GAGNANTS ET PERDANTS....

GAGNANTS ET PERDANTS

En illustration :

Brise-glace Louis-Saint-Laurent dans Resolute Bay, territoire du Nunavut, Canada (74° 42' N - 95° 18' O). Les brise-glace, grâce à leur coque renforcée, leur propulsion puissante et leur étrave spécialement conçue, peuvent avancer sur la banquise, la fissurer et la briser grâce à leur poids. En 2008, pour la première fois depuis qu'on dispose de données, les passages du Nord-Ouest et du Nord-Est étaient simultanément libres de glace.

En illustration :

Brise-glace Louis-Saint-Laurent dans Resolute Bay, territoire du Nunavut, Canada (74° 42' N - 95° 18' O). Les brise-glace, grâce à leur coque renforcée, leur propulsion puissante et leur étrave spécialement conçue, peuvent avancer sur la banquise, la fissurer et la briser grâce à leur poids. En 2008, pour la première fois depuis qu'on dispose de données, les passages du Nord-Ouest et du Nord-Est étaient simultanément libres de glace.

L'article du Mardi...

Certains vont tirer leur épingle du jeu du réchauffement climatique. En tout cas s'il reste modéré. En effet, le climat de certaines zones inhospitalières, car trop froides, va s'adoucir. Des terres qui n'étaient pas cultivables vont le devenir. Les sols du Canada, de la Russie et du Sud de l'Argentine pourraient voir leur productivité agricole augmenter.

La zone arctique est emblématique de ces opportunités à venir, en particulier avec la fin de la banquise. Débarrassée de ses glaces, toute la région va devenir navigable. Le rêve historique des grands explorateurs du XIX e siècle, passer de l'Atlantique au Pacifique par le nord deviendra enfin possible : c'est l'ouverture du passage Nord-Ouest.

En passant au nord du Canada, les grands bateaux reliant l'Europe à l'Asie n'auront plus besoin de traverser le canal de Panama. Le trajet Tokyo-Rotterdam, long aujourd'hui de 23 000 kilomètres, sera ramené à seulement 16 000 kilomètres. En passant au nord de la Russie, par ce qu'on appelle symétriquement le passage du Nord-Est, il ne fera plus que 14 000 kilomètres.

Quant au sous-sol de la région, il pourrait contenir les plus grands gisements de gaz ou de pétrole, de diamants et d'or qui restent à découvrir sur la planète. Autrefois protégé par une couche de glace dure et des hivers extrêmes, il pourrait devenir plus facilement exploitable. Pour toutes ces raisons, l'Arctique devient une zone d'intérêt économique et stratégique majeur. D'ores et déjà, Canada, Russie, Danemark, USA et Norvège se livrent à d'intenses manoeuvres diplomatiques pour marquer leur contrôle sur la région. D'autant plus que les frontières de cette partie du monde jusqu'à présent délaissée n'ont pas toujours été fixées avec précision.

Mais pour les populations qui habitent traditionnellement l'Arctique - Inuit, Sami, Nenets, etc. - l'arrivée d'argent et du développement n'est pas sans poser de nouveaux défits. Leur mode de vie et leur culture sont aujourd'hui menacés à la fois par la modification du milieu et par celle de leur environnement politique et économique.

4 eme rapport de synthése du GIEC, www.ipcc.ch

Comme si la glace ne se brisait déjà pas trop vite du fait du réchauffement!...

Quelle tristesse! Pauvre planète..

.Au nom du profit, du pouvoir, de l'argent et sous l'étiquette du progrès, l'homme détruira vraiment chaque endroit...

Comme d'habitude, ce n'est que mon humble avis...Je voudrais juste que le monde de demain et futur garde ses beautés...

A regarder en grand écran...

Ninnenne