marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Petites citations diverses Mar 8 Mar - 15:40 | |
| Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe, L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe,
Belles et toutes deux joyeuses, ô douceur ! Voyez, la grande sœur et la petite sœur [size=32][size=32][/size][/size] Sont assises au seuil du jardin, et sur elles Un bouquet d'œillets blancs aux longues tiges frêles, Dans une urne de marbre agité par le vent, Se penche, et les regarde, immobile et vivant, Et frissonne dans l'ombre, et semble, au bord du vase, Un vol de papillons arrêté dans l'extase. [size=24][/size] et voilà pour 2016.....Mes voeux pour cette nouvelle année.... Dire « oui » au bonheur Dire « non » à la mauvaise humeur, Dire « peut être » à l’avenir, Dire « je ne t’oublie pas » aux souvenirs, Dire « adieu » au stress, Dire « pourquoi pas » à la paresse, Dire « j’ai compris » aux erreurs, Dire « plus jamais » aux jugements de valeur, Dire « pardon » à la peine, Dire « bye bye » à la haine, Dire « heureusement que tu es là » à l’humour, Dire « pour toujours » à l’amour, Dire « reste là » à l’envie, Dire « je t’aime » à la vie ! [size=16][/size] [size=16][/size] Ninnenne blog de partage | |
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marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: Re: Petites citations diverses Sam 12 Mar - 13:52 | |
| "Elle entre et vasans regarder personnetout droit vers l’homme qu’elle a choisiet lui dit de la suivre— tout de suite —et lui se lève et obéit,et lui qui était làn’y est plus.Pourtant son verre encore est pleinl’haleine de sa bouchese mêle encore à l’air que nous respirons…" Camille Goemans. La mort. Repris par Liliane Wouters.Lu dans :Camille Goemans. La mort. Périples, le Disque vert, 1924.Liliane Wouters. Comme vient un voleur dans la nuit (peur, stupeur, poèmes). Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. 1998-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Pour les chats, j'étais au courant. Le mois dernier, j'avais dû me débarrasser du mien, un de gouttière qui avait eu la mauvaise idée de naître blanc, taché de noir. C'est vrai que la surpopulation des chats devenait insupportable, et que d'après ce que les scientifiques de l'état national disaient, il valait mieux garder les bruns. Que des bruns. (..) Avoir eu un chien ou un chat non conforme, à quelque époque que ce soit, est un délit. Le speaker a même ajouté: une injure à l'état national" Frank PavloffLu dans:Franck Pavloff. Matin brun. Albin Michel. 1998. Nouvelle édition avec les illustrations du célèbre artiste de Street Art C215, 2015.-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"On n'a que deux vies.La deuxième commence le jour où on réalise qu'on n'en a qu'une."u dans:Renaud DILLIES et Régis HAUTIERE. Alvin. Ed. Dargaud-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Seul le temps peut faire quelque chose pour vous."Maxence FermineLu dans:Maxence Fermine. Zen. Ed. Michel Lafon. 2015. 141 pages. Extraits p 53------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Il y a sur cette terrece qui mérite de vivreles hésitations d'avrill'odeur du pain à l'aubeles opinions d'une femme sur les hommesles écrits d'Eschyleles débuts d'un amourde l'herbe sur les pierres." Mahmoud DarwichLu dans:Christiane Taubira. Murmures à la jeunesse. Philippe Rey éd. 2016. 94 pages. Extrait pp.68-69.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - Citation :
- "Qu'attendons-nous, rassemblés sur l'agora ?
On dit que les Barbares seront là aujourd'hui. Pourquoi cette léthargie, au Sénat ? Pourquoi les sénateurs restent-ils sans légiférer ? Parce que les Barbares seront là aujourd'hui. À quoi bon faire des lois à présent ? Ce sont les Barbares qui bientôt les feront... (..) Pourquoi ce trouble, cette subite inquiétude? - Comme les visages sont graves! Pourquoi places et rues si vite désertées? Pourquoi chacun repart-il chez lui le visage soucieux? Parce que la nuit est tombée et que les Barbares ne sont pas venus et certains qui arrivent des frontières disent qu'il n'y a plus de Barbares. Mais alors, qu'allons-nous devenir sans les Barbares? Ces gens étaient en somme une solution." Constantin Cavafy. En attendant les Barbares. Relire Constantin Cavafy (1863-1933) en filigrane d'une actualité décadente est éclairant. Dans le célèbre Désert des Tartares, Dino Buzzati peignait lui aussi cette obsession de scruter la frontière d'où viendrait tout le mal et les Tartares, tuant l'ennui mortel guettant la cité qui vit sans perspective. Toute ressemblance avec une situation réelle et actuelle n'est que le fait du hasard. Lu dans:Constantin Cavafy. En attendant les barbares. Traduit du grec par Marguerite Yourcenar et Constantin DimarasDino Buzzati. Le Désert des Tartares (Il deserto dei Tartari). 1940. Traduction française Michel Arnaud. Robert Laffont. 1949.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"J'ai vu des porte-monnaie qui avaient la forme d'un cœur.L'inverse peut se trouver aussi." M. HavrenneLu dans:Marcel Havrenne. Du pain noir et des roses. Ed Phantomas. 1984. 84 pages. Extrait p.77 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Il n'existe pas de formation universitaire qui prépare à l'impuissance. J'en ai pourtant fait mon métier, en plongeant quelques années corps et âme dans ce pays inhospitalier qu'est la maladie et la mort qui s'ensuit. Parfois. J'aurais aimé pouvoir ressortir de mes étagères un vieux cours de fac, un livre magique, un grimoire. Quelques aphorismes qui auraient pu faire recette." M. Muller-ColardLu dans :Marion Muller Colard. L'Autre Dieu. Ed Labor et Fides. 2014. 112 pages. Extrait page 11.-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Comme le martelait Frantz Fanon aux Algériens et aux Antillais dans les années 60, quand vous entendez dire du mal des Juifs, dressez l'oreille, on parle de vous. (..) Ceux qui sont effrayés par la diversité et l'imprévisible du monde haïssent tout ce qui est différent, ouvert, inhabituel. Ils sont hallucinés par l'effervescence de la vie et sa part d'imprédictible. Tout ce qui n'est ni figé ni fermé les trouble. Un temps c'est le Juif, un autre c'est l'Arabe, puis le Nègre, puis le musulman, après ou avant c'est la femme, ensuite l'homosexuel, puis le binational... " Christiane TaubiraLu dans: Christiane Taubira. Murmures à la jeunesse. Philippe Rey éd. 2016. 94 pages. Extrait pp.77,78. Naomi Kawase. Les Délices de Tokyo (titre original : An). 2015.-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"Et la pluie encore et toujourstant et tant elle dégringoletoute fière d'un si beau jourtape sur l'arrosoir comme sur un tambour- Voilà comme je suis , voilà comme j'arroseMoi je fais grandement les choses ! " Franc-Nohain . L'arrosoir et la pluie.Lu dans : Alain Baraton. Dictionnaire amoureux des jardins. Plon. 2012. 590 pages. Extrait p.52-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« J’étais content de la tournure que prenaient les choses, dit-il. J’avais tout ce que je désirais. J’avais une femme et des gosses que j’aimais, et je faisais un métier qui me plaisait. Mais pour une raison quelconque – qui sait pourquoi nous faisons ce que nous faisons ? – voilà qu’il se mit à boire de plus en plus. » Raymond CarvierLu dans :Raymond Carver. Les vitamines du bonheur. Nouvelles. Le livre de Poche. 1976. 222 pages.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - Citation :
- "Le déséquilibre entre les riches et les pauvres et la plus ancienne et la plus fatale maladie des républiques."
Marx? Mavroudakis? Mélenchon? Plutarque, philosophe, biographe, moraliste, et penseur majeur de la Rome antique. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------"L'amour est une fumée faite de la vapeur des souvenirs." William Shakespeare (Roméo et Juliette - 1594) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------«Vous ne pouvez pas payer beaucoup? Pas grave, à la place vous paierez longtemps." Bruno Gacchio Lu dans: Bruno Gaccio. Mais non madame Martin c'est pas compliqué l'économie. Ed Les Liens qui libèrent. 2015. 192 pages. Extrait: p.45 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Ninnenne
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