SURPÊCHE
En illustration: Chalutier battant pavillon ukrainien au large des côtes mauritaniennesn mauritanie (20° 08' N - 17° 11' O).
Pendant 40 jours et quatre à six fois par jour, l'équipage, une trentaine de marins ukrainiens - remonte un chalut rempli de 20 et 30 tonnes de poissons ( ici des sardinelles) qui seront traitées à bord de ce chalutier industriel de 140 mètres de long. Sous le pont, une centaine d'ouvriers mauritaniens congèlent, mettent en boîte ou encore transforment en farine le poisson, si ce dernier est abîmé.
Les rapports des scientifiques, depuis déjà plusieurs années, sont unanimes : la pêche mondiale est en péril.
Un quart des stocks de poisson est déjà surexploité et la moitié est exploitée aumaximum de ses capacités.
C'est pourquoi le total des captures mondial plafonne aux environs de 90 millions de tonnes de poisson par an (quatre fois plus qu'il y a seulement un demi-siècle!), alors même que les moyens ne cessent d'augmenter : bateaux plus gros et plus puissants, matériel plus performant, systèmes ultrasophistiqués de détection des poissons, etc.
Les spécialistes redoutent une réédition planétaire du drame de la morue de Terre-Neuve. Ce poisson, extraordinairement abondant au large du Canada, a été exploité durant 4 siècles, de 1550 à 1950. Alors que les captures ne dépassaient pas 200 000 à 300 000 tonnes par an, ce nombre a été porté à 800 000 tonnes en à peine 20 ans. Le résultat ne s'est pas fait attendre : la morue a disparu dans les années 1990, signant la fin de la pêche et réduisant au chômage des dizaines de milliers de pêcheurs.
Vingt ans après, les populations de morue ne se sont toujours pas reconstituées, elles semblent s'amenuiser encore.
Pourtant, la pêche exploite une ressource qui se reproduit naturellement - les poissons- et qui pourrait donc être exploitée durablement.
Malheureusement, construire une pêche mondiale responsable s'avère difficile. Les pêcheurs eux-mêmes, constamment obligés d'investir par la compétition technologique qui les oppose les uns aux autres, ont besoin d'accroître leurs prélèvements pour payer leurs dettes. Les Etats dont ils dépendent sont généralement réticents à leur imposer des contraintes impopulaires, notamment les fameux quotas, ou tonnages maximums de captures.
Ils s'efforcent d'ailleurs constamment, contre l'avis des scientifiques, d'augmenter "leurs" quotas, et une fois ceux-ci négociés, ne les font pas toujours appliquer.
Il faut dire que contrôler réellement et rigoureusement l'activité des pêcheurs, surtout loin des côtes, est une entreprise coûteuse et complexe hors de portée de certains pays.
Toutefois, comme le montre l'exemple de Terre-Neuve, le coût social et écologique d'un effondrement de la pêche mondiale serait infiniment supérieur.
Département des pêches et de l'aquaculture, FAO, www.fao.org/fishery.
22 Avril 2014
Une action coordonnée urgente est nécessaire pour restaurer la santé des océans de la planète et garantir à long terme le bien-être et la sécurité alimentaire d'une population mondiale croissante. C'est un message clé d'un sommet international qui s'ouvre aujourd'hui à La Haye, aux Pays-Bas du 22 Avril 2014 au 24 avril 2014.
Documents: http://www.fao.org/news/s ... m/224779/icode /
Árni M. Mathiesen est le Sous-Directeur général de la pêche et de l'aquaculture de la FAO. Dans l'interview qui suit, il développe sur les questions prioritaires abordées lors du sommet et les plus grands défis auxquels sont confrontés les secteurs liés à la mer dans le monde.
Documents: http://www.fao.org/news/a ... o / fr / uid = 10498
Code de conduite pour une pêche responsable
Accord de 1995 sur les stocks de poissons des Nations Unies : la partie VII Fonds d'aide
«Le droit de pêcher implique l'obligation de le faire de manière responsable afin d'assurer la conservation et la gestion efficaces des ressources aquatiques vivantes."
Questions
Pêches, y compris l'aquaculture, sont une source vitale de nourriture, l'emploi, les loisirs, le commerce et le bien-être économique des personnes dans le monde, tant pour les générations actuelles et futures et doivent donc être menées d'une manière responsable. Politiques de pêche nationales et internationales et des pratiques de gestion qui reflètent mieux les principes du Code de conduite conduira à une contribution économique, sociale et environnementale améliorée et durable du secteur de la pêche. L'optimisation de la contribution des pêches à la réalisation des avantages en termes de nourriture, d'emploi, de loisirs et de commerce ainsi que l'écosystème et le bien-être socio-économique bénéficiera des populations à travers le monde. Pour promouvoir une pêche durable à long terme, en 1995, la FAO Conférence a adopté la FAO. Code de conduite pour une pêche responsable , disponible dans les langues suivantes - albanais, arabe, chinois, croate, allemand, estonien, espagnol, français, islandais, italien, polonais, Cinghalais, slovène, tamoul, thaï -. accessible à partir du lien ci-dessus pour aider à une plus large diffusion du Code de conduite à la demande du Comité des pêches, une brochure intitulée Qu'est-ce que le Code de conduite pour une pêche responsable? ont été produites.
La FAO a traduit cette publication non technique dans les langues officielles de l'Organisation. Le code a également été traduit dans un grand nombre d'autres langues. La baie de la FAO Programme Bengaletraduit le document en bengali , Dhivehi , Guajarati , hindi , marathi , Oriya , cingalais , le tamoul , le telugu . En coopération avec l' Université du Pacifique Sud, Fidji, la FAO avait le document traduit dans les langues des îles Cook, Tonga, Samoa, Fidji, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon, Vanuatu, Kiribati et Tuvalu).
Il décrit, d'une manière non technique, des aspects importants du code de conduite. Le but de cette publication est de créer une plus grande prise de conscience des buts et des objectifs du Code et à encourager son application effective dans toutes les pêches de capture et l'aquaculture.
La brochure ne remplace pas le Code de conduite, mais présente certaines des informations contenues dans le complexe code sous une forme simplifiée dans le but de le rendre plus accessible à tous les utilisateurs de la pêche.
Mission
Ce projet appuie la mise en œuvre du Code, ce qui implique, à des degrés divers, toutes les unités du Département des pêches et des équipes régionales associées.
Le Code énonce des principes et des normes internationales de comportement pour des pratiques responsables en vue d'assurer la conservation, la gestion et le développement des ressources aquatiques vivantes, dans le respect de l'écosystème et de la biodiversité.
Le Code reconnaît l'importance nutritionnelle, économique, sociale, environnementale et culturelle de la pêche et les intérêts de tous ceux concernés par le secteur de la pêche.
Le Code prend en compte les caractéristiques biologiques des ressources et de leur environnement et les intérêts des consommateurs et d'autres utilisateurs.
[size=16]http://www.fao.org/fishery/capture/en[/size]
[size=16]http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/19/artisans-et-chalutiers-industriels-deux-visions-de-la-peche-en-europe_1808631_3244.html[/size]
Que seront les mers ou les océans demain sans poissons?
Il serait temps de penser à éviter le gastllage et la destruction pour
rien de milliers de poissons...
C'est un massacre qui est fait en pleine mer...
Jusqu'à quand?
Ninnenne