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| LE PALAIS DU LOUVRE(histoire)+LA PLUS BELLE AVENUE DU MONDE+LA SEINe+LE PANTHÉONE+ | |
| | Auteur | Message |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: LE PALAIS DU LOUVRE(histoire)+LA PLUS BELLE AVENUE DU MONDE+LA SEINe+LE PANTHÉONE+ Sam 11 Juil - 15:28 | |
| LE PALAIS DU LOUVRELE LOUVRE Le Palais du Louvre, à [size=16]Paris (Ier'arrondissement) est un vaste ensemble de constructions monumentales, situées sur la rive droite de la Seine, dans le Ierarrondissement de Paris, et dont les plus anciennes remontent à 1546, et les plus récentes, pour l'essentiel, à 1993. Depuis la destruction des Tuileries en mai 1871, le nom de Louvre s'étend au nouveau Louvre et à la « jonction du Louvre aux Tuileries ». De l'Est à l'Ouest, on rencontre le Louvre proprement dit, qui renferme la cour carrée (122 m du Nord au Sud; 124 de l'Est à l'Ouest). Derrière cette cour, au Nord et au Sud, se dirigent vers l'Ouest deux longues ailes et en retour deux grandes galeries qui allaient rejoindre les pavillons extrêmes des Tuileries; elles forment maintenant les parties latérales de la cour du Carrousel et du jardin planté sur les ruines de ce dernier palais. A partir de la façade Ouest de la cour du Louvre, chaque aile est accompagnée à l'intérieur d'une deuxième galerie de 220 m, jusqu'à la place du Carrousel. Le périmètre ainsi circonscrit forme la cour Napoléon, au centre de laquelle se trouve la pyramide de verre qui sert aujourd'hui d'entrée principale.[/size] [size=16]Le Louvre sous Charles V[/size] Primitivement, le Louvre a pu être un rendez-vous de chasse en forêt (roboretum = chênaie), ou une louverie (lupara). On y éleva ensuite une forteresse. LorsquePhilippe-Auguste donna une nouvelle enceinte à sa capitale, le Louvre prit une grande importance : la grosse tour fut construite à la fin du XIIe siècle. Une douzaine d'autres tours y furent ajoutées par Charles V. En 1866, des fouilles ont permis de reconstituer le plan sommaire, reproduit sur le sol de la cour carrée au moyen de lignes de pavés blancs : le tout ne correspondait même pas à l'étendue de cette cour. En 1885, en établissant des caves sous le musée des antiques, on a retrouvé les vestiges des fondations de la grosse tour. Des vestiges encore plus anciens ont été dégagés, et rendus accessibles au public lors des travaux du Grand Louvre. On connaît le nom de l'architecte Raymond du Temple, qui construisit l'escalier d'une des tours en 1365 (la grande vis). Le Louvre restait un château fort et une prison politique du même genre que la Bastille, mais les rois vinrent parfois y habiter. Charles V y fit déposer son trésor et placer ses livres (tour de la Librairie), origine de la Bibliothèque nationale. Au XVIesiècle, le Louvre, depuis longtemps abandonné pour d'autres résidences, était dans un état déplorable, et, pour y recevoir Charles-Quint, François Ier, avait été forcé d'y faire d'onéreuses réparations. Il prit bientôt le parti de démolir la grosse tour (1527).Pierre Lescot lui soumit le projet de reconstruction en 1539; le même architecte commença l'aile occidentale en 1546, acheva la salle des Caryatides en 1548, le pavillon Sud-Ouest (dit pavillon du Roi) en 1556, et bâtit la moitié de l'aile méridionale de 1558 à 1564. Pour la sculpture et l'ornementation, il s'était adjointJean Goujon et l'Italien Paul Ponce, élève de Michel-Ange. [size=16]Le Louvre sous Charles V[/size] Le plan de [size=16]Pierre Lescot (quatre façades formant carré et quatre pavillons d'angle) ne comportait comme étendue que le quart du Louvre actuel. Métezeau (Thibaut) commença les travaux de la grande galerie eu 1556; Pierre Chambiges construisit la petite galerie de 1556 à 1576; Métezeau (Louis) donna un premier étage à la grande galerie (1594-1596); Isaïe Fournier et Jean Coin en donnèrent un à la petite (1600).Richelieu s'était promis de terminer l'édifice sur un plan plus étendu, celui de Lemercier. En 1624, Louis XIII posa la première pierre du pavillon de l'Horloge, comme pavillon central. Les derniers débris du Moyen âge disparurent; Lemercier, après le pavillon central, continua l'aile occidentale et conduisit l'aile septentrionale jusqu'au premier étage (1624-1643). [/size] [size=16]Le Louvre"achevé" au XIXe siècle, avec le Palais des Tuileries au premier plan.[/size] Après la mort de Colbert, Versailles l'emporta définitivement sur le Louvre : les travaux furent abandonnés, et les appartements logeables du palais servirent de logement aux artistes, savants ou gens de lettres dont Louis XIV se faisait une cour devant la postérité. Sous Louis XV, Gabriel restaura la colonnade en 1755. Louis XVI fit quelques aménagements intérieurs pour les collections d'art qu'il laissa à la Révolution le mérite d'y installer. Sous l'Empire (Napoléon) eut lieu le classement de ces collections, accrues par les victoires françaises et bientôt réduites par celles de l'Europe. De 1806 à 1813, Percier et Fontaine avaient achevé la cour intérieure. A la fin du XIXe siècle, Duban a restauré la galerie d'Apollon, la grande galerie sur le quai jusqu'au pavillon Lesdiguières, et a décoré le salon Carré et la salle des Sept-Cheminées (1849-1853). Enfin, de 1882 à 1888, Edmond Guillaume a ouvert de nouvelles salles et aménagé la grande salle de l'École française. Tous ces travaux concernent le Louvre proprement dit. Sous le second Empire, Visconti (1852-1853), puis Lefuel (1853-1857) ont construit le nouveau Louvre. Quant à la jonction du Louvre aux Tuileries, dès le règne deHenri IV, Du Pérac et Jacques Androuet du Cerceau (deuxième du nom) construisirent la grande galerie à pilastres sur le quai et le premier pavillon de Flore (1594-1610); à Louis Levau est dû le premier pavillon de Marsan (1659-1667).Napoléon le fait construire (1802) par Percier et Fontaine l'aile qui longe la rue de Rivoli; Napoléon III fait transformer par Lefuel la grande galerie du quai; le pavillon Lesdiguières fut répété symétriquement et entre les deux bâtiments furent ménagées les trois ouvertures cintrées de la place du Carrousel au pont des Saints-Père (1860-1870). A la même époque et au même architecte appartient la reconstruction du pavillon de Flore. Le Vieux Louvre : Pavillon de l'Horloge (ou de Sully), depuis la cour Carrée. Après l'incendie de mai 1871 fut construit le nouveau pavillon de Marsan et reconstruite une partie de l'aile sur la rue de Rivoli (1871-1876). Sous l'Ancien régime, l'espace compris entre le Louvre et les Tuileries était en grande partie bâti et sillonné de rues. Après l'abandon des travaux du premier Empire, les maisons reparurent au milieu de démolitions inachevées, dans des terrains vagues et fangeux. Cet emplacement ne comprend plus maintenant, avec des jardins, que l'arc de triomphe du Carrousel. Les ruines des Tuileries ont été rasées complètement en 1886 et, depuis, le jardin a été continué sur l'emplacement de ces ruines; la perspective s'étendit ainsi du centre de la cour du Carrousel jusqu'à la place de la Concorde et aux Champs-Elysées. Le Louvre a connu de nouvelles transformations après que F. Mitterrand, élu président de la République en 1981, ait décidé d'un programme de grands travaux dans la capitale, et dans lequel le « projet du Grand Louvre-» figurait en bonne place. De nouveaux espaces ont été alloués au musée dans l'aile Richelieu (côtérue de Rivoli), en déplaçant à Bercy les locaux qu'y occupait auparavant le ministère de l'Economie et des Finances; et surtout, un nouveau plan de circulation a été rendu possible par la création, sous la cour Napoléon d'un grand hall d'entrée pour le public, surmonté de ce qui est devenu l'emblème du projet : la pyramide de verre édifiée par l'architecte Ieoh Ming Peï, en 1989. [size=24]LA PLUS BELLE AVENUE DU MONDE[/size] DU MARÉCAGE À LA PLUS [size=16]BELLE AVENUE DU MONDE[/size] Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées chantait Joe Dassin. Oui, aujourd’hui peut-être mais il n’en a pas toujours été ainsi! Que diriez-vous de remonter le temps ? Vous voici au début de l’histoire de la plus [size=14]belle avenuedu monde…[/size] Des marécages transformés en promenade Des marécages, des friches et des cultures. Voici ce qu’étaient les Champs-Elysées autrefois. En 1670, Louis XIV demande à Le Nôtre d’aménager cette zone inhabitée. Le jardinier du Roi trace alors, dans le prolongement des Tuileries, une grande allée bordée d’arbres et de pelouses qui va de la Concorde à l’actuel rond-point des Champs-Elysées. Elle sera appelée le Grand Cours, la Grande Allée du Roule, l’avenue de la Grille Royale et l’avenue du Palais des Tuileries. La dénomination Champs-Elysées, qui apparait en 1694, est officialisée en 1709. Un an plus tard, le duc d’Antin, surintendant des Bâtiments du Roi, prolonge l’avenue jusqu’à l’Etoile de Chaillot, future place de l’Etoile. Les travaux se finiront en 1724. Dès débuts de l’urbanisation… L’histoire urbaine de l’avenue commence en 1765, lorsque Louis XV autorise la construction de bâtiments de part et d’autre des Champs. Cinq ans plus tard, le marquis de Marigny fait tracer les allées qui deviendront les avenues de Marigny, et Matignon ainsi que l’allée des Veuves, future avenue Montaigne. Il élargit et prolonge les Champs Elysées jusqu’à l’actuel pont de Neuilly. Toutefois, malgré ces investissements, l’avenue reste mal aimée… Sa population, constituée de bandits et de prostituées, attirée par les guinguettes bas de gamme, décourage la bourgeoisie de venir flâner sous les ormes ou de fréquenter les nouveaux lieux du quartier. Pour exemple, le Colisée, un fastueux parc de loisirs (et qui donnera son nom à une rue), ouvre en 1771 et fait faillite en seulement 9 ans à cause du manque de fréquentation. …Au début de la gloire L’avenue des Champs Elysées ne prendra réellement de l’importance qu’à partir de la Révolution Française. Le 25 juin 1791, c’est par là que l’on ramène le Roi et sa famille après la fuite à Varenne. C’est aussi place de la Concorde que, sous la Terreur, les exécutions capitales ont lieu, dont celles de Louis XVI et Marie Antoinette. Sous le Directoire, l’avenue est élargie et les guinguettes sont fermées. Elles seront remplacées par des restaurants et des cafés luxueux comme celui de Dupe. C’est le premier restaurant de l’avenue qui attirera toutes les célébrités du moment. Les Champs-Elysées deviennent enfin une élégante promenade qui permet d’aller prendre le frais à Longchamp sur les terrains de l’ancienne Abbaye.Ces promenades sont déjà le prétexte au bling-bling et à la frime. C’est à qui aura la plus belle voiture, les chevaux les plus en forme, le plus beau costume, la plus belle robe… La consécration L’arrivée du Second Empire va bouleverser la physionomie du quartier. Les immeubles et hôtels particuliers envahissent petit à petit l’avenue, le Palais de l’Industrie est inauguré par Napoléon III le 15 mai 1855 dans le cadre de l’exposition universelle. Il sera utilisé pour deux autres éditions, celles de 1878 et 1889 et sera détruit à partir de 1896 pour laisser la place au Petit et au Grand Palais. Ce dernier sera inauguré le 1er mai 1900 par le Président de la République, Emile Loubet. C’est aussi la destruction du Palais de l’Industrie qui permit la création de l’avenue Winston Churchill et du pont Alexandre III. Les Champs-Elysées brilleront de tous leurs feux jusqu’à la fin du XXème siècle. Les champs vers1900 LES Champs en 1910
Les Champs en 1928 [size] LA SEINE[/size] La [size=16]Seine fait partie du paysage parisien. On peut considérer qu'elle coupe Paris en son milieu même si la rive droite occupe un espace plus important que la rive gauche. Dans Paris, sa longueur occupe près de 13 kilomètres, avec une profondeur variant entre 3,40 et 5,70 mètres1. Sa largeur varie, elle, de 30 à 200 mètres. La retenue normale du bief de Paris, c'est-à-dire l'altitude de la surface par rapport au niveau de la mer, est de 26,72 m. À Paris,la Seineest traversée par 37 ponts dont 4 passerelles accessibles uniquement aux piétons.[/size] [size=16][/size] [size=16][/size] [size=16][/size] [size=16][/size] [size=16][/size] [size=16][/size] [size] LE PANTHÉON[/size] Le 6 septembre 1764, Louis XV vint poser la première pierre LE PANTHEON EN 1792 Le Panthéon est l'édifice le plus célèbre que le XVIIIe siècle ait légué à la ville de Paris, celui que les étrangers visitent le plus souvent, celui enfin qui domine la capitale à cause de sa situation prédominante au sommet de la montagne Sainte-Geneviève. Le dôme du Panthéon, de même qu'il s'élève au-dessus de tous les édifices de Paris, sa base étant à 59 mètres au-dessus du niveau de la mer, frappe avant toute chose le regard du visiteur. C'est ici que la partie peut être prise pour le tout, car le dôme, dans l'estime des Parisiens, c'est le Panthéon tout entier, et le Parisien n'a pas tort. Le dôme est une œuvre admirable et superbe, couronnement prodigieux d'un monument de la plus rare beauté. La façade du Panthéon présente un porche en péristyle, imité du Panthéon d'Agrippa à Rome, long de 42 mètres et profond de 13°,50, formé, au-dessus d'un escalier de onze marches, par vingt-deux colonnes corinthiennes, ayant chacune 2 mètres de diamètre et 20 mètres de hauteur ; ces colonnes, pittoresquement groupées derrière les six qui ferment le péristyle du côté de la place, soutiennent un fronton triangulaire sculpté pas David d'Angers, représentant la Patrie, accompagnée de la Liberté et de l'Histoire, commentaire de l'inscription en lettres d'or fixée sur sa frise inférieure : Aux grands hommes la Patrie reconnaissante. Au-dessus du fronton, et au centre de la masse, à 57 mètres du pavé, commencent les assises du dôme, composé d'une galerie circulaire, accompagnée extérieurement de trente-deux colonnes corinthiennes, au-dessus desquelles se dresse la coupole du dôme, mesurant 28 mètres de diamètre, terminée par une lanterne, à 82 mètres du sol. Enfin, au-dessus de la lanterne s'élève, reposant sur un socle et une boule dorée, une croix de 4 mètres de haut, dont le bras horizontal mesure 2 mètres de longueur. La croix, le socle et la boule dorée pèsent ensemble 1,500 kilogrammes. Si l'on fait extérieurement le tour de l'édifice, on reconnaît qu'il a la forme d'une masse presque carrée, 100 mètres de longueur, péristyle non compris, sur une largeur de 84°,50 ; ses murailles ne sont percées d'aucune ouverture et ne supportent aucun autre ornement que l'appareil régulier des pierres qui le composent, et une frise ornée de guirlandes. Cette nudité lui donne plutôt l'aspect d'un sépulcre que d'un temple, et l'on dirait que l'architecte Soufflot, chargé de construire un temple chrétien, avait pressenti qu'on y installerait une nécropole. Car, il est temps d'en 'avertir le lecteur avant de pénétrer avec lui dans l'intérieur de l'édifice, le Panthéon actuel n'est qu'une transformation de l'église Sainte-Geneviève, dont voici l'histoire succincte. Clovis, victorieux de l'armée des Visigoths, avait fondé, au sommet du mont Leucotitius, une basilique dédiée aux apôtres saint Pierre et saint Paul ; après sa mort, ce fut la reine Clotilde qui termina l'édifice ; elle y fit inhumer son époux et aussi Geneviève, la patronne de Paris, morte à une année de distance l'un de l'autre. Cet édifice occupait le terrain sur lequel a été ouverte la rue Clovis et édifiée la façade du collège Henri IV. En 1757, la vieille église menaçait ruine, et les chanoines de Sainte-Geneviève n'étaient pas assez riches pour la reconstruire à leurs frais. Heureusement pour eux, le roi Louis XV, ayant été atteint à Metz d'une fièvre violente qui mit ses jours en danger, la douleur du peuple fut si expansive et si sincère qu'elle valut au monarque le surnom de Louis le Bien-Aimé ; cependant il guérit, et il attribua sa guérison à l'intercession de sainte Geneviève. En témoignage de sa reconnaissance, il décida la construction d'une nouvelle église qui fût digne de Paris et de sa patronne, et dont sa cassette particulière supporterait tous les frais. Le terrain déterminé pour ce grand œuvre par les lettres patentes du mois de mars 1757, et sur lequel on a tracé la place entière du Panthéon, entre l'abbaye de Sainte-Geneviève et la rue Saint-Jacques, fut prélevé sur les jardins et dépendances de l'abbaye. LE PANTHEON VERS 1900 Si l'on fait extérieurement le tour de l'édifice, on reconnaît qu'il a la forme d'une masse presque carrée, 100 mètres de longueur, péristyle non compris, sur une largeur de 84°,50 ; ses murailles ne sont percées d'aucune ouverture et ne supportent aucun autre ornement que l'appareil régulier des pierres qui le composent, et une frise ornée de guirlandes. Cette nudité lui donne plutôt l'aspect d'un sépulcre que d'un temple, et l'on dirait que l'architecte Soufflot, chargé de construire un temple chrétien, avait pressenti qu'on y installerait une nécropole. Car, il est temps d'en 'avertir le lecteur avant de pénétrer avec lui dans l'intérieur de l'édifice, le Panthéon actuel n'est qu'une transformation de l'église Sainte-Geneviève, dont voici l'histoire succincte. Clovis, victorieux de l'armée des Visigoths, avait fondé, au sommet du mont Leucotitius, une basilique dédiée aux apôtres saint Pierre et saint Paul ; après sa mort, ce fut la reine Clotilde qui termina l'édifice ; elle y fit inhumer son époux et aussi Geneviève, la patronne de Paris, morte à une année de distance l'un de l'autre. [size=13][/size] L'intérieur du Panthéon reflète les variations de sa destinée depuis 1791 jusqu'à ce jour. Église catholique, ou manquent l'autel et le sanctuaire, temple grec et païen rempli des témoignages multipliés de la légende chrétienne et nationale,l'âme y éprouve le sentiment d'un vide énorme et d'une maison déserte, malgré l'affluence habituelle des visiteurs.Le plan de l'édifice est une croix grecque irrégulière, dont les bras transversaux sont trop courts pour une croix grecque et trop larges pour une croix latine. Cette disposition produit quatre nefs inégales entre elles, celle de l'entrée et celle du fond étaient plus vastes que les deux nefs latérales. Au point d'intersection des quatre nefs s'élève le dôme, soutenu par quatre piliers quadrangulaires, qui forment quatre pans coupés, ornés de pilastres. Ces piliers séparent quatre arcs et quatre pendentifs, surmontés d'un entablement, au-dessus duquel s'élève une colonnade semblable à la colonnade extérieure. L'entablement de cette colonnade supporte les trois coupoles concentriques qui forment le dôme proprement dit. La première, sculptée de caissons à rosaces, mesure 28°,14 de diamètre et présente au centre une ouverture de 10 mètres, par laquelle on aperçoit une seconde coupole, éclairée par des croisées cintrées et enveloppée elle-même par une troisième coupole ovoïde, qui porte directement la lanterne et la croix. Le Pendule de Foucault [size=13][/size] [size] LE MOULIN ROUGE[/size] Le Moulin Rouge est un cabaret parisien fondé en 1889 par Joseph Oller et Charles Zidler, qui possédaient déjà l'Olympia. Il est situé sur le boulevard de Clichy dans le 18earrondissement, au pied de la Butte Montmartre. Son style et son nom ont été imités et empruntés par d'autres cabarets dans le monde entier. Ninnenne | |
| | | marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: LE PALAIS DU LOUVRE(histoire)+LA PLUS BELLE AVENUE DU MONDE+LA SEINe+LE PANTHÉONE+ Sam 11 Juil - 15:32 | |
| ARC DE TRIOMPHEL'ARC DE TRIOMPHE Bref historique de la construction : En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.
Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.
A la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836. L'Arc de Triomphe en 1852 Le Monument Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.
L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :
- Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
- Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche). Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire. Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc. Monter dans l'Arc de Triomphe Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944). La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Elysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense. Ninnenne Blog de partage petitcoeurdu10 | |
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