Si tu ne peux être une étoile au firmament,
sois une lampe dans ta maison.
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[size=16]La vie est comme un miroir :
si tu lui souris, elle te renvoie ton image.
Louis Nucéra
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"C’est difficile, à 5 ou 6 ans, de comprendre ce qu’est la guerre. Qu’est-ce qui fait que des gens se tuent, que votre père est prisonnier, que votre mère pleure devant vous? À la fin du conflit, on écoutait beaucoup la radio, les bulletins sur l’avancée des troupes alliées. Je me rappelle avoir posé cette question à ma mère, surprenante pour un futur journaliste : une fois que la paix sera revenue, il n’y aura plus de bulletins d’information?"
Bernard Pivot
Lu dans:
Patrice Trapier. Pivot : "Aujourd’hui, les enfants ont les réponses avant de se poser les questions. Le Journal du Dimanche. Dimanche 16 septembre 2012
Bernard Pivot. Oui, mais quelle est la question ? Bernard Pivot, Nil. 272 p.
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- Citation :
- "Dieu reconnaîtra les siens."
Arnaud Amaury, abbé de Citeaux
Lu dans:Jean-Claude Barreau. Toute l'histoire de France. Editions du Toucan 2011. Le Livre de Poche n°32677. 285 pages. Extrait p. 64-65Sylvain Cypel. Le « massacre évitable » de Sabra et Chatila. Article paru Le Monde du 18.09.12 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ - Citation :
- "Temps de plénitude: il faut peu de temps pour unifier une vie humaine. Joie comme s'il n'y avait plus de limites. Mais en même temps une grande lassitude de tout et une immense attente d'autre chose."
Jean Sulivan
Lu dans :Fabienne Bradfer. Noémie Lvovsky tente le passé recomposé. Le Soir, MAD du mercredi 19 septembre 2012, p.2-3Jean Sulivan. L'écart et l'alliance. NRF. Gallimard. 1981.155 pages. Extrait p. 12-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"L'archivage permanent de nos vies personnelles, en démultipliant la mémoire, contribuer à l'affaiblir."Monique Atlan, R.P DroitLu dans :Monique Atlan, Roger-Pol Droit. Humain. Une enquête philosophique sur ces révolutions que changent la vie. Flammarion. 2012. 545 pages. Extrait pp 319,320,321 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ - Citation :
- "Avantage de la civilisation dominante: sécrétant en elle-même ses propres oppositions, elle englobe. Ainsi peut-elle exploiter et réprouver l'exploitation Elle a toujours un profil innocent à montrer. Elle réprime ses insurgés mais les suit dès qu'il n'est plus possible de tenir ses positions, affermissant d'autant plus sa domination. "
Jean Sulivan
Lu dans:
Jean Sulivan. L'écart et l'alliance. NRF. Gallimard. 1981.155 pages. Extrait p. 69-70 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Il me dit que la soirée passée hier chez des amis l'a déçu. Je lui demande ce qu'il en attendait. Il ne sait pas trop, rien de particulier, pourtant il est déçu. Peut-il y avoir une déception sans attente, avec une attente qui ignore ce qu'elle attend, qui attend plus ou autre chose, une attente de l'inattendu? En fait, la soirée s'est déroulée comme il pouvait s'y attendre : un bon repas, une conversation enjouée, etc. Une excellente soirée, décevante. (..). Cet homme se reproche souvent d'être trop paisible, de s'être aménagé une existence où il ne manque de rien. « Une réussite à tous égards, ma vie.»
J.-B.PontalisLu dans:
J.-B. Pontalis. Fenêtres. Gallimard 2000. Folio 3642. 175 pages. Extrait p. 55
Broché: 124 pages
Samuel Beckett. En attendant Godot. Editions de Minuit 1995 (1ère édition 1952), 124 pages
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"La liberté de choisir : son école, son métier, son fournisseur d’électricité, son médecin, son mode de vie, son genre sexuel, sa mort… C’est le credo des sociétés occidentales, individualistes et dérégulées. Tout se passe comme si nous maîtrisions tous les aspects de notre existence, comme si tout était possible pour qui le voulait vraiment, comme si tout n’était qu’une question de choix et donc de rationalité. (..).
R. Salecl
Lu dans:
Renata Salecl. La tyrannie du choix. Albin Michel. 2012. 224 pages
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Parler de la séparation, ce n'est qu'une autre façon de dire l'amour."
R. Grenier
Lu dans:
Roger Grenier. Le palais des livres. NRF Gallimard. 2011. 165 pages Extrait p 94
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Nos ames ont charié si uniment ensemble : elles se sont considerees d'une si ardante affection, et de pareille affection descouvertes jusques au fin fond des entrailles l'une à l'autre : que non seulement je cognoissoy la sienne comme la mienne, mais je me fusse certainement plus volontiers fié à luy de moy, qu'à moy. »
Montaigne , en parlant de son ami La Boétie
Lu dans:
Bérengère Deprez. Marguerite Yourcenar et les Etats-Unis. Du nageur à la vague. Racine. 2012. 208 pages.
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- "Une dame, dans le train, un panier sur les genoux, un chat dans le panier. Les gens disent: Vous pouvez le laisser aller, il est si gentil, il sera plus libre. Il est libre, dit-elle, dans le panier."
Jean Sullivan
Lu dans:
Jean Sullivan. L'écart et l'alliance. NRF. Gallimard. 1981.155 pages. Extrait p. 65
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- Citation :
- "Martine sursauta en apercevant un chargement de bouteilles qui arrivait dans la cuisine. Elle prit une des bouteilles et dit à voix basse: - Qu'y a-t-il là-dedans, Babette? Ce n'est pas du vin, j'espère? - Du vin, Madame? s'écria Babette. Oh! non! c'est du clos-vougeot 1846. Et elle ajouta : - Il vient de chez Philippe, rue Montorgueil. Martine ne s'était jamais doutée que les vins puissent porter des noms."
Karen Blixen. Le dîner de Babette.
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Lu dans:
Karen Blixen. Le dîner de Babette. Gallimard 1961. Folio n° 2007. 255 pages. Extrait p.49
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"Dans les locaux de l'ambassade de France à Moscou, il existe une pièce appelée "la chambre sourde". On peut y parler en toute sécurité, à l'abri des micros indiscrets."
Isabelle Hausser
Lu dans:
Isabelle Hausser. La chambre sourde. Editions de Fallois. 1998. 364 pages. Extrait page 4 de couverture.
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"Vas vers toi même.
Va pour toi vers celui que tu es
celui que tu dois être
seul. "
Lu dans :
Genèse 12.1 - 17.27
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"Mr Wilkins n'en avait pas cru ses oreilles. «Mais enfin, ma chère, à son âge ... Il y a plus d'une sorte d'amour», avait répondu Lotty."
Elizabeth von ARNIM, Avril enchanté
La citation de E. von Arnim a été lue dans:
Francis Dannemark. La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précis. Laffont 2012. 475 pages.
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"On cherche tous l'amour. Y a-t-il un seul amour qui égale celui des innocents? Mais de celui-là, qui en veut?"
Armel Job
Lu dans:
Armel Job. Loin des mosquées. Laffont. 2012. 275 pages. Extrait p.273
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"Le malheur, c'est quand il n'y a plus d'attente possible. Jean Paulhan, dans une lettre de septembre 1923 à Francis Ponge parle de « l'admirable prosopopée d'un missionnaire, le père Bridaine, je crois, qui supposait que les damnés ne cessaient de demander: "Quelle heure est-il?" et qu'une voix terrible ne cessait de leur répondre: "L'étemité l" »
Jean Paulhan, Francis Ponge, Correspondance
Lu dans:
Jean Paulhan, Francis Ponge, Correspondance t. I, Gallimard, 1986, p.19.
Roger Grenier Le palais des livres NRF Gallimard. 2011. 168 pages. Extraits pages 35-36 et 45
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"Je sais tant de choses et ça m'aide si peu."
Francis Dannemark
Lu dans:
Francis Dannemark. La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précis. Laffont 2012. 475 pages. Extrait page 182-183
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"Quelqu'un qui n'est ni notre ombre, ni notre reflet, ni même notre complément, mais soi-même; quelqu'un qui nous laisse divinement libres, et pourtant nous oblige à être pleinement ce que nous sommes. Hospes Comesque."
Marguerite Yourcenar, évoquant sa compagne Grace Frick.
Lu dans :
Bérengère Deprez. Marguerite Yourcenar et les Etats-Unis. Du nageur à la vague. Racine. 2012. 208 pages.
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"C'était nouveau C'est très vieux maintenant
Malgré le voisinage d'étoiles assez nombreuses
et de galaxies à ne savoir qu'en faire
la lune se sent bien seule dans le ciel de l'été
Il n'y a plus de Bonhomme habitant de la lune
Aucun Américain ne marche sur son sol
La lune est démodée Elle le fut toujours
Mais cette grande orange est belle dans la nuit."
Claude Roy. (28.8.1991)
Lu dans:
Claude Roy. Les pas du silence. NRF Gallimard. 1993. 270 pages. pp 95.96
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Ninnenne
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