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 Quelques poèmes et textes (de différents auteurs)

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marileine
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marileine


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MessageSujet: Quelques poèmes et textes (de différents auteurs)   Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) Icon_minitimeVen 2 Oct - 14:23

Un petit rien...


 
Un petit rien, c’est dire bonjour
A la voisine et aux amis.
C’est presque rien et c’est facile,
Cela rend la vie plus jolie.


Un petit rien, c’est dire merci
A celui qui vous rend service.
C'est presque rien, un petit mot de courtoisie
Qui rend heureux celui à qui il est dit.




Un petit rien, c’est un sourire
A distribuer sur son chemin.
C’est presque rien, mais c’est beaucoup.
Cela rend heureux et c’est contagieux.




Un petit rien, c’est dire je t’aime
A la personne que l’on aime.
C’est presque rien, c’est important
L’amour s’entretient chaque jour.




Ces petits riens sont peu de choses,
Mais ils illuminent la journée
Ils donnent envie de partager le bonheur
Et cela, ça n’a pas de prix.




(Marie-France Ferrand)
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Personne n’osait passer dans un chemin où un serpent venimeux avait élu domicile.


Un " mahâtmâ " (épithète donnée aux hommes qui ont atteint la perfection morale ou spirituelle) ayant un jour suivi cette route, des enfants qui gardaient les troupeaux se précipitèrent pour l’avertir.


" Je vous remercie, mes enfants, répondit le sage, mais je n’ai pas de crainte. D’ailleurs, je connais des mantras qui me protégeront contre toute attaque ". Et il continua d’avancer.


Brusquement, le cobra se dressa contre lui.


Mais en approchant du Saint Homme, il se sentit soudain pénétré de la douceur du " yogin " (celui qui pratique le yoga).


Le Sage voyant le serpent, prononça une formule magique et le serpent s’écroula à ses pieds.


Alors le Sage lui demanda : " mon ami, as-tu l’intention de me mordre ? " Le serpent stupéfait ne répondit rien.


" Voyons dit le mahâtmâ, pourquoi fais-tu ainsi du mal à d’autres créatures? Je vais te donner une formule sacrée que tu répéteras constamment. Ainsi tu apprendras à aimer Dieu. Et en même temps tu perdras tout désir de faire le mal. " Et il lui murmura la formule à l’oreille.


Le serpent s’inclina en signe d’assentiment, puis rentra dans son trou pour y vivre d’innocence et de pureté, sans avoir jamais plus le désir de blesser un être vivant.


Au bout de quelques jours, les enfants du village voisin s’aperçurent de ce changement d’attitude et, pensant que le serpent avait perdu son venin, ils se mirent à le tourmenter, à lui jeter des pierres et à le traîner sur les cailloux. Le serpent grièvement blessé, se laissa faire et alla se cacher dans son trou.


A quelques temps de là, le sage repassa par ce chemin et chercha le serpent, mais en vain.


Les enfants lui dirent que l’animal était mort, mais il ne put pas les croire. Il savait en effet que le nom de Dieu a une telle puissance qu’on ne saurait en aucun cas mourir avant d’avoir résolu le problème de la vie, c’est-à-dire avant d’avoir réalisé Dieu.


Il continua donc d’appeler le cobra. Finalement celui-ci, qui était presque réduit à l’état de squelette, sortit de son trou et s’inclina devant son maître : " comment vas-tu, demanda le sage? Fort bien, Seigneur, merci : par la grâce de Dieu tout va bien. Mais pourquoi es-tu dans cet état? Conformément à tes instructions, je cherche à ne plus faire de mal, à aucune créature : je me nourris maintenant de feuilles. C’est pourquoi j’ai un peu maigri.


Ce n’est pas le changement de régime qui a suffi à te mettre dans cet état : il doit y avoir autre chose. Réfléchis un peu !


- Ah oui je me souviens : les petits bergers ont été un peu durs pour moi, un jour. Ils m’ont pris par la queue et m’ont fait tournoyer, me frappant contre des pierres. Ces pauvres petits ne savaient pas que je ne les mordrais plus! "


Le Sage répondit en souriant : " Pauvre ami, je t’ai recommandé de ne mordre personne, mais je ne t’ai pas défendu de siffler pour éloigner les persécuteurs et les tenir en respect ! "


De même vous qui vivez dans le monde, ne blessez personne, mais ne laissez non plus personne vous molester !
 
(auteur inconnu)
 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) F9de951e
 
Le Bâtisseur de Ponts...


 
Voici l'histoire de deux frères qui s'aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans leur ferme jusqu'au jour où un conflit éclata entre eux.


Les deux frères vivaient du travail de leurs champs. Ils cultivaient ensemble et récoltaient ensemble. Ils avaient tout en commun. Tout commença par un malheureux malentendu entre eux. Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu'au jour où il y eut une vive discussion puis un silence douloureux qui dura plusieurs semaines.


Un jour quelqu'un frappa à la porte du frère aîné. C'était un homme à tout faire qui cherchait du travail. Quelques réparations à faire...
- Oui, lui répondit-il, j'ai du travail pour toi. Tu vois, de l'autre côté du ruisseau vit mon frère cadet. Il y a quelques semaines, il m'a offensé gravement et nos rapports se sont brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi me venger. Tu vois ces pierres à côté de ma maison ? Je voudrais que tu en construises un mur de deux mètres de haut, car je ne veux plus le voir.


L'homme répondit :
- Je crois que je comprends la situation.


L'homme aida son visiteur à réunir tout le matériel de travail puis il partit en voyage le laissant seul pendant toute une semaine.


Quelques jours plus tard, lorsqu'il revint de la ville, l'homme à tout faire avait déjà terminé son travail. Mais quelle surprise ! Au lieu d'un mur de deux mètres de haut, il y avait un pont. Précisément à ce moment, le frère cadet sortit de sa maison et courut vers son aîné en s'exclamant :
- Tu es vraiment formidable ! Construire un pont alors que nous étions si fâchés ! Je suis fier de toi !


Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l'homme à tout faire ramassa ses outils pour partir.
- Non, attends ! lui dirent-ils. Il y a ici du travail pour toi.


Mais il répondit :
- Je voudrais bien rester, mais j'ai encore d'autres ponts à construire...


 
(auteur inconnu)
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nous avons toujours le choix...
 
Un homme de 92 ans, petit, très fier, habillé et bien rasé tous les matins à 8h, avec ses cheveux parfaitement coiffés, malgré qu'il est légalement aveugle, déménage dans un foyer pour personnes âgées. Sa femme de 70 ans est décédée récemment, ce qui l'oblige à quitter sa maison. Après plusieurs heures d'attente, il sourit gentiment lorsqu'on lui dit que sa chambre est prête.


Comme il se rendait jusqu'à l'ascenseur avec sa marchette, je lui fis une description visuelle de sa petite chambre, incluant le drap suspendu à sa fenêtre servant de rideau.
- Je l'aime beaucoup, dit-il avec l'enthousiasme d'un petit garçon de 8 ans qui vient d'avoir un nouveau petit chien.
- M. Gagné, vous n'avez pas encore vu la chambre, attendez un peu.


" Cela n'a rien à voir, a-t-il répondu. Le bonheur est quelque chose que tu décides à l'avance.  Que j'aime ma chambre ou pas ne dépend pas des meubles ou de la décoration, ça dépend plutôt de la façon dont moi je les perçois. C'est déjà décidé dans ma tête que j'aime ma chambre. C'est une décision que je prends tous les matins à mon réveil.


J'ai le choix, je peux passer la journée au lit en comptant les difficultés que j'ai avec les parties de mon corps qui ne fonctionnent plus, ou me lever et remercier le ciel pour celles qui fonctionnent encore. Chaque jour est un cadeau, et aussi longtemps que je pourrai ouvrir mes yeux je m'intéresserai au nouveau jour et à tous les souvenirs heureux que j'ai amassé tout au long de ma vie.


La vieillesse est comme un compte en banque. Tu retires de ce que tu as amassé. Donc, mon conseil pour vous, serait de déposer beaucoup de bonheur dans votre compte en banque des souvenirs. Merci de votre participation à remplir mon compte en banque, car je dépose encore. "


Souvenez-vous de ces simples règles pour être heureux :
1. Libérez votre coeur de la haine,
2. Libérez votre tête des soucis,
3. Vivez simplement,
4. Donnez plus,
5. Attendez-vous à moins.


 
(Auteur inconnu)
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Chaque geste peut devenir bonheur...


Citation :
L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours en attente du résultat d'un acte, d'un événement, projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement, sur l'arrivée, en attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs...

Citation :
J'escalade la montagne en ne songeant qu'à ce que je verrai du sommet.

 
Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus, pour connaître la suite, toujours la suite, toujours plus avant. Je pose la question : "Comment est-ce que ça se termine ?"

 
J'attends le train, je ne vis pas. Je suis tendue vers l'arrivée du train, le cou tendu vers le tournant où il va apparaître. "Il arrive ? Il arrive ?" Et bien sûr, une fois dans le train, je n'ai qu'une hâte : arriver !

 
Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée, le week-end, les vacances, la retraite... "Quand j'aurai rencontré l'âme-soeur...", "Quand les enfants seront grands", "Ah, si j'étais libre", "Quand j'aurai de l'argent", "Quand j'aurai déménagé", "Quand j'habiterai à la campagne", "Quand j'aurai le temps...", ou alors, c'est "Ah, si j'avais su...", "Avant c'était mieux !", "Ah, quand il/elle était là !".

 
Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'oeil du soleil...

 
Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience pour la première fois que j'aimais faire le ménage ! Et chaque acte est devenu un véritable plaisir : laver les vitres, jeter de vieux journaux, de vieux livres, faire le vide... Chaque geste de notre vie est/peut/va devenir bonheur, chaque instant, chaque seconde (ou presque !), ne serait-ce que respirer...

 
 
Alex,L'Âme et le Coeur

 

Personne ne doit oublier le vent...


 
Personne ne doit oublier le vent
quand il prépare ses voiles...


En premier, tenez vous à l'extérieur,
sentant le vent sur votre figure,
notez sa direction et sa force...


Puis, installez les voiles de votre bateau,
pour le diriger vers votre but.
N'oubliez pas de revérifier le vent,
car il change continuellement.


On aimerait marquer un temps d'arrêt,
après chaque progression de nos accomplissements.
Quand on pense que tout va,
quelque chose se produit:
les enfants grandissent,
on doit prendre sa retraite,
de nouveaux voisins arrivent...


Tel un bon marin,
nous devons constamment réajuster nos voiles.
Qu'un changement soit le bienvenu ou pas,
nous devons nous y ajuster.


A force de trop tenir à nos rêves,
nous pouvons passer outre à la réalité.
En faisant la paix avec le changement,
nous grandirons et serons transformés
au delà de toute espérance.


 
(auteur inconnu)
 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L'oeil du chat
 


L'oeil du chat est la porte d'un monde inconnu
Un ovale miroir envahit de réponses
Reflétant tout le jour l'immensité des nues
Puis dans l'obscurité ses rayons audacieux ;

On s'y égare parfois, comme par poésie,
Devant tant de mystère notre coeur hésite :
Est-ce là un reflet divin du paradis,
Ou l'âme de ma vie qui en rêve s'agite ?

Une chose est certaine, il y a un univers
Habité de langueurs et de rêveries fines
À jamais retenu dans ces prisons de verre ;

Car si le chat caché derrière sa paresse
Laisse la nuit trainer ses opales félines
C'est que repose en lui la plus grande sagesse.




Arakiri


Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 2yris3tn
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Si la note disait…


Si la note disait :
« Ce n’est pas une note qui fait une musique »
…il n’y aurait pas de symphonie.


Si le mot disait :
« Ce n’est pas un mot qui peut faire une page »
…il n’y aurait pas de livre.


Si la pierre disait :
« Ce n’est pas une pierre qui peut monter un mur »
…il n’y aurait pas de maison.
Si la goutte d’eau disait :
« Ce n’est pas une goutte d’eau qui peut faire une rivière »
…il n’y aurait pas d’océan.


Si le grain de blé disait :
« Ce n’est pas un grain de blé qui peut ensemencer un champ »
…il n’y aurait pas de moisson.


Si l’homme disait :
« Ce n’est pas un geste d’amour qui peut sauver l’humanité »
…il n’y aurait jamais de justice et de paix,
de dignité et de bonheur sur la terre des hommes.


Comme la symphonie a besoin de chaque note,
Comme le livre a besoin de chaque mot,
Comme la maison a besoin de chaque pierre,
Comme l’océan a besoin de chaque goutte d’eau,
Comme la moisson a besoin de chaque grain de blé,
L’humanité toute entière a besoin de toi,
Là où tu es,
Unique,
Et donc irremplaçable.
 
 
Michel QUOIST
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 9185d8d8
 
 
Le temps


Pour apprendre la valeur d'une année,
demande à l'étudiant qui a raté un examen.


Pour apprendre la valeur d'un mois,
demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt.


Pour apprendre la valeur d'une semaine,
demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire.


Pour apprendre la valeur d'une heure,
demande aux fiancés qui attendent de se revoir.


Pour apprendre la valeur d'une minute,
demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion.


Pour apprendre la valeur d'une seconde,
demande a celui qui a perdu quelqu'un dans un accident.


Pour apprendre la valeur d'une milliseconde,
demande à celui qui a gagné une médaille d'argent aux jeux Olympiques.
 
Le temps n'attend personne.
Rassemble chaque instant qu'il te reste
et il sera de grande valeur.


Partage-les avec une personne de choix
et ils deviendront encore plus précieux.
 
(auteur inconnu)
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Agir...
 
C'est l'action et non le fruit de l'action qui importe.
Vous devez faire ce qui est juste.
Il n'est peut-être pas en votre pouvoir,
peut être pas en votre temps,
qu'il y ait des fruits.
Toutefois, cela ne signifie pas que vous deviez cesser
de faire ce qui est juste.
Vous ne saurez peut être jamais ce qui résultera de votre geste,
mais si vous ne faites rien,
il n'en résultera rien.
 
Gandhi
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« Il ne peut y avoir de frontière entre soi et les autres. Celui qui croit être le centre du monde, celui qui refuse de comprendre qu’il fait partie de l’ensemble des hommes, celui-là, un jour, connaît la douleur et l’extrême pauvreté. »


« L’homme n’est rien quand son cœur est vide »


« La haine est un alcool : elle réchauffe, elle pousse en avant, elle aveugle, elle aide à tuer et à mourir. »


« Chacun sait bien qu’il a en lui une voix qui parle, une voix simple et claire, qu’il étouffe trop souvent. Parce qu’elle est exigeante, nette comme une ligne droite. Cette voix, cette source qu’on obstrue, c’est elle qui dit le juste, elle qui donne les moyens d’atteindre l’équilibre et la libération de soi. Mais nous avons peur d’être nous-mêmes. »


« Les parents sont la semence de l’enfant et la terre dans laquelle il pousse. »


« Si on gonfle les jeunes voiles d’un enfant au souffle de la force, du courage et de la droiture, alors il vogue et sait affronter les tempêtes. »


 
« Saisis toujours la première chance qui se présente car une autre ne viendra peut-être pas. »


« Protéger un être, ce n’est jamais lui masquer les risques de l’existence. Protéger quelqu’un, c’est d’abord lui apprendre à voir, lui montrer le danger en lui, autour de lui. C’est le rendre capable de l’affronter et de le vaincre. »


« Un homme doit être un tout. Il est d’instinct et de raison. Il doit accepter le corps et l’esprit. L’arbre est fait d’écorce et de sève. Qu’on arrache l’écorce et l’arbre dépérit. Que la sève se tarisse et l’écorce pourrit et l’arbre meurt. Qui ne veut être que sève et qui ne connaît que l’écorce n’est pas vraiment un homme. »


« Le passé, pour un homme, ce doit être d’abord l’expérience et la leçon qu’il en tire. »


« L’homme ne peut nier ou effacer le passé. Il le porte toujours en lui, gravé. C’est son histoire personnelle, unique. Prendre appui sur cette expérience pour s’en éloigner sans trahir et sans oublier. Parce que la vie, c’est la marche vers l’avenir. Et il faut faire confiance à ce qui viendra. »


« Il y a toujours une chance qu’un homme soit meilleur qu’il n’y paraît. Car l’homme, s’il est lié au passé, est aussi un avenir. »
 
 
Extraits du « Livre de la vie » de Martin Gray
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Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 3728944a
 
Le grillon
 
 
Un amérindien et son ami, en visite au centre ville de New York, marchaient près de Times Square dans Manhattan. C'était durant l'heure du lunch et les rues étaient bondées de monde. Les autos klaxonnaient de plus belle, les autos taxi faissaient crisser leurs pneus sur les coins de rue, les sirènes hurlaient et les bruits de la ville rendaient presque sourd. Soudain, l'amérindien dit , "j'entends un grillon."


Son ami répondit,  "Quoi? Tu dois être fou. Tu ne pourrais jamais entendre un grillon au milieu de tout ce vacarme!"
 
"Non, j'en suis sûr," dit l'amérindien, "j'entends un grillon."
 
"C'est fou," dit l'ami.
 
L'amérindien écouta attentivement pendant un moment, puis traversa la rue jusqu'à un gros planteur en ciment où poussaient quelques arbustes. Il regarda à l'intérieur des arbustes, sous les branches et avec assurance il localisa un petit grillon. Son ami était complètement stupéfait.
 
"C'est incroyable," dit son ami. "Tu dois avoir des oreilles super-humaines !"
 
"Non," répondit l'amérindien. "Mes oreilles ne sont pas différentes des tiennes. Tout ça dépend de ce que tu cherches à entendre."
 
"Mais ça ne se peut pas !" dit l'ami. "Je ne pourrais jamais entendre un grillon dans ce bruit."
 
"Oui, c'est vrai," repliqua l'amérindien. "Ça dépend de ce qui est vraiment important pour toi. Tiens, laisse-moi te le démontrer."
 
Il fouilla dans sa poche, en retira quelques sous et discrètement les jeta sur le trottoir. Et alors, malgré le bruit de la rue bondée de monde retentissant encore dans leurs oreilles, ils remarquèrent que toutes les têtes, jusqu'à une distance de sept mêtres d'eux, se tournaient et regardaient pour voir si la monnaie qui tintait sur le pavement était la leur.
 
"Tu vois ce que je veux dire?" demanda l'amérindien. "Tout ça dépend de ce qui est important pour toi."


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marileine
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MessageSujet: Re: Quelques poèmes et textes (de différents auteurs)   Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) Icon_minitimeVen 2 Oct - 14:38

Le plus beau de notre vie


Nous passons le plus beau de notre vie à compter sur ce qui est à venir!


On ne peut être vraiment heureux que si l'on n'y met aucune condition!


Nous serions souvent ennuyés si tous nos désirs se réalisaient!


Mieux vaut allumer une bougie que de maudire l'obscurité!


C'est en nous-mêmes que se trouve la mesure de nos victoires et de nos échecs!


Demain, il sera trop tard. Vis aujourd'hui!


Vous priez en votre détresse et en votre besoin;
puissiez-vous prier dans la plénitude de votre joie et en vos jours d'abondance!


Nous voulons arriver, mais il n'y a d'espoir que dans la mesure
où nous ne sommes pas arrêtés!


Il n'y a qu'un seul bonheur dans la vie: Aimer et être aimer!


Que ton intérêt porte sur l'action seulement, jamais sur les résultats!


L'apparence extérieure ne peut remplacer la valeur intérieure!


Si nous sommes incapables de trouver la tranquillité en nous-mêmes,
il ne sert à rien de la chercher ailleurs!


La plupart des gens sont heureux dans la mesure où ils ont décidé de l'être!


Et pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible!


Il se trouve en moi un endroit où je suis toute seule,
et c'est là que se renouvellent les sources quine tarissent jamais!


Vivre dans le passé, c'est mourir!


Aimez les gens non pas parce qu'ils le méritent ou qu'ils en ont besoin,
mais simplement parce qu'ils existent!


Les pleurs sont la lessive des sentiments!


Mieux vaut mettre y son coeur sans trouver de paroles,
que de trouver des mots sans y mettre son coeur!


Il est bien plus important de regarder où l'on va, que de regarder d'où l'on vient!


Lève ton visage vers le soleil, et l'ombre sera derrière toi!


En marchant droit vers son but, on ne peut que l'atteindre!


L'art d'être sage, c'est l'art de savoir quoi laisser tomber!


Le vrai bonheur est d'une nature discrète... On le trouve en soi-même!


Tout voyage, même s'il est de mille kilomètres, commence par le premier pas!


Quand quelqu'un dit: "Je me tue à vous le dire", Laissez-le !


La véritable jeunesse est le plus souvent une acquisition de l'âge mûr!


Je me suis aimé, je me suis détesté, puis nous avons vieilli ensemble!


Les cheveux gris sont les archives du passé!


L'instinct nous choisit des amis, mais le jugement nous les conserve!


J'ai souffert souvent, je me suis trompée quelquefois, mais j'ai aimé!


Vivre est la chose la plus rare du monde, la plupart des gens ne font qu'exister!


L'amour est comme une étoffe tissée par la nature et brodée par l'imagination!


Cueillir le jour présent, en te fiant le moins possible au lendemain!


Le fait d'avoir quelqu'un à aimer stimule la vie entière!


N'attendez pas d'être aimé pour aimer!


La vie est le plus beau miracle du monde!


Tout ce que tu fuis, grossit, te poursuit et te détruit!


L'erreur est humaine, admettre la sienne est surhumain!


Le bonheur qu'on veut avoir, gâte celui qu'on a!


Vous êtes un être humain unique, il y a une raison à votre existence!


Nous n'avons pas besoin de chercher des occasions de bien faire,
sachons seulement accepter celles que le Seigneur nous offre!


Le difficile demande du temps, l'impossible un peu plus!


Le cerveau comme le parachute, doit être ouvert pour fonctionner


L'amitié, c'est gérer les affinités, l'amour, c'est concilier les différences!


Le bonheur est toujours à la portée de celui qui sait le goûter!


Le vrai bonheur est dans le calme de l'esprit et du coeur!


N'attendez pas la fortune, partez à sa rencontre!


Le bonheur est un délicat équilibre entre ce que l'on est et ce que l'on a!


Le bonheur est une denrée merveilleuse, plus on en donne, plus on en a!


Sème du bonheur dans le champs du voisin,
tu seras surpris de constater ce que le vent fera produire au tien!


Toutes les fleurs de demain sont dans les semences d'aujourd'hui!
 

Les pleurs sont la lessive des sentiments!


Parler toutes les langues ne sert pas à grand-chose si on ignore la langue du coeur!


Les beaux couchers de soleil sont au-dessus de nous!


Rien n'est plus épuisant que d'être faux!


Les gens ne connaissent pas leur bonheur, mais celui des autres ne leur échappe pas!


L'amour semé, tôt ou tard fleurira!


Être en paix avec soi-même est le plus sur moyen de l'être avec les autres!


De tout ce que vous portez, votre sourire est ce qui vous habille le mieux!


Il n'y a rien de plus vrai au monde que notre existence!


C'est dans les petites choses que l'amour grandit!


La vie ne nous demande pas d'être le meilleur, mais seulement d'essayer!


 
[size=18](auteur inconnu)[/size]
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L'UNIVERS EST UN POEME
 



Mystérieux moment où l'on commence à vivre ...
La matière s'anime à ton souffle, mon Dieu.
L'âme qu'elle a reçue est un rayon de feu
Qui remonte vers toi, prisonnier qu'on délivre.

Et la vie est partout. Comme on lit dans un livre,
Dans le monde insondable on voudrait lire un peu,
Pour voir si le travail alterne avec le jeu,
Et si les coeurs parfois mêlent la flamme au givre.

La terre pleure et rit. L'homme ainsi l'a voulu.
Dès le premier dîner il se montre goulu
Et verse le vin pur sur la pomme indigeste.

Le poète, à l'aspect de la voûte céleste
Se dit, rêvant de vers et tombant à genoux
Le monde est un poème et Dieu l'a fait pour nous.
 



Léon-Pamphile LE MAY
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Donner et recevoir



Donner c’est la plus belle des choses, donner ce qu’on a de meilleur en soi,
donner son rire, sa joie de vivre, sa gaieté, son dynamisme, sa gentillesse, sa
tendresse, sa douceur, son écoute, sa compréhension.


On a tant de belles couleurs en soi qu’on peut offrir à l’autre, il suffit de
tendre la main, de sourire, de dire un mot qui s’envole gracieusement vers
l’autre et dépose sur son cœur un arc en ciel, une fleur, une petite lumière, un
soleil, une étoile…


Recevoir…. Quelle chose délicieuse ! Notre cœur se met à chanter, à danser et on
est heureux. La vie devient belle et on se met à danser !


Donner et recevoir sont des mots inséparables, de vrais amis qui ne marchent pas
l’un sans l’autre. Il faut le savoir et ne pas l’oublier….


 
(auteur inconnu)
 
 
[size=18]Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 2yris3tn[/size]
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Sérénité et Paix ...



"Si, pour toi, pardonner vaut beaucoup
plus que la vengeance,
Si tu donnes gratuitement de ton temps
et de ta chaleur, avec ton cœur,
Si, pour toi, un sourire est plus fort que tout
et amène la joie et bonheur,
Si tu prêtes ton oreille au malheureux
tout en gardant ton sourire,
Si tu acceptes la critique,
et l'appliques positivement dans ta vie,
Si tu te réjouis de la joie et du succès de ton voisin
sans l'envier,
Si, pour toi, c'est important de tendre la main
à l'étranger et de le considérer comme un frère,
Si tu partages ton pain en y mettant
un morceau de ton cœur,
Si l'injustice face à autrui te fait aussi mal
que celle que tu subis,
Si pour toi, ce qui lie les hommes est plus fort
et plus important que ce qui les divise,
Si tu préfères l'espérance au soupçon
ou à la déception,
Si, pour toi, l'amour est la grande force
de discussion,
Si le regard d'un enfant désarme encore
et toujours ton cœur,
Sérénité et paix t'entourent”



Auteur inconnu
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Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 688faa92
 

Un petit bonheur
 

Un petit bonheur c’est dès le réveil
de pouvoir se lever et de pouvoir marcher.



C’est d’entendre le chant mélodieux des oiseaux
qui expriment leur joie pour ce jour nouveau.



C’est de voir le soleil pointer à l’horizon
dont les chauds rayons font éclore les bourgeons.



Un petit bonheur c’est le rire de l’enfant
qui nous transmet sa joie d’être là, ici-bas.



C’est d’avoir un ami avec qui partager
les joies et les soucis quelquefois rencontrés.



C’est aussi d’admirer un joli paysage
et savoir apprécier le rythme des saisons.



Tous ces petits bonheurs qui croisent notre chemin,
il faut les attraper, savoir en profiter,
car en leur compagnie la vie est si jolie !


 
Marie-France Ferrand
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Le Livre de la Sagesse du Monde...
 
Une veuve a sept fils. Elle est pauvre. Elle est même la plus pauvre de tout son village. Une année, la famine sévit dans le pays et les pauvres, déjà tellement pauvres, touchent le fond de leur misère. Ses sept fils décident de partir gagner leur vie à travers le vaste monde. Ils partent avec des pieds de plomb, désespérés de laisser leur mère tant aimée. 
Ils voyagent longtemps allant de ville en ville mais ne trouvent pas de travail. Ils sont trop jeunes, trop nombreux, trop maigres.De jours en jours, ils ont de plus en plus faim et sont de plus en plus fatigués. Ils dorment le ventre vide dans les bois, dans les fossés ou sur le bord des routes.


Un matin, que le temps est particulièrement mauvais, que la pluie tombe à verses, qu’un vent glacé souffle entraînant à sa suite des nappes de brouillard, qu'ils sont transis de froid, mouillés de la tête aux pieds et tellement désespérés d’être en si mauvaise posture, ils se trouvent juste devant les murs délabrés d’un château. Ils frappent à la porte mais personne ne vient leur ouvrir. Ils poussent le vantail et se trouvent dans une cour vide. Pas de chiens de garde, pas de chevaux dans les écuries, pas de lumière derrière les vitres brisées. Ils se dirigent vers ce qui semble être le corps du logis. Ils appellent mais seul l’écho leur renvoie leurs appels. Ils visitent toutes les pièces. Elles sont sales, couvertes de poussières et de grosses toiles d’araignées pendent du plafond.


Arrivés à la dernière pièce, ils s’arrêtent stupéfaits. La pièce est rangée, propre. En son centre se dresse une table admirablement garnie de sept assiettes en argent, de plats de viande, de sauces fumantes, de légumes les plus variés, de sept verres en cristal, de sept serviettes de soie, de pain frais dans la corbeille à pain, de bougeoirs aux bougies rouges. Dans la cheminée des bûches n’attendent plus que l’étincelle pour répandre dans la pièce leur douce chaleur.


La faim est tellement forte qu’ils pénètrent dans la pièce, s’installent à la table et mangent de bel appétit. L’aîné ose même allumer le feu. Ils sont bien. Au beau milieu de leur repas, ils entendent une voix plaintive qui leur dit :
- Plus de lumière, encore plus de lumière !
Ils se regardent sans parler. Au bout d’un moment, le silence est revenu et nos sept garçons prennent leurs verres pour boire. Au moment où ils approchent leurs lèvres des verres, la voix gémit à nouveau :
- Plus de lumière, encore plus de lumière !
L’aîné prend son courage à deux mains, allume une torche et dit :
- Je vais voir ce qui se passe.
- Nous t’accompagnons, disent les frères.
Ils sortent dans le couloir, montent les escaliers. La lune éclaire les marches. Arrivés à l’étage, ils visitent les pièces sans rien trouver. Partout, la même poussière, les mêmes toiles d’araignées. Ils montent encore une volée d’escaliers et parviennent à une dernière porte tout au sommet de la tour. Ils poussent la porte mais ont un mouvement de recul. La pièce est occupée par un vieillard à la longue barbe blanche, tellement longue qu’elle touche le sol, et aux cheveux immaculés. Son visage est très pâle. Il est assis sur un vieux siège défoncé derrière une table bancale. Derrière le fauteuil se dresse un énorme tableau qui représente un chat noir aux yeux vert émeraude qui brille d’une lumière inquiétante et regarde fixement les sept garçons. Malgré leur courage , ils tremblent sous ce regard.


***


Le vieillard n’a pas semblé voir les sept frères. Il est plongé dans un énorme livre et semble avoir des difficultés à déchiffrer. Il se met à gémir.
- Plus de lumière, encore plus de lumière !
Les jambes des sept frères tremblent de plus en plus. L’aîné est sans conteste le plus courageux. Il s’approche du vieillard, pris de pitié, il lève sa torche au dessus du livre tout en lui disant :
- Voici de la lumière.


***


Le vieil homme baisse la tête et se remet à lire avec fièvre. Il avale les pages jaunies plutôt qu’il ne les lit comme s’il craignait que la lumière ne s’éteigne avant qu’il n’ait terminé. A la dernière page, il pousse un soupir et referme le volume relié de vieux cuir aux coins d’argent noirci par les ans.
L’homme lève la tête et en regardant l’aîné dit :
- Je te remercie, mon garçon. Je vous remercie tous les autres de m’avoir libéré. Quand j’étais encore en vie, il y a très très longtemps, je n’aimais personne et mon cœur ne connaissait pas de pitié. Les gens me fuyaient. Je fut condamné à rester dans cette pièce sombre jusqu'à ce que j’achève la lecture de ce gros livre. Il parle de gens sages et bons. Il décrit les souffrances, les peines, les larmes, le injustices qui frappent ces gens. Il détaille aussi tous les méfaits dont je me suis rendu coupable, mon égoïsme, ma cruauté. Ils y a dans ces pages, les pleurs des mères qui veillent leurs enfants malades, la douleur des fils qui ne peuvent aider leurs parents, le désespoir des mères que leurs fils ont quittées à jamais. J’ai commencé cette lecture il y a cent an et je ne l’avais toujours pas achevée. Seul celui qui m’éclairerait pouvait me sauver. Vous m’avez secouru ; en récompense, je vous donne ce château. Il est bien délabré mais si vous creusez dans la cave, vous trouverez sept pots d’or ; ils sont pour vous. Au moment où il prononce ses paroles, un courant d’air souffle brusquement sur la torche. Le cadet va en chercher une autre mais lorsqu’il revient, le vieillard, le livre et le chat du cadre avaient disparu.


Les sept frères descendent dans la cave et trouvent les pots remplis d'or comme le vieillard le leur avait dit. Ils font venir leur mère, remettent en état le château, nettoient toutes les pièces et redonnent à la bâtisse son lustre d’antan. Jamais plus ils ne connurent ni la misère, ni la faim. Jamais ils n’oublièrent le vieillard ni le contenu de son livre qui n’était autre que le livre de la sagesse du monde.
 
(auteur inconnu)
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LE CHEVALIER DE LA LUNE


Il était une fois la terre qui souffrait de la folie meurtrière de l’homme, sa souffrance fut telle qu’elle monta jusqu'à la lune.

La lune lui dit : tu me nourris de tes larmes, j’en suis bien triste, que vais-je donner à l’Univers ?

Ma tendre amie, répondit la terre, l’espèce humaine ravage tout, si cela continue, je vais mourir, aide moi

Si l’humanité disparaît, ainsi que toi, c’est tout l’Univers qui en serait bouleversé, il faut à tout prix sauver le monde, je t’envoie le Chevalier de la lune, il sera chargé de rassembler toutes les personnes ayant fait du bien dans leur vie de par leur action ou méditation, ces humains auront pour tâche de vibrer en harmonie même si des milliers de kilomètres les séparent afin de soutenir le monde mais ce n’est pas tout, ils devront apprendre aux autres humains toutes leurs connaissances afin que la chaîne d’amour et de solidarité rende leur planète belle de vie et d’amour et que cet amour nourrisse tout l’Univers.

La terre bien faible répondit : je te remercie, chère lune de ton aide, mais je dois cependant t’avertir que ce nombre d’élus est bien restreint, il diminue de siècle en siècle, et c’est pourquoi mes forces diminuent.

Au clair de lune, glissant dans sa lumière un beau chevalier se posa sur la terre et revêtit l’apparence humaine, seuls les justes de cœur pourraient voir sa véritable âme.
Il courut à travers le monde, il vit la famine, la guerre , la destruction, l’indifférence de nos coeurs, la pollution et toutes les horreurs de notre terre.

Mais il vit aussi l’amitié, l’amour, la générosité, la beauté de notre monde à travers de belles contrées.

Puis, il trouva quelques humains ayant une élévation d’âme et en trouva beaucoup qui avaient la possibilité d’améliorer le monde, mais fatigués, endormis, ils ne l’utilisaient pas ou parfois dans de rares occasions.

Il demanda à tous les initiés de se rassembler et d’échanger leur connaissance et expérience afin d’augmenter leur force d’unité de leur esprit grâce à cela, ils pourraient étendre le champ d’action de leur prière.

Un an plus tard quand tous furent rassemblés , le chevalier demanda :

Avec vos nouvelles connaissances unifiées, parcourez la terre comme je l’ai fait, et réveillez et initiez tous les endormis, parmi ceux-ci peu vous suivront, d’autres vous jetteront la pierre, mais ceux qui vous suivront agrandiront votre nombre ainsi que votre force tranquille.

Tout fut fait selon le plan du chevalier mais effectivement peu suivirent nos amis et le nombre d’élus ne s’accrut qu’au bout de deux cents ans, la terre était à son paroxysme au bord de l’anéantissement.

Le chevalier de la lune revint une troisième fois pour nous aider, voici ces mots :

Maintenant que votre nombre s’est un peu accru, vos connaissances sont décuplées, le monde est prêt à se rompre, tendez la main à tous les déshérités qui, maintenant talonnés par la peur ou le regret voudront vous suivre, unissez vos forces et votre prière, seule cette force d’amour sauvera notre planète.

Tout fut fait comme le Chevalier de la lune demanda, d'autres endormis se réveillèrent à l’approche de la nouvelle conscience de la terre, cette force dans l’union des coeurs et de l’âme fit que le mal diminua de notre terre et augmenta la force de bien de la terre, in extremis elle fut sauvée et put donner une nourriture plus subtile à l’univers.

La terre fut reconnaissante à jamais envers la lune et son chevalier pour leur aide ainsi qu’à tous ceux qui ont donné toute leur âme et leur amour pour l’évolution de l’univers.
 
 
Ce conte philosophique et humanitaire est dédié à toutes les personnes qui se dévouent pour le bien de l’humanité.


(Dominique)
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Aimer la vie
 



C'est d'abord apprendre
À s'aimer soi-même
À accepter ses limites, s'y adapter
À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres


Oser la vie...
C'est avoir un rêve
Assez puissant pour croire passionnément
Assez grand pour qu'il soi envahissant
Assez beau pour qu'il égaye chaque jour


C'est croire...
Croire que nous sommes une Étincelle divine
Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage
Croire que nous avons une mission
Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles
Croire en soi, en l'autrui, en la vie


C'est voir...
Voir toutes les beautés du monde
Au-delà des nuages
Voir tous les élans du coeur
Avec les yeux de l'âme


C'est créer...
À travers le geste, la parole, le regard
Créer et recréer son existence
Et tendre vers l'espoir
Créer la plénitude du moment


C'est communiquer...
Abandonner sa solitude première
S'ouvrir au regard et aux paroles des autres
Reconnaître la puissance d'un groupe
Et s'y joindre en toute confiance


C'est se libérer...
Car la vraie liberté est intérieur
Elle brise les chaînes
Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière
Cette Lumière qui nous fait...
Aimer la vie
 



Texte de lise Thibault
Lieutenant gouverneur du Québec
 
[size=19]Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 1zxsihyf[/size]
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Le magasin...
 
 
Un jeune homme entre en rêve dans un magasin. Derrière le comptoir se tient un ange.
Le jeune homme lui demande : « Que vendez-vous ? » L’ange répond : « Tout ce que vous désirez. »
Alors le jeune homme commence à énumérer : « Si vous vendez tout ce que je désire, alors j’aimerais bien la fin des guerres dans le monde, la fin des bidonvilles en Amérique Latine, l’intégration de tous les marginaux dans la société, du travail pour tous les chômeurs, plus d’amour et de vie communautaire dans l’Eglise,… »
L’ange lui coupe la parole : « Excusez-moi, Monsieur, vous m’avez mal compris. Ici, nous ne vendons pas de fruits, nous ne vendons que les graines ! »
 
(auteur inconnu)
 
[size=18]Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 2yris3tn[/size]
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Les sept merveilles du Monde...
 
Un professeur de géographie demanda à un groupe d'étudiants:


"Faites-moi une liste de ce que vous considérez être les 7 merveilles du monde actuel."
 
Malgré quelques désaccords, la majorité d'entre eux répondit:
 
1 - Les grandes pyramides d'Égypte
2 - Le Taj Mahal
3 - Le Grand Canyon
4 - Le Canal de Panama
5 - L'Empire State building
6 - La Basilique St-Pierre
7 - La grande muraille de Chine
 
Alors que le professeur ramassait les réponses, elle se rendit compte qu'une élève n'avait pas encore remis sa feuille. Elle lui demanda si elle éprouvait de la difficulté à terminer sa liste.
L'élève lui répondit : "Oui, un peu. Je n'arrivais pas à me décider car il y en a tellement."
Le professeur lui répondit : "Hé bien, dis-nous ce que tu as trouvé et peut-être que nous pourrons t'aider."
La jeune fille hésita, puis commença sa lecture:
"Je crois que les 7 merveilles du monde sont:
 
1 - Le toucher
2 - Le goût
3 - La vue
4 - L'ouïe
elle hésita un peu, puis ajouta . . .
5 - Les sentiments
6 - Le rire
7 - L'amour "
 
On aurait pu entendre une épingle tomber tellement le silence dans la classe était grand.
 
Toutes ces choses que nous ne remarquons plus, tellement elles sont simples et ordinaires sont en réalité, des merveilles.
 
 
Souvenez-vous que les choses les plus précieuses de la vie ne peuvent s'acheter.
 


Auteur inconnu
 
 
[size=18]Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 79758[/size]
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Le Visage...
 
Citation :
Chaque visage est un miracle
Un enfant noir, à la peau noire, aux yeux noirs 
Aux cheveux crépus ou frisés, est un enfant.




Un enfant blanc, à la peau rose, aux yeux bleus ou verts 
Aux cheveux blonds et raides, est un enfant.


L'un et l'autre, le noir et le blanc, ont le même sourire 
Quand une main leur caresse le visage, quand on les regarde avec amour 
Et leur parle avec tendresse.



Ils verseront les mêmes larmes si on les contrarie, 
Si on leur fait mal.



Il n'existe pas deux visages absoluement identiques 
Chaque visage est un miracle parce qu'il est unique.



Deux visages peuvent se ressembler 
Mais ils ne seront jamais tout à fait les mêmes.


La vie est justement ce miracle. 
Ce mouvement permanent et bougeant 
Et qui ne reproduit jamais le même visage.




Vivre ensemble est une aventure où l'amour, 
L'amitié est une belle rencontre avec ce qui n'est pas moi, 
Ce qui est toujours différent de moi et qui m'enrichit.



 
Tahar Ben Jéloun
Mots et merveilles

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L'Arbre à souhaits...



 
"Un voyageur très fatigué s’assit à l’ombre d’un arbre sans se douter qu’il venait de trouver un arbre magique, "l’Arbre à Réaliser des Souhaits".



Assis sur la terre dure, il pensa qu’il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.



Étonné, l’homme s’y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.



« J’ai faim, se dit l’homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.



L’homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l’action du vin et de la fatigue, s’abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.



« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu’un tigre passe par ici pendant que je dors. »

Un tigre surgit aussitôt et le dévora."



Vous avez en vous un Arbre à souhait qui attend vos ordres.



Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs. En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer. C’est le mécanisme des soucis.




Auteur inconnu
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La corde invisible...

 
 
Un paysan avec 3 de ses ânes se rendait au marché pour vendre sa récolte. La ville était loin et il lui faudrait plusieurs jours pour l'atteindre.



Le premier soir, il s'arrête pour bivouaquer non loin de la maison d'un vieil ermite. Au moment d'attacher son dernier âne, il s'aperçoit qu'il lui manque une corde. Si je n'attache pas mon âne se dit-il, demain, il se sera sauvé dans la montagne! Il monte sur son âne après avoir solidement attaché les 2 autres et prend la direction de la maison du vieil ermite.



Arrivé, il demande au vieil homme s'il n'aurait pas une corde à lui donner. Le vieillard avait depuis longtemps fait voeux de pauvreté et n'avait pas la moindre corde, cependant, il s'adressa au paysan et lui dit:



"Retourne à ton campement et comme chaque jour fait le geste de passer une corde autour du cou de ton âne et n'oublie pas de feindre de l'attacher à un arbre."



Perdu pour perdu, le paysan fit exactement ce que lui avait conseillé le vieil homme. Le lendemain dès qu'il fût réveillé, le premier regard du paysan fût pour son âne. Il était toujours là! Après avoir chargé les 3 baudets, il décide de se mettre en route, mais là, il eut beau faire, tirer sur son âne, le pousser, rien n'y fit. L'âne refusait de bouger. Désespéré, il retourne voir l'ermite et lui raconte sa mésaventure.



"As-tu pensé à enlever la corde?" lui demanda-t-il.
"Mais il n'y a pas de corde!" répondit le paysan.
"Pour toi oui mais pour l'âne..."



Le paysan retourne au campement et d'un ample mouvement, il mime le geste de retirer la corde. L'âne le suit sans aucune résistance.



*********************************************

 
Ne nous moquons pas de cet âne.



Ne sommes-nous pas, nous aussi, esclave de nos persuasions (imaginer qu'on "se doit" de faire ceci, ou qu'on " doit être" comme cela, ou la crainte le regard des autres, etc) et pire encore : esclave de nos habitudes mentales (peurs, jalousies, orgueil, envie, etc) ?



Tout ceci n'est pourtant qu'imagination de notre part... car rien ni personne ne nous oblige à quoi que ce soit en réalité, c'est nous qui nous obligeons à certains actes... Dans tous nos actes, nous avons toujours le choix, il ne s'agit que de le vouloir vraiment...



Demandez-vous donc quelle(s) corde(s) invisible(e) vous empêche(nt) de vous exprimer, de vivre, de vous épanouir et de progresser...



Auteur inconnu

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Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 0cf4a24c

 
 
Les chemins de la Vie...

 
 
" Pourquoi grand-maman a des chemins sur son visage ? " Cette question est de Guillaume.



Je ne sais pas quelle fût la réponse de ses parents, mais la question de Guillaume, elle, est une trouvaille. Une trouvaille d'enfant qui fait réfléchir les adultes que nous sommes.



Là où nous ne voyons que des rides, symboles d'usure, marques du temps qui ne pardonne pas...



Guillaume, avec son coeur d'enfant de quatre ans, découvre des chemins, chemins de joies et de peines qui ont laissé leurs traces, chemins qui disent une histoire, chemins riches d'une vie donnée.



Oui, maman ou grand-maman (papa ou grand-papa), ne sois pas gêné(e) de ces chemins sur ton visage. ils nous disent que tu as aimé, que tu as su donner et accueillir la joie, que tu as ri de bon coeur.



Ils nous disent aussi tes heures d'efforts et de travail, tes heures d'inquiétudes et de veilles. Ils nous disent que tu as vécu.



Ces chemins sur ton visage, maman, grand-maman, papa, grand-papa, ils sont la beauté de ton âge ! Ce sont les chemins de la vie.



Merci d'avoir vécu, aimé et donné.





Auteur inconnu

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marileine
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MessageSujet: Re: Quelques poèmes et textes (de différents auteurs)   Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) Icon_minitimeVen 2 Oct - 14:51

Au bord d'un étang - Conte tibétain !


Dans la fourmillière d'un vaste monastère, il y avait un vieux moine discret, humble, un sans-grade, un obscur parmi les obscurs, un rien farfelu. Ses confrères le tenait pour un ignare, doublé d'un illuminé dans le sens commun, et non boudhiste, de simple d'esprit. Il faut dire que malgré toutes les années passées à l'ombre des murs du monastère, il ne brillait pas par son érudition. Le vétéran boudait en effet la lecture des textes sacrés et, à la belle saison, passait le plus clair de son temps au bord d'un étang constellé de lotus, bercé par le murmure du vent, la psalmodie des insectes et le chant des oiseaux. Il y méditait distraitement assis sur un rocher, sous le monumental parasol d'un vieil arbre.


Par un bel après-midi d'été inondé de soleil, un groupe de jeunes moines partit faire le tour de l'étang. C'est alors qu'ils purent observer avec stupéfaction, la manière fort découssue que l'ancien avait de méditer. Il ne se passait pas cinq minutes sans qu'il se penche pour troubler le miroir liquide avec une brindille. Il allait même parfois jusqu'à se lever pour faire quelques pas une branche à la main, avec laquelle il tirait une feuille d'arbre hors de l'eau. Son curieux manège fit rire ses cadets qui entreprirent de lui donner une leçon sur la méditation.


- Ne serait-il pas préférable de vous recueillir les yeux fermés afin de ne pas être distrait par le spectacle du monde ?


- Comment espérer atteindre une haute réalisation spirituelle si vous bougez sans cesse ? Vous ne pouvez pas stabiliser votre esprit ni laisser le prana circuler harmonieusement dans les canaux subtils.


- C'est vrai, prenez exemple sur le Boudha qui a obtenu l'Éveil suprême en demeurant immobile sous l'arbre de l'illumination.


Le vieux moine s'inclina pour les remercier de leurs conseils et, tout en leur montrant un insecte qu'il venait de repêcher avec une brindille, il leur dit, un sourire désarmant aux lèvres :


- Vous avez sans doute raison, mes jeunes frères. Mais comment pourrai-je méditer sereinement s'il y a autour de moi des êtres vivants en train de se noyer ?


La bande des cadets resta interloquée. Il y eut un long silence puis l'un d'eux, rompu aux joutes métaphysiques et voulant à tout prix sauver la face, répliqua :


- Vous devriez vous retirer dans une grotte pour vous consacrer à votre propre salut. Ne vous souciez pas trop du destin des autres. Laissez faire l'ordre naturel du monde. Chacun récolte le résultat de ses actes antérieurs. Telle est la loi du karma.


Et, sur ces paroles sentencieuses, les donneurs de leçons se drapèrent dans leurs toges monastiques et s'éloignèrent. Ils gagnèrent une passerelle qui enjambait l'étang. C'est alors qu'au beau milieu de la traversée, l'un d'eux glissa sur une planche moussue et tomba à l'eau. Le malheureux, qui n'était autre que le discoureur karmique, pataugeait parmi les nénuphars, visiblement en train de se noyer. L'étang était profond à cet endroit. Ce fut l'affolement général, aucun moine ne savait nager.


Le vieil original, son infatigable sourire aux lèvres, se leva d'un bond, prit une branche et, comme elle n'était pas assez longue, il se mit à marcher sur l'eau. Sous le regard médusé des jeunes moines, il crocheta le candidat à la noyade et le tira jusq'à la berge sans même mouiller les pans de sa robe rapiécée.


L'histoire miraculeuse fit le tour du monastère. On tenait désormais le vieux pour un saint, un bodhisattiva caché, un Boudha vivant. Il en prit ombrage car il ne supportait pas d'être un objet de dévotion. Il gagna une autre province où il se cacha dans le fourmillière d'un vaste monastère.


Extrait des Contes des sages du Tibet par Pascal Fauliot
 
 
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Avec un peu d'imagination...


 
Viens dans mon nuage, laisse-moi t'emmener,
T'offrir en partage mes rêves cachés.
Je ne sais pas pourquoi ni comment,
Il m'arrive de voir la vie autrement.



Il suffit parfois de si peu 
Pour que je m'envole vers d'autres lieux,
Pour que mon esprit vagabonde
Comme s'il voulait refaire le monde.



Si la terre était un tableau, 
Je prendrai mes plus beaux pinceaux
Et les tremperais dans mon cœur
Pour y redonner des couleurs.



Je couvrirais le gris de la maladie 
Par l'éclatant blanc de la vie
Et je remplacerais le noir
Par le vert, couleur de l'espoir.



Bien sûr, j'en laisserais un peu 
Pour les nuits des amoureux.
Quant au rouge, j'en mettrais partout
Car les enfants l'aiment beaucoup.



J'en peindrais le nez des gens pour qu'ils soient moins sérieux 
Et à tous, je mettrais de l'or au fond des yeux.
Évidemment, tout cela sort de mon imagination
Mais dans notre cœur, on a tous des pinceaux et des crayons
Pour colorer notre univers.



Il suffit de si peu pour le faire 
Et d'ailleurs, si je t'ai fait l'imaginer,
C'est que j'y suis un peu arrivé.


 
(auteur inconnu)


 
[size=18][size=18]Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) Mini_500_213606[/size][/size]
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La fable du porc-épic 


C'était l'hiver le plus froid jamais vu. De nombreux animaux étaient morts en raison du froid. Les porcs-épics, se rendant compte de la situation, avaient décidé de se regrouper.


De cette façon ils se couvraient et se protégeaient eux-mêmes ; mais, les piquants des porcs-épics de chacun blessaient leurs compagnons les plus proches, même s'ils se donnaient beaucoup de chaleur les uns aux autres. Après un certain temps, ils ont décidé de prendre leur distance l'un de l'autre et ils ont commencé à mourir, seuls et congelés.


Alors, ils devaient faire un choix : accepter les piquants de leurs compagnons ou disparaître de la terre. Sagement, ils ont décidé de revenir en arrière pour vivre ensemble.


Ils ont donc appris à vivre avec les petites blessures causées par l'étroite relation avec leurs compagnons, mais la partie la plus importante, était la chaleur qui venait des autres. De cette façon, ils ont pu survivre.


La meilleure relation n'est pas celle qui rassemble les gens parfaits, mais le mieux est quand chacun apprend à vivre avec les imperfections des autres et on peut y découvrir et admirer les bonnes qualités des autres personnes.


La morale de l'histoire : « Apprendre à aimer les piquants dans notre vie. »




(Auteur inconnu)
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La Vie...
 
La vie …… C'est comme une rivière, elle coule…. et de la source où tu es né, elle t'emporte loin avec elle…et de méandres  en lignes droites, elle passe nonchalante ou turbulente…


Longeant les rives de l'enfance et de l'adolescence, au pays du bonheur elle s'attarde un instant…..


Et passe,  passe le temps …….et la rivière de la vie court toujours , toujours plus vite bien trop vite , elle tourbillonne et bouillonne, et parfois même  elle se trouble, elle fait des vagues, des petits bons, de belles cascades……. mais inexorablement elle continue quoiqu'il advienne, malgré les joies et puis les peines, elle nous emporte comme un bateau au fil du temps , au fil de l'eau ….. Souvent aussi, elle nous éloigne  pour quelques uns pour quelques temps de nos campagnes, de  nos montagnes, et il faudra tant bien que mal apprendre à vivre loin des racines……


Viendra le jour et le moment où tu voudras certainement tout remonter à contre-sens, et c'est ainsi qu’au beau matin d’un joli jour, tu boucleras le cœur content,  tous les bagages  du beau  voyage ……..


Sur  le bateau, au fil du temps au fil de l’eau, tu reviendras sans aucun doute poser à terre, près de la source, les souvenirs bons ou mauvais,  et planter là, où tu es né, un havre de vie, un havre de paix  …………
 
(auteur inconnu)
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Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 5c695da7
Le Ciel et l'Enfer
 
Un homme, son cheval et son chien se promenaient sur une route. Alors qu’ils passaient près d’un arbre gigantesque, un éclair les frappa, et ils moururent tous foudroyés.



Mais l’homme ne comprit pas qu’il avait quitté ce monde, et il continua à marcher avec ses deux bêtes ; les morts mettent parfois du temps à se rendre compte de leur nouvelle condition…


[size=18]La route était très longue, la pente abrupte, le soleil était fort, ils transpiraient et avaient grand soif. Ils avaient désespérément besoin d’eau. Au détour du chemin, ils aperçurent une porte magnifique, tout en marbre, qui conduisait à une place pavée d’or, au centre de laquelle il y avait une fontaine d’où jaillissait une eau cristalline.[/size]


Le voyageur s’adressa à l’homme qui gardait l’entrée.


- Bonjour. Quel est cet endroit, si beau ?
– Ici c’est le Ciel.
– Heureusement que nous sommes arrivés au Ciel, nous avons terriblement soif.
– Vous pouvez entrer et boire l’eau à volonté.
- Mon cheval et mon chien ont soif eux aussi.
– Je suis vraiment désolé, mais ici on ne laisse pas entrer les animaux.


L’homme en fut désappointé parce que sa soif était grande, mais il ne boirait pas tout seul ; il remercia et reprit sa route. Après qu’ils eurent beaucoup marché, épuisés, ils atteignirent une place, dont l’entrée était marquée par une vieille porte, qui donnait sur un chemin de terre bordé d’arbres.


À l’ombre d’un arbre, un homme était couché, la tête couverte d’un chapeau, peut-être endormi.


- Bonjour – dit le voyageur. – Nous sommes assoiffés, mon cheval, mon chien et moi.
– Il y a une source dans ces pierres, dit l’homme, indiquant l’endroit. Vous pouvez boire à volonté.
L’homme, le cheval et le chien se rendirent à la source et apaisèrent leur soif. Ensuite il revint dire merci.

- Au fait, comment s’appelle cet endroit ?
– Ciel.
– Ciel ? Mais le gardien de la porte en marbre a dit que c’était là-bas le ciel.
– Ça ce n’est pas le ciel, c’est l’enfer.


Le voyageur était perplexe.
- Vous devriez empêcher cela ! Cette information mensongère doit causer de grandes confusions ! »
L’homme sourit :
- Pas du tout. En réalité, ils nous font une grande faveur. Parce que là-bas restent tous ceux qui sont capables d’abandonner leurs meilleurs amis…


Un conte de Paulo Coelho
tiré du Livre
" Le démon et mademoiselle Prym "
 
 
[size=18]Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) Scy10kfv[/size]
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Le sens de la Paix...
 
Il était une fois un roi qui voulait offrir un prix à l'artiste qui ferait la plus belle peinture de la paix...


Plusieurs artistes ont essayé. Le roi a regardé les peintures, mais il en aimait seulement deux et il avait à choisir entre ces deux peintures.


La première image était celle d'un lac calme. Le lac était un miroir parfait pour les montagnes majestueuses autour. Au-dessus il y avait un ciel bleu avec quelques nuages blancs. Tous ceux qui ont vu cette peinture ont pensé que c'était l'image parfaite de la paix.


L'autre peinture avait aussi des montagnes. Mais elles étaient abruptes, rocheuses et le sommet sans arbre. Au-dessus, il y avait un ciel orageux avec de la pluie et des éclairs. À côté de la montagne,il y avait une grosse chute d'eau. Cela ne ressemblait en rien à la paix.


Mais après que le roi l'eut bien regardée en détail, il a vu derrière la chute un petit buisson qui avait poussé sur le rocher. Dans le buisson, une maman oiseau avait bâti son nid. Là, au milieu de tout ce remous d'eau, était assise la maman oiseau sur son nid... en parfaite paix.


Le roi choisit la seconde, et expliqua : "La paix ne veut pas dire être à un endroit où il n'y a ni bruit, ni trouble. Non... La paix veut dire être au milieu de toutes ces choses perturbantes, mais être toujours au calme dans son coeur."
 
[size=18](auteur inconnu)[/size]
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Le Petit Garçon...
 
Il était une fois un petit garçon
Qui allait à l'école pour la première fois.
C'était un tout petit garçon
Et l'école était plutôt grande.
Mais quand le petit garçon apprit 
Qu'il y avait une porte
Par laquelle il pouvait passer directement
De l'extérieur de l'école à l'intérieur de la classe,
Il fut très heureux.
Et l'école ne lui paraissait plus
Aussi grande qu'avant.


Le petit garçon allait à l'école depuis quelque temps
Quand un beau matin
La maîtresse dit:


«Aujourd'hui nous allons faire un dessin.»
«Bien!» pensa le petit garçon.
Il aimait beaucoup dessiner.
Il pouvait faire toutes sortes de dessins:
Des lions et des tigres,
Des poules et des vaches,
Des trains et des bateaux.
Alors il ouvrit sa boîte de crayons
Et se mit à dessiner.


Mais la maîtresse dit:
«Attendez! Je n'ai pas dit de commencer!»
Et elle attendit que tout le monde soit prêt.
«Maintenant, dit la maîtresse,
Nous allons dessiner des fleurs.»
«Bien !» pensa le petit garçon,
Car il aimait faire des fleurs,
Et il en dessina de très belles
Avec ses crayons roses, orange et bleus.


Mais la maîtresse dit:
«Attendez! Je vais vous montrer comment.»
Et elle dessina une fleur sur le tableau noir.
Elle était rouge, avec une tige verte.
«Voilà, dit la maîtresse,
Maintenant vous pouvez commencer.»


Le petit garçon regarda la fleur de la maîtresse
Puis il regarda sa propre fleur.
Il aimait mieux sa fleur que celle de la maîtresse
Mais il ne dit rien,
Il retourna sa feuille et de l'autre côté
Dessina une fleur comme celle de la maîtresse.
Elle était rouge avec une tige verte.


Un jour que le petit garçon
Avait ouvert la porte d'entrée
Sans l'aide de personne
La maîtresse dit:
«Aujourd'hui nous allons faire quelque chose avec de la glaise!»
«Bien!» pensa le petit garçon.
Il aimait beaucoup la glaise.


Il pouvait faire un tas de choses avec de la glaise:
Des serpents et des bonhommes de neige,
Des éléphants et des souris, 
Des voitures et des camions.
Et il se mit à pétrir sa boule de glaise.


Mais la maîtresse dit:
«Attendez! Je n'ai pas dit de commencer!»
Et elle attendit que tout le monde soit prêt.


«Maintenant, dit la maîtresse,
Nous allons faire une assiette.»
«Bien!» pensa le petit garçon,
Car il aimait faire des assiettes.
Et il en fit quelques unes
De toutes les formes et de toutes les grosseurs.


Mais la maîtresse dit:
«Attendez! je vais vous montrer comment.»
Et elle leur montra comment faire une assiette profonde.
«Voilà, dit la maîtresse,
Maintenant vous pouvez commencer.»


Le petit garçon regarda l'assiette de la maîtresse
Puis il regarda les siennes.
Il aimait mieux ses assiettes que celles de la maîtresse
Mais il ne dit rien, 
Il prit sa glaise et la remit en boule, 
Puis, il fit une assiette comme celle de la maîtresse.
C'était une assiette profonde.


Le petit garçon eut bientôt fait d'apprendre,
À attendre
Et à regarder,
Et à faire les choses comme la maîtresse.
Et bientôt après,
Il ne faisait plus rien à sa manière à lui.


Puis il arriva que
Le petit garçon et sa famille
Déménagèrent dans une autre maison,
Dans une autre ville,
Et le petit garçon 
Se retrouva dans une autre école.


L'école était encore plus grosse
Que la précédente,
Et il n'y avait pas de porte qui s'ouvrait 
Directement sur sa classe.
Il devait gravir de grands escaliers,
Et traverser un long corridor
Pour se rendre à sa classe.
Et dès le premier jour,
La maîtresse dit:
«Aujourd'hui nous allons faire un dessin!»


«Bien!» pensa le petit garçon,
Et il attendit que la maîtresse
Lui dise quoi faire
Mais elle ne disait rien.
Elle se promenait simplement dans la classe.


Quand elle arriva près du petit garçon,
Elle dit: «Tu ne veux pas faire un dessin?»

«Oui, dit le petit garçon,
Mais le dessin de quoi?»

«Je ne peux pas savoir tant que tu ne l'as pas fait», dit la maîtresse.

«Comment dois-je dessiner?» demanda le petit garçon.
«Mais comme tu veux», dit-elle.
«Avec quelles couleurs?» demanda-t-il.
«N'importe quelle couleur, répondit la maîtresse.
Si tout le monde faisait le même dessin,
En prenant les mêmes couleurs,
Comment pourrais-je les différencier,
Et savoir qui a fait quoi?»

«Je ne sais pas», dit le petit garçon.

Et il se mit à dessiner des fleurs
Roses, orange et bleues.


Il aimait sa nouvelle école,
Même s'il n'y avait pas de porte
Qui s'ouvrait sur sa classe!
 
(Helen E. Buckley)
 
[size=16]Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 2df4d8d1[/size]
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Le vêtement de Lumière...
 
Il était une fois un pauvre pêcheur nommé Hakyu Ryu, qui prenait fort peu de poissons et subsistait à grand-peine. Il vivait seul n'étant pas assez fortuné pour prendre femme, dans une misérable cabane, située près d'une belle forêt de pins, au pied du mont Fuji-Yama, dont le sommet est recouvert de neiges éternelles. Devant sa porte s'étendait une longue plage de sable blanc, et il contemplait jusqu'à l'horizon le bleu éclatant de l'océan Pacifique.
 
Hakyu appréciait ce paysage enchanteur, et il rêvait souvent. Cela l'aidait à vivre. Un matin de printemps, il traversait la forêt de pins lorsqu'il aperçut accroché à une branche un vêtement magnifique ; il était fait de plumes légères argentées et dorées, l'étoffe semblait tissée de lumière, et Hakyu en fut comme étourdi. Tenté, il hésita, jeta un coup d'oeil alentour. Il était seul. Il prit le vêtement le porta dans sa cabane, et le dissimula sous un tas de bois. Le soir, sur son tatami, avant de glisser au sommeil, il calcula les bénéfices que lui procurerait son larcin.
 
« J'irai demain au marché, je vendrai ce vêtement un bon prix, j'achèterai des filets neufs et solides, peut-être une barque, je ferai ainsi de belles pêches, je deviendrai un homme riche, alors je prendrai femme... »
 
Sur ces visions merveilleuses, il s'endormit. Pendant la nuit il fit un rêve. Une très belle jeune fille lui apparut :
« Je suis un ange, dit-elle, je viens des cieux pour visiter le monde. Mais vous avez pris mon vêtement et je ne puis retourner au ciel sans ma robe. le vous en supplie, rendez-la moi ! »
 
Hakyu l'interrompit :
« Je ne comprends rien à vos paroles, je ne vous ai pas dérobé votre robe, que je n'ai jamais vue ! Mais puisque vous êtes dans ma maison à cette heure de la nuit venez donc partager ma couche. »
 
Et saisi d"un brusque désir, il l'enlaça et voulut l'embrasser. C'est alors qu'il se réveilla. Ce rêve lui laissa un goût amer dans la bouche, et il eut honte.
 
« Comment ! se dit-il, je vole un vêtement magnifique, je mens à la jeune fille à qui il appartient et je veux la contraindre à partager ma couche.»
 
Il se souvint d'un vieux maître zen dont il avait suivi les enseignements dans sa jeunesse.
 
« Il n'y aura ni paix ni bonheur pour toi si tu ne pratiques la justice, si tu t'écartes de la vérité, si tu n'éprouves pas de compassion. »
 
Hakyu décida alors de rechercher partout la jeune fille, et de n'avoir de repos qu'il ne lui ait restitué son vêtement de lumière. Le lendemain de très bonne heure, il se rendit sur la plage, scruta l'horizon, en vain. Il s'approcha du bois de pins, et là, sous un arbre, il aperçut la jeune fille de son rêve qui pleurait. Il lui rendit son vêtement. Elle le remercia avec beaucoup de joie et d'effusions. Quand elle revêtit sa robe de lumière, elle se transforma et devint un ange qui s'éleva doucement dans les cieux en dansant avec une grâce inouï.
 
Le théâtre Nô représente souvent cette danse de l'ange. C'est un spectacle extraordinaire, l'un des plus beaux que l'on puisse imaginer. Hakyu le vit le premier, et il tomba en extase. Il rentra dans sa cabane. Les jours suivants, il prit autant de poisson que ses filets pouvaient en contenir.
 
Il se maria, il eut de nombreux enfants, et tous vécurent heureux longtemps, longtemps.


 
[size=18]Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 65303424[/size]
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Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) 4bdc73e8
 
 
Aimer la vie...
 
C'est d'abord apprendre
À s'aimer soi-même
À accepter ses limites, s'y adapter
À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres

Oser la vie...
C'est avoir un rêve
Assez puissant pour croire passionnément
Assez grand pour qu'il soi envahissant
Assez beau pour qu'il égaye chaque jour

C'est croire...
Croire que nous sommes une Étincelle divine
Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage
Croire que nous avons une mission
Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles
Croire en soi, en l'autrui, en la vie

C'est voir...
Voir toutes les beautés du monde
Au-delà des nuages
Voir tous les élans du coeur
Avec les yeux de l'âme

C'est créer...
À travers le geste, la parole, le regard
Créer et recréer son existence
Et tendre vers l'espoir
Créer la plénitude du moment

C'est communiquer...
Abandonner sa solitude première
S'ouvrir au regard et aux paroles des autres
Reconnaître la puissance d'un groupe
Et s'y joindre en toute confiance

C'est se libérer...
Car la vraie liberté est intérieur
Elle brise les chaînes
Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière
Cette Lumière qui nous fait...
Aimer la vie

Texte de lise Thibault
Lieutenant gouverneur du Québec
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Le but...


Il est primordial d’avoir des buts.
Que ce soit à court, moyen ou à long terme.
Un but c’est une raison d’exister, d’aller plus loin, d’évoluer.
Pose-toi la question suivante ; quels sont mes buts à moi ?
Sois précis dans tes buts, voit grand, ne te limite pas,
car tout ce qui existe sur la terre tu y as droit.
Il suffit d’y croire.


Rappelle-toi qu’un rêve devient réalité si tu en fais un but.
Avoir des buts redonne le goût de vivre.
Demande à l’univers, si ce but est bénéfique pour toi.
Prends le temps de les écrire et de voir ce que tu fais
pour qu’il se réalise, ça peut être des petites chose,
l’important c’est de faire bouger l’énergie vers sa réalisation.


 
[size=18](auteur inconnu)[/size]
[size=18]--------------------------------------------------------------------------------------------------------------[/size]
La poussière des regrets
 
Quel que soit ton passé, quelles que soient tes barrières,
Tout cela est bien loin, secoues-en la poussière,
Fais souffler sur ta vie un vent de volonté.
La poussière des regrets sera vite balayée.
 
La poussière des regrets est un mal ennuyeux,
Elle pénètre partout et fait pleurer les yeux,
Elle se glisse en douceur dans les moindres recoins
Pour nous faire étouffer, suffoquer de chagrin.
 
Elle se dépose en une épaisse couche à terre,
Où demeurent nos pas quand on regarde en arrière,
Elle applique au regard un voile obscurcissant,
Qui cache la lumière et rend triste en dedans.
 
Elle s'accumule d'autant mieux qu'on ne bouge pas
Et puis un jour, on se sent figé sous son poids.
 
Ne laisse pas ton cœur s'étouffer sous la cendre,
Respire et tu verras que le feu va reprendre.
 
Si tu doutes, contemple la vie dans la nature,
Les oiseaux savent bien qu'en haut, l'air est plus pur,
Aussi, vois comment ils prennent soin de leurs ailes,
Pas une tache ne souillera leur grâce dans le ciel.
 
Et de plus, au cas où tu n'y as pas pensé
Aucun d'eux ne regarde le sol pour s'envoler.


 
(auteur inconnu)
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Le chemin du bonheur



J’aide les gens à trouver le bonheur leur dit le vieil homme.
C’est à la portée de tous, pourvu qu’on en ait vraiment envie.
Du plafond où elles étaient accrochées tombaient
une grosse chaîne et une corde épaisse.


- Considérez cette corde et cette chaîne.
Peut être bien qu’elles ont quelque chose à vous raconter.


Ils regardèrent de tout leurs yeux et constatèrent
que rien ne se produisait.
Ils regardèrent de plus près.


Chaque maillon de la chaîne, chaque brin torsadé de la corde,
représentaient une notion importante écrite dessus.
Leur hôte leur expliqua :


- La plupart des gens commettent une redoutable erreur.
Dans leur esprit, ils confectionnent une sorte de chaîne
avec tout ce qu’ils estiment important pour leur bonheur
et quand un des maillons vient à se rompre,
ce qui n’est pas rare,
toute leur chaîne se démantibule et leur bonheur est par terre !


Tous les autres maillons de la chaîne ont beau ne pas avoir craqué , ils n’ont plus aucune valeur.
C’est pourquoi une telle personne qui est victime
d’un minuscule incident,
comme d’égarer une clef, à l’impression que le monde entier
est pour lui en train de s’écrouler.


- Que faut il faire ?


- Il faut apprendre à tresser les cordes du bonheur,
de telle sorte que si un brin vient à casser,
et même si la solidité de la corde s’en trouve
légèrement diminuée,
rien ne lâche, ni ne s’écroule et c’est bien plus facile à réparer.



Bernard Benson,
Le Chemin du bonheur
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Garde ton rêve
 
Garde un beau rêve sous ton front, garde une étoile
Pour tous les cieux;
Que la pure clarté de ton cœur se dévoile
Dans tes deux yeux.


Dans ta mémoire garde un long parfum des choses
Qui t'ont charmé,
Et que ton âme soit comme un jardin de roses
Tout embaumé.


Et garde, musical encore à tes oreilles,
Le bruit des eaux,
Des arbres et du vent, des blés et des abeilles
Et des oiseaux.


Retiens tout ce qui peut adoucir le jour triste,
En souvenir;
Fais que la joie éparse en nos douleurs persiste
Dans l'avenir.


Surtout, garde le rêve exaltant ton génie;
Toujours présent,
Lui seul te donnera la force et l'harmonie,
Divin présent !
 

(Albert Lozeau - Le Miroir des jours)
 
 
[size=18]Quelques poèmes et textes (de différents auteurs) Amwivyz9[/size]
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Ce qui est important


« Je me sens triste ! » dit une vague de l'océan en constatant que les autres vagues étaient
plus grandes qu'elle.


« Les vagues sont si grandes, si vigoureuses,
et moi je suis si petite, si chétive. »


Une autre vague lui répondit : « Ne sois pas triste.
Ton chagrin n'existe que parce que tu t'attaches
à l'apparent,
tu ne conçois pas ta véritable nature. »


« Ne suis-je donc pas une vague ? »


« La vague n'est qu'une manifestation transitoire
de ta nature.
En vérité tu es l'eau. »


« L'eau ? »


« Oui. Si tu comprends clairement que ta nature
est l'eau,
tu n'accorderas plus d'importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra. »



Avoir à l'esprit que l'humanité fait partie d'un ensemble est important.


Car l'être humain se considère souvent comme le centre des choses
en s'arrogeant des droits particuliers
qui n'ont pas de raison d'être.
Ainsi il ne voit que chez son prochain
ce qu'il n'a pas,
sans voir ce qu'il a déjà, et se cause
les plus inutiles soucis.


 
[size=18](auteur inconnu)[/size]


bonne après midi 1 a demain    Ninnenne       blog  de  partage  
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