METAMORPHOSES VITALES
"Une présence qui se rélève par un regard,
Un regard qui se transforme en [size=16]sourire,
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Un [size=16]sourire qui devient une invite,
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Une invite qui s'agrandit en rencontre,
Une rencontre qui devient une porte ouverte pour une relation,
Une relation qui nous confronte au meilleur de nous,
Le meilleur de l'autre qui se partage,
Un partage qui s'amplifie jusqu'aux rires du coeur,
Un coeur qui s'ouvre et qui ose dire parfois son amour,
Un amour qui s'émerveille et qui s'offre,
Une offrande qui rejoint le désir,
Un désir qui en cherche un autre dans une liberté d'être
Une liberté d'être qui nous confirme que nous sommes,
Un levain porteur d'un ferment de vie unique et transmissible."
[size=16]Texte de JACQUES SALOME[/size]
L'ETOILE QUI FILE
L'ETOILE QUI FILE
Petite étoile, au sein des vastes cieux,
Toi que suivaient et mon coeur et mes yeux,
Toi dont j'aimais la lumière timide,
Où t'en vas tu dans ta course rapide?
Ah j'espérais que, dans ce ciel d'azur,
Au moins pour toi, le repos était sûr.
Pourquoi t'enfuir mon étoile chérie?
Pourquoi quitter le ciel de ma patrie?
Mon coeur connut le bonheur et l'amour :
Amour, bonheur, tout n'a duré qu'un jour.
Près d'un ami, je cherchais l'espérance...
Et mon ami m'oublia dans l'absence!
Le coeur brisé, j'aimais encor les fleurs,
Quand je les vis se fâner sous mes pleurs;
Au ciel alors, pour n'être plus trahie,
J'avais aimé l'étoile qui m'oublie!
Adieu à toi, belle étoile du soir!
Adieu à toi, toi mon dernier espoir!
Errante au ciel comme moi sur la terre,
En d'autres lieux va briller ta lumière.
Rien n'est constant pour moi que la douleur,
Rien ici bas, n'a voulu de mon coeur;
Autour de moi, tout est sombre et se voile,
Et tout me fuit.... même au ciel, une étoile!
[size=18]SOPHIE D'ARBOUVILLE[/size]
BATISSEURS
PLEONASMES
Voici quelques pléonasmes fréquents et.......... Fâcheux!!!
-ACHEVER COMPLETEMENT : quelque chose qui est achevé l'est déjà complètement!
-SOIGNER SON APPARENCE EXTERIEURE : l'apparence est par définition extérieure!!!
-PARLER APRES LE BIP SONORE : connaissez vous un bip qui ne soit pas sonore????
-UN TAUX D'ALCOOLEMIE : l'alcoolémie correspond au taux d'alcool dans le sang!!!
-DESCENDRE EN BAS OU MONTER EN HAUT : essayer de faire l'inverse et vous me direz comment cela se passe!!!
-IL A FAIT UN MAUVAIS CAUCHEMAR : c'est rare et même impossible de faire un "bon cauchemar" car dans ce cas là il s'agit d'un rêve!!!
-SE COTISER A PLUSIEURS : Difficile de se cotiser tout seul!!
LA FONTAINE
LA FONTAINE
Il est une claire fontaine
Qui murmure nonchalamment
Non loin d'un cabaret flamand.
Le soir dès que l'ombre incertaine
A jeté ses voiles flottants
Sur la vieille épaule du temps,
Quand l'abeille rentre à la ruche
La flamande portant sa cruche,
Y va rêver à son amant.
Son amant dans l'ombre incertaine,
Vient s'enivrer à la fontaine
Bien mieux qu'au cabaret flamand.
ARSENE HOUSSAYE (1815-1896)
UN JOUR....PUIS VIENDRA LA NUIT
Un jour, les parents sont malades,
Un jour, les [size=16]enfants font de grandes balades.
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Un jour, les rires retentissent dans la maison,
Un jour, les larmes font chavirer la raison.
Un jour, le soleil bruni les peaux,
Un jour, la pluie rempli les seaux.
Un jour, les jeunes étudient,
Un jour les adultes seront érudits.
Un jour, ce sera la découverte de l'amour,
Un jour, ce sera la désillusion et le désamour.
Puis viendra le temps de la nuit
Où tout s'en va et s'enfuit.
La lune aura chassé le soleil,
L'activité sera remplacée par le sommeil,
L'impétiosité aura laissé la place à la sagesse,
La vieillesse s'installera dans la suite de la jeunesse,
Et tout doucement, on avancera vers la mort
EN AIMANT LA VIE ENCORE....
PETITES BEATITUDES
UN TEXTE SUR LES BEATITUDES QUE J'AI TROUVE SUR LE NET...
"Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes :
Ils n'ont pas fini de s'amuser.
Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d'une taupinière :
Il leur sera évité bien des tracas.
Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d'excuses :
Ils deviendront sages.
Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter :
Ils en apprendront des choses nouvelles!
Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux :
Ils seront appréciés de leur entourage.
Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses
Vous irez loin dans la vie."
Ces petites [size=16]béatitudes sont de JOSEPH FOLLIET[/size]
LE JOUR OU JE ME SUIS AIME....
"Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. Et alors j'ai pu me relaxer.
AUJOURD'HUI JE SAIS QUE CELA S'APPELLE ESTIME DE SOI
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n'étaient rien d'autre qu'un signal lorsque je vais à l'encontre de mes convictions.
AUJOURD'HUI JE SAIS QUE CELA S'APPELLE AUTHENTICITE
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle.
AUJOURD'HUI JE SAIS QUE CELA S'APPELLE
MATURITE
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne dans le seul but d'obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne, ni moi-même ne sommes prêt et que ce n'est pas le moment.
AUJOURD'HUI JE SAIS QUE CELA S'APPELLE
RESPECT
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à me libérer de tout ce qui n'était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début ma raison appelait cela de l'égoïsme.
AUJOURD'HUI JE SAIS QUE CELA S'APPELLE AMOUR-PROPRE
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arrété de faire des grands plans, j'ai abandonné les méga projets du futur. Aujourd'hui je fais ce qui est correct, ce que j'aime, quand ça me plait et à mon rythme.
AUJOURD'HUI JE SAIS QUE CELA S'APPELLE SIMPLICITE
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de chercher à avoir toujours raison et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompée.
AUJOURD'HUI JE SAIS QUE CELA S'APPELLE HUMILITE
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir. Aujourd'hui je vis au présent, là où toute la vie se passe.
AUJOURD'HUI JE VIS UNE SEULE JOURNEE A LA FOIS ET CELA S'APPELLE PLENITUDE
Le jour où je me suis aimée pour de vrai, j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et de me decevoir, mais si je la met au service de mon coeur, elle devient une alliée très précieuse.
TOUT CECI EST LE SAVOIR VIVRE.
Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter
DU CHAOS NAISSENT DES ETOILES"
un texte de KIM ET ALISON MC MILLER
(lu par Charlie Chaplin lors de son 70ème anniversaire)
POUR FAIRE LE PORTRAIT D'UN OISEAU....
POUR FAIRE LE PORTRAIT D'UN OISEAU
Peindre d'abord une cage
Avec une porte ouverte
Peindre ensuite
Quelque chose de joli
Quelque chose de simple
Quelque chose de beau
Quelque chose d'utile....
Pour l'oiseau
Placer ensuite la toile contre un arbre
Dans le jardin,
Dans un bois,
Dans une forêt
Se cacher derrière l'arbre
Sans rien dire
Sans bouger...
Parfois l'oiseau arrive vite
Mais il peut aussi bien mettre de longues années
Avant de se décider
Ne pas se décourager,
Attendre
Attendre s'il le faut pendant des années
La vitesse ou la lenteur de l'arrivée
De l'oiseau n'ayant aucun rapport
Avec la réussite du tableau
Quand l'oiseau arrive
S'il arrive
Observer le plus profond silence
Attendre que l'oiseau entre dans la cage
Et quand il est entré dans la cage
Fermer doucement la porte avec le pinceau
Puis
Effacer un à un tout les barreaux
En ayant soin de ne toucher aucun des plumes de l'oiseau
Faire ensuite le portrait de l'arbre
En choisissant la plus belle de ces branches
Pour l'oiseau
Peindre aussi le vert feuillage et la fraicheur du vent
La poussière du soleil
Et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
Et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter
Si l'oiseau ne chante pas c'est mauvais signe
Signe que le tableau est mauvais
Mais s'il chante c'est bon signe
Signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
Une des plumes de l'oiseau
Et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau
JACQUES PREVERT
LA RETRAITE
LA RETRAITE
[size=16]Se lever chaque matin à heure qui convient,
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[size=16]Sans hâte, se reser, vaquer à sa toilette.
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[size=16]Faire, quand il vous plait, un tour à bicyclette
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[size=16]Ou quelques mouvements de tonique entretien.
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[size=16]En suite aller quérir son canard quotidien
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[size=16]Bavarder un instant avec qui l'on rencontre
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[size=16]Ne plus interroger la pendule ou la montre
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[size=16]Cultiver à loisir les [size=16]fleurs de son jardin.
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[size=16]Des grands compositeurs, savourez la [size=16]musique,
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[size=16]S'informer plus avant d'histoire et politique,
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[size=16]Surveiller sa santé, contenter son esprit,
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[size=16]Ecrire quelques vers pour le plaisir d'écrire,
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[size=16]C'est ce qu'en peu de jours, retraité j'ai compris.
[/size]
[size=16]Passer dire [size=16]bonjour à ses anciens collègues,
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[size=16]Visiter ces amis plus souvent qu'autrefois,
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[size=16]Promener son épouse et même parfois
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[size=16]Aller au cinéma, à la biblithèque.
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[size=16]Sur un rythme plus lent, goûter sa joie de vivre.
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[size=16]Avec philosophie, confronter ses idées.
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[size=16]Voyager plusieurs fois avant d'être ridé.
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[size=16]Avec des "retraités", partager "le temps libre".
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[size=16]Ordonner ses tiroires, ranger ses étagères,
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[size=16]Participer aussi aux tâches ménagères,
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[size=16]Ne forcer son ardeur à faire plus qu'on peut,
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[size=16]Regarder tout son saôul la télé, si l'on veut,
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[size=16]Se coucher aussi tard que l'humeur le souhaite,
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[size=16]C'est bien réalisé, je suis à la retraite!!!
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[size=16]TEXTE ECRIT EN 1983 par GABRIEL ROUYRE[/size]
COMPLAINTE DU PETIT CHEVAL BLANC
LA COMPLAINTE DU PETIT CHEVAL BLANC
Le petit cheval blanc dans le mauvais temps, qu'il avait
donc du courage! C'était un petit cheval bland, tous
derrière et lui devant.
Il n'y avait jamais de beau temps dans ce pauvre
paysage. Il n'y avait jamais de printemps,
ni derrière, ni devant.
Mais toujours, il était content, menant les gars du
village, à travers la pluie noire des champs
tous derrière et lui devant.
Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu'il
était si sage, il est mort par un éclair blanc,
tous derrière et lui devant.
Il est mort sans voir le beau temps, qu'il avait
donc du courage! Il est mort sans voir le printemps
ni derrière, ni devant.
PAUL FORT
LE FRANCAIS, UNE LANGUE........... ANIMALE!!!
Myope comme une taupe, rusé comme un renard, serrés comme des sardines, fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe, devenir chêvre pour une caille aux yeux de biche....
Vous arrivez à un rendey-vous, fier comme un paon et frais comme un gardon et là.... pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a vraiment posé un lapin.
Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc emissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié : cette poule a du chien, une vraie panthère! C'est sûr vous serez un crapaud mort d'amour! Mais tout de même elle vous traite comme un chien.
Vous êtes prét à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive. "Bon", vous vous dites, " que 10 mn de retard, pas de quoi casser 3 pattes à un canard!". Sauf que la fameuse souris malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache quoi!
Vous vous êtes fait avoir comme un rat. Vous roulez des yeux de merlans frits, vous êtes rouge comme une écrevisse mais vous restez muet comme une carpe...
Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon). Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventez une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.
Ce n'est pas que vous êtes une poule mouillée mais c'est que vous ne voulez pas être le dindon de la farce.
Vous avez beau être doux comme un agneau, sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie....
Et puis ça aurait servi à quoi de se regarder en chiens de faïence?
Aprés tout revenons à nos moutons : vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter!!!
BILLET D'HUMOUR DE JEAN D'ORMESSON
LE TEMPS DES CERISES....
LE TEMPS DES CERISES
Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au coeur.
Quand nous en serons au temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur!
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant,
Des pendants d'oreilles,
Cerises d'amour au robes pareilles,
Tombant sous la feuille en goutte de sang
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d'amour,
Evitez les belles.
Moi qui ne craint pas les peines cruelles,
Je ne vivrais pas sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des chagrins d'amour.
J'aimerais tojujours le temps des cerises :
C'est de ce temps-là que je garde au coeur
Une plaie ouverte,
Et Dame Fortune en m'étant offerte,
Ne saurait jamais calmer ma douleur.
J'aimerais toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au coeur.
Jean-Baptiste Clément (1836-1903) a écrit ce poème pour en faire une chanson à une ambulancière (Louise) de la rue Fontaine-au-roi le dimanche 28 mai 1871....
Il est aussi l'auteur d'autres chansons très connues comme : "dansons la capucine" ou "la marjolaine"
[size=24]UN POEME POUR EXERCER SA MEMOIRE...
[/size]
Ce sont les mères des hiboux
Qui désiraient chercher les poux
De leurs enfants, les petits choux,
En les tenant sur les genoux.
Leurs yeux d'or valent des bijoux,
Leur bec est dur comme des cailloux,
Ils sont doux comme des joujoux,
Mais aux hibous, point de genoux!!
Votre histoire se passait où?
Chez les zoulous, les andalous?
Ou dans la cabane bambou?
A Moscou? ou à Tombouctou?
En Anjou ou dans le Poitou?
Au Pérou ou chez les Mandchous?
Hou! hou!
Pas du tout, c'était chez les fous!!!
le poème "LES HIBOUX" de ROBERT DESNOS
[size=24]PLAISIR D'AMOUR
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PLAISIR D'AMOUR
Plaisir d'amour, ne dure qu'un instant,
Chagrin d'amour dure toute la vie.
J'ai tout quitté l'ingrate Sylvie,
Elle me quitte et prend un autre amant...
Plaisir d'amour, ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.
Tant que cette eau coulera doucement
Vers ce ruisseau qui borde la prairie,
Je t'aimerais, me répétait Sylvie;
L'eau coule encore, elle a changé pourtant!
Plaisir d'amour, ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.
JEAN-PIERRE CLARIS DE FLORIAN
C'est Martini qui mit ce poème en chanson
[size=24]CHANSON DE RUTH BEBERMEYER
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Jamais, je ne sens plus comblée
Que lorsque tu acceptes mon offrande,
Lorsque tu comprends ma joie de donner,
Lorsque tu sais que mon don n'attend rien en retour
Mais naît de mon désir d'exprimer l'amour que j'ai pour toi
Recevoir avec grâce est peut être le plus beau don.
Je ne peux absolument pas dissocier l'un de l'autre.
Lorsque tu me donnes,
Je t'offre ma reconnaissance.
Lorsque tu acceptes mon offrande, je me sens si comblée!
RECEVOIR DE RUTH BEBERMEYER
[size=24]TOUT FINI...
[/size]
"Tout fini.... et tout recommence un jour!
Pour n'avoir pas de regret dans la vie
-car le regret et l'amertume sont les seules choses intolérables !!
Il faut s'élancer toujours vers le progrès et les jours à venir
Il faut toujours apprendre
Toujours apprendre quelque chose de plus
Toujours enrichir sa vie.
Et puisque chaque tournant de notre route, nous enlève quelque chose,
Quelque chose qu'il faut laisser derrière nous,
Il faut que chaque nouveau bout de route nous apprenne,
Nous transforme,
Augmente nos raisons de vivre, de croire, d'espérer, d'aimer."
DOCTEUR MARGUERITE CHAMPENDAL
[size=24]NE PERDONS PAS NOTRE TEMPS
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"Ne perdons pas notre temps à soupirer après des choses glorieuses mais impossible.
N'attendons pas une molle apathie qu'il nous pousse des ailes d'ange.
Ne dédaignons pas d'être humbles chandelles car chacun ne peut être une étoile.
Mais éclaircissons l'obscurité en brillant là où nous sommes.
L'humble lumignon est nécessaire aussi bien que le superbe soleil et l'acte le plus simple est annobli lorsqu'il est dignement accompli.
Nous pouvons ne jamais être appelé à éclairer de lointains lieux assombris...
Donc remplissons notre mission en brillant simplement là où nous sommes!!!"
MAX HENDEL
J'AI COMPRIS....
"J'ai compris qu'il y a des priorités dans la vie, que les gens que tu rencontres ne sont pas forcement tes amis.
J'ai compris que dans la vie, tu n'as pas toujours ce que tu veux.
J'ai compris qu'on n'est rien sur terre, en une seconde tout peut s'écrouler, rien n'est jamais acquis.
J'ai compris qu'il ne fallait pas être prétentieux, ni incapable, mais se préserver de ce qui est blamâble, que certains sujets importants font réfléchir jusqu'à atteindre l'endroit sensible qui parfois nous déchire.
J'ai compris que faire du mal aux gens n'était pas bien, que les regrets ne sont plus utiles quand la mort te parvient, que chaque seconde nous est enlevée de notre crédit d'heures de vie.
J'ai compris que sans patience, courage et volonté on n'arrive à rien, qu'il ne faut pas se fier à l'apparence ni à la grandeur....
Car j'ai compris que l'important c'est ce qu'il y a dans le coeur!"
CHARLIE CHAPLIN
[size=24]UN POEME DE G. APOLLINAIRE
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Lorsque vous partirez, je ne vous dirai rien
Mais après tout l'été, quand reviendra l'automne,
Si vous n'étes pas là, zézéyante, ô Madone,
J'irais gémir à votre porte, comme un chien.
Lorsque vous partirez, je ne vous dirai rien.
Et tout me parlera de vous pendant l'absence :
Des joyaux vus chez les orfèvres transmueront
Leurs gemmes en mauvais prestiges qui seront
Vos ongles et vos dents comme en réminiscence
Et tout me parlera de vous pendant l'absence.
Et, chaque nuit sans lune attestant vos cheveux,
Je verrais votre ennui dans chaque nuit lunaire;
Mais puisque vous partez l'on me soit débonnaire
Et fixe mon étoile et l'astre que je veux
Dans chaque nuit sans lune attestant vos cheveux.
Quand l'automne viendra, le bruit des feuilles séches
Sera de votre robe un peu le bruissement.
Pour moi, vous sentant proche, en un préssentiment,
La feuille chue aura le parfum des fleurs fraîches,
Qaund l'automne viendra hanté de feuilles sèches.
Madone au Nonchaloir, lorsque vous partirez,
Tout parlera de vous, même la feuille morte,
Sauf vous qui femme et mobile comme la porte
Avant le premier soir de danse m'oublierez,
Madone au Nonchaloir, lorsque vous partirez.
UN PEOME DE GUILLAUME APOLLINAIRE
[size=24]LA PHILOSOPHIE DE L'AMOUR
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LA PHILOSOPHIE DE L'AMOUR
Les fontaines se mêlent aux rivières,
Les rivières à l'océan,
Les vents du ciel s'unissent à jamais
Avec une douce émotion;
Rien dans le monde n'est solitaire.
Toutes choses par loi divine
En un esprit se rencontrent, se mêlent.
Pourquoi pas le mien et le tien
PERCY BYSSHE SHELLEY
[size=24]HARMONIE DU SOIR
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HARMONIE DU SOIR
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est beau et triste comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est beau et triste comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige....
Ton souvenir en moi lui comme un ostensoir!
CHARLES BAUDELAIRE
Ce poëme est tiré d'un recueil intitulé "les [size=13]Fleurs du Mal".[/size]
Charles Baudelaire est un poête né à Paris en 1821. Il est mort en 1867.
C'était un personnage plutôt mélancolique.
[size=24]LE DORMEUR DU VAL
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LE DORMEUR DU VAL
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, erce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine :
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
ARTHUR RIMBAUD
Arthur Rimbaud est né en 1834 et meurt en 1891.
Son père a combattu en Algérie. A l'age de 6 ans, Arthur se retrouve seul avec sa mère et ses 3 frères et soeurs (son père part à l'aventure).
Il mène une vie de voyou et vit en Belgique, en Angleterre, il est même marchand d'armes en Ethiopie.
Il revient en France pour se faire opérer du genou qui le fait atrocement souffir mais il meurt dans d'atroces souffrances le 9 Novembre 1891
[size=24]MA TRISTESSE
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MA TRISTESSE
Ma tristesse emprisonne mon âme...
Comme une enveloppe autrour de mon drame.
Elle est là encore, fidèle au rendez-vous,
Comme la mort, rebelle, qui me rend fou.
Elle est arrivée comme ça,
Sans trop savoir pourquoi.
Elle m'a pris au corps, au coeur, me torture et me tord.
Je déambule et me débats, me débattant encore,
A cet instant précis, ni avant, ni après,
Pas demain, pas hier mais bien maintenant.
Ma tristesse emprisonne mon âme...
Comme une enveloppe autour de mon drame.
Elle est revenue, ce matin, je l'ai sentie venir,
Avec ses signes habituels, j'aurais dû la voir sourire.
Mais comme elle prend son temps,
Elle arrive lentement, doucement,
Perfide et insolente, m'observatn sans détour,
Comme un félin guette sa proie,
Sûr, qu'elle ne s'enfuiera pas.
Ma tristesse emprisonne mon ême....
Comme une enveloppe autour de mon drame.
J'attend alors qu'elle se retire, éternellement,
Qu'elle m'oublie un instant et me libère,
Comme la mer quitte la terre
J'attends ce jour impatiemment.
J'attends qu'elle meurt, à son tour,
Après la douleur, aprés l'amour,
Qu'elle ne revienne plus,
Je n'y survivrai plus.
Ma tristesse emprisonne mon âme...
Comme une enveloppe autour de mon drame.
STEPHANE HAMON
[size=24]NOUS-MEMES.....
[/size]
"Notre vie est jalonnée et bousculée par le surgissement d'un imprévisible qui nous surprend à chaque instant.
Notre existence n'est faite que de rencontres et de séparations.
Ces rencontres et ces séparations sont autant de naissances, ce qui fait que nous passons l'essentiel de notre existence à nous mettre au monde.
Nous avons à vivre des séparations imposées par la perte, la trahison, la séparation brutale d'avec un être cher, un être proche.
Nous allons aussi trouver des séparations choisies, liées au besoin de s'éloigner, de trouver la bonne distance, de quitter une relation toxique ou malsaine.
Nous avons, à chaque fois, à nous confronter aux risques, aux découvertes et aux étonnements de la solitude....
Et puis, un jour, nous acceptons d'entendre que nous ne sommes jamais seuls quand nous sommes avec nous-mêmes, que le compagnon le plus fidèle, le plus fiable, celui qui nous accompagne le plus loin et le plus longtemps durant notre passage sur terre, ne peut être que nous-mêmes et qu'il convient donc d'apprendre à vivre en bonne entente avec nous."
JACQUES SALOME
[size=24]LE PONT MIRABEAU
[/size]
Sous le [size=13]pont Mirabeau coule la Seine[/size]
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le [size=13]pont de nos bras passe[/size]
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le [size=13]pont Mirabeau coule la Seine[/size]
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
GUILLAUME APPOLINAIRE
VOUS REMARQUEREZ QUE COMME TOUS LES POEMES DE GUILLAUME APPOLINAIRE, CELUI-CI N'A PAS DE PONCTUATION......
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