marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Petites citations diverses Dim 25 Oct - 16:54 | |
| "Simplet, ce septième nain, pas aussi simple qu on croit. Il est comme le ravi de la crèche provençale, non pas l'idiot du village, mais le témoin et le sage, l'émerveillé, ouvert à tous les possibles? " BerthozLu dans: Jean Michel Besnier. L'homme simplifié. Fayard. 2012. 205 pages. Extrait pp. 35-36Alain Berthoz, La Simplexité. Paris, Éditions Odile Jacob, 2009. p. 42--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Ce matin-là il avait commencé une phrase Il faudra pourtant se décider à... et à ce moment le téléphone a sonnéC'était André qui lui apprenait la nouvelle et il est parti aussitôtNous ne l'avons pas revu vivantEt je ne sais pas comment il aurait terminé la phraseni à quoi il pensait qu'il fallait pourtant se décider.(..)Qui finira pour nous malgré l'absence après l'arrêt subitla vie qu'on avait pourtant l'intention de vivre?" Claude Roy . Kerdavid . Samedi 29 août 1992Lu dans:Claude Roy. Les pas du silence. NRF Gallimard. 1993. 271 pages. Extrait pp.166-167-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------«Quand on regarde l’être humain, on sent bien que le chantier n’a pas été terminé…». Florence ForestiLu dans :Nicolas Crousse. Florence Foresti, les femmes lui disent merci. Le Soir. Lundi 23 février 2015Flavie Gauthier. Le spectacle de la maturité décomplexée. Ibid------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ - Citation :
- "Et si c'était la dernière fois ...
Si c'était la dernière fois que je vois dans les yeux d'un homme qu'il me trouve belle? Si c'était la dernière fois que je suis belle?" Biefnot-Dannemark Lu dans:Biefnot-Dannemark. Au tour de l'amour. Le Castor Astral. 2014. 120 pages.Extrait p.57Ce recueil et le roman "La route des coquelicots" seront en librairie le 5 mars.www.francisdannemark.be/biefnot-dannemark/---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - Citation :
- "Une anecdote pour écrivains débutants. Kafka, malade, vint passer ses vacances d'été à Marienbad. Jetant un coup sur la fiche, l'aubergiste lui dit: « Votre nom me semble connu. - Impossible, répondit Kafka. C'est la première fois que je descends chez vous. » L'écrivain prit sa valise et monta se reposer dans sa chambre. A peine assoupi, il perçut des petits coups à la porte. C'était l'aubergiste: «Pardonnez-moi de vous déranger, mais j'ai une question à vous poser : seriez-vous écrivain? » Ahuri, Kafka répondit: «Pas vraiment... Mais pourquoi me demandez-vous cela? - Parce que mon fils me dit que vous l'êtes. - Dites-lui qu'il se trompe sur mon identité. » L'aubergiste sortit et Kafka essaya de se rendormir. A nouveau, des coups à la porte le réveillèrent: « C'est encore mon fils dit l'aubergiste. Il prétend que vous êtes un très grand écrivain et il souhaite vous saluer. C'est important pour lui. Si vous tenez à votre repos, dites oui, et qu'on en finisse. » Kafka accepta et l'aubergiste alla chercher son fils. Celui-ci, ému et intimidé, ne put que bafouiller: «Quel honneur ... quel bonheur ... - Mais pourquoi? demanda Kafka. - Parce que ... parce que vous êtes Kafka ...
- Et après? - Comment et après? Monsieur Kafka, ne savez-vous donc pas qui vous êtes? Vous êtes un grand écrivain, l'écrivain que j'admire le plus au monde ... - Auriez-vous lu quelque chose de moi? - Quelque chose, vous dites quelque chose? Votre ouvrage a changé ma vie... - Lequel? - La Métamorphose. - Vous l'avez lu? - Bien sûr que je l'ai lu, et relu. - Où l'avez-vous trouvé? - Mais je l'ai acheté ... » Et Kafka de s'écrier: « Non ... c'était donc vous? » E. Wiesel Lu dansElie Wiesel. Tous les fleuves vont à la mer. Mémoires. Seuil. 1994. 562 pages. Extrait p.418, 419---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"La vie , voyez-vous,c'est de changer de café." AragonLu dans:Dany Laferrière. L'Art presque perdu de ne rien faire. L'art de changer de café. Grasset. 2014. 425 pages. Extrait p. 419----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"C'est fou comme on s'habitue vite à tout. Y pensant aujourd'hui, j'ai du mal à l'admettre. Quelques heures après avoir respiré l'air nauséabond et suffocant du wagon, voilà que nous nous sentons chez nous. « Chez nous », c'est le bout de plancher sur lequel je suis assis. Je songe aux exilés juifs de l'Antiquité et du Moyen-Age; je suis leur frère. (..) Le principal, c'est que nous soyons entre nous. Si l'on nous avait dit que ce voyage durerait des semaines ou même des années, nous aurions tous répondu : plaise à Dieu qu'il en soit ainsi. Car rien n'est pire que l'inconnu. (..) La vie dans les wagons. La mort de mon adolescence. Comme je vieillis vite: enfant, j'aimais l'imprévu. Un visiteur venu de loin. Un événement inattendu. Un mariage, une tempête, une catastrophe. N'importe quoi plutôt que la routine. Maintenant, c'est le contraire. N'importe quoi plutôt que le changement. Accrochés au présent, nous redoutons l'avenir." Elie Wiesel.Lu dansElie Wiesel. Tous les fleuves vont à la mer. Mémoires. Seuil. 1994. 562 pages. Extrait p.98------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ - Citation :
- "Quand on voit des ombres
c'est qu'il y a de la lumière Quand tu es là, quand toi et moi sommes un, la nuit sans fond épouse le jour sans fin. " Biefnot-Dannemark On fredonnait avec Moustaki "Je ne sais pas où tu commences, tu ne sais pas où je finis", j'en découvre la suite ce matin au courrier dans le merveilleux petit recueil de Véronique Biefnot et Francis Dannemark. Les mots simples décrivent le mieux le mystère. Lu dans:Biefnot-Dannemark. Au tour de l'amour. Le Castor Astral. 2014. 120 pages.Extrait p.77Ce recueil et le roman "La route des coquelicots" seront en librairie le 5 mars.www.francisdannemark.be/biefnot-dannemark/-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - Citation :
- "Nous avons besoin de ce qui est nécessaire à notre survie physique
mais aussi de ce qui nous enchante de la beauté du coassement des crapauds le soir du chant des oiseaux le matin." Pierre Rhabi Lu dans:Pierre Rabhi. De la beauté. Entretien avec Olivier Le Naire. Nos voies d'espérance. Actes Sud. LLL. 229 pages. Extrait p.127-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Le luxe est l'effet des richesses et les rend nécessairesil corrompt à la fois le riche et le pauvrel'un par la possessionl'autre par la convoitise." Jean-Jacques ROUSSEAULu dans:Dominique Méda. De l'audace. in Olivier Le Naire. Nos voies d'espérance. Actes Sud. LLL. 229 pages. Extrait p.101-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Ton père est parti à la chasseCar la bête il ne peut l'attacherEt il laisse un bébé endormiEt ses bénédictions derrière lui." Leonard Cohen - Citation :
- "Je m'échappais toujours, une grande partie de ma vie a consisté à m'échapper. Quoi qu'il en soit, même quand la situation paraissait bonne, il fallait que je m'échappe, parce qu'à moi elle ne paraissait pas bonne."
Léonard Cohen Impressionnant aveu d'un artiste se retournant sur son passé et son rôle de père. Un homme en errance, pourchassé par une insatisfaction incurable, alternant les états d'âme, si peu conforme à l'image de sage impassible qu'il donne lorsqu'on le voit en scène aujourd'hui. Aurait-il pu composer sans cette déchirure, ou le fit-il pour y échapper? C'est par les failles que la lumière passe. Lu dans:Jean-Dominique Brierre, Jacques Vassal. Léonard Cohen par lui-même. Ed. Cherche-Midi. 2014. 410 pages. Extrait page 323-324,337.Leonard Cohen. Hunter's Lullaby, in album «Various Positions", 1984---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"C'est la première seconde de l'année 1913. Un coup de feu retentit dans la nuit obscure. Un bref cliquetis, doigts tendus sur la gâchette, puis un second coup, plus sourd. La police, avertie, se précipite sur place et arrête immédiatement le tireur. Il s'appelle Louis Armstrong. Le garçon, âgé de douze ans, avait voulu saluer la nouvelle année à la Nouvelle-Orléans avec un revolver volé. La police le jette dans une cellule et, dès le petit matin du 1er janvier, le renvoie dans un foyer pour enfants de couleur abandonnés où il a déjà fait de nombreux séjours en raison d'actes de délinquance. Il se comporte sur place de façon si insensée que le directeur de l'institution, Peter Davis lui met spontanément une trompette dans les mains." Florian IlliesLu dans :Florian Illies. 2013 Chronique d'un monde disparu. Piranha 2014. 315 pages. Extrait p. 9------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Nous voulons t'éduquer parce que nous avons confiance en toi, parce que nous pensons que tu pourras mieux faire, infiniment mieux que ce que nous te laissons en héritage. Mais pour cela, tu dois aller. Nous quitter, oui, parce qu'en restant en la maison du père, en ses origines, on n'est pas prêt à affronter l'avenir. Tu dois aller, aller pour toi, pour ta vie et celle de tes frères humains. Tu vas t'éloigner. Mais si ton pas est sûr, si tu sais éviter les embûches et les pièges, si tu prends la relève, une relève meilleure, alors nous pourrons te regarder partir l'âme en paix, avec le sentiment du devoir accompli. Nous pourrons nous effacer et nous réjouir infiniment lorsque tu passeras nous saluer, nous raconter comment tu fais pour vivre en humain digne de ce nom. Va pour toi, enfant." Myriam TonusLu dans:Myriam Tonus. Elève-moi!. Couleur Livres. 2014. 128 pages. Extrait p. 59------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - Citation :
- «Avec Hydra (*), ce fut le coup de foudre. Les gens, l'architecture, le ciel, les mulets, l'odeur, la vie. Tout ce que vous regardiez était beau, chaque coin, chaque lampe, tout ce que vous touchiez, tout ce que vous utilisiez était à sa juste place. On n'avait pas d'eau courante, il fallait la capturer goutte par goutte, vous connaissiez chaque goutte. Vous connaissiez tout ce que vous utilisiez, chaque fois que vous allumiez la lampe, vous saviez qu'il vous faudrait la remplir et la nettoyer le lendemain. Les choses que vous utilisiez étaient riches ... C'était une sensation très agréable."
Léonard Cohen Lu dans:Jean-Dominique Brierre, Jacques Vassal. Léonard Cohen par lui-même. Ed. Cherche-Midi. 2014. 410 pages. Extrait page 180(*) Hydra, île grecque du golfe Saronique, au sud d’Athènes, dans la mer Égée, en face de la péninsule de l’Argolide. Cette île est sans voitures. Léonard Cohen y a vécu en partie.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Déclaration de disparition. A disparu: la Mona Lisa de Léonard de Vinci. Volée au Louvre en 1911, elle n'a toujours pas réapparu. Pablo Picasso est entendu par la police parisienne, mais il a un alibi et est autorisé à rentrer chez lui. Au Louvre, les Français éplorés déposent des bouquets au pied du mur." Florian Illies.Lu dans:Florian Illies. 2013 Chronique d'un monde disparu. Piranha. 2014. 315 pages. Extrait p.11----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres." Antonio GramsciLu dans :Anne-Sophie Novel. De la lucidité. in Olivier Le Naire. Nos voies d'espérance. Actes Sud. LLL. 229 pages. Extrait p.64-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Pour retrouver le rose initialDe ta joue, devenue pâleLe bleu de nos baisers du débutTant d'azur, perduPassez notre amour à la machineFaites le bouillirPour voir si les couleurs d'originePeuvent revenirEst-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel ?Des sentimentsLa blancheur qu'on croyait éternelleAvant Alain Souchon . L'amour à la machine------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ - Citation :
- "Le lit a été fait comme il faut
et les vieilles mains passent en un rite discret sur le revers bien blanc du drap c'est un geste qui ne sert à rien et l'oeuvre sera détruite ce soir comme tous les soirs innombrables c'est un geste indispensable quand plus personne ne le fera un monde aura pris fin. - Citation :
- La croyance dans les lits bien faits
le désir du paradis propre, lisse, blanc les certitudes d'un siècle les vieilles mains caressent le drap doux au toucher." Murièle Camac. Sanctuaire
Lu dans :Murièle Camac. Sanctuaire. La mer devrait suffire.-éd. Henry, 2014. - 114 p. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Dans chaque conflit, il y a toujours, au moins, quelques secondes où les rivaux sont d'accord, et si, à ce moment opportun, ils s'en ouvraient l'un à l'autre au lieu de continuer de se renifler, une entente, inespérée, pourrait en résulter. " H. GrémillonLu dans: Hélène Grémillon. Le confident. Folio 5374. Plon Jc Lattès 2010.317 p. Extrait p 248 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"D'abord il y eut la mer je suis né entouré d'îles je suis une île surgie le temps de voir la lumière dure comme la pierre et puis sombrer. Les montagnes sont venues après je les ai choisies il fallait bien que je partage un peu le poids écrasant ce pays depuis des siècles." Titos Patrikios. Mai 1968 Lu dans: Titos Patrikios. Mai 1968. Kedros Publishers. trad. Michel Volhovitch. Gallimard Les Poètes de la Méditerranée. Gallimard Poésie. 2010. 955 pages. Extrait p.199 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« La vérité ce miroir brisé dont chacun ramasse un fragment et laisse croire ensuite que toute la vérité s'y trouve » Djalāl ad-Dīn Muḥammad Rūmī1 ou Roumi (1207 - 1273) - Citation :
- "Sois comme l'eau pour la générosité et l'assistance
sois comme le soleil pour l'affection et la miséricorde sois comme la nuit pour la couverture des défauts d'autrui sois comme la mort pour la colère et la nervosité sois comme la terre pour la modestie et l'humilité sois comme la mer pour la tolérance mais surtout veille à paraître tel que tu es et à être tel que tu parais.
Lu dans: Jamel Balhi. Les routes de la foi. Le Cherche midi. 1999. Extrait p. 292 Lu dans : Frédéric Lenoir. Du discernement. in Olivier Le Naire. Nos voies d'espérance. Actes Sud. LLL. 229 pages. Extrait p.96 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------" Le cerf-volant, à la fois libre de ses mouvements et en même temps, relié à un fil, prisonnier de celui qui le mène. Assez doux pour t'appeler le maître, assez fort pour t'appeler le fou ». Léonard Cohen Lu dans: Jean-Dominique Brierre, Jacques Vassal. Léonard Cohen par lui-même. Ed. Cherche-Midi. 2014. 410 pages. Extrait page 96. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - Citation :
- "C'est parce que je me plante, que je pousse."
Anne-Sophie Novel
Lu dans : Anne-Sophie Novel. De la lucidité. in Olivier Le Naire. Nos voies d'espérance. Actes Sud. LLL. 229 pages. Extrait p.60 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Cet enfant que je fus s'en vint à moi Il ne dit mot, nous cheminâmes chacun fixant l'autre en silence Des racines nous ont réunis au nom de ces feuilles qui voyagent dans le vent. Nous nous sommes séparés forêt écrite par la terre, contée par les saisons. Toi, l'enfant que je fus, approche: quoi, désormais, pour nous unir, et que nous dire?" Ali Ahmed Saïd Esber (Adonis), poète syrien (1930 - ) Lu dans: Adonis. De la parole. Éditions de Nulle Part. Trad. Clzawki Abdelamit, Serge Sautreau. Les Poètes de la Méditerranée. Gallimard Poésie. 2010. 955 pages. Extrait p.199 JMG Le Clezio. Lettre à ma fille, au lendemain du 11 janvier 2015. Le Monde 15 janvier 2015 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Silence des soirées de fin d’été où l’on écoute ensemble unis par l’amitié le soleil s’enrouler dans le sommeil pour la nuit. " Lu dans : Premier Livre des Rois chapitre 19, verset 15-16 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Que tu pleures que tu chantes quelle que soit la couleur de ta peau pour traverser la tourmente on est tous sur le même bateau Gare au vent gare au grain gare aux fous aux casse-cou qui n'ont pas peur des remous qui font tout pour couler le bateau Gare à nous méfions nous de nous Adamo. On est tous sur le même bateau. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Même un chat peut paraître chiffonné au réveil." Chantal Dellicour Lu dans : Chantal Dellicour. A quelle fête? Conversion. 2014. 30 pages. Extrait p.6 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Avec joie mon intérieur s'apaise. Avec joie mes membres retrouvent leur force. Avec joie ma tête devient calme. Avec joie j'entends à nouveau. Avec joie je marche. La lumière en moi, je marche. Sentant la vie, je marche." Extrait de cérémonie de guérison Navajo, chanté et répété en mantra pendant des heures Lu dans Joseph Bruchac. Sagesse des Indiens d’Amérique. Éd. La Table Ronde. Poche. 1995. 114 pages. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Ninnenne
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