marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Petites citations diverses Jeu 20 Aoû - 13:44 | |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Petites citations diverses Ven 21 Aoû - 13:32 | |
| Citations de mes lectures Une grosse chose brune et mastoc posée au fond du grand salon-salle à manger contre le mur, parallèle à la pendule qui sonnait les heures, un merveilleux instrument qui offrait de la musique et de la parole, dont seuls les parents avaient le droit de tourner les boutons ronds.( P.LABRO: Le petit garçon.)Si nous n'avions pas tant de défauts, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer chez les autres( LA ROCHEFOUCAULD.)Un râle métallique se traîna dans les airs et quatre coups se firent entendre à la cloche du couvent.( G.FLAUBERT: Madame Bovary.)Le rasoir criait sur sa barbe dure comme la faucille d'un moissonneur dans un champ de roseaux secs.( J.BELLER: Pour lire à la veillée.)Plus loin, c'est des portes garnies de clous énormes où le génie de nos ancêtres a tracé des hiéroglyphes domestiques dont le sens ne se retrouvera jamais. Tantôt un protestant y a signé sa foi, tantôt un ligueur y a maudit Henri IV. Quelque bourgeois y a gravé les insignes de sa noblesse de cloches, la gloire de son échevinage oublié. L'Histoire de France est là tout entière.( H.DE BALZAC: Eugénie Grandet.)Ou bien un cinéma tout éclairé de lampes rouges incendiait la chaussée et les façades d'en face. Mais tout son hall illuminé était désert.( M.VAN DER MEERSCH: Pêcheurs d'hommes.)Au premier coup d'oeil et de loin, le château présente une énorme masse rouge rayée de filets noirs produits par les joints, et bordée de lignes grises; car les fenêtres, les portes, les entablements, les angles et les cordons de pierre à chaque étage sont de granit taillé en pointes de diamant.( H.DE BALZAC: Le curé de village.)L'heure est un grand rythme monotone dont chaque avertissement sonore coupe l'infatigable espoir qui remonte en un mouvement perpétuel, mais ne dérange pas l'immortel motif, l'adagio définitif qui tombe de l'horloge...( H.BARBUSSE: L'enfer.)Comme l'aiguille touchée de l'aimant, l'âme a beau être agitée: dès qu'elle rentre dans son repos, elle se tourne vers le pôle qui l'attire.( B.DE ST-PIERRE: Paul et Virginie.)Pour lui plaire, il fallait endosser le harnais de la dissimulation.( H.DE BALZAC: Le Lys dans la vallée.)Soyez vous-même, c'est votre seule chance d'être original.( MARCEL PROUST.)Quand j'entre dans mon laboratoire, je laisse mes convictions au vestiaire.( LOUIS PASTEUR.)Portrait de Pasteur.Au pays du rêve, nul n'est interdit de séjour.( Julos Beaucarne.)On peut voyager non pour se fuir, chose impossible, mais pour se trouver.( JEAN GRENIER.)Au-dessus de la porte, on avait creusé une niche où se tenait une petite Vierge de plâtre coloriée. Les couleurs en étaient parties. On devinait un peu de rose sur la robe. Une inscription en lettres bleues entourait cette modeste image. Elle disait le nom de la chapelle, un beau nom: Notre-Dame- des- Eaux- Dormantes. Le sanctuaire était pauvre et semblait abandonné. Sur l'autel, de bois peint, on voyait deux petits chandeliers de plomb. Une croix en roseaux se dressait sur le tabernacle. Contre les murs, badigeonnés de chaux, restait encore suspendue une guirlande desséchée de joncs et d'osier rouge.( H.BOSCO: L'enfant et la rivière.)Une fois qu'on a passé les bornes, il n'y a plus de limites.( ALPHONSE ALLAIS.)Il est deux sortes de femmes qu'il ne faut connaître à aucun prix: d'abord celles qui ne vous aiment pas, et ensuite, celles qui vous aiment. Entre ces deux extrémités, il y a des milliers de femmes charmantes, mais nous ne savons pas les apprécier.( P.LOUYS: La femme et le pantin.)C'était une grande pièce aux murs entièrement recouverts de panneaux de noyer sombre dans lesquels couraient de bas en haut, de long en large, des rayons garnis de livres. Vers quelque coin que se portât le regard, il n'y avait que cela, des livres ! Certains reliés, lourds, riches et recouverts de peau vert olive ou rouge cardinal, d'autres écornés, aux tranches flétries par le temps.( P.LABRO: Le petit garçon.)Ou bien, vers les quatre heures, c'était le cortège de grève qui, à la fin d'une réunion, derrière le drapeau rouge, traversait la ville, une foule d'hommes et de femmes qui chantaient encore leurs malheurs, leurs espérances et leurs droits, comme on prie.( J.GUEHENNO: Journal d'un homme de 40 ans.)De part et d'autre de l'allée, des pelouses négligées offraient leur surface irrégulière à la caresse du soleil. L'herbe jaunie se hérissait de chardons sporadiques et de plantes vivaces montées en graines.( B.VIAN: L'herbe rouge.) Ninnenne de mon blog
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