marileine moderateur
Messages : 27475 Date d'inscription : 08/03/2012 Localisation : belgique
| Sujet: "Mai - Guillaume Apollinaire - " Lun 2 Mai - 12:06 | |
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marileine moderateur
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| Sujet: Re: "Mai - Guillaume Apollinaire - " Lun 2 Mai - 13:01 | |
| LE BERGER ET SON TROUPEAU (Jean La Fontaine (de)) LE BERGER ET SON TROUPEAU (Jean La Fontaine (de))
Quoi ? toujours il me manquera Quelqu'un de ce peuple imbécile ! Toujours le Loup m'en gobera ! J'aurai beau les compter : ils étaient plus de mille, Et m'ont laissé ravir notre pauvre Robin ; Robin mouton qui par la ville Me suivait pour un peu de pain, Et qui m'aurait suivi jusques au bout du [size=13]monde. Hélas ! de ma musette il entendait le son ! Il me sentait venir de cent pas à la ronde. Ah le pauvre Robin mouton ! Quand Guillot eut fini cette oraison funèbre Et rendu de Robin la mémoire célèbre. Il harangua tout le troupeau, Les chefs, la multitude, et jusqu'au moindre agneau, Les conjurant de tenir ferme : Cela seul suffirait pour écarter les Loups. Foi de peuple d'honneur, ils lui promirent tous
Les Fables[/size] LE BERGER ET LA MER (Jean La Fontaine (de)) LE BERGER ET LA MER (Jean La Fontaine (de))
Du rapport d'un troupeau, dont il vivait sans soins, Se contenta longtemps un voisin d'Amphitrite : Si sa fortune était petite, Elle était sûre tout au moins. A la fin, les trésors déchargés sur la plage Le tentèrent si bien qu'il vendit son troupeau, Trafiqua de l'argent, le mit entier sur l'eau. Cet argent périt par naufrage. Son maître fut réduit à garder les Brebis, Non plus Berger en chef comme il était jadis, Quand ses propres Moutons paissaient sur le rivage : Celui qui s'était vu Coridon ou Tircis Fut Pierrot, et rien davantage. Au bout de quelque temps il fit quelques profits, Racheta des bêtes à laine ; Et comme un jour les vents, retenant leur haleine,
Les Fables LA VIEILLE ET LES DEUX SERVANTES (Jean La Fontaine (de)LA VIEILLE ET LES DEUX SERVANTES (Jean La Fontaine (de))Il était une vieille ayant deux Chambrières.Elles filaient si bien que les soeurs filandièresNe faisaient que brouiller au prix de celles-ci.La Vieille n'avait point de plus pressant souciQue de distribuer aux Servantes leur tâche.Dès que Téthis chassait Phébus aux crins dorés,Tourets entraient en jeu, fuseaux étaient tirés ;Deçà, delà, vous en aurez ;Point de cesse, point de relâche.Dès que l'Aurore, dis-je, en son char remontait,Un misérable Coq à point nommé chantait.Aussitôt notre Vieille encor plus misérableS'affublait d'un jupon crasseux et détestable,Allumait une lampe, et courait droit au litLes FablesLA TORTUE ET LES DEUX CANARDS (Jean La Fontaine (de))LA TORTUE ET LES DEUX CANARDS (Jean La Fontaine (de))Une Tortue était, à la tête légère,Qui, lasse de son trou, voulut voir le pays,Volontiers on fait cas d'une terre étrangère :Volontiers gens boiteux haïssent le logis.Deux Canards à qui la commèreCommuniqua ce beau dessein,Lui dirent qu'ils avaient de quoi la satisfaire :Voyez-vous ce large chemin ?Nous vous voiturerons, par l'air, en Amérique,Vous verrez mainte République,Maint Royaume, maint peuple, et vous profiterezDes différentes moeurs que vous remarquerez.Ulysse en fit autant. On ne s'attendait guèreDe voir Ulysse en cette affaire.La Tortue écouta la proposition.Marché fait, les oiseaux forgent une machineLes FablesLA GOUTTE ET L'ARAIGNEE (Jean La Fontaine (de)) LA GOUTTE ET L'ARAIGNEE (Jean La Fontaine (de))
Quand l'Enfer eut produit la Goutte et l'Araignée, "Mes filles, leur dit-il, vous pouvez vous vanter D'être pour l'humaine lignée Egalement à redouter. Or avisons aux lieux qu'il vous faut habiter. Voyez-vous ces cases étrètes, Et ces palais si grands, si beaux, si bien dorés ? Je me suis proposé d'en faire vos retraites. Tenez donc, voici deux bûchettes ; Accommodez-vous, ou tirez. - Il n'est rien, dit l'Aragne, aux cases qui me plaise. " L'autre, tout au rebours, voyant les Palais pleins De ces gens nommés Médecins, Ne crut pas y pouvoir demeurer à son aise. Elle prend l'autre lot, y plante le piquet, S'étend à son plaisir sur l'orteil d'un pauvre [size=13]homme,
Les Fables[/size] LA LAITIERE ET LE POT AU LAIT (Jean La Fontaine (de)) LA LAITIERE ET LE POT AU LAIT (Jean La Fontaine (de))
Perrette sur sa tête ayant un Pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue elle allait à grands pas ; Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple, et souliers plats. Notre laitière ainsi troussée Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait, en employait l'argent, Achetait un cent d'oeufs, faisait triple couvée ; La chose allait à bien par son soin diligent. Il m'est, disait-elle, facile, D'élever des poulets autour de ma maison : Le Renard sera bien habile, S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon.
Les Fables LA JEUNE VEUVE (Jean La Fontaine (de)) LA JEUNE VEUVE (Jean La Fontaine (de))
La perte d'un époux ne va point sans soupirs. On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ; Le Temps ramène les plaisirs. Entre la Veuve d'une année Et la veuve d'une journée La différence est grande : on ne croirait jamais Que ce fût la même personne. L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits. Aux soupirs vrais ou faux celle-là s'abandonne ; C'est toujours même note et pareil entretien : On dit qu'on est inconsolable ; On le dit, mais il n'en est rien, Comme on verra par cette Fable, Ou plutôt par la vérité. L'Epoux d'une jeune beauté Partait pour l'autre [size=16]monde. A ses côtés sa femme
Les Fables[/size]
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