CYCLE VIVANT
En illustration : Chutes d'eau d'Iguaçu, Argentine et Brésil (25° 41' S - 54° 26' O). Aux confins de l'Argentine et du Brésil, les chutes d'Iguaçu (Iguazù en espagnol), hautes de 70 mètres dessinent un demi-cercle de 2 700 mètres de long. Le débit moyen du rio Iguaçu dépasse à cet endroit 1 400 mètres cubes par seconde. Admirées par 1,5 million de touristes chaque année, les chutes sont protégées et inscrites depuis 1984 sur la liste du [size=16]Patrimoine mondial de l'Unesco.[/size]
Le cycle de l'eau est, avec celui du carbone, le plus essentiel, parce qu'il est à la fois la condition de la vie mais aussi sa manifestation.
L'eau est présente à l'intérieur de nos cellules et, même à cette échelle, elle est en perpétuel mouvement. C'est l'eau qui donne à la cellule son volume, lui permet de respirer et de se nourrir. C'est dire l'intimité d'une simple molécule avec tout ce qui vit. Ce cycle vivant de l'eau se répète à l'échelle d'une plante ou d'un animal, mais aussi à l'echelle de la planète.
Parmi ces échanges perpétuels, il y a une circulation de l'eau visible, ce sont les nuages et la pluie, l'eau qui sort des sources, alimente les puits, coule dans les rivières et rejoint l'océan mondial. C'est l'eau bleue. Mais l'eau prend aussi des chemins invisibles à nos yeux lorsqu'elle s'évapore de la surface des océans et des continents, et surtout transpire de la surface des feuilles. Cette dernière s'appelle l'eau verte parce qu'elle participe à la production de la biomasse. C'est dans les plantes, au sein même de la matière vivante, que le cycle de l'eau croise le cycle du carbone. La complicité est totale puisque grâce à l'eau qui érode les roches, les plantes récupèrent les minéraux dont elles ont besoin.
Souvent ce n'est pas l'eau qui manque ou qui s'épuise, comme on le dit trop souvent. Car contrairement au pétrole, consommer de l'eau ne la détruit pas. Mais c'est son cycle que nous perturbons. Par exemple, en modifaint la végétation sur d'immenses étendues, les hommes ont doublé la quantité d'eau bleue, celle qui ruisselle, grossit les rivières et retourne à l'océan. Nous avons modifié la fréquence et l'intensité des pluies, le plus souvent dans le sens d'un assèchement de l'air.
Ce que nous avons fait, nous pouvons le défaire. En voici une illustration : au Texas, les 2 200 hectares du ranch du chanteur David Bamberger ne disposaient pas d'eau et les forages n'avaient rien donné. En restaurant les savanes originelles qui avaient disparu du fait du surpâturage, les sources taries se sont mises à couler de nouveau, les rivières également, dont l'eau désormais contribue à l'alimentation des villes situées à l'aval.
Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)/www.unep.org
"L'eau et le vivant.L'eau est le composant essentiel de tous les êtres vivants. Il n'existe pas de forme de vie connue en l'absence d'eau. L'eau peut représenter jusqu'à 98 % du poids d'un organisme comme une méduse. De tous les composants de l'organisme humain, l'eau est quantitativement le plus important puisque la valeur moyenne s'en établit à 75 % du poids corporel chez le nouveau-né, et, chez le sujet adulte, à 55 % pour l'homme et à 50 % pour la femme ; les nuances individuelles sont principalement liées à l'âge et à la plus ou moins grande abondance du tissu adipeux."
[size=16]http://ecologie.nature.free.fr/pages/dossiers/dossier_eau.htm[/size]
Qu'est-ce que le cycle de l'eau? Je peux facilement vous répondre - c'est "moi" partout! Le cycle de l'eau décrit l'existence et le mouvement de l'eau sur, dans et au-dessus de la Terre. L'eau de la Terre est toujours en mouvement et change toujours d'états, du liquide à la vapeur à la glace et vice versa. Le cycle de l'eau fonctionne depuis des millions d'années et toute vie sur Terre en dépend; la Terre serait un bien triste endroit à vivre sans elle.
http://water.usgs.gov/edu/watercyclefrench.html
[size=16]https://exposons.wordpress.com/category/technologies/[/size]
De beaux articles...Parce que l'eau c'est la vie...
Ninnenne