[size=24]Autre pub que l'on ne verra plus ! 2/3
[/size]
Vive l'apéritif pour les enfants comme grand'père !!!
[size]
Autre pub que l'on ne verra plus ! 3/3
Le vin est bon pour la santé selon Pasteur !Les Roms, une longue histoire ...
[/size]
Saimir Mile © Hélène Lam Trong
D'où viennent les Roms ? Qu'ont-ils de commun avec les Gitans ou les Manouches ? Quel est leur histoire et quelles sont leurs origines ? Retour sur 1000 années de présence en Europe absentes des manuels scolaires.
Cette habitude de Mona, l'une des habitantes du camp Voltaire de Saint-Denis, est étonnante : souvent, l'après-midi, elle regarde des films de Bollywood. Sans sous-titres. "J'arrive à comprendre", affirme la jeune femme. Et pour cause : les Roms viennent en fait d'Inde du Nord.
C'est en arrivant en Europe qu'ils se sont séparés en plusieurs groupes. La majorité, ceux qui se sont arrêtés en Europe de l'Est et dans les Balkans continuent de s'appeler des Roms. Mais deux autres branches du groupes se sont formées : les Manouches ou Sintê, en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Belgique. Les Gitans, en Espagne.
Tous partagent toujours une langue aux racines communes : le Romani. Saimir Mile, lui-même Rom, enseigne cette langue à l'INALCO. Une langue indienne, donc, qui sert de référent culturel aux 15 à 20 millions de Roms - Gitans et Manouches compris - qui vivent dans le monde entier.
france INFOS
[size]
Les pistolets de Bonnie & Clyde vendus 500'000 dollars
[/size]
Deux pistolets découverts sur les cadavres de Bonnie Parker et Clyde Barrow ont été vendus pour un demi-million de dollars dimanche dans le New Hampshire.
Le couple mythique de hors-la-loi a sévi du début des années 1930 aux Etats-Unis.
Les deux armes, un .38 spécial à canon court et un Colt .45, ont été acquises par un même acheteur, un collectionneur du Texas qui a tenu à rester anonyme.
Bonnie Parker et Clyde Barrow ont été tués en mai 1934 en Louisiane par un groupe de Texas Rangers et de policiers de l'Etat. Elle avait 23 ans, il en avait 25.
La traque de ce couple qui laissait derrière lui des photos glamour avait captivé l'Amérique au plus fort de la Grande dépression. De 1932 à 1934, on leur a attribué treize meurtres et de nombreux braquages de banques, d'enlèvements et de vols de voiture.
Ils ont accédé au statut de mythe romantique en 1967, lorsque leur histoire a été adaptée au cinéma, avec Warren Beatty et Faye Dunaway. «Ce sont toujours des icônes et leur histoire d'amour résonne encore. Nous avons une vision idéalisée de Bonnie & Clyde», a expliqué Bobby Livingston, de la maison de ventes RR Auction du New Hampshire qui procédait à la vente.
Les armes vendues dimanche appartenaient à un collectionneur aujourd'hui décédé qui les avait achetées pour 100'000 dollars en 1986.
Au cours de la même vente, une montre gousset en or retrouvée sur le cadavre de Clyde Barrow a été adjugée à 36'000 dollars. Une pièce d'un dollar en argent est partie à 32'400 dollars et un bas de soie qui appartenait à Bonnie Parker s'est vendu 11'400 dollars.
Le Matin
[size]
L'Amérique se résigne à sa loi sur les armes
[/size]
La classe politique, à droite comme à gauche, se refuse à braver l'influence du lobby des armes.
Mené par la National Rifle Association (NRA), le lobby des armes, qui dispose d'importants moyens financiers, répète à l'envie qu'empiéter sur les libertés fondamentales des Américains n'empêchera pas un tueur fou de passer à l'acte.
Dépourvu d'antécédents judiciaires, James Holmes, l'auteur présumé de la tuerie de vendredi dans un cinéma du Colorado, a pu légalement acheter quatre armes à feu dont un fusil semi- automatique. Via l'internet, il a pu accumuler plus de 6000 munitions.
Interrogé sur le sujet, le candidat républicain à la présidentielle de novembre, Mitt Romney, a affirmé lundi sur la chaîne de télévision CNBC que des lois plus sévères n'auraient pas empêché la tuerie.
«Je crois fermement au deuxième amendement» de la Constitution américaine, qui garantit le droit de porter une arme, a-t-il déclaré.
Un point de vue partagé par le gouverneur - démocrate - du Colorado, John Hickenlooper: si James Holmes «avait trouvé des explosifs ou autre chose comme du gaz toxique, il aurait trouvé le moyen d'aboutir à cette (même) horreur.»
Plus propice aux tueries?
Les partisans d'une réglementation plus sévère considèrent que les lois laxistes de nombreux Etats font des Etats-Unis un pays plus propice aux tueries que le reste du monde.
Faux, a répondu John McCain, l'ancien candidat à la Maison Blanche, qui a rappelé le massacre commis en Norvège il y a tout juste un an (77 morts). «Le tueur vivait dans un pays dont la réglementation est très stricte, il a pourtant réussi à obtenir les moyens nécessaires à un massacre.»
En année électorale, la classe politique ne devrait pas s'aventurer sur un terrain aussi glissant que la question du port d'arme.
«Il faut voir la réalité en face: ces tragédies vont continuer à moins que nous ne modifions nos lois laxistes», déplore le sénateur démocrate du New Jersey, Frank Lautenberg. Ce dernier souhaite légiférer pour limiter la capacité des chargeurs.
Le maire de New York, Michael Bloomberg, est l'un des rares hommes politiques de premier plan à dénoncer le manque de contrôle des armes. Il ne réclame pas pour autant de nouvelles lois, mais «quelques ajustements».
Bloomberg pour un ajustement
Soulignant que 40% des armes sont achetées dans des foires sans aucune vérification des antécédents judiciaires de l'acheteur, l'élu demande que les Etats respectent l'obligation d'envoyer au fichier central toute information concernant les individus ayant des maladies psychiatriques ou impliqués dans des affaires criminelles.
«Présenter ses condoléances (après une tuerie), c'est bien gentil, mais quelqu'un doit faire quelque chose», a dénoncé Michael Bloomberg, visant explicitement les deux candidats à la Maison Blanche.
De son côté, [size=16]Barack Obaman'a pas évoqué directement le sujet de la réglementation. «Dans les prochains jours, les prochaines semaines et les prochains mois, nous réfléchirons tous à ce que nous pouvons faire face à la violence insensée dont ce pays souffre», a déclaré le président américain.[/size]
Prudent sur la question, Barack Obama n'ignore pas que de nombreux Etats-clés pour l'élection présidentielle, l'Ohio, la Virginie et la Pennsylvanie par exemple, ont un électorat majoritairement favorable aux armes à feu et très attaché au droit de porter une arme.
Interviewé par la chaîne ABC, Charles Ramsey, commissaire de police à Philadelphie, a confié n'espérer «absolument aucun changement» en matière de législation. «On va beaucoup parler, il y aura beaucoup de débats, mais tout finira par s'évanouir dans la nature comme malheureusement à chaque fois.»
24 Heures.ch
[size]
«Les JO de Londres seront ceux de la contradiction»
[/size]
La grand-messe du fair-play est aussi le théâtre de jeux de pouvoir moins avouables. Le point avec l’historien lausannois Jérôme Gygax, auteur de «Olympisme et guerre froide culturelle: le prix de la victoire américaine».
Votre dernier ouvrage porte sur les jeux Olympiques durant la guerre froide. Pourquoi avoir choisi cette thématique?
- Ce qui est intéressant dans cette approche, c’est que l’olympisme s’inscrit dans une activité culturelle qui est le sport. Durant cette période, les jeux olympiques vont prendre une place spéciale dans l’agenda politique. Autant la guerre froide a été un conflit d’image, d’opinion et d’idéologie, autant les jeux Olympiques sont devenus le point focal de l’attention du public et l’objet d’instrumentalisation par les acteurs internationaux. Un de ces acteurs principaux, les États-Unis, prennent très tôt conscience de quelle manière les différentes sphères de la vie (économie, politique, culture etc…) s’intègrent les unes les autres. On réalisera plus tard que la guerre froide a été gagnée avant tout sur le terrain culturel, avec la victoire du modèle de société imposé par les américains, le corporate power et l’ultra-libéralisme. C'est sur ce terrain là que les Américains ont cherché à s’imposer une fois celle-ci terminée.
Les États-Unis ont été les plus efficaces à instrumentaliser les jeux Olympiques à des fins de propagande. Comment s’y sont-ils pris?
- Il y a tout d’abord la recherche de la victoire sportive, en tant que démonstration symbolique de la puissance. Ensuite, ils ont su contrôler le calendrier dans toute son amplitude, mettant en avant les travers des sociétés non-démocratiques produisant des hommes-machine (ndlr : absence d’individualisme dans des régimes socialistes et communistes).Ceci s’accompagne d’une capacité de médiatisation de la dissidence sportive, notamment lorsque les athlètes de l’Est faisaient le choix de passer à l’Ouest. Sans oublier les sanctions visant à marginaliser l’autre, dans le cas des boycotts (ndlr : une cinquantaine de pays ont refusé de participer aux JO de Moscou de 1980) ou d’empêcher la participation des athlètes adverses sur son sol. Si vous poussez l’autre au dehors, vous l’excluez de la communauté internationale. La stratégie appliquée au sport est celle appliquée à d’autres sphères de la politique… et ne fait en somme que refléter ce qui se passe au niveau supérieur dit de la haute politique.
Ces pratiques ont-elles perduré jusqu’en 2012?
- On est actuellement dans un contexte marqué par les tensions avec l’Iran et la Syrie. Certain ont déjà exprimé le vœu de boycotter leur participation. Ce faisant on essaie de démontrer de manière symbolique au public que ces pays n’ont pas leur place au sein de la communauté internationale, car ils n’en respectent pas les règles. Au moment où l’on présente les Jeux de Londres comme ceux de la technologie, des réseaux, on apprend que le programme de guerre électronique américain (cyber warfare) se nomme précisément Olympic Games ce qui lie les Jeux à de telles menaces et à leur perception. Et puis, Londres 2012 tombe pendant la campagne des élections américaines. Chaque candidat va essayer de se profiler au mieux. Mitt Romney est le mieux placé, car il est associé au sauvetage (ndlr: de la faillite) des JO de Salt Lake City de 2002.
L’idéologie libérale américaine s’est notamment immiscée dans le sport sous la forme de nouveaux modes de sponsoring. Avec quelle incidence?
- Cela a engendré ce qui est devenu une véritable économie globale du sport. A partir de là, les règles du marché s'appliquent au sport et potentiellement à toute les autres pratiques culturelles.
La présence de Dow Chemical (producteur de l’Agent Orange) - sponsor des jeux de Londres et mécène du comité international olympique jusqu’en 2020 – est perçue d’un mauvais œil. Avons-nous atteint la limite d’un système?
- Depuis l'instauration d’un système de top sponsors, l'olympisme s’est vendu, «marchandisé »jusqu’à la limite de ce qu’on pouvait imaginer. Avant la présidence de Monsieur Samaranch, personne ne pensait que la télévision deviendrait la principale source de revenus et parviendrait à en dicter les règles. En termes d'éthique, les jeux olympiques étaient à l’origine liés à l’idéal de l’amateurisme qui était aussi et avant tout un idéal d’éducation. Tout le monde veut potentiellement s’associer au message olympique de fraternité, de concorde universelle car c’est une marque qui se vend, qui permet entre autre d’améliorer son image et de susciter l’adhésion collective à ce message.
Les règlements de comptes post-coloniaux ont refait surface. Ainsi un spot télévisé argentin montre un sportif qui s’entraîne «à la maison» aux Malouines, alors qu'elles sont britanniques. Maladresse ou coup de projecteur bien placé?
- Il y a d'autres entités qui utilisent les jeux Olympiques pour faire passer leurs idées. Les grandes puissances ont pris la tête. Mais elles n'ont pas l'exclusivité en la matière. Il y a possibilité, surtout à l'ère d'internet, d’élargir et de démultiplier la possibilité de diffuser ses messages, qu’ils soient commerciaux ou politiques en associant de plus en plus souvent les deux ensemble.
La «guerre par l’information» a permis aux États-Unis d'Amérique de gagner l’ascendant culturel sur l’empire soviétique. Aujourd’hui, la bipolarité USA-URSS a été remplacée par la concurrence croissante des pays du BRICS. Avec quel impact?
- La domination sportive américaine est peut-être en train de connaître son déclin. La Chine a certainement démontré sa puissance par la maîtrise de l’organisation de ses Jeux. Les jeux n’en véhiculent pas moins un ensemble de valeurs occidentales – expression d’un sport de compétition, professionnel avec ses modes de financement et ses sponsors. Cela pose des questions. Ces pays du BRIC auront-ils droit au chapitre? L'olympisme est-il aujourd’hui capable de se réformer en fonctionnant de manière démocratique en tenant compte de ces nouveaux acteurs? Comment garantir que ces pays obtiennent des voix au sein des fédérations sportives et du CIO? Le comité olympique américain reste financièrement le plus puissant de tous: ses revenus financiers - les télévisions américaines génèrent la majorité de ces fonds - sont les plus élevés. Il n’est pour l’heure pas question de pondérer cette influence ou de la limiter.
Quelle sera la spécificité des JO de Londres?
- Ce qui est assez frappant c'est que ces jeux mettent en lumière des contradictions déjà présentes depuis plusieurs années. Les Jeux vont s’ouvrir dans la City, berceau du capitalisme moderne, au moment où ce système est en pleine crise, suite aux récents scandales bancaires. Il y a le contexte sécuritaire qui rend palpable auprès des opinions la réalité moderne de «guerre électronique» associée au terrorisme international. On peut s’interroger si la réussite d’une réforme du système socioéconomique ne reposera pas sur la capacité à repenser les relations humaines, culturelles et sportives, en dépassant la "marchandisation" de ces relations, engagée depuis la fin de la Guerre froide.
(24 heures)
[size]
Bethléem inscrit en «urgence» au Patrimoine mondial
[/size]
L'UNESCO a inscrit le site de l'église de la Nativité de Bethléem, en Cisjordanie, au Patrimoine mondial. Elle a usé d'une procédure d'urgence qui a suscité une vive protestation d'Israël et des remontrances de la part des Etats-Unis.
Le site du«Lieu de naissance de Jésus", comprenant également la route de pèlerinage, a été inscrit par treize voix en faveur, six contre et deux abstentions lors d'un vote secret des 21 membres du Comité du patrimoine lors d'une session à Saint-Pétersbourg, dans le nord-ouest de la Russie. Le Comité comprenaient cette année notamment la France, la Russie, l'Allemagne et le Japon.
L'annonce de l'inscription du site, incertaine à l'origine en raison des objections d'Israël, de l'enjeu politique et des avis défavorables d'experts sur le dossier de conservation palestinien, a été saluée par des applaudissements nourris
A Ramallah, la présidence palestinienne s'est aussitôt félicitée. «Cette reconnaissance par le monde des droits du peuple palestinien est une victoire pour notre cause et la justice», a déclaré Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président Mahmoud Abbas. Le négociateur palestinien Saëb Erakat a salué «un jour historique».
«Des sites menacés»
Il s'agit du premier site palestinien inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture. Le délégué palestinien à Saint-Pétersbourg, auquel la parole a été donnée aussitôt après le vote, a estimé que la décision accordait aux Palestiniens leur «droit culturel à l'auto-détermination».
«Ces sites sont menacés de destruction totale par l'occupation israélienne, la construction du mur de séparation, à cause des sanctions israéliennes et des mesures prises pour opprimer l'identité palestinienne», a déclaré le délégué, dont le nom n'a pas été cité.
«Cela prouve que la communauté internationale dans son ensemble a l'intention de protéger la Palestine (...) et de s'assurer que l'Etat palestinien soit créé dans ses frontières de 1967 avec pour capitale Jérusalem est», a poursuivi le délégué.
«Une décision politique»
Son homologue israélien a vivement réagi à la décision du Comité du patrimoine. «La décision qui vient d'être prise est absolument politique et constitue de notre point de vue une atteinte grave à la convention (du Patrimoine mondial) et à son image», a-t-il déclaré.
De leur côté, les Etats-Unis se sont dits «profondément déçus» par cette décision. Ce «site est sacré pour tous les chrétiens»et l'[size=16]UNESCO«ne devrait pas être politisée», a souligné l'ambassadeur américain auprès de cette instance, David Killion, dans un communiqué, en relevant que la procédure d'urgence utilisée ne devrait l'être en principe que pour des sites menacés de destruction imminente.[/size]
Les Palestiniens, entrés à l'UNESCO en octobre 2011 au terme d'un vote qui avait provoqué la colère des Israéliens et des Américains, avaient fait la demande d'une inscription du site dans une procédure d'»urgence». Ils avaient argué du «délabrement et de la dégradation de l'ensemble architectural», notamment du fait des «forces d'occupation» israéliennes.
Israël avait affirmé n'avoir «aucune objection» à l'inscription du site au Patrimoine mondial, mais avait contesté le recours à une telle procédure, estimant que c'était «une façon de laisser entendre qu'Israël ne protégeait pas le site».
Crainte d'une instrumentalisation du site
La candidature de Bethléem avait connu un revers avec l'avis défavorable des experts du Conseil international des monuments et des sites (Icomos). Ces derniers avaient recommandé à la Palestine de revoir son dossier, déplorant l'absence d'étude «sur la pertinence des délimitations ou les exigences de protection et de gestion» du site.
Les Eglises gardiennes des lieux saints - grecque orthodoxe, latine (catholique romaine) et arménienne - avaient elles aussi exprimé des réserves, de crainte d'une «instrumentalisation» du site.
Haut lieu de pèlerinage, Bethléem est le premier site touristique des Territoires palestiniens (deux millions de visiteurs en 2011). Datant de l'empereur romain Constantin, au 4e siècle et restaurée au 6e siècle sous Justinien, la basilique de la Nativité est l'un des sanctuaires les plus anciens de la chrétienté.
24 Heures.ch