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 Lectures:"UN ETE SANS LES HOMMES" DE SIRI HUSTVEDT+DOUGLAS KENNEDY "CET INSTANT LA" suite

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marileine
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marileine


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MessageSujet: Lectures:"UN ETE SANS LES HOMMES" DE SIRI HUSTVEDT+DOUGLAS KENNEDY "CET INSTANT LA" suite   Lectures:"UN ETE SANS LES HOMMES" DE SIRI HUSTVEDT+DOUGLAS KENNEDY "CET INSTANT LA" suite Icon_minitimeSam 20 Juin - 12:18

"UN ETE SANS LES HOMMES" DE SIRI HUSTVEDT


Lectures:"UN ETE SANS LES HOMMES" DE SIRI HUSTVEDT+DOUGLAS KENNEDY "CET INSTANT LA" suite 1395ea94

Résumé :

Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretient avec une [size=16]femme plus jeune qu'elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New York pour se réfugier auprès de sa mère qui a, depuis la mort de son mari, pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minesota. En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l'oeuvre chez les sept adolescentes qu'elle accepté d'initier à la poésie le temps d'un été, tout en nouant une amitiésincére avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable...

Parcours en forme de "lecture de soi" d'une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables, ce roman aussi solaire que plaisamment subversif dresse le portrait attachant d'une humanité fragile mais se réinventant sans cesse.

PRESSE :
[/size]

Karine Papillaud, Le Point

«Sous couvert d'une histoire attachante, Un été sans les hommes est bel et bien une tentative de définir le féminin sans pour autant l'opposer au masculin. »

François Busnel, L'Express

«Siri Hustvedt mène de main de maître ce roman qui interroge l'amour et la fidélité, avec un humour et une tenue qui confirment, définitivement, son statut d'écrivain. »

Christine Marcandier, Mediapart

«Siri Hustvedt est partie d’un cliché romanesque, celui de la femme abandonnée. (…) Le roman renverse le cliché, s’en amuse entre ironie et sérieux : l'humiliation, la sidération de Mia laissent peu à peu place à une renaissance, à une reconstruction et à l'analyse, fine et caustique, de nos sociétés fondées sur la “magie de l'autorité, de l'argent, du pénis”. (…) Siri Hustvedt creuse les silences, aime jouer des frontières, entre fiction et réalité, entre folie et apparente normalité, traditions et ruptures, elle refuse les conventions et, de romans en essais, affirme une voix singulière, unique. Cette lady aime jouer avec ses parts d'ombre, creuser les abîmes. »

Christine Ferniot, Lire

«Drôle, méchant, tendre, porté par l’amour et la littérature qui nourrissent l’héroïne et ses amies, Un été sans les hommesest une œuvre pleine d’énergie pour dire le tourbillon de la vie. »

Olivia de Lamberterie, Elle

«Un été sans les hommes est l’histoire poignante d’une épouse fêlée par la découverte de la liaison de son mari. C’est aussi un roman sur ce que veulent les filles, les mères, les femmes. Singulier et passionnant. Siri Hustvedt utilise une ironie qui sauve et une empathie qui bouleverse et prouve qu’elle est une conteuse hors pair. Au parcours de son personnage principal qui interroge la beauté et les meurtrissures de trente ans de vie commune en même temps qu’elle tente de rassembler ses morceaux, elle ajoute une galerie de portraits épatants et de digressions psychanalytiques et poétiques sur un monde dominé par l’éternel masculin. (…) Roman à tiroirs, Un été sans les hommes trouve progressivement son rythme, gagne en puissance pour s’achever dans un final éblouissant. »

Olivier Mony, Sud Ouest

«Dans son nouveau roman, l’écrivaine américaine explore la douleur de l’épouse délaissée avec une allégresse noire. Son trait de plume corrosif mène le lecteur des abysses à la liberté. »

Laurent Fialaix, Questions de femmes

«Le magnifique récit de la bataille d'une femme contre la folie. Beau, subtilement subversif, Un été sans les hommesest un grand roman. “Féministe”, au sens littéral du terme. »

Anne Smith-Rossignol, Version femina

«Un livre plein de clins d’œil et de sensibilité auquel on ne résiste pas. »

Thomas Flamerion, myboox.fr

«Roman tendre et gracieux, au parfum mêlé d’innocente jeunesse et de vieillesse cruelle. Un roman où résonnent les voix des poètes - Emily Dickinson, Shakespeare, John Clare, DH Lawrence - et l’écho du génie de Jane Austen, figure tutélaire de la littérature au féminin. »

Geneviève Simon, La Libre Belgique

«Un roman qui s’épanouit sous les yeux du lecteur à travers un jeu d’écriture assumé, d’une réjouissante acuité, agrémenté de quelques dessins et porté par une lumineuse distanciation par rapport aux souffrances portées. Avec conviction et grâce, Siri Hustvedt décrypte les ressorts qui nous poussent vers demain. Qui sommes-nous ? Que savons-nous de qui que ce soit ? Quand une personne en devient-elle une autre ? Ces questions essentielles sont au cœur d'un roman qui s'épanouit sous les yeux du lecteur à travers un jeu d'écriture assumé, d'une réjouissante acuité, agrémenté de quelques dessins et porté par une lumineuse distanciation par rapport aux souffrances portées. Où Mia/Siri célèbre les ressorts qui atténuent nos fragilités. »

Raphaëlle Leyris, Biba

«Autour des âges de la femme et d'un amour conjugal blessé, un roman brillant, souvent drôle, écrit magistralement, qui nous fait retrouver avec bonheur l'auteur de “Élégie pour un Américain”.Le livre pour croire à la vie après le divorce. »

Pamela Pianezza, Be

«Le dernier roman de Siri Hustvedt ? Une introspection jubilatoire et stimulante. Rares sont les voix capables d'exprimer sans tentation bagarreuse un féminisme érudit et constructif. Siri Hustvedt y parvient avec humour, dans ce portrait charnel pimenté. Elle est, décidément, l'une des plus belles voix de la littérature américaine. »

Frédérique Humblot, Les Echos

«Siri Hustvedt réussit avec Un été sans les hommes un joli roman, tour à tour émouvant et drôle, grave et léger. »

Mon humble avis :

On commence ce livre et on ne peut le quitter, étonnée et séduite par le style, l'histoire. Peut être se retrouve t-on dans ce magnifique portrait de femme qui craque, puis réagit, puis se reconstruit et rebondit. L'univers de poésie aussi comme un tableau de fond.
Poignant dans la réalité de la vieillesse et de grandes vérités sur le temps qui passe inexorablement.

Extraits :

"
Quelques temps après qu'il eut prononcé le mot pause,je devins folle et atterris à l'hopital. Il n'avait pas dit : "je ne veux plus jamais te revoir, ni C'est finimais, après trente années de mariage, pause suffit à faire de moi une folle furieuse dont les pensées explosaient, ricochaient et s'entrechoquaient comme des grains de popcorn dans un four à micro-ondes..."

"Exploser n'est pas la même chose que s'effondrer et, ainsi que nous l'avons déjà dit, même l'effondrement peut avoir une utilité, un sens. Vous avez longtemps pris sur vous, mais tolérer des fêlures, cela fait partie de la santé et de la vie. Je crois que c'est ce que vous faites..."

"Dépouillés d'intimité et vus d'une distance considérable, nous sommes tous des personnages comiques, de risibles bouffons qui allons trébuchant dans nos vies en créant de beaux désordres en chemin, mais si l'on se rapproche, le ridicule vire rapidement au sordide ou à la simple tristesse."

"Nous devons tous nous accorder de temps à autre la fantaisie de nous projeter, une chance de nous vêtir des robes et d'habits de ce qui n'a jamais été et ne sera jamais. Cela donne un peu d'éclat à nos existences ternies et, parfois, nous pouvons choisir un rêve plutôt qu'un autre et, par ce choix, trouver quelque répit à la tristesse ordinaire...."





[size=24]DOUGLAS KENNEDY "CET INSTANT LA" suite


[size=37]2oculturematch   Livres[/size]
Lunettes noires et sourire timide, l’écrivain américain, amoureux de Paris et de la langue française qu'i parle couramment, nous rejoint dans une brasserie de la gare de l'Est. Il est en retard et s'en excuse. Entre la fin de l'écriture d'un scénario pour Gaumont et les paperasseries d'inscription pour l'université américaine de son fils de18ans, il n'a pas vu filer le temps. Avant qu'il s'échappe à nouveau vers Strasbourg, un de ses derniers rendez-vous avec son public, retour sur l'un des succès de la saison.
 
Paris Match. Depuis la sortie de votre dernier roman, vous avez fait un tour de France à la rencontre de vos lecteurs. Qu’avez-vous appris à leur contact ?
Douglas Kennedy.J'ai vécu des moments extraordinaires avec mes lecteurs. A chacune de mes signatures, je me suis retrouvé avec200ou300personnes. Des femmes et des hommes de tous âges qui avaient envie de me faire partager leurs histoires d'amour et de me raconter l'instant où leur vie a basculé. Tout le monde peut s'identifier à mes personnages parce qu'on a tous perdu quelqu'un ou laissé s'enfuir le bonheur.

Thomas, votre héros, est un écrivain américain à succès, en plein divorce, qui vit entre le Maine, Berlin et Paris et se prend son passé dans la figure. Est-ce votre histoire ?
Oui, il y a beaucoup de moi dans le personnage. En même temps, j'ai beaucoup inventé. Je n'ai pas vécu à Berlin avant la chute du mur, je n'ai pas été amoureux fou d'une femme comme Petra, je n'ai jamais rencontré un peintre comme Alastair. J'ai écrit ce livre au milieu d'un divorce très difficile, même si c'est moi qui ai décidé de partir. Je ressentais le besoin de me pencher sur la complexité de l'amour.
Est-ce pour cela que vous avez appelé votre livre "Cet instant-là" ?
Même s'il y a toujours la musique du hasard, la vie est composée d'instants essentiels où l'on fait des choix. Il y en a de plus importants que d'autres, ceux où l'on va décider de tout changer ou non, de plonger dans une histoire d'amour ou non, où on prend ou non une décision difficile. Ces instants existent et vous rendent maître de votre destin.
Il y a trois personnages dans mon livre : Thomas, Petra et le mur de Berlin. Je trouvais passionnante cette notion de mur, de cloisonnement. Au fond, dans une histoire intime, on construit toujours des murs, des pièces secrètes dans lesquelles l'autre n'aura jamais tout à fait accès. C'est la condition humaine, même si on partage une intimité physique ou sentimentale, on est seul.
Comment faites-vous pour vous mettre dans la peau d'une femme ?
J'observe, je regarde, j'absorbe et j'entends. Je suis comme un acteur qui entre dans un rôle. Ce livre c'était aussi un peu "A la recherche du temps perdu". J'ai56ans aujourd'hui, et j'ai dû me replonger dans le passé pour décrire cette période de la vie de jeune adulte où tout est ouvert, sans responsabilités. J'ai adoré raconter le coup de foudre et la passion du début d'une histoire, quand il est impossible d'imaginer que les choses seront différentes un jour.
Quels conseils donneriez-vous pour qu'une histoire dure ?
Je n'ai pas de réponse et encore moins de recette. J'ai été marié pendant vingt-cinq ans, il y avait des problèmes, mais cela a tenu toutes ces années. Dans la vie, tout est un choix et un risque. On doit jouir du présent à fond tout en se disant qu'il vous fournit les clés du passé. La seule chose que je sais, c'est qu'il ne faut pas laisser passer les occasions ! ?
 
PARIS MATCHDU15AU21DÉCEMBRE2011
Dans "Cet instant -là", le romancier nous entraine à Berlin-Est, pour une aventure sentimentale qui s'achève en guerre froide.
Interwiew Marion Mertens.

[size=16]http://www.douglas-kennedy.com/site/cet_instant_la_&300&2&9782714443984.html?gclid=CNes1sjRjK0CFVBlfAod2F51lQ

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DOUGLAS KENNEDY "CET INSTANT LA"

Lectures:"UN ETE SANS LES HOMMES" DE SIRI HUSTVEDT+DOUGLAS KENNEDY "CET INSTANT LA" suite 19b3c840

RESUME : A la fois drame psychologique, [size=18]roman d'idées, roman d'espionnage mais surtout histoire d'amour aussi tragique que passionnée, une oeuvre ambitieuse portée par le talent exceptionnel de Douglas Kennedy.

Écrivain new-yorkais, la cinquantaine, Thomas Nesbitt reçoit à quelques jours d'intervalle deux missives qui vont ébranler sa vie : les papiers de son divorce et un paquet posté d'Allemagne par un certain Johannes Dussmann. Les souvenirs remontent...

Parti à Berlin en pleine guerre froide afin d'écrire un récit de voyage, Thomas arrondit ses lins de mois en travaillant pour une radio de propagande américaine. C'est là qu'il rencontre Petra. Entre l'Américain sans attaches et l'Allemande réfugiée à l'Ouest, c'est le coup de foudre

Et Petra raconte son histoire, une histoire douloureuse et ordinaire dans une ville soumise à l'horreur totalitaire. Thomas est bouleversé. Pour la première fois, il envisage la possibilité d'un amour vrai, absolu.

Mais bientôt se produit l'impensable et Thomas va devoir choisir. Un choix impossible qui fera basculer à jamais le destin des amants.

Aujourd'hui, vingt-cinq ans plus tard, Thomas est-il prêt à affronter toute la vérité ?

L'auteur :


Auteur de deux récits de voyage, Au pays de Dieu (2004) et Au-delà des pyramides (2010), Douglas Kennedy s'est imposé avec, entre autres. L'homme qui voulait vivre sa vie (1998, réédition en 2010), La Poursuite du bonheur (2001), Les Charmes discrets de la vie conjugale (2005), La femme du Ve (2007), Piège nuptial (2008) et Quitter le monde (2009), tous parus citez Belfond et repris citez Pocket.

Avis :


«Douglas Kennedy incarne une exception littéraire : les romanciers capables de questionner le monde tout en le divertissant.»
François Busnel, Lire

«[Douglas Kennedy] passe à la moulinette les valeurs fondatrices de son pays natal : revenus, religion, remords. [...] [Sa] force est de briser en mille morceaux de solides clichés, de faire des tête-à-queue dans une intrigue conduite pied au plancher, de construire de subtiles mosaïques humaines.»
Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche[/size]
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Revue de presse

Jean-Claude Raspiengeas - La Croix du 24 novembre 2011
Par son [size=18]art du récit, précis et maîtrisé, Douglas Kennedy excelle à nouer des intrigues puissantes, tendues, intimes. Avec cette histoire d'amour fou dans Berlin au temps du Mur, il déploie l'univers de la guerre froide où se mêlent décors et sentiments, errances et fulgurances, thriller psychologique et pièges de l'espionnage. Les vies croisées, unies, de Thomas et Petra résonnent sur la toile defond de la guerre froide et ouvrent à une méditation philosophique sur le sens de l'existence. Quand l'Histoire prend les traits du hasard pour en bouleverser le cours.
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François Busnel - L'Express, octobre 2011
Quel diable d'écrivain ! Douglas Kennedy sait depuis longtemps tenir son lecteur en haleine. Ses thrillers psychologiques sont d'habiles machines à suspense. Avec Cet instant-là, il franchit encore une marche vers l'Olympe des romanciers. Voici un[size=18]roman impeccablement construit - comme toujours - et dont chaque rebondissement, imprévisible et audacieux, nous plonge dans un état d'hébétude. A cela il ajoute une réflexion puissante sur le sens de nos choix...

Hommage à Graham Greene, éloge du moment présent, ce roman est un signal d'alarme que tout individu un peu honnête doit considérer avec empressement. Ne manquez pas cet instant-là.[/size]

André Clavel - Lire, octobre 2011
Années 1980 : installé à Berlin pour écrire un [size=18]livre, Thomas fait la connaissance de Petra, passée à l'Ouest...

C'est une brûlante histoire d'amour que raconte alors Kennedy : peu à peu, son narrateur découvre les secrets de cette femme passée à l'Ouest après le suicide en prison de son mari, un scénariste dissident...
Avec Cet instant-là, Kennedy signe son roman le plus politique, où il montre comment le communisme a broyé les âmes. Et où il finit par se démasquer, au détour d'un paragraphe : "Tous les gens qui écrivent ont des idées noires."

EXTRAITS :
"je n'ai pas pu aller plus loin. La gorge nouée, j'ai repoussé le document sur la table. Je m'y attendais, bien sûr, mais il y a une énorme différence entre une hypothése théorique et la preuve écrite qu'elle s'est bel et bien réalisée. Si prévisible qu'il puisse être, un divorce est d'abord un terrible aveu d'échec.Le sentiment de perte, surtout après vingt ans de vie commune, est incommensurable. Et maintenant il y avait...ce formulaire. Une preuve irréfutable."...
"Et l'échec d'un mariage est aussi une forme de deuil, la mort d'une personne qui reste pourtant vivante même si vous n'etes plus avec elle, qui continue à ressentir, à avancer, à croiser d'autres trajectoires, à exister sans vous."
"L'impatience est une sensation paradoxale : nous voudrions déjà être au lendemain parce que nous esperons qu'il comblera nos attentes mais d'un autre côté nous savons que rien ne garantit que les choses tourneront comme nous le désirons. C'est souhaiter une confirmation bien avant d'avoir l'assurance qu'elle sera donnée..."
"La jeunesse est un don merveilleux que l'on apprécie pleinement que plus tard, hélas, quand on se rend compte que l'organisme ne pardonne plus les excès."
" La générosité et la cruauté, le bonheur et le malheur, tout ça ne connait pas les frontières... L'important, c'est comment ton enfance modèle l'image que tu as de toi même. Sera-t-on quelqu'un de toujours en colère contre le monde entier ou quelqu'un capable de tenir le coup devant tous les défis qu'il apporte?Pensera-t-on qu'on "mérite" d'être heureux, ou fera-t-on tout pour s'empêcher d'approcher du bonheur?..."
"La division de l'Allemagne, le fait que plus de quinze millions de citoyens aient fini emprisonnés dans un système totalitaire, ça vient précisément de là : de notre approbation du nazisme, à l'époque. C'est étrange, je trouve qu'un cauchemar soit détruit et que tout de suite un autre le remplace. Ca en dit long sur nous les humains : nous créons nos propres cauchemars et souvent, trop souvent, nous entraînons les autres dedans."
"Bien sûr, il est facile de raisonner : "Mais non, ce n'est pas impossible. Il suffit de choisir la voie qui vous convient le mieux et de laisser derrière vous la vie dont vous ne voulez pas.""Sauf que ce discours ne tient pas compte des énormes conséquences sociales et personnelles d'un tel choix, de même qu'il nie notre tendance à nous persuader de rester dans une existence qui nous est pénible mais à laquelle nous nous résignons par simple peur du changement"...
"Quel système hallucinant : la dictature du prolétariat définie par Lénine devenue celle d'une petite classe de privilégiés aux méthodes féodales, capables d'emprisonner et d'asservir à leur guise....Mais ces dictateurs détestent les artistes, et jusqu'à ceux qui se complaisent à louer le régime, sachant qu'il y aura toujours une flamme subversive au plus profond de leur coeur. D'ailleurs qui ferait confiance à un écrivain?..."
"L'aube va poindre dans quelques heures. Un autre jour, encore un autre, chargé de possibilités exceptionnelles et de probables banalités. Le choix. Le choixest tout et il n'est rien. L'histoire peut bien tourner ou virer à la tragédie. Mais la route est toujours là, elle, et que cela nous plaise ou non, nous devons la parcourir..."

Mon modeste avis :
Dans ce livre, Douglas Kennedy soulève des questions humaines de l'Homme aussi bien dans sa vie privée, personnelle que face à l'environnement de la société et de l'époque dans laquelle il se trouve, avec les abus,les injustices et les dérapages du cours de l'histoire.
On ne sort pas indemne de ce récit et comme chaque fois que j'aime un livre, je laisse à regret les personnages de Thomas et de Pétra. 
Une grande question de ce livre : A t-on toujours le choix?
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bon week-end     Ninnenne   
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