Accoucher au début du XXe siècle
Le Docteur Dehaut écrivit un manuel de médecine et [size=18]vie pratique à l'usage des familles isolées ou modestes. En effet, en ce début du XXe siecle et ce juqu'en 1970 beaucoup de foyers n'avaient pas l'argent pour se faire soigner ou étaient trop reculés géographiquemet pour aller à l'hopital.[/size]
Dans ce livre daté de 1910, le Docteur Dehaut écrivit un passage expliquant les règles de base pour effectuer un accouchement. Les [size=18]femmes qui accouchent chaque jours dans le monde sont bien courageuses. Il s'agit ici d'un temoignage exceptionnel développant chaque étape pratiquées lors d'un accouchement autrefois.[/size]
Manue du docteur Dehaut
Vingt-huitième édition (1910)
"On préparera pour la mêre un lit placé de manière que la tête touche le mur et que l'on puisse circuler des deux cotés (...)On mettra auprès deux ou trois bouts de fils forts et une paire de ciseaux (...) on aura, à portée, de l'eau froide et de l'eau chaude, toute deux asceptisées par l'ébulition préalable (...).
La Femme ne doit conserver sur elle que des vêtements légers qui ne la serrent pas. Pendant tout le temps du [size=18]travail - il faut manger peu et boire peu. Une personne qui assiste une personne en couche ne doit pas chercher par le toucher à se rendre compte du degré d'avancement. Quand la tête sort, il faut la soutenir doucement. Et, à ce moment, recomander à la mêre d'ouvrire la bouche et de ne pas pousser, de crainte que la tête, sortant brutalement, ne déchire les tissus.[/size]
Une fois la tête sortie, on la soulève, pour que les liquides qui s'écoulent n'entrent pas dans la bouche ou dans le nez de l'enfant. On la soutient encore, pendant quelques minutes, jusqu'à ce qu'une nouvelle douleur fasse tourner l'enfant, pour présenter ses épaules. Alors on soutient la tête de la main gauche, pendant que de la main droite, on soutient le corps, en ayant bien soin de ne pas tirer. Dès que l'enfant est sorti, on le couche entre les jambes de sa mêre. Alors, après avoir laissé crier l'enfant quatre ou cinq fois, on lie fortement le cordon avec un fil, à quatre travers de doigt de distance du nombril (une largeur de quatre doigt) et on coupe ce cordon un peu plus loin.
Si du sang continuait à sortir par le bout du cordon, il faudrait mettre un second fil plus serré que le premier et du coté de l'enfant.
Ensuite on place l'enfant dans un bain chaud pour bien le laver en enlevant d'abord la graisse avec de la vaseline et du savon, après quoi, on l'essuie et on l'habille (...). Les yeux du nouveau né doivent être lavés au jus de citron aussitôt après sa naissance. Une fois que l'enfant est habillé et couché, on s'occupe de nouveau de la mêre. On essaye de faire sortir le delivre (le placenta) en tirant très légèrementsur le cordon; mais pour peu qu'il résiste, on ne se presse pas et on attend. Après avoir essayé à plusieurs reprises, à dix minutes d'intervalle, s'il ne se laisse pas attirer, on se décide à nettoyer la patiente en prenant soin de ne pas la refroidir car à ce moment, la femme est très sensible au froid. Aussitôt après la délivrance(l'extraction du placenta) on fera - en se servant de savon, d'eau bouillie et d'ouate hydrophile boriquée ou phéniquée - une toilette soignée du ventre, des cuisses, des parties génitales, dans le but de ne pas laisser trainer sur la peau ni dans les pis des levres (de l'organe) aucun germe microbien capable de pénetrer à l'interieur et d'y provoquer quelque mal serieux (risque d'infections microbiennes et bacteriennes).
On lavera, plusieurs fois par jours, les parties douloureuses avec de l'eau tiède ayant subi la temperature de l'ébulition.
Sous aucun prétexte une personne étrangère à la médecine ne doit prendre la responsabilité de faire un accouchement à cause des complications subites, imprévues, qui peuvent arriver du coté de la mêre et de l'enfant.
D.Dehaut
Je rajoute qu'un docteur ou une sage femme doit toujours se laver les mains avant et après un accouchement.
Bains de beauté
J'ai retrouvé cette liste sur les plantes utilisées pour les bains chauds, mais je n'en ai encore pas trouvé les composés chimiques actifs.
- Geranium
- Rose
- Sauge
- Menthe poivrée
- Achillée Millefeuille
- Camomille
- Feuilles de framboisier
- Feuilles de Mûrriers
Technique pour pièger les guèpes
Je connaissais la même technique pour pêcher, mais pas pour pièger les guèpe. Découper une bouteille, mettre du jus de fruit ou un liquide sucré, et retourner la partie suppérieur.
[size=24]Baignoire de Venus
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L'eau contenue dans les feuilles de cardère étaient appellée "baignoire de venus" sous l'antiquité. Les gens s'en servaient comme eau de beauté.
Source :
http://lymeaware.free.fr/lyme/Phytotherapie/cardere.pdf
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Eau de beauté
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Eau de tilleuil, sève de bouleau, eau de pensée sauvage, eau de rose
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Cosmétique naturelle
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De droite à gauche,
Eau de pensé sauvage riche en soponoside et flavonoides
Eau de tilleuil (ou arbre du même genre) riche en flavonoides
Sève de bouleau riche en glucides
Huille de géranium et de mélisse contre les moustiques
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Pensé sauvage
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En raison de sa teneur en saponoside et flavonoide, la pensée sauvage est excelente pour la peau, on peut aussi en fabriquer une eau de beauté en laissant la plante macérer dans l'eau chaude.
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Eau de tilleuil
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J'utilise l'eau de tilleuil, soit de l'écorce de tilleuil macérés dans l'eau chaude lors de ma toilette. Non seulement cela donne une bonne odeur mais ses flavonoides contribuent à donner une belle peau.
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Huille de beauté
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L'huille d'olive est réputée pour ses bienfaits sur la peau. Elle est aussi utilisée pour fabriquer des huilles essencielles dont le principe est de laisser macérer des plantes aux vertues divers dans un bocal d'huille quelques jours au soleil avant de la filtrer.
Ici j'ai laissé macérer du plantain qui, contenant du mucilage, est cicatrisant. Malheureusement j'ai oublié de filtrer l'huille et le plantain s'est désagrégé avec moisissure, voilà pourquoi il est important de filtrer l'huille une fois qu'elle ait obtenue la teinte de la plante.
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Fabrication de l'eau de rose
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L'eau de rose est obtenu par les pétales d'une rose odorante. Porter de l'eau à ébulition, puis laisser infuser les pétale et enfermer la mixture dans un bocal et laisser le bocal au soleil pendant quelques jours.
L'eau de rose est très utilisée en cosmétique. Sa composition est principalement le citronellol qui lui donne son odeur, le geraniol et le linalol qui sont deux alcools, et trois sortes de cétones dont le damacétone, le beta-damascone et le beta-inone.
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Le bouleau, les soins de la peau
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Outre la présence d'oligo-éléments et de minéraux, la sève de bouleau contient surtout du glucose, du fructose et du sucrose, ainsi que du galactose et de l'inusitol.
Ces composants tels que le glucose, le fructose et le sucrose sont considérés d'un point de vue cosmetique comme étant humectant et assurant le rôle agents d'entretien pour la peau. C'est pourquoi le bouleau est utilisé en cosmétique.
Ainsi la sève de bouleau est bénéfique pour l'épiderme
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Se protéger contre les tiques, les poux et les moustiques
Pour éloigner les tiques
-Vinaigre de cidre
-Menthe poivrée
-Sauge
-Aneth
Pour éloigner les poux
-Lavande
-Vinaigre blanc
Pour éloigner les moustiques
-Citronnelle
-Geranium
Sources
http://www.onpeutlefaire.com/forum/index.php ?showtopic=11165
http://reponses.qctop.com/eloigner-les-poux-de-tete.html
Le shampoing naturel
Une amie m'a donné une recette pour obtenir un shampoing natuel qui entretient les cheveux, limite leur chute et les rend brillants. Il suffit de mélanger de l'huile d'olive avec des oeufs et du miel. Bon à savoir.
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[size=24]Aller à la selle chez les anciens
Aller à la selle chez les anciens
Autrefois, nos anciens connaissaient un lieu particulier à l’extérieur du chalet et que l’on appelait « cabinait ». Il s’agissait d’une petite cabane où l’on pouvait « aller à la selle » comme cela se disait alors. Mon grand-père a mis très longtemps à accepter les toilettes modernes incorporés dans la maison et continuait à aller aux cabinets comme il le faisait depuis toujours. Les cabinets, il s’agissait en fait d’un grand sceau dans lequel avait été versé de la sciure de bois et sur lequel était posé une plaque dans lequel avait été pratiqué un trou. L’intéressé s’asseyait sur la plaque, soulageait son mal et recouvrait l’excrément de sciure de bois préalablement déposé dans un petit sceau. Lorsque le sceau était plein, il constituait une sorte de fumier utilisé dans le composte afin de fertiliser la terre, et à laquelle peut être ajouté la potasse pour atténuer l’acidité. J’ai eu un jour la surprise de constater que cette pratique était encore d’usage aujourd’hui dans certaines circonstances.
Je vais quand même vous apprendre à aller à la scelle dans les règles du savoir vivre sauvage, car au cours de mes randonnées j’ai eu quelques surprises laissés pas des gens qui se disent civilisés. On n’urine pas dans une bouteille en laissant la bouteille sur place, il est bon d’uriner directement sur le sol car l’urine contient de l’azote, ce qui est bon pour la terre. On ne laisse pas ses excréments à même le sol avec du papier autours, on creuse un trou, on fait ce qu’on a à faire et on recouvre le trou. Il m’est déjà arrivé, à une heure de chez moi, d’avoir tout à coup ce besoin, j’ai alors couru vers mon abri pour prendre du papier laissé pour ce genre d’imprévu, j’ai creusé un trou, puis je l’ai recouvert. Je me souviens qu’au cours d’un camp de scout, nous avions creusé un grand trou assez loin du campement pour ces besoins. Le trou est resté deux semaines environs et l’odeur était devenue insupportable par les accumulations. Ainsi je déconseille le trou de deux semaines, faites un trou le jour même, et rebouchez le le jour même.
Ah, ces gens civilisés, il faut tout leur apprendre…
Le tri des ordures autrefois
Le tri des ordures
Autrefois dans les alpages, et jusque dans les années 1980, il n’y avait pas les poubelles publiques. Les ordures étaient ainsi triés. Le carton et le papier étaient brûlés, les déchets alimentaires comme les pelures étaient gardés pour le composte du jardin, les pots en verre étaient gardés pour fabriquer de la confiture et les restes des os étaient donnés aux chiens ou laissés aux fourmilles. Seul la ferraille était déposée dans un lieu précis où l’oxydation faisait son travail. Les familles n’avaient que peu d’emballage à jeter, les légumes venaient du potager ou du marché, la viande venait du troupeau. Plus tard, dans les années 1980, est venu le plastique qui malheureusement ne s’oxydait pas et ne pouvait se brûler.
La saponaire
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La saponaire est l’ancêtre du savon, on la trouve surtout dans les régions chaudes et sèche. Saponaire vient du mot gaulois Sapo, qui a été conservé en latin pour donner aujourd’hui le mot savon désignant ce qui nettoie et le mot saponaire pour en désigner la plante. Les fleurs de cette plante contiennent de la saponine qui provoque une mousse au contact de l’eau, elle pousse parfois au bord des rivières et l’eau de cette rivière provoque sur la peau le même effet que le savon.
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