REFUGIES ECOLOGIQUES
En illustration :
Ile deMalé, Maldives (4° 10' N -75°30' E). Capitale des Maldives, Malé abrite 80 000 habitants. La densité humaine du pays est la septième au [size=16]monde (900 habitants au kilomètres carré). Ici l'espace est précieux : une île fait office de capitale, une autre d'aéroport, une troisième de réservoir pétrolier, une quatrième de prison, tandis-qu'environ 200 îles sont habitées et 90 réservées aux touristes.[/size]
Les premiers atolls noyés par le réchauffement s'appellent Tebua Tarawa et Abanuea, dans l'Etat de Kiribati. Situés dans l'océan Pacifique, ils ont disparu sous les eaux en 1999. Mais ils n'étaient pas habités. Avec la montée prévisible du niveau des mers, de nombreux Etats insulaires sont menacés : Tuvalu, avec son sommet à 4 mètres d'altitude, a connu les premiers déplacements de population. Les Maldives, avec un point culminant à 3,5 mètres, pourraient prendre la suite. Ses 800 000 habitants devront aller vivre ailleurs.
Mais ce n'est pas tout. La plupart des grandes villes du [size=16]monde sont situées en bord de mer. C'est le cas de New York, de Shanghai, de Londres... Les grands deltas du Nil, du Mékong ou du Gange abritent des millions de personnes et sont eux aussi menacés. Avec le réchaufement, des sécheresses plus sévères, des inondations plus fréquentes, des tempêtes plus dangereuses vont aussi se produire.[/size]
Même loin des côtes, d'autres personnes vont devoir quitter leur maison pour devenir des migrants de l'environnement : des écoréfugiés. Au total, les changements climatiques pourraient entraîner jusqu'à 250 millions de réfugiés d'ici à 2050.
Aujourd'hui, ces réfugiés ne sont pas reconnus en tant que tels par les textes internationaux, comme la convention de Genève.
Cela complique leur protection. Le cas de Tuvalu est emblématique. Pour préparer l'exode, le gouvernement a cherché à obtenir pour ses ressortissants des visas d'immigration auprès de ses voisins. La Nouvelle Zélande a accepté sous certaines conditions, mais pas l'Australie. Pourtant, ce dernier pays est un gros émetteur de gaz à effet de serre, qui a refusé pendant des années de signer le protocole de Kyoto.
Les petits Etats insulaires comme Tuvalu sont parmi les plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre de la planète. Mais ce sont eux qui pâtiront les premiers du réchauffement climatique.
La question du statut des réfugiés écologiques est liée à celle de l'établissement des causes et des responsabilités de leur exil. C'est l'objet de discussions entre spécialistes du droit international et entre gouvernements. Qui pour l'instant n'ont pas abouti.
4 eme rapport de synthèse du GIEC, www.ipcc.ch
De grands projets pour l'avenir...Pour ne pas toujours être pessimiste et voir l'avenir en noir et le monde de demain détruit...nos enfants et petits enfants auront des solutions de survie et de protection...Et certains s'y emploient dès à présent.
Ninnenne