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 Jorindel et Joringel (dans contes, fables et légendes)+autres

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MessageSujet: Jorindel et Joringel (dans contes, fables et légendes)+autres   Jorindel et Joringel (dans contes, fables et légendes)+autres Icon_minitimeMar 15 Mar - 14:41

Jorindel et Joringel (dans contes, fables et légendes)

Jorindel et Joringel (dans contes, fables et légendes)+autres 1a909047

Jorindel et Joringel
 
Il était une fois un vieux château au milieu d'une vaste et épaisse forêt. Une vieille femme, tout seule, y habitait. C'était la reine des sorcières. Le jour, elle se transformait en [size=16]chat ou en chouette. Le soir, elle reprenait son apparence humaine. Elle avait le don d'attirer les bêtes ; elle les tuait, les cuisait et les mangeait. A cent pas du château, tout passant se trouvait figé sur place et il ne pouvait repartir que si la sorcière le voulait bien. Mais lorsqu'une chaste jeune fille entrait dans ce cercle maudit, elle la transformait en oiseau, l'enfermait dans une cage et portait la cage dans l'une des chambres du château. Elle en avait bien sept mille déjà remplies de ces oiseaux rares. Or donc, il était une fois une jeune fille nommée Jorinde. Elle était la plus belle de toutes les filles. Et il y avait un beau jeune homme dont le nom était Joringel. Elle lui avait promis sa main. Ils étaient fiancés et heureux d'être ensemble. Pour pouvoir se parler tranquillement, ils allèrent un jour se promener dans la forêt. - Garde-toi de t'approcher trop près du château, dit Joringel. La soirée était belle ; le soleil brillait encore entre les troncs des arbres, mettant des taches de lumière sur le vert sombre de la forêt. Et la tourterelle roucoulait plaintivement dans les branches. Alors, tous deux se sentirent devenir tristes. Jorinde pleura, s'assit au milieu d'un rond de soleil et gémit ; Joringel gémit également. Ils se sentaient abattus comme s'ils allaient mourir. Ils regardèrent autour d'eux, ne s'y retrouvèrent pas ; ils ne savaient plus de quel côté se trouvait leur maison. Le disque du soleil avait déjà disparu à moitié par-delà la montagne. C'est alors que Joringel vit à travers les fourrés les vieux murs du château. Il eut peur et devint pâle comme un mort. Jorinde chantait : Mon petit oiseau bagué d'or chante tristement, tristement. De la colombe il chante la mort tristement, tristement. Joringel regarda Jorinde. Elle était devenue rossignol et faisait des trilles. Une chouette aux yeux de braise vola par trois fois autour d'elle et par trois fois cria . « Hou ! Hou ! Hou ! » Joringel se sentit immobilisé. Il était là comme une pierre, sans pouvoir pleurer, parler, remuer bras ou jambes. Le soleil avait disparu ; la chouette vola vers les broussailles et, tout de suite après, une vieille femme bossue en sortit, jaune et maigre, avec de grands yeux rouges et un nez crochu dont l'extrémité rejoignait son menton. En grognant, elle saisit le rossignol et l'emmena, posé sur sa main. Joringel ne pouvait rien dire, ne pouvait pas bouger et le rossi- gnol n'était plus là. Finalement, la vieille femme revint et dit d'une voix rauque : - Je te salue, imbécile. Quand la lune éclairera ce petit panier, va-t'en, imbécile ; ce sera le moment. Libéré, Joringel se jeta aux pieds de la vieille et la supplia de lui rendre Jorinde. Elle lui répondit qu'il ne la reverrait jamais et s'en alla. Il appela, il pleura, il gémit: en vain. - Oh ! Oh ! que va-t-il m'arriver ? Joringel quitta les lieux et arriva finalement dans un village étranger. Pendant longtemps, il y garda les moutons. Souvent, il se rendait autour du château, prenant garde de ne pas trop s'en approcher. Une nuit, il rêva qu'il avait trouvé une fleur couleur rouge sang, au coeur de laquelle gisait une énorme et magnifique perle. Il cueillait la fleur, se rendait au château et tout ce qu'il touchait avec elle était libéré du mauvais sort. Il rêva aussi que grâce à cette fleur il retrouvait sa Jorinde. Au matin, quand il fut réveillé, il partit par monts et par vaux à la recherche d'une fleur de ce genre. Il chercha pendant huit jours et le neuvième jour, à l'aube, il trouva la fleur rouge sang. Une grosse goutte de rosée, comme la plus belle des perles, reposait en son coeur. Nuit et jour, il courut pour porter la fleur au château et quand il n'en fut plus qu'à cent pas, il ne fut pas immobilisé. Il continua jusqu'à la porte. Tout Joyeux, il la toucha avec la fleur : elle éclata en mille morceaux. Après avoir traversé une cour, il pénétra dans le château et tendit l'oreille pour essayer d'entendre des chants d'oiseaux. Au bout d'un certain temps, il les entendit. Il se dirigea de ce côté-là et aperçut la sorcière qui donnait à manger à ses prisonnières, dans leurs sept mille petites cages. Lorsqu'elle aperçut Joringel, elle se mit en colère, très en colère, cria, cracha poison et fiel contre lui, mais elle ne pût l'approcher à moins de deux pas. il ne s'occupa pas d'elle, regarda les cages où étaient enfermés les oiseaux. Il vit des centaines de rossignols. Comment retrouver sa Jorinde parmi eux ? Comme il regardait ainsi, il remarqua que la vieille se dirigeait sans bruit vers la porte, emportant une petite cage et son oiseau. Il bondit vers elle, toucha la cage et la vieille femme avec la fleur. Fini l'enchantement ! Jorinde était là, le tenant par le cou, plus belle qu'elle n'avait jamais été. Alors il transforma tous les autres oiseaux en jeunes filles et, avec sa Jorinde il rentra chez lui et ils vécurent longtemps heureux.[/size]



le secret de Maitre Cornille (dans contes et légendes)

Jorindel et Joringel (dans contes, fables et légendes)+autres 82d6f26c
Le secret de maître Cornille écrit par Alphonse Daudet
 
Francet Mamaï, un vieux joueur de fifre, qui vient de temps en temps faire la veillée chez moi, en buvant du vin cuit, m'a raconté l'autre soir un petit drame de village dont mon moulin a été témoin il y a quelque vingt ans. Le récit du bonhomme m'a touché, et je vais essayer de vous le redire tel que je l'ai entendu. Imaginez-vous pour un moment, chers lecteurs, que vous êtes assis devant un pot de vin tout parfumé, et que c'est un vieux joueur de fifre qui vous parle. Notre pays, mon bon monsieur n'a pas toujours été un endroit mort et sans renom, comme il est aujourd'hui. Autre temps, il s'y faisait un grand commerce de meunerie, et, dix lieues à la ronde, les gens des mas nous apportaient leur blé à moudre... Tout autour du village, les collines étaient couvertes de moulins à vent. De droite et de gauche, on ne voyait que des ailes qui viraient au mistral par-dessus les pins, des ribambelles de petits ânes chargés de sacs, montant et dévalant le long des chemins ; et toute la semaine c'était plaisir d'entendre sur la hauteur le bruit des fouets, le craquement de la toile et le Dia hue ! des aides-meuniers... Le dimanche nous allions aux moulins, par bandes. Là-haut, les meuniers payaient le muscat. Les meunières étaient belles comme des reines, avec leurs fichus de dentelles et leurs croix d'or. Moi, j'apportais mon fifre, et jusqu'à la noire [size=16]nuit on dansait des farandoles. Ces moulins-là, voyez-vous, faisaient la joie et la richesse de notre pays. Malheureusement, des Français de Paris eurent l'idée d'établir une minoterie à vapeur, sur la route de Tarascon. Tout beau, tout nouveau! Les gens prirent l'habitude d'envoyer leurs blés aux minotiers, et les pauvres moulins à vent restèrent sans ouvrage. Pendant quelque temps ils essayèrent de lutter, mais la vapeur fut la plus forte, et l'un après l'autre, pécaïre ! ils furent tous obligés de fermer.. On ne vit plus venir les petits ânes... Les belles meunières vendirent leurs croix d'or... Plus de muscat ! Plus de farandole!... Le mistral avait beau souffler, les ailes restaient immobiles... Puis, un beau jour la commune fit jeter toutes ces masures à bas, et l'on sema à leur place de la vigne et des oliviers. Pourtant, au milieu de la débâcle, un moulin avait tenu bon et continuait de virer courageusement sur sa butte, à la barbe des minotiers. C'était le moulin de maître Cornille, celui-là même où nous sommes en train de faire la veillée en ce moment. Maître Cornille était un vieux meunier vivant depuis soixante ans dans la farine et enragé pour son état. L'installation des minoteries l'avait rendu comme fou. Pendant huit jours, on le vit courir par le village, ameutant tout le monde autour de lui et criant de toutes ses forces qu'on voulait empoisonner la Provence avec la farine des minotiers. « N'allez pas là-bas, disait-il ; ces brigands-là, pour faire le pain, se servent de la vapeur qui est une invention du diable, tandis que moi,je travaille avec le mistral et la tramontane, qui sont la respiration du bon Dieu... » Et il trouvait comme cela une foule de belles paroles à la louange des moulins à vent, mais personne ne les écoutait. Alors, de male rage, le vieux s'enferma dans son moulin et vécut tout seul comme une bête farouche. Il ne voulut pas même garder près de lui sa petite-fille Vivette, une enfant de quinze ans, qui, depuis la mort de ses parents, n'avait plus que son grand-père au monde. La pauvre petite fut obligée de gagner sa vie et de se louer un peu partout dans les mas, pour la moisson, les magnans ou les olivades. Et pourtant son grand-père avait l'air de bien l'aimer, cette enfant-là. Il lui arrivait souvent de faire ses quatre lieues à pied par le grand soleil pour aller la voir au mas où elle travaillait, et quand il était près d'elle, il passait des heures entières à la regarder en pleurant... Dans le pays on pensait que le vieux meunier, en renvoyant Vivette, avait agi par avarice ; et cela ne lui faisait pas honneur de laisser sa petite-fille ainsi traîner d'une ferme à l'autre, exposée aux brutalités des baïles, et à toutes les misères des jeunesses en condition. On trouvait très mal aussi qu'un homme du renom de maître Cornille, et qui, jusque-là, s'était respecté, s'en allât maintenant par les rues comme un vrai bohémien, pieds nus, le bonnet troué, la taillole en lambeaux... Le fait est que le dimanche, lorsque nous le voyions entrer à la messe, nous avions honte pour lui, nous autres les vieux ; et Cornille le sentait si bien qu'il n'osait plus venir s'asseoir sur le banc d'oeuvre. Toujours il restait au fond de l'église, près du bénitier, avec les pauvres. Dans la vie de maître Cornille il y avait quelque chose qui n'était pas clair. Depuis longtemps personne, au village, ne lui portait plus de blé, et pourtant les ailes de son moulin allaient toujours leur train comme devant... Le soir, on rencontrait par les chemins le vieux meunier poussant devant lui son âne chargé de gros sacs de farine. - Bonnes vêpres, maître Cornille ! lui criaient les paysans;ça va donc toujours, la meunerie ? -Toujours, mes enfants, répondait le vieux d'un air gaillard. Dieu merci, ce n'est pas l'ouvrage qui nous manque. Alors, si on lui demandait d'où diable pouvait venir tant d'ouvrage, il se mettait un doigt sur les lèvres et répondait gravemement: « Motus! je travaille pour l'exportation... » Jamais on n'en put tirer davantage. Quant à mettre le nez dans son moulin, il n'y fallait pas songer. La petite Vivette elle-même n'y entrait pas... Lorsqu'on passait devant, on voyait la porte toujours fermée, les grosses ailes toujours en mouvement, le vieil âne broutant le gazon de la plate-forme, et un grand chat maigre qui prenait le soleil sur le rebord de la fenêtre et vous regardait d'un air méchant. Tout cela sentait le mystère et faisait beaucoup jaser le monde. Chacun expliquait à sa façon le secret de maître Cornille, mais le bruit général était qu'il y avait dans ce moulin-là encore plus de sacs d'écus que de sacs de farine. À la longue pourtant tout se découvrit ; voici comment : En faisant danser la jeunesse avec mon fifre, je m'aperçus un beau jour que l'aîné de mes garçons et la petite Vivette s'étaient rendus amoureux l'un de l'autre. Au fond je n'en fus pas fâché, parce qu'après tout le nom de Cornille était en honneur chez nous, et puis ce joli petit passereau de Vivette m'aurait fait plaisir à voir trotter dans ma maison. Seulement, comme nos amoureux avaient souvent occasion d'être ensemble, je voulus, de peur d'accidents, régler l'affaire tout de suite, et je montai jusqu'au moulin pour en toucher deux mots au grand-père... Ah ! le vieux sorcier ! il faut voir de quelle manière il me reçut ! Impossible de lui faire ouvrir sa porte. Je lui expliquai mes raisons tant bien que mal, à travers le trou de la serrure ; et tout le temps que je parlais, il y avait ce coquin de chat maigre qui soufflait comme un diable au-dessus de ma tête. Le vieux ne me donna pas le temps de finir, et me cria fort malhonnêtement de retourner à ma flûte; que, si j'étais pressé de marier mon garçon, je pouvais bien aller chercher des filles à la minoterie... Pensez que le sang me montait d'entendre ces mauvaises paroles ; mais j'eus tout de même assez de sagesse pour me contenir et, laissant ce vieux fou à sa meule, je revins annoncer aux enfants ma déconvenue... Ces pauvres agneaux ne pouvaient pas y croire ; ils me demandèrent comme une grâce de monter tous deux ensemble au moulin, pour parler au grand père... Je n'eus pas le courage de refuser, et pfft ! voilà mes amoureux partis. Tout juste comme ils arrivaient là-haut, maître Cornille venait de sortir. La porte était fermée à double tour ; mais le vieux bonhomme, en partant, avait laissé son échelle dehors, et tout de suite l'idée vint aux enfants d'entrer par la fenêtre, voir un peu ce qu'il y avait dans ce fameux moulin... Chose singulière ! la chambre de la meule était vide... Pas un sac, pas un grain de blé ; pas la moindre farine aux murs ni sur les toiles d'araignée... On ne sentait pas même cette bonne odeur chaude de froment écrasé qui embaume dans les moulins... l'arbre de couche était couvert de poussière, et le grand chat maigre dormait dessus. La pièce du bas avait le même air de misère et d'abandon : un mauvais lit, quelques guenilles, un morceau de pain sur une marche d'escalier, et puis dans un coin trois ou quatre sacs crevés d'où coulaient des gravats et de la terre blanche. C'était là le secret de maître Cornille ! C'était ce plâtras qu'il promenait le soir par les routes, pour sauver l'honneur du moulin et faire croire qu'on y faisait de la farine... Pauvre moulin! Pauvre Cornille! Depuis longtemps les minotiers leur avaient enlevé leur dernière pratique. Les ailes viraient toujours, mais la meule tournait à vide. Les enfants revinrent tout en larmes, me conter ce qu'ils avaient vu. J'eus le coeur crevé de les entendre... Sans perdre une minute, je courus chez les voisins,,je leur dis la chose en deux mots, et nous convînmes qu'il fallait, sur l'heure, porter au moulin de Cornille tout ce qu'il y avait de froment dans les maisons... Sitôt dit, sitôt fait. Tout le village se met en route, et nous arrivons là-haut avec une procession d'ânes chargés de blé -, du vrai blé, celui-là ! Le moulin était grand ouvert... Devant la porte, maître Cornille, assis sur un sac de plâtre, pleurait, la tête dans ses mains. il venait de s'apercevoir, en rentrant, que pendant son absence on avait pénétré chez lui et surpris son triste secret. - Pauvre de moi ! disait-il. Maintenant, je n'ai plus qu'à mourir... Le moulin est déshonoré. Et il sanglotait à fendre l'âme, appelant son moulin par toutes sortes de noms, lui parlant comme à une personne véritable. À ce moment les ânes arrivent sur la plate-forme, et nous nous mettons tous à crier bien fort comme au beau temps des meuniers : - Ohé ! du moulin !... Ohé ! maître Cornille ! Et voilà les sacs qui s'entassent devant la porte et le beau grain roux qui se répand par terre, de tous côtés... Maître Cornille ouvrait de grands yeux. Il avait pris du blé dans le creux de sa vieille main et il disait, riant et pleurant à la fois : - C'est du blé !... SeigneurDieu !... Du bon blé ! Laissez-moi que je le regarde. Puis se tournant vers nous : - Ah ! je savais bien que vous me reviendriez... Tous ces minotiers sont des voleurs. Nous voulions l'emporter en triomphe au village : - Non, non, mes enfants; il faut avant tout que j'aille donner à manger à mon moulin... Pensez donc ! il y a si longtemps qu'il ne s'est rien mis sous la dent ! Et nous avions tous des larmes dans les yeux de voir le pauvre vieux se démener de droite et de gauche, éventrant les sacs, surveillant la meule, tandis que le grain s'écrasait et que la fine poussière de froment s'envolait au plafond. C'est une justice à nous rendre : à partir de ce jour-là, jamais nous ne laissâmes le vieux meunier manquer d'ouvrage. Puis, un matin, maître Cornille mourut, et les ailes de notre dernier moulin cessèrent de virer, pour toujours cette fois... Cornille mort, personne ne prit sa suite. Que voulez-vous, monsieur !... tout a une fin en ce monde, et il faut croire que le temps des moulins à vent était passé comme celui des cloches sur le Rhône, des parlements et des jaquettes à grandes fleurs.[/size]

contes , fables et légendes

Jack et le Haricot magique
Au temps jadis, où le bon roi Alfred régnait, vivaient une veuve et son fils. Elle était douce et[size=16]bonne, lui était paresseux. Un jour, il ne leur resta plus rien qu’une vache qu’il fallut vendre au marché. Jack, qui devait s’occuper de la transaction, l’échangea à un homme étrange contre une poignée de haricots magiques. Quand la veuve s’en aperçut, elle se mit en colère et jeta les haricots dans son jardin. Imaginez la surprise de Jack lorsqu’il se réveilla le lendemain matin ! Les haricots avaient poussé. Ils étaient si grands et si hauts que le sommet de leurs branches semblait toucher le ciel. – Je dois y grimper, criait Jack tout excité, c’est assez solide pour supporter mon poids. Sa mère voulut bien le retenir, mais il n’en fit qu’à sa tête. Il montait parmi les branches comme à un escalier en spirale. Grimpant durant des heures, il arriva sur des terres désertes à l’atmosphère maussade où l’on n’entendait aucun son. Soudain, Jack ressentit une grande faim. Il allait se trouver mal, lorsque apparut une vieille femme très laide, déguenillée, à moitié aveugle et qui boitait. Elle demanda à Jack ce qu’il faisait là et comment il était arrivé sur ces terres. Jack lui raconta toute son histoire. La vieille savait beaucoup de chose. Elle lui expliqua bien des secrets sur son père : qui il était et comment il perdit la vie et ses richesses, à cause d’un géant qui les lui vola. Sur ces terres exactement, dit-elle. S’il avait vécu, tout ceci serait à toi. Tu dois réclamer ce qui t’appartient. Je t’aiderai car je suis une fée. Marche toujours en suivant ta droite, en te dépêchant, tu arriveras à la maison du géant avant la nuit. Arrivé à la maison du géant, sur le pas de la porte, il rencontra une femme. Il insista pour entrer, il avait faim et soif. La femme lui servit un repas et le cacha lorsqu’ils entendirent le géant rentrer. Le géant mangea et demanda sa poule qui pond des œufs en or. Quand la poule eu pondu, le géant s’endormit et ronfla comme le tonnerre. Jack se glissa à pas de loup hors de sa cachette et comme il passait près de la poule, il l’attrapa et se sauva en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Descendre le long du haricot fut rapide, et grâce à la poule magique, Jack et sa mère vécurent bien jusqu’à ce qu’il eût envie de plus de fortune. Et comme il savait où en trouver facilement, Jack grimpa le long du haricot, et déroba au géant durant son sommeil un sac rempli de pièces d’or. Mais Jack faillit être découvert par les aboiements d’un chien. Heureusement pour lui le géant avait le sommeil lourd. Il rapporta les sacs d’or et d’argent à la maison ; mais il ne se sentait toujours pas satisfait. Il décida de tenter à nouveau sa chance en haut du haricot. Caché dans son coin habituel à l’intérieur de la maison du géant, il espionnait. Apportée pour son plaisir, une harpe d’or jouait doucement à côté du géant. Jack s’en empara et courut. Mais la harpe criait : – Maître, maître, arrête cet homme ! Le géant tout endormit essaya de courir et de crier mais il ne put arrêter la course de Jack. Jack descendait le long de la tige du haricot, la harpe sur son dos. Le géant le poursuivait, mais Jack avait sauté et s’emparant d’une hache, il coupa la tige du haricot. Le géant tomba et se brisa le cou. Après cela, inutile de vous dire que Jack se tint tranquille. Il ne grimpa plus jamais en haut du haricot et vécu heureux avec sa mère.[/size]

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Blanche rose et Rose rouge (contes , fables et légendes)

Jorindel et Joringel (dans contes, fables et légendes)+autres Rose-blanc-rouge-882c6c
 
Une veuve vivait dans une maison coquette avec ses deux filles qu’elle avait prénommées Blanche-Rose et Rose-Rouge parce qu’elles ressemblaient aux boutons des deux rosiers sauvages, l’un blanc, l’autre rouge, qui croissaient en son jardin.
Blanche-Rose et Rose-Rouge étaient des enfants bonnes, sages, travailleuses et vaillantes ; elles s’aimaient de tout leur cœur. Quand Blanche-Rose murmurait : " Nous nous aimerons ", Rose-Rouge répondait : " Toute notre vie " et leur mère ajoutait : " Ce que l’une aura, elle le partagera avec l’autre ".
Ensemble, elles allaient au petit bois cueillir des fraises ; les animaux de la forêt les connaissaient bien. Le lièvre venait en boule rouler à leurs pieds et grignoter la carotte qu’elles lui avaient apportées. Les cerfs les égayaient de leurs bondissements majestueux et les oiseaux, au faîte des arbres, pépiaient et chantaient à gorge déployée. Quand elles s’attardaient dans la forêt et que la nuit les surprenait, elles couchaient l’une contre l’autre sur la mousse odorante, et s’endormaient jusqu’au matin. Leur mère ne se faisait pas de souci car elle savait qu’elles ne risquaient rien.
Blanche-Rose et Rose-Rouge aimaient tant leur maison qu’elles la soignaient à longueur de journée. A la saison d’été, Rose-Rouge faisait le ménage et déposait tous les matins, avant que sa mère ne se réveillât, un bouquet de roses blanches et de roses rouges. A la saison d’hiver, c’était Blanche-Rose qui entretenait l’âtre où brillait la marmite de cuivre pendue à la crémaillère.
Or, un soir d’hiver :
- Blanche-Rose, va mettre le verrou, dit la maman.
Puis elles s’assit près de la cheminée, mit ses lunettes et commença un conte. Les fillettes écoutaient en filant. A leurs pieds, un mouton, la tête entre les pattes, se chauffait, et les colombes sur leur perchoir roucoulaient encore un peu avant de mettre la tête sous l’aile.
Tout à coup, on frappa à la porte.
- Va vite ouvrir, Rose-Rouge, dit la mère ; un homme, peut-être, veut s’abriter.
Rose-Rouge tira le verrou, et un gros ours brun passa la tête dans l’entrebâillement de la porte. Rose-Rouge affolée, se jeta derrière le fauteuil de sa mère et Blanche-Rose se cacha derrière le lit. Le mouton était paralysé de terreur, et les colombes voletaient de tous les côtés.
- Que craignez-vous ? Je ne veux de mal à personne, j’ai surtout si froid ...
- Viens, mon pauvre ours, dit la mère. Viens te coucher près du feu. Blanche-Rose et Rose-Rouge, sortez de vos cachettes, petites peureuses.
Les deux fillettes, tranquillisées, s’approchèrent. Le moutons et les colombes aussi ...
- Chères enfants, retirez-moi cette neige de ma fourrure.
Avec une brosse, elles lissèrent le pelage épais du gros ours brun qui s’étendit devant l’âtre en grognant de plaisir. Ayant perdu toute peur et toute timidité, elles s’amusèrent à l’envi avec leur nouvel ami. Il était lourd et pataud. Elles lui tiraient les poils, enfonçaient leurs petites mains dans la fourrure chaude comme un nid, ou bien, avec une baguette, le taquinaient. De temps en temps, lorsqu’elles allaient un peu trop fort et partaient d’un grand éclat de rire, il grognait :
- Blanche-Rose, Rose-Rouge, ne tuez pas votre fiancé.
L’heure du coucher sonna à la vieille horloge ; les deux enfants s’en allèrent au lit sagement. La man dit à l’ours :
- Reste là si tu veux, près du feu. Il fait trop froid dehors.
A l’aurore, il s’en retourna dans les bois d’où il était venu. Les jours qui suivirent, ponctuellement, l’ours revint au logis. Les fillettes ne fermaient plus la porte avant qu’il ne fût revenu se coucher devant l’âtre où il jouait avec elles des heures durant.
Quand le printemps reverdit toutes les plantes, tous les arbres, l’ours dit adieu à ses amies pour aller vivre tout l’été dans la forêt.
- Mais pourquoi donc ? s’étonna Blanche-Rose.
- Pour empêcher que les méchants nains ne volent mon trésor. L’hiver, la terre est gelée, les nains ne peuvent sortir des profondeurs de leurs grottes. Au printemps, le soleil réchauffe et dégèle le sol. Ils vont sortir, venir me piller, et ce qu’ils dérobent, on ne le retrouve jamais.
Blanche-Rose et Rose-Rouge se résignèrent à leur chagrin. En passant dans l’ouverture de la porte, l’ours accrocha au loquet un morceau de son pelage. Blanche-Rose crut voir briller sous la peau l’éclat de l’or, mais l’ours s’enfuit ...
Quelques semaines après, tandis que les fillettes allaient ramasser du petit bois dans la forêt, elles rencontrèrent, sur un arbre abattu, un nain tout ridé dont la longue barbe blanche était prise dans une fente. Il sautait de droite et de gauche sans pouvoir se tirer de ce mauvais pas.
- Pourquoi me regarder de la sorte ? vous feriez mieux de m’aider, lança-t-il aux fillettes.
- Que fais-tu là ? répliqua Rose-Rouge.
- Sotte que tu es ! Curieuse ! En coupant du bois en très petits morceaux, j’ai coincé ma belle barbe. Me voilà bien pris ! Je ne peux plus m’en aller ! Cela vous fait rire, visages de cire ! Fi donc ! Comme vous êtes vilaines ! 
- Je cours chercher de l’aide, s’exclama Rose-Rouge.
- Tête de linotte ! grogna le nain. N’êtes-vous pas assez grandes pour me tirer de là ?
- Prenez patience, dit Blanche-Rose en fouillant dans ses poches.
Elle exhiba une paire de ciseaux et se mit à couper le bout de la barbe.
A peine libéré, le nain prit le sac caché entre les racines de l’arbre et ronchonna :
- Qu’elles sont stupides ! Avoir coupé ma si belle barbe !
Il jeta le sac sur ses épaules et s’en alla sans un mot de remerciement.
A quelque temps de là, les deux fillettes voulurent pêcher des poissons. Elles allaient s’installer près du ruisseau, quand, sur la rive, elles aperçurent, qui sautait dans tous les sens, une sorte de grosse sauterelle. En s’approchant, elles reconnurent le nain. Rose-Rouge, étonnée le questionna :
- Veux-tu sauter dans le ruisseau ?
- Sotte, je ne suis pas si bête. Mais voyez ce poisson de malheur ...
Le nain en pêchant avait pris sa barbe dans la ligne ; un poisson énorme pris l’hameçon allait entraîner la faible créature qui n’avait pas la force suffisante pour se tirer d’affaire. Il se cramponnait à toutes le tiges, à tous les brins d’osier, mais il ne pouvait plus lutter. Barbe et fil étaient si entremêlés que la seule solution était de couper un peu plus la belle barbe blanche. Libéré, le nain s’écria :
- Mes pauvres filles, vous êtes toujours aussi sottes et laides ; me voilà dans un bel état !
Puis, ramassant un sac de perles fines dissimulé dans les roseaux, il disparut derrière une pierre.
Quelques jours passèrent. La maman eut besoin de fil, d’aiguilles, de dentelles et de rubans ; elle envoya ses filles à la ville, chez la mercière. Le chemin qu’elles devaient prendre passait par une clairière semée de rochers. Comme elles l’atteignaient, les fillettes virent dans le ciel un grand oiseau qui tournoyait lentement, dans un long vol plané. Soudain, il s’abattit sur le sol. Elles entendirent un cri de douleur.
S’étant approchées, elles reconnurent avec effroi leur vieille rencontre, le nain, qu’un aigle avait saisir dans ses serres et allait emporter. Courageusement, les deux enfants se saisirent d’un bâton et se précipitèrent à son secours. Elles se battirent tant et tant pour arracher le petit homme aux serres de l’oiseau qu’à la fin, elles vainquirent.
Tout juste remis de sa peur, le nain glapit :
- Vous avez déchiré mon bel habit. Vous êtes toujours aussi sottes et maladroites, et toujours aussi laides, tout juste bonnes pour aller au diable !
Chargeant alors sur son dos un sac de pierres précieuses qui se trouvait derrière un gros rocher, il se faufila dans une crevasse ouverte dans le sol.Les fillettes, habituées à cette ingratitude, ne s’émurent pas outre mesure, et continuèrent leur chemin jusqu'à la ville.
Le soir, en revenant, elles prirent le même sentier qu’au matin ; elles surprirent le nain en contemplation devant les pierres précieuses qu’il avait vidées de son sac et qui éclataient de mille feux aux lueurs du couchant. Emerveillées, elles s’arrêtèrent :
-Vous ne savez que bayer aux corneilles, décidément ! jeta le nain, tout rouge. Partez d’ici !
Et, tandis qu’il criait sa colère, un grand ours brun sortit pesamment des buissons.
Le nain, fou de terreur, fit un saut en arrière en hurlant :
- Monsieur l’ours, laissez-moi la vie ; je vous donne toutes ces pierres précieuses. Je suis tout petit, si chétif. Voyez ces deux fillettes, grasses comme des oies. Elles feront bien mieux votre affaire.
D’un seul coup de patte, sans autre forme de procès, l’ours supprima le méchant nain pour toujours. Les deux sœurs affolées allaient s’enfuir quand l’ours murmura :
- Blanche-Rose, Rose-Rouge, je suis votre ami.
Au son de cette voix connue et aimée, les fillettes se retournèrent. Quel étrange spectacle ! La peau de l’ours tombait lentement et, sur le pelage qui faisait un tapis, se dressait un bel homme tout d’or vêtu.
-Je suis fils de roi, expliqua-t-il. Ce maudit nain m’a jeté un sort en volant mes trésors. J’étais condamné à courir les bois sous la forme d’un ours sauvage jusqu'à ce que sa mort me délivrât. Il a reçu le châtiment qu’il méritait ...
Blanche-Rose épousa le prince et Rose-Rouge, le frère du prince. Ils partagèrent l’immense trésor que le nain avait amassé et vécurent ainsi dans l’opulence. Leur maman devenue vieille, fut invitée à venir vivre au milieu de ses enfants et petits-enfants. On transplanta dans le jardin du palais royal les deux rosiers qui avaient vu grandir les fillettes et ils donnèrent des roses plus belles d’année en année.

Suite demain!!!!     bon week-end  Ninnenne         blog de partage
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MessageSujet: Re: Jorindel et Joringel (dans contes, fables et légendes)+autres   Jorindel et Joringel (dans contes, fables et légendes)+autres Icon_minitimeDim 20 Mar - 15:42

apprécier ce que l'on a (contes ,fables et légendes)

[size=18]Apprécier ce que l'on a ![/size]


Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir.
Au retour, le père demande à son fils. : " as-tu aimé ton séjour? "

" C'était fantastique , papa ! "

"As-tu vu comment les gens pauvres vivent? " demande encore le père.

"Ah oui! " Répond le fils

" Alors qu'as-tu appris?"

Le fils lui répond " J'ai vu que nous n'avions qu'un chien alors qu'ils en ont quatre.

Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande crique.

Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel.

Nous avons une immense galerie à l'avant et eux ont l'horizon.

Nous avons un domaine mais eux ont des champs à perte de vue.

Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.

Nous achetons nos denrées et eux les cultivent.

Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger. Eux ont des amis qui les protègent. "

Le père en resta muet.

Le fils rajouta: "  Merci Papa de m'avoir montrer tout ce que nous n'avons pas ".

Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas.

Ce qui est un objet sans valeur pour un peut très bien être un trésor pour un autre. Ce n'est qu'une question de perspective.

C'est à se demander ce qui arriverait si nous avions de la gratitude pour tout ce que nous avons au lieu d'en vouloir toujours plus.

Apprenez à apprécier ce que vous « avez ». Retrouvez vos yeux et votre cœur d’enfant et voyez combien il est important d’apprécier ce que vous avez plutôt que de vous soucier de ce que vous ne possédez pas.
 
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