la terre, à être près de l'homme...
Ninnenne