UN AUTRE MONDE
En illustration :
Mont Everest, Himalaya, Népal (27° 59' N - 86° 56' E).
Le mont Everest, point culminant de la planète, s'élève à 8 848 mètres. La hausse des températures dans la région (+ 1° depuis 1970) entraîne une fonte généralisée des glaciers, et les lacs d'altitude s'emplissent si rapidement qu'une quarantaine d'entre eux menacent de déborder avant 2010. Au rythme actuel, les glaciers himalayens - comme tous les glaciers alpins de la planète - pourraient disparaître avant 40 ans.
Il est une conséquence du réchauffement peut-être encore plus grave que la montée des eaux, c'est la pénurie d'eau qui suivra la fonte des glaciers. Car leurs glaces alimentent aujourd'hui la plupart des grands fleuves de la planète.
Les glaciers de l'Himalaya donnent naissance au fleuve Jaune, au Yangzi Jiang, au Mékong, au Gange et à l'Indus. Ils irriguent ensemble des zones habitées par deux milliards de personnes!
Dans un premier temps, la fonte des glaces va amener une surabondance d'eau. Dans les zones montagneuses, cela provoquera des inondations brusques et catastrophiques.
Un peu plus bas, quand vient la mousson, cela amènera des débordements plus lents mais aussi plus importants. Les inondations pourraient atteindre un pic vers 2050 avec des crues dévastant les cultures et les habitations au bord des fleuves.
L'Asie n'est pas le seul continent menacé : l'Europe a connu des inondations catastrophiques - en France en 1999, en Europe centrale en 2002 et 2005. En Amérique du Sud, les Andes connaissant une évolution similaire.
Dans un second temps, l'eau va commencer à manquer. Car le réchauffement raccourcit l'hiver et diminue les quantités de neige qui tombe sur les sommets. Les glaces qui fondent en été ne sont plus renouvelées. Selon certaines prévisions, les grands fleuves indiens pourraient ainsi devenir saisonniers dans la seconde moitié du XXI éme siècle. Pourtant, et pour ne citer que lui, le Brahmapoutre a un débit 100 fois plus important que des fleuves européens comme la Seine, l'Ebre ou le Tibre!
Outre l'alimentation - via l'irrigation - et les ressources en eau potable, la production d'énergie est menacée, à cause d'une diminution de l'énergie fournie par les barrages ou à cause des problèmes de refroidissement des centrales thermiques.
Même si l'humanité prend des mesures radicales qui s'imposent pour stopper le réchauffement climatique, le phénomène possède son inertie. Il continuera à s'aggraver pendant quelques décennies avant que les premières mesures ne fassent effet - sans parler d'un scénario à l'autruche.
L'humanité va donc, dans tous les cas, devoir s'adapter à un nouveau monde. Quitter peut-être les zones les plus dangereuses, changer de pratiques agricoles, mettre en place un nouveau mode de gestion de l'eau, etc.
La fonte des glaciers
18.01.2013
Une augmentation générale de quelques degrés peut sembler sans conséquences, pourtant la moindre différence de température suffit pour changer l’état des glaciers aux pôles. Les hivers étant plus doux et les étés plus chauds, le volume de glace ne peut se maintenir. Ainsi, le niveau de l’eau monte et déstabilise les communautés de plantes et d’animaux vivant sur le littoral. Pour les deux tiers de la population humaine dans la même situation, la migration vers les terres est de plus en plus inévitable, avec les problèmes de surpopulation qui en découlent. Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est que la glace accumulée sur les terres, comme au Groenland, se jette dans les océans en fondant et pourrait faire monter leur niveau d’eau de six à sept mètres. Si cela arrivait, des territoires entiers disparaîtraient.
Autre impact à considérer, par leur blancheur, les glaces réfléchissent actuellement environ le tiers de l’énergie solaire dans l’espace. Avec leur disparition progressive, la température sur Terre croît donc de façon exponentielle.
À ce jour, ce sont principalement les animaux nordiques qui souffrent du changement de climat. Les ours polaires, les manchots empereurs et les mouettes blanches, notamment, ont subi des baisses importantes de population dans les 30 dernières années.
Ironiquement toutefois, la fonte des glaciers risque d’abaisser la température de certaines régions du monde. En fondant, les glaciers libèrent progressivement de l’eau douce sur le dessus de l’océan Atlantique, ce qui perturbe le déplacement du « Gulf Stream », grand courant marin qui entraîne l’eau chaude de l’Amérique du Sud et du Mexique vers la côte ouest de l’Europe. Étant donné que l’eau salée transporte mieux la chaleur que l’eau douce, le flux de courant chaud est ralenti, ce qui pourrait éventuellement faire baisser de quatre à cinq degrés les températures moyennes en Europe.
[size=16]http://www.sciencesplus.ca/fr/ressource/1521[/size]
La thèse condamnée : "Le réchauffement global de la terre est une certitude : la preuve ?, les glaciers disparaissent !".
À notre sens, la glaciologie a trop souvent été exploitée - à tort - pour justifier les modèles climatiques établissant un rapport de cause à effet entre, d'une part le réchauffement global de notre planète terrestre et, d'autre part le développement des industries et des nuisances liées à l'essor de nos sociétés industrielles.
Dans ce court article, nous souhaitons prendre le contre-pied de ce discours dominant.
[size=16]http://www.laterredufutur.com/html/modules.php?name=News&file=print&sid=981[/size]
[size=16]http://www.yelomart.fr/475-milliards-de-tonnes-de-glace-ont-fondu-en-2006/[/size]
Un grand débat...un grand mystère...un sujet à ne pas prendre à la légère...Je suis déjà si triste de la diminution des animaux polaires...
Je n'ai pas trouvé la 1ère photo!!!! Ninnenne